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Nécrologie

Pierre Riché (1921-2019)

Pierre Riché (1921-2019)
Noël-Yves Tonnerre
p. 259-262

Texte intégral

Pierre Riché (1921-2019).

Pierre Riché (1921-2019).

cl. Noël-Yves Tonnerre.

1Pierre Riché nous a quittés le 6 mai 2019 ; il avait 97 ans. Avec lui disparaît un grand spécialiste du haut Moyen Âge mais aussi un universitaire écouté et respecté, un de ceux dont l’audience internationale a été la plus forte.

2Il était né à Paris en octobre 1921 dans une famille aux revenus modestes. Il passa son enfance à Marly-le-Roi dans la banlieue ouest. Si son père travaillait dans une entreprise privée, sa famille comptait plusieurs enseignants. Sa mère, elle-même institutrice, avait renoncé à l’enseignement pour élever ses trois enfants. Bon élève, il reçut une bourse pour aller faire son secondaire au lycée Condorcet : de là il passa au lycée Janson de Sailly quand ses parents vinrent s’installer à Paris. Il manifesta toujours beaucoup de reconnaissance à ses maîtres de l’enseignement public. Il apprécia tout particulièrement ses professeurs de français qui lui donnèrent le goût de la lecture – P. Riché fut un lecteur passionné de Balzac. Au cours de l’été 40, l’exode de la famille dans le sud-ouest fut bref. Mais il revint vite à Paris où il passa brillamment son bac de philosophie en 1941. Suivirent ensuite deux ans en classe préparatoire à Henri IV qui lui parurent quelque peu pesants. Il se sentit plus à son aise à la Sorbonne où il acheva sa licence d’histoire. Les temps étaient durs, le pain rationné, la viande rare, mais ces années furent aussi des années décisives dans sa formation. L’adhésion à la Jeunesse étudiante chrétienne, la fréquentation d’un groupe d’étudiants catholiques, le rapprocha d’une pratique religieuse qui avait été jusque-là irrégulière. Parmi les prêtres qui l’ont marqué à cette époque, il faut mentionner le père Rupp qui joua un rôle important dans le développement du scoutisme, le père Daniélou qui allait participer à la fondation des Sources chrétiennes au Cerf. Après la Libération, il suivit régulièrement les conférences du centre Richelieu qui venait de se créer et s’investit beaucoup dans le scoutisme. En 1945, il s’orienta vers le Moyen Âge en préparant un diplôme sur saint Bernard sous la direction de Louis Halphen qui venait de sortir de la clandestinité, choix un peu étonnant quand on connaît le côté combatif du fondateur de Clairvaux, mais qu’il justifiait par le côté réformateur et mystique de Bernard. Il resta fidèle à saint Bernard toute sa vie, publiant même une Petite vie de saint Bernard. Il fut reçu à l’agrégation en 1948 et choisit comme premier poste Constantine en Algérie plutôt que Mont-de-Marsan. Ce choix s’explique sans doute par la volonté de découvrir de nouveaux horizons après les années de guerre. Il voulut connaître le pays et le parcourt de l’est à l’ouest ; il devait faire ensuite un constat sévère de la situation coloniale.

  • 1 Henri-Irénée Marrou, Histoire de l’éducation dans l’Antiquité, Paris, Seuil (Esprit), 1950.
  • 2 Pierre Riché, Les invasions barbares, Paris, Presses universitaires de France (Que sais-je, 556), 1 (...)

