Colaboracionistas, Europa occidental y el Nuevo Orden Nazi
David Alegre Lorenz, Colaboracionistas, Europa occidental y el Nuevo Orden Nazi, Barcelona, Galaxia Gutenberg, 2022, 583 p.
Texte intégral
1Pour les deux dernières générations d’historiens espagnols, il y avait une nécessité absolue : se réapproprier l’histoire contemporaine trop longtemps encombrée à la fois par le récit national officiel du franquisme sur la guerre civile mais aussi par la charge émotionnelle provoquée à partir du début des années 70 par l’apprentissage, sans grands moyens, d’une liberté de recherche et d’expression inédites. Pouvons-nous dire qu’aujourd’hui, globalement, la remise à jour sur ces moments contemporains est faite ? Même s’il reste à approfondir, tous les espaces de recherche, depuis l’histoire politique la plus conventionnelle jusqu’à l’histoire des mentalités, ont été traités avec la minutie que pouvait apporter l’accès à des archives nouvelles et aux témoignages oraux ou écrits. Comme il se doit, ce processus a été légitimement accompagné par les controverses que ces nouveaux horizons suscitaient.
Espagne/Europe
2Il s’est produit un phénomène de bascule lorsque les historiens espagnols se sont penchés sur le sort de tous ceux qui, hors de leurs frontières, furent pris dans l’ouragan dévastateur et meurtrier de la seconde guerre mondiale. Il s’agissait de s’intéresser au sort des personnes civiles fuyant les zones de combat. Puis de reconstituer la trame de la destinée des soldats combattants relégués dans des camps de fortune établis par l’Etat français. Enfin de répertorier et évoquer ceux qui rejoignirent, là où ils étaient, les résistances au nazisme soit par l’engagement militaire (en Afrique ou en URSS) soit par l’intégration dans des réseaux de résistance dans les pays occupés par le IIIe Reich, plus particulièrement en France. Les Cahiers de Civilisation de l’Espagne Contemporaine en rendent largement compte depuis l’année de parution de leur premier numéro en 2007.
3L’intérêt pour un élargissement des études historiques hors du cadre strictement national ont logiquement découlé de ces prémices extranationales. Les facteurs déclencheurs ont correspondu aux recherches entreprises par une nouvelle génération de chercheurs, ceux qui se sont inscrits dans de vastes études-enquêtes sur les disparus du franquisme, une étude à résonnance immédiatement politique, celle dite du recouvrement de la mémoire historique. La constitution de listes de personnes disparues, les enquêtes de terrain, les fouilles de charniers, conduiront certains chercheurs à s’intéresser à ces autres disparus, les quelques 10 000 espagnols déportés en Allemagne entre 1940 et 1944. Des historiens comme Benito Bermejo et Sandra Checa, et bien d’autres, souvent à l’échelle locale, ont constitué des listes, recueilli des témoignages, défait les faux-semblants, déconstruit certaines légendes. L’essentiel a été livrédans une synthèse officielle, publiée en 2006, Libro Memorial : Españoles Deportados a Los Campos Nazis (1940-1945).
- 1 Mario Martín Gijón, La resistencia franco-española (1936-1950), Badajoz, Departamento de Publicacio (...)
- 2 Gutmaro Gómez Bravo et Diego Martínez López Madrid, Esclavos del Tercer Reich: Los españoles en el (...)
4Les ouvrages sur la participation des espagnols à la Résistance française1, les recherches sur les cheminements individuels après 1945 commenceront à se systématiser dès le milieu des années 2000. Dans les derniers ouvrages en date sur la déportation, signalons celui de Gutmaro Gómez Bravo et Diego Martínez López, Esclavos del Tercer Reich : Los españoles en el campo de Mauthausen2.
- 3 « Tot parlant de Hobsbawm », Rubrica contempranea, vol. 2, n° 4, 2013 ; Ernst Nolte, La guerre civ (...)
