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Moines et chanoines dans le diocèse de Vienne aux ixe et xe siècles

Monks and Canons in the Diocese of Vienna During the 9th and 10th Centuries
Nathanaël Nimmegeers
p. 191-202

Résumés

Le chapitre cathédral de Vienne, fondé à la fin du règne royal de Charlemagne, présente de nombreuses caractéristiques méridionales. S’il s’affirme rapidement comme une institution solide et influente, il constitue toutefois une expérience isolée à l’échelle provinciale. La cité archiépiscopale compte, en outre, de nombreuses abbayes. Les plus importantes et les plus prestigieuses d’entre elles, Saint-Pierre et Saint-André-la-Bas, accueillent des chanoines pendant quelques décennies avant de retourner à l’état monastique. Ces mutations institutionnelles et cette porosité du monde des moines avec celui des chanoines existent aussi à Romans. Abbaye archiépiscopale fondée vers 840 aux confins du diocèse de Vienne, elle devient en effet définitivement une collégiale vers 950 au terme d’un processus de transformation long et chaotique.

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Cairn

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Plan

Le chapitre cathédral de Vienne au ixe siècle
Une fondation précoce
Une expérience méridionale isolée
Les chanoines : recrutement et relations avec les archevêques
Les communautés religieuses de Vienne aux ixe et xe siècles
Un tableau des communautés religieuses : la Vie de saint Clair (BHL 1825)
Saint-Pierre de Vienne
Saint-André-le-Bas
Romans : de l’abbaye à la collégiale
Une abbaye archiépiscopale
La réaffirmation archiépiscopale et la transformation en collégiale
Le conflit avec l’archevêque Thibaud

Aperçu du texte

La province ecclésiastique de Vienne connaît, comme l’ensemble du sud-est de la Gaule, une romanisation et une christianisation précoces. La puissance et le rayonnement de sa capitale, qui exerce très tôt une influence notable bien au-delà de la moyenne vallée du Rhône, sont à la fois la cause et la conséquence d’une évolution macrocéphalique. Les sièges suffragants de Genève, Grenoble et Valence restent ainsi dans l’ombre de Vienne et sont, en outre, beaucoup moins documentés. Ce déséquilibre invite à limiter la présente enquête à l’archidiocèse. Celui-ci accueille très tôt des communautés religieuses : dès le ve siècle, moines et moniales investissent progressivement les espaces urbains, suburbains et ruraux. Les sources écrites et archéologiques permettent de suivre cette vie monastique jusque dans le courant du viie siècle. S’ouvre alors un vide documentaire long d’environ un siècle.

À compter de la seconde moitié du viiie siècle, la situation devient moins critique. L’historien ...

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Pour citer cet article

Référence papier

Nathanaël Nimmegeers, « Moines et chanoines dans le diocèse de Vienne aux ixe et xe siècles »Cahiers de civilisation médiévale, 265 | 2024, 191-202.

Référence électronique

Nathanaël Nimmegeers, « Moines et chanoines dans le diocèse de Vienne aux ixe et xe siècles »Cahiers de civilisation médiévale [En ligne], 265 | 2024, mis en ligne le 02 janvier 2026, consulté le 12 octobre 2024. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/ccm/16135 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/ccm.16135

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Auteur

Nathanaël Nimmegeers

UMR 5648 – Ciham

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Droits d’auteur

CC-BY-NC-ND-4.0

Le texte seul est utilisable sous licence CC BY-NC-ND 4.0. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.

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