3Dès 1949, il était de retour en France et il fut nommé en lycée au Mans. Il avait alors décidé de préparer une thèse sur le haut Moyen Âge. Le choix était judicieux. Le haut Moyen Âge était à cette époque très délaissé : L. Halphen avait pris sa retraite et mourut en 1950. Le sujet choisi porta sur l’éducation et la culture, une problématique qui lui plaisait d’autant plus qu’Henri-Irénée Marrou venait de publier son grand livre sur l’éducation dans l’Antiquité1. Le défi des sources lui apparut tout à fait surmontable alors que la question du passage de l’éducation antique à l’éducation médiévale lui semblait passionnante. Son directeur fut Charles-Edmond Perrin puis, à la retraite de celui-ci en 1958, ce fut Yves Renouard, mais l’emploi du temps chargé du secondaire ne permettait pas une investigation dans la recherche : ce fut une chance pour P. Riché d’obtenir un poste d’attaché de recherche au CNRS puis un poste d’assistant en histoire médiévale à La Sorbonne de 1953 à 1957. Ses années parisiennes furent essentielles pour réunir toute sa documentation. Dès 1953, il publiait son premier livre : un « Que sais-je » sur les invasions barbares2. Dans ce petit ouvrage, qui fut réédité une dizaine de fois, on découvre le style sobre, la clarté de l’expression, le sens de la synthèse que l’on retrouvera ensuite dans tous ses ouvrages. Il eut la chance d’obtenir ensuite un poste de maître de conférences à l’université de Tunis. Le faible nombre de cours lui permit de se consacrer à la rédaction de sa thèse. En 1960, il l’avait pratiquement terminée, mais il lui fallait la publier pour pouvoir la soutenir et, à l’époque, deux ans étaient nécessaires pour trouver un éditeur et réunir l’argent. Si P. Riché était très pris par la rédaction de sa thèse, il chercha aussi à connaître un pays qui venait d’accéder à l’indépendance. Il resta ami avec plusieurs intellectuels tunisiens, dont Mohammed Talbi, le médiéviste de l’Islam.

  • 3 Histoire de la Bretagne, J. Delumeau (dir.), Toulouse, Privat (Univers de la France, Collection d’h (...)

4En septembre 1960, P. Riché arrivait à Rennes où un second poste d’histoire du Moyen Âge venait d’être créé. La ville, dirigée par un universitaire, Henri Fréville, professeur d’histoire moderne, était alors en pleine croissance. S’il fallut au départ s’imposer en Moyen Âge à sa collègue Mademoiselle Raymonde Foreville, spécialiste de l’Angleterre, passablement hégémonique, il trouva dans la ville bretonne une équipe d’enseignants « hexagonaux », jeunes et dynamiques, qui pour la plupart avaient choisi de résider sur place : Jean Delumeau, un ami qu’il avait connu au lycée Henri IV, Pierre Goubert qui avait passé l’agrégation avec lui en 1948 et qui remplaça à la tête du département d’histoire Bathélémy Pocquet de Haut-Jussé parti à la retraite, André Chastagnol, spécialiste de la fin de l’Antiquité, François Villard, l’archéologue de la Sicile grecque… Cette équipe transforma la vieille faculté de la place Hoche en dynamisant la préparation des concours, en activant la recherche, en organisant des voyages de fin d’année. J’eus personnellement la chance de participer à un voyage d’histoire médiévale d’une semaine en Provence en juin 1965. P. Riché s’investit pleinement dans son nouveau poste. Il y resta sept ans exerçant des responsabilités administratives depuis la direction de Propédeutique (plus de 1 000 étudiants en 1964) jusqu’à la direction du département. Il étudia l’histoire régionale et livra dans l’Histoire de la Bretagne3 éditée chez Privat et dirigée par Jean Delumeau une courte synthèse qui était un appel à un renouveau historiographique. Il n’oubliera jamais la Bretagne. Plus tard, il participera à la fondation du Centre de recherches monastiques de Landevennec à qui il léguera ses livres sur la Bretagne. Il soutiendra l’édition des cahiers de l’abbé Duine, un disciple de Mgr Duchesne, qui osa contredire le récit enchanteur des vies de saints de La Borderie, le grand historien breton du xixe siècle. C’est à cette époque qu’il découvrit l’île de Bréhat qui devint ensuite sa résidence secondaire.

  • 4 Pierre Riché, Éducation et culture dans l’Occident barbare : vie-viiie siècles, Paris, Seuil (Patr (...)

5C’est lors de son séjour à Rennes, en mars 1962, qu’il soutint sa thèse d’état à la Sorbonne. Dans ce travail de plus de 500 pages, il mettait en évidence la permanence de la culture antique au vie siècle en dépit de la disparition des écoles, puis l’apparition des premières écoles chrétiennes dans les abbayes anglaises dès la fin du viie siècle. Ce livre montrait la renaissance des études dans les îles Britanniques et en Italie un siècle avant la Renaissance carolingienne. L’ouvrage paru au Seuil4 à la suite de celui d’H.-I. Marrou et fut très bien reçu. Il fit l’objet de quatre éditions et fut traduit en six langues. Comme il était d’usage à l’époque, P. Riché soutint une seconde thèse : elle était consacrée à l’époque carolingienne et à un sujet très novateur, l’éducation de l’aristocratie. Il s’agissait du manuel de Dhuoda pour son fils Guillaume. Il l’assura grâce à l’édition d’un manuscrit du xve trouvé plus tôt à Barcelone, beaucoup plus complet que les manuscrits connus jusqu’ici. Il avait relevé les nombreuses citations de la Vulgate, mais aussi les références à saint Hilaire et à Grégoire le Grand.