5Ce moment d’entre-deux est fondamental ; car il va ouvrir aux plus jeunes chercheurs un espace relativement réservé jusqu’ici aux historiens anglo-saxons et allemands des générations antérieures, celui d’une histoire européenne du XXe siècle avec comme épicentre la guerre européenne. La découverte des ouvrages précurseurs d’une histoire critique du XXe siècle européen tout d’abord, Eric Hobsbawm, Ernst Nolte, Ian Kershaw, Tony Judt, Keith Lowe, pour ne citer que les plus décisifs auxquels il faudrait ajouter également Robert O. Paxton3.
- 4 Jean-Maurice de Montremy, « Zeev Sternhell, l'Israélien qui réveille les passions françaises », L’h (...)
6Pour ceux qui ont suivi l’actualité de leurs publications savent que leur vision de l’Europe continentale, souvent extérieure ou, dans certains cas, mue par un passé personnel douloureux ou dramatique (c’est le cas de l’historien israélien Zeev Sternhell4) ouvraient des polémiques infinies autour d’une question centrale de ce siècle, le nazisme et ses conséquence tragiques pour le continent. Des conséquences qui dépassent largement les dates communément admises (1933-1945). Ainsi formèrent-ils des concepts pour, tout d’abord, repenser la guerre de 39/45 dans un continuum qui l’envisagerait comme une nouvelle guerre de trente ans (Hobsbawm, Nolte), ou pour penser le fascisme dans ses origines intellectuelles (Sternhell, Judt, Paxton). Ensuite ils cessèrent de lire les années de l’après-guerre comme une simple libération, mais plutôt comme un lent et difficile, voire chaotique retour à la paix mettant en lumière la permanence d’anciennes fractures irréductibles et l’apparition de nouvelles fissures (Judt, Lowe). Ne pensons pas que ces générations d’historiens formaient un bloc de pensée. Ils se mouvaient au milieu de controverses, affichaient des désaccords profonds en matière de méthode et d’interprétation des faits. Notons qu’en dépit de ces désaccords, les questions de style et d’approche n’étaient globalement pas très différentes : fallait-il privilégier l’archive, le témoignage, la presse et les médias ou encore la littérature publiée ? C’est la combinaison fortuite de l’ouverture aux chercheurs des archives soviétiques, de l’apparition de nouvelles techniques de stockage et de mise à disposition de documents (la numérisation et l’ouverture des archives à la mise en ligne) comme la mise en valeur des témoignages qui ouvriront ce champ de réflexion.
- 5 David Alegre Lorenz, Colaboracionistas, Europa occidental y el Nuevo Orden Nazi…, op. cit., p. 80.
7En 2022, est publié en Espagne l’ouvrage d’un jeune chercheur de l’Université Autonome de Barcelone, David Alegre Lorenz, Colaboracionistas, Europa occidental y el Nuevo Orden Nazi. Il ne s’agit plus de traiter de l’exil espagnol, des déportés espagnols ou même des engagés volontaires de la División Azul, mais bien de traiter d’un phénomène européen, à la manière de ces historiens anglo-saxons que nous avons évoqués plus haut dans les travaux desquels l’Espagne occupe une place particulière, celle de la nation où « en sentido físico y figurado la guerra civil […] fue un espacio de encuentro y de politización a escala continental. »5.
8Ce point de vue est confirmé par le soutien qu’il apporte à cette nouvelle orientation des études historiques contemporaines espagnoles, consistant les insérer plus étroitement dans les contextes européens. Comme notre auteur est un moderne, usant des réseaux sociaux avec constance et intelligence, on retrouve très clairement indiquée cette volonté que nous pourrions résumer par une formule familière à la pensée politico-culturelle du XXe siècle espagnol : « europeizar la historia española ». En voici un exemple :
Qui est David Alegre Lorenz ?
Experiencia de guerra y colaboracionismo político-militar en Bélgica, Francia y España bajo el Nuevo Orden (1941-1945)- 6 David Alegre Lorenz, Charlemagne. Bajo el fuego cruzado : Los voluntarios franceses en el Frente de (...)
- 7 David Alegre Lorenz, « La batalla de Teruel : Guerra total en España, Madrid, La Esfera de los libr (...)
- 8 David Alegre et Javier Rodrigo, Comunidades rotas : una historia global de las guerras civiles, 191 (...)
9À son actif nous notons divers ouvrages et de nombreuses collaborations. Retenons les titres de ses trois publications plus importantes : Charlemagne. Bajo el fuego cruzado : Los voluntarios franceses en el Frente del Este6, « La batalla de Teruel : Guerra total en España7 et, en collaboration avec Javier Rodrigo, Comunidades rotas : una historia global de las guerras civiles, 1917-20178.
- 9 Capture d'écran [https://twitter.com/david_alore/status/1632737305327808516]
10Nous pouvons donc le situer dans le cadre très international de l’histoire militaire du XXe siècle. Sa méthode nous est révélée indirectement par l’éloge qu’il fait des procédures de travail de l’historien David Stahel, spécialiste du front est de la Seconde Guerre mondiale, sur les réseaux sociaux : « Su manejo de las fuentes de archivo, de los egodocumentos, de los debates, del relato, etc., es abrumador y ejemplar desde cualquier punto de vista metodológico »9.
11Naturellement, d’autres chercheurs travaillant sur la deuxième guerre mondiale l’ont précédé avec excellence dans l’usage combiné de ces sources, notamment Keith Lowe pour son Europe barbare, ouvrage saisissant par l’énuméré des massacres commis pendant et après ce conflit dévastateur.
L’ouvrage
12En toute logique pour un jeune chercheur ce livre est l’édition complétée de sa thèse. Allant au-delà de l’étude de la collaboration dans les trois pays cités dans le titre de sa thèse, l’auteur l’élargit à d’autres Etats de l’ouest européen, le Danemark, les Pays-Bas et les pays scandinaves. Le parti est pris de ne pas traiter de la collaboration en Italie et en Grèce après 1943, ni des collaborations polonaises, ukrainiennes, biélorusses, baltes ou finnoises. Il ne s’agit pas non plus d’aborder le phénomène des Etats d’Europe alliés à l’Allemagne nazie en 1940/41, soutien variable négocié contre l’attribution de nouvelles terres conquises ou d’aides financières et militaires (Slovaquie, Roumanie, Hongrie, Croatie, Bulgarie). Se composant de 583 pages, l‘ensemble est divisé en sept chapitres d’environ cinquante pages chacun, d’une introduction, d’une conclusion. L’appareil critique est très conséquent : un peu plus de 80 pages de notes, une trentaine de pages rassemblant sources et bibliographie et, en toute fin, un index onomastique et toponymique extrêmement précis. En résumé, il s’agit d’un ouvrage équilibré, dont le terrain d’étude est délimité et, très bien rédigé, ce qui en rend la lecture agréable. Le placement des notes (en fin d’ouvrage ici) pose toujours un problème de lecture, d’autant qu’un bon nombre n’indiquent pas seulement la source, mais proposent un commentaire ou un éclaircissement de l’auteur, souvent très utile.
13Proposer une histoire de la résistance et de la collaboration a été et est toujours un exercice difficile. En premier lieu parce la production de ce récit rencontre sur son chemin les récits antérieurs mais également les idées fausses et les simplifications acceptées par commodité ou parce que les propagandes ultérieures à la période 1939-1945 avaient tout intérêt à les fomenter pour des raisons d’opportunité politique intérieure. Citons à ce propos ce qu’en disent Keith Lowe et Tony Judt :
- 10 Keith Lowe, Europe barbare, op. cit., p. 580.