  • 5 Id., La Vie quotidienne dans l’Empire carolingien, Paris, Hachette, 1973.
  • 6 P. Riché, Écoles et enseignement pendant le haut Moyen Âge, Paris, Aubier (Collection historique), (...)
  • 7 Id., Les Carolingiens : une famille qui fit l’Europe, Paris, Hachette (Collection Pluriel), 1983.

6Après sept ans passés à Rennes, P. Riché obtenait un poste à l’université de Nanterre en 1967. Il allait vivre des heures tumultueuses dans une université qui était encore un chantier dans un environnement très délabré, mais loin de s’effrayer de l’agitation fréquente qui tournait parfois au chaos, il cherche toujours à comprendre et à proposer des compromis car il était convaincu que la réforme de l’université était indispensable. Très présent dans les réunions, il soutint activement René Rémond, doyen puis président, un ami de longue date qui eut la lourde charge de diriger l’université pendant cinq ans, jusqu’en 1976. P. Riché pour sa part prit la direction du département d’histoire pendant deux ans. S’il connut quelques moments difficiles, il eut le sentiment d’avoir réussi à créer une vie presque normale. Il avait obtenu la direction de la maison de l’Inde, ce qui lui permettait de disposer d’un logement de fonction. Là, la situation était presque calme (par rapport à d’autres résidences nettement plus agitées) au point qu’il y organisa des réunions d’enseignants de Nanterre. Cette fièvre ne l’empêcha pas de poursuivre son travail de recherche. Les années 70-80 furent même particulièrement fécondes puisqu’il publia trois ouvrages majeurs : La Vie quotidienne dans l’Empire carolingien5, Écoles et enseignement pendant le haut Moyen Âge6 et Les Carolingiens7. Dans le premier livre, il sortit d’une histoire culturelle pour aborder les réalités institutionnelles et sociales ; il envisageait aussi les réalités matérielles en combinant sources écrites et résultats de fouilles récentes.

  • 8 Id. (op. cit. n. 6).

7En 1979, il publiait Écoles et enseignement pendant le haut Moyen Âge8. C’est certainement le livre qu’il a le plus longuement préparé et qui est l’aboutissement de plus de trente années de recherche. Les deux premières parties traitent d’une manière classique des écoles monastiques et urbaines avec des passages très stimulants sur les échanges ; la deuxième partie étudie l’organisation des études depuis le socle du trivium hérité de l’Antiquité (grammaire, rhétorique, dialectique) jusqu’à la connaissance de Dieu qui annonce déjà au xie siècle l’avènement de la théologie ; la quatrième partie très novatrice pose la question de la culture aristocratique et même de la culture populaire. Un important appareil critique et un choix de textes faisaient du livre le manuel de référence.

  • 9 Id. (op. cit. n. 7).

8En 1983, paraissait l’ouvrage Les Carolingiens9, sous-titré Une famille qui fit l’Europe. Ce livre de synthèse qui remplaçait l’ouvrage de son maître Halphen paru en 1947 ne manquait pas d’audace. Alors que son ancien maître s’arrêtait à Charles le Gros, dont la destitution et la mort étaient un moment parmi les plus tragiques de l’histoire de l’Empire. P. Riché prolongeait son histoire jusqu’au début du xie siècle, ce qui lui permettait d’inclure le xe siècle et les empereurs ottoniens. Il montrait donc une continuité par-delà le choc des invasions scandinaves, et il parlait même d’une troisième renaissance carolingienne au xe siècle, ce qui fit grincer les dents de plusieurs collègues. Le sous-titre du livre était également provocateur : Une famille qui fit l’Europe. Il affirmait ainsi que l’Europe ne pouvait se concevoir sans l’héritage carolingien.