… pendant des décennies, les réalités plus troubles d’une collaboration très répandue furent commodément escamotées ; les collaborateurs eux-mêmes ont aussi construit leur propres mythes autour des injustices qu’ils ont subies après la Libération10.
- 11 Tony Judt, Après-guerre…, op. cit., p. 22.
… l’histoire de l’Europe d’après-guerre est une histoire voilée de silence, d’absence11.
14En second lieu, cette histoire mêle étroitement destins personnels et histoire politique globale. S’il y a eu une collaboration civile et politique, une collaboration entre Etats, celle-ci a supposé aussi des engagements militaires sous forme de volontariat, cette dernière découlant le plus souvent de la première. C’est le lien fait entre les deux qui crée l’intérêt et rend plus compréhensibles et concrètes les raisons et les conditions du phénomène de collaboration.
15Notre but ici n’est évidemment pas de résumer cet ouvrage foisonnant, insistons simplement sur un fait : il incorpore dans l’histoire de ces années de guerre ce que fut l’Espagne franquiste, pas seulement sur le plan politique ou militaire, mais aussi à travers les liens tissés, plus ou moins publiquement avoués, avec certaines filières de la collaboration européenne.
16Au-delà du cas individuel bien connu de Léon Degrelle, fondateur du mouvement REX, mouvement collaborationniste wallon, qui trouvera refuge en Espagne jusqu’à sa mort en 1994, l’auteur s’intéresse à un grand nombre de collaborateurs moins connus.
- 12 L’auteur évoque environ le chiffre de 1300 Suisses qui collaborèrent avec le régime nazi.
17Par exemple Johan Eugen Corrodi, petit commerçant suisse qui abandonne son pays en 1941, à l’âge de 44 ans pour s’engager dans la SS12. Quelles étaient les motivations de ce genre de personnage ? David Alegre Llorenz souligne tout d’abord l’antisémitisme consubstantiel à la période, auquel s’ajoutait un antiparlementarisme foncier qui voyait dans la représentation une classe corrompue, éloignée des préoccupations du petit peuple. Dans le même temps, le mouvement ouvrier était perçu comme « le fruit de l’égoïsme et de la jalousie des plus pauvres » et devenait donc potentiellement dangereux. Un événement fortuit (le refus de l’ouverture d’un magasin de confection par les autorités zurichoises) devenait le déclencheur de cette fuite en avant vers une collaboration active et une conversion au nazisme.
- 13 Dieter Pohl, « Le génocide en Galicie orientale », traduction d’Olivier Collé, Revue d’Histoire Mod (...)
18Autre exemple, celui de Teodoro Recuerdo Pérez, né en 1914, qui, après une adhésion fugace au PCE en 1934 rejoint la milice de FE-JONS pendant la guerre civile, déçu par les promesses non-tenues de la République. Il se retrouvera volontaire sur le front de l’est. Ou encore celui de Christian Schalburg : commandant du Corps Franc danois, mort sur ce même front en juin 1942. Ce fils d’un riche industriel de l’agroalimentaire et d’une aristocrate russe, né aux confins de la Sibérie en 1906, vivait avec sa famille dans le cercle des proches de Nicolas II lorsque la révolution éclata. Réfugiés au Danemark, le jeune Christian opta pour une carrière militaire. Volontaire pendant la guerre russo-finlandaise, il participa en 1941 à l’invasion de l’URSS comme membre de l’État-Major de la 5eme division SS Wiking. Cette division est connue pour avoir participé en juillet 1941 au massacre des juifs de Tarnopol en Galicie orientale13, région alors polonaise devenue soviétique (aujourd’hui ukrainienne) après les accords de Postdam.
19L’ouvrage de David Alegre Lorenz fourmille d’exemples identiques tirés de mémoires, de correspondances, d’archives allemandes, espagnoles ou britanniques. Insérés dans un récit assez linéaire couvrant une période longue des années 30 jusqu’au début des années 50, ils viennent compléter cette immense bibliographie historique sur la Deuxième Guerre mondiale en traitant de cet aspect du conflit moins connu, parce que peu glorieux.