9Mais avec P. Riché la recherche devait prendre un aspect collectif et il était essentiel d’offrir aux étudiants avancés un cadre pour s’informer et débattre. Il créa donc, avec André Chastagnol, le Centre de recherches sur l’Antiquité tardive et le haut Moyen Âge, une initiative unique en France qui avait pour but de souligner les continuités entre les deux périodes. L’ambition était aussi pluridisciplinaire car elle unissait des historiens, des historiens de l’art comme Carol Heitz, grand spécialiste de l’art carolingien, des historiens du droit et des linguistes. Les séminaires mensuels réunissaient les étudiants et des colloques ambitieux furent organisés en dépit de moyens financiers limités. Le premier congrès eut pour thème, en 1975, « La christianisation des pays entre Loire et Rhin (ive-viie siècle) » ; un autre colloque fut organisé à Paris du 2 au 5 mai 1979 sur le thème « Hagiographies, culture et société ». Parallèlement, des cahiers furent publiés sur des domaines précis : les édifices monastiques et le culte en Lorraine (cahier n° 2), les églises de Metz au Moyen Âge (cahier n° 5)…

10La direction du Centre lui permit de multiplier les contacts avec les universitaires étrangers. P. Riché ne pouvait concevoir la recherche sans les échanges internationaux. Le premier partenaire ce fut certainement l’Institut historique allemand dirigé par Eugen Ewig et par Karl-Ferdiand Werner, tous deux aussi spécialistes du haut Moyen Âge, période incontestablement plus étudiée en Allemagne qu’en France. P. Riché se rendait souvent aux conférences organisées par l’Institut. Les contacts avec l’Italie furent également nombreux. Il participait chaque année au congrès de Spolète ; il fut invité également à La Mendola près de Milan et des contacts étroits furent établis avec l’École française de Rome surtout entre 1983-1991, quand Charles Pietri, qui avait été enseignant en histoire ancienne à Nanterre, devint son directeur. P. Riché connaissait bien aussi plusieurs chercheurs belges ; il reçut le titre de professeur honoris causa de l’université de Liège. En Europe de l’Est, il visita la Pologne et la Hongrie. Il traversa l’Atlantique pour aller au Canada.

  • 10 Id., Gerbert d’Aurillac : le pape de l’an Mil, Paris, Fayard, 1987.
  • 11 Sylvestre II, Correspondance, I : Lettres 1 à 129, Paris, Belles Lettres (Classiques de l’histoire (...)
  • 12 Pierre Riché et Georges Tate, Textes et documents d’histoire du Moyen Âge ve-xe, Paris, Sedes, 1972 (...)
  • 13 Dhuoda, Manuel pour mon fils, B. de Vregille et C. Mondésert (trad.), Paris, Éditions du Cerf (Sour (...)

11Au fil du temps, P. Riché se rapproche de l’an Mil, convaincu que le xe siècle fut aussi un grand siècle. Un personnage exerce chez lui une véritable fascination : Gerbert d’Aurillac, un des grands intellectuels de l’an Mil, un vrai Européen, puisque novice à l’abbaye Saint-Géraud d’Aurillac, il reçut une solide formation scientifique en Catalogne, puis séjourna à Rome où il eut le privilège d’enseigner au jeune Otton II. Écolâtre à Reims, puis archevêque de cette ville, il fut très présent à la cour impériale et c’est Otton III qui le plaça sur le trône pontifical. P. Riché lui consacre un livre en 198710. Avec les collègues de Nanterre, il publiait ensuite sa correspondance en 199311. Le souci de publier ces lettres montre tout l’intérêt qu’il portait à l’édition des sources. Il avait publié en 1972 avec Georges Tate12, aux éditions Sedes, deux recueils de textes concernant le haut Moyen Âge. En 1975, sa thèse secondaire fut publiée dans la collection « Sources chrétiennes » avec une traduction13. Il fut aussi pendant plusieurs années le directeur des « Classiques de l’histoire de France ».

  • 14 Haut Moyen Âge : culture, éducation et société, études offertes à Pierre Riché, M. Sot (dir.), Nant (...)
  • 15 Pierre Riché, Henri Irénée Marrou, historien engagé, Paris, Éditions du Cerf (Histoire), 2003.
  • 16 Id., Abbon de Fleury : un moine savant et combatif (vers 950-1004), Turnhout, Brepols, 2004.
  • 17 Id., Les lumières de l’an mille, Paris, CNRS Éditions, 2013.