Notes
1 Mario Martín Gijón, La resistencia franco-española (1936-1950), Badajoz, Departamento de Publicaciones de la Diputación de Badajoz, 2014, 552 p. Ouvrage dont nous avons rendu compte dans le numéro 16 des Cahiers de Civilisation de l’Espagne contemporaine [https://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/ccec/6165].
2 Gutmaro Gómez Bravo et Diego Martínez López Madrid, Esclavos del Tercer Reich: Los españoles en el campo de Mauthausen, Madrid, Cátedra, 2022.
3 « Tot parlant de Hobsbawm », Rubrica contempranea, vol. 2, n° 4, 2013 ; Ernst Nolte, La guerre civile européenne, National-socialisme et bolchevisme 1917-1945, trad. Jean-Marie Argelès, Paris, Perrin, 2000 ; Ian Kershaw, Choix fatidiques, Dix décisions qui ont changé le monde (1940-1941), trad. Pierre-Emmanuel Dauzat, Paris, Seuil, 2009 ; Ian Kershaw, La fin, Allemagne 1944-1945, trad. Pierre-Emmanuel Dauzat, Paris, Seuil, 2012 ; Tony Judt, Retour sur le XXe siècle. Une histoire de la pensée contemporaine, trad. Pierre-Emmanuel Dauzat et Sylvie Taussig, Paris, H. d’Ormesson, 2010 ; Tony Judt, Après-guerre : une histoire de l'Europe depuis 1945, trad. Pierre-Emmanuel Dauzat, Paris, Hachette Littératures, coll. « Grand pluriel », 2009 ; Keith Lowe, L’Europe barbare, traduit par Johan Frederik Hel Guedj, Paris, Perrin, 2015 ; Robert O. Paxton, L’Europe au XXe siècle, Paris, Tallandier, 2014.
4 Jean-Maurice de Montremy, « Zeev Sternhell, l'Israélien qui réveille les passions françaises », L’histoire, n° 132, avril 1990, [https://www.lhistoire.fr/zeev-sternhell-lisra%C3%A9lien-qui-r%C3%A9veille-les-passions-fran%C3%A7aises]
5 David Alegre Lorenz, Colaboracionistas, Europa occidental y el Nuevo Orden Nazi…, op. cit., p. 80.
6 David Alegre Lorenz, Charlemagne. Bajo el fuego cruzado : Los voluntarios franceses en el Frente del Este, Saragosse, HRM Ediciones, 2015, 112 p.
7 David Alegre Lorenz, « La batalla de Teruel : Guerra total en España, Madrid, La Esfera de los libros, 2018, 512 p.
8 David Alegre et Javier Rodrigo, Comunidades rotas : una historia global de las guerras civiles, 1917-2017, Barcelone, Galaxia Gutenberg, 2019.
9 Capture d'écran [https://twitter.com/david_alore/status/1632737305327808516]
10 Keith Lowe, Europe barbare, op. cit., p. 580.
11 Tony Judt, Après-guerre…, op. cit., p. 22.
12 L’auteur évoque environ le chiffre de 1300 Suisses qui collaborèrent avec le régime nazi.
13 Dieter Pohl, « Le génocide en Galicie orientale », traduction d’Olivier Collé, Revue d’Histoire Moderne & Contemporaine, n° 47-2, 2000, p. 290-307, [https://www.persee.fr/doc/rhmc_0048-8003_2000_num_47_2_2014
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Pour citer cet article
Référence électronique
Serge Buj, « Colaboracionistas, Europa occidental y el Nuevo Orden Nazi », Cahiers de civilisation espagnole contemporaine [En ligne], 30 | 2023, mis en ligne le 16 juillet 2023, consulté le 27 mars 2025. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/ccec/14681 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/ccec.14681
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