121989 fut l’année de départ en retraite. Il allait avoir 68 ans ; ses collègues et disciples lui offrirent un beau volume de mélanges intitulé Haut Moyen Âge : culture, éducation et société14, coordonné par Michel Sot : 41 contributions et plus de 550 souscriptions témoignèrent du rayonnement de l’historien. Retiré au bas de la Butte aux Cailles, P. Riché n’en cessa pour autant d’être extrêmement actif. On le voyait tous les mercredis aux réunions de la Société des antiquaires de France dont il fut président : il prit la parole à de nombreux colloques à travers la France. Il profita de son temps libre pour faire quelques voyages avec son épouse. En 1990, il parcourt le Japon pendant 16 jours à l’invitation de son disciple japonais Soichi Sato. En 2002, il se rendit en Tunisie. En 2006, il retournait en Algérie pour un long circuit à travers le pays et s’avouait un peu fatigué à son retour : il avait 84 ans ! Et puis il continuait à publier des livres. En 2003, sort son ouvrage sur son maître H.-I. Marrou15 ; en 2004, il consacrait un gros travail à Abbon de Fleury16 ; en 2013 encore, il publiait chez CNRS Éditions Les lumières de l’an mille17, voulant une dernière fois tordre le cou à la vision tragique du changement de millénaire.

13Mais P. Riché ne pensait pas qu’au travail. Toujours très organisé, une de ses grandes forces certainement, il savait faire de longues pauses et était heureux de partir à Bréhat en famille chaque été.

14Le souvenir de P. Riché restera. Au cours de sa longue vie, il n’a cessé de nouer de fidèles amitiés. Il a toujours été très présent dans la société des médiévistes. Il avait connu les grands anciens. Il avait été ensuite le collègue des professeurs des années 60-70 et, en retraite, il tenait à être présent pour écouter les jeunes. Il assurait ainsi avec disponibilité le lien entre les générations.

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Notes

1 Henri-Irénée Marrou, Histoire de l’éducation dans l’Antiquité, Paris, Seuil (Esprit), 1950.

2 Pierre Riché, Les invasions barbares, Paris, Presses universitaires de France (Que sais-je, 556), 1953.

3 Histoire de la Bretagne, J. Delumeau (dir.), Toulouse, Privat (Univers de la France, Collection d’histoire régionale), 1969.

4 Pierre Riché, Éducation et culture dans l’Occident barbare : vie-viiie siècles, Paris, Seuil (Patristica sorbonensia, 4), 1962.

5 Id., La Vie quotidienne dans l’Empire carolingien, Paris, Hachette, 1973.

6 P. Riché, Écoles et enseignement pendant le haut Moyen Âge, Paris, Aubier (Collection historique), 1979.

7 Id., Les Carolingiens : une famille qui fit l’Europe, Paris, Hachette (Collection Pluriel), 1983.

8 Id. (op. cit. n. 6).

9 Id. (op. cit. n. 7).

10 Id., Gerbert d’Aurillac : le pape de l’an Mil, Paris, Fayard, 1987.

11 Sylvestre II, Correspondance, I : Lettres 1 à 129, Paris, Belles Lettres (Classiques de l’histoire de France au Moyen Âge, 35), 1993.

12 Pierre Riché et Georges Tate, Textes et documents d’histoire du Moyen Âge ve-xe, Paris, Sedes, 1972, 2 vol.

13 Dhuoda, Manuel pour mon fils, B. de Vregille et C. Mondésert (trad.), Paris, Éditions du Cerf (Sources chrétiennes, 225bis), 1991.

14 Haut Moyen Âge : culture, éducation et société, études offertes à Pierre Riché, M. Sot (dir.), Nanterre/La Garenne-Colombres, Éditions Publidix/Éditions européennes Érasme, 1990.

15 Pierre Riché, Henri Irénée Marrou, historien engagé, Paris, Éditions du Cerf (Histoire), 2003.

16 Id., Abbon de Fleury : un moine savant et combatif (vers 950-1004), Turnhout, Brepols, 2004.

17 Id., Les lumières de l’an mille, Paris, CNRS Éditions, 2013.

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Table des illustrations

Titre Pierre Riché (1921-2019).
Crédits cl. Noël-Yves Tonnerre.
URL http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/ccm/docannexe/image/4932/img-1.jpg
Fichier image/jpeg, 308k
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Pour citer cet article

Référence papier

Noël-Yves Tonnerre, « Pierre Riché (1921-2019) »Cahiers de civilisation médiévale, 247 | 2019, 259-262.

Référence électronique

Noël-Yves Tonnerre, « Pierre Riché (1921-2019) »Cahiers de civilisation médiévale [En ligne], 247 | 2019, mis en ligne le 01 septembre 2019, consulté le 10 décembre 2024. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/ccm/4932 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/ccm.4932

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Auteur

Noël-Yves Tonnerre

Université d’Angers

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