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AccueilNumérosDeuxième série - 27Introduction

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Cartographier des îles et des identités

Introduction

1Cartographier consiste à dresser des cartes géographiques où les particularités de territoires sont relevées. Les cartes géographiques représentent et interprètent néanmoins l’espace conformément aux conventions, aux savoirs et aux croyances de l’époque où elles sont conçues. Si cartographier relève d’une démarche scientifique basée sur des données concrètes, il s’agit aussi d’une pratique qui n’a pas évolué sans rapport avec les mythes et légendes associés aux lieux cartographiés, comme le démontre Frank Lestringant (2002) dans son étude des atlas d’îles appelés « Insulaires » et produits à partir du XVe siècle. Les cartes racontent une histoire, celle de la perception et de l’interprétation de l’espace par ceux qui les ont faites.

2La métaphore d’une cartographie des identités peut mettre l’accent sur l’intention de saisir et d’enregistrer les traits qui définissent les présupposés sur lesquels ces identités se construisent ainsi que le lien étroit entre espace et identité. Certains articles de ce numéro de Carnets s’intéressent aux identités individuelles, privilégiant souvent leur dimension subjective, l’« ipséité », plutôt que leur part objective, la « mêmeté » (Ricœur, 1990 : 137-198). D’autres articles portent sur la dimension collective de l’identité, en tant que produit social qui précède l’identité individuelle et lui devient constitutive (Lemieux, 2020 : 119-132). Et d’autres articles, enfin, reposent sur la dimension relationnelle des identités, leur tendance à se définir à partir de la relation établie entre « nous » et « eux » (Lemieux, 2020 : 119-132).

3En effet, l’île a traditionnellement été envisagée dans son rapport au continent, ses frontières devenant « signe de son altérité : c’est la coupure de l’élément liquide qui alimente une rêverie de rupture bénigne avec l’univers homogène de la norme » (Racault, 1995 : 10). Cette discontinuité territoriale, associée à la coïncidence apparente entre un territoire et un peuple, fournit un cas-limite. À un territoire isolé dont les limites apparaissent avec évidence sur la carte on est tenté d’identifier un peuple sans contact avec les autres, caractérisé par des traits distinctifs facilement reconnaissables et par une stabilité identitaire. Or les géographes critiquent cette « propension qu’ont souvent les insulaires à cultiver à l’excès leur spécificité, pour mieux affirmer leur identité culturelle ou bénéficier d’avantages non moins spécifiques » (Brunet, 1993). Certains auteurs estiment que cette vision déterministe de l’insularité réduit les îles à des entités homogènes et favorise une attitude passéiste qui peut avoir des conséquences néfastes à long terme (Taglioni, 2010).

4Les identités fixes dont les communautés peuvent se revendiquer ne seraient qu’un fantasme. L’histoire démontre que l’insularité n’a presque jamais empêché les contacts. Souvent situées le long des routes commerciales maritimes, puisqu’elles ont souvent contribué à les définir, les îles sont en effet des points de rencontre où se croisent différents peuples et cultures. De plus, elles ont souvent eu une importance militaire stratégique, en particulier lors des processus de colonisation, et sont devenues des destinations pour les migrants et les réfugiés fuyant les conflits, la persécution ou les difficultés économiques. Ce phénomène s’est intensifié avec la crise migratoire en Europe, occasion d’échanges culturels, de métissages, mais aussi de conflits. Comme c’est le cas dans les espaces continentaux, ces rencontres culturelles complexes empêchent de croire à des identités définitives. Les identités sont multiples. Elles émanent d’une « interpellation » : les individus sont façonnés et définis en tant que sujets à travers les institutions et les pratiques idéologiques (Althusser, 2006 [1970]).

5Au lieu d’essayer de saisir d’illusoires identités monolithiques, les contributions de ce numéro privilégient l’exploration de ce que Paul Ricœur appelle « identités narratives ». Le philosophe (1988) revient sur cette notion initialement présentée trois ans plus tôt dans Temps et Récit III (1985). Ricœur émet l’idée que toute connaissance de soi, qu’il s’agisse d’un individu ou d’une communauté, est une construction interprétative que le processus narratif permet de mieux appréhender en articulant histoire et fiction (Ricœur, 1988 : 295). Cartographier les identités consiste ainsi à repérer les traits qui les définissent tout en les organisant dans un récit plus ou moins cohérent :

La reconfiguration par le récit confirme ce trait de la connaissance de soi qui dépasse de loin le domaine narratif, à savoir que le soi ne se connaît pas immédiatement, mais seulement indirectement par le détour de signes culturels de toutes sortes qui s'articulent sur les médiations symboliques qui toujours déjà articulent l'action et, parmi elles, les récits de vie quotidienne. (Ricœur, 1988 : 304)

6« Ce qui a créé l’humanité, c’est la narration », dit Pierre Janet (2006 [1928] : 261), que Michel de Certeau cite en exergue pour parler de ce que lui-même appelle « récit d’espace » : « un système linguistique distributif de lieux en tant qu’il est articulé par une “focalisation énonciatrice”, par un acte de le pratiquer. » (Certeau, 1990 : 191, souligné dans le texte) Peu d’espaces, autant que l’espace insulaire, ont pratiqué l’articulation des lieux avec les questions d’identité, comme Michel de Certeau (1990 : 202) le note en évoquant plus loin le roman de Defoe Robinson Crusoé : l’île y « découpe un lieu propre » (identité spatiale) ; un « système d’objets » y est produit par un « sujet maître » (identité individuelle ou collective) ; un « monde ‘naturel’«  y est enfin transformé (identité de type relationnel). Or, ajoute encore Michel de Certeau, pour parler du tournant de modernité pris par Robinson Crusoé :

chaque discours particulier atteste l’absence de la place qui, dans le passé, était désignée à l’individu par l’organisation d’un cosmos, et donc la nécessité de se tailler une place par une manière propre de traiter un canton du langage. Autrement dit, c’est parce qu’il perd sa place que l’individu naît comme sujet. Le lieu que lui fixait jadis une langue cosmologique, entendue comme “vocation” et placement dans un ordre du monde, devient un “rien”, une sorte de vide, qui accule le sujet à maîtriser un espace, à se poser lui-même en producteur d’écriture. (1990 : 204)

7L’identité peut ainsi être racontée par le détour des signes culturels associés aux îles, forgés au fil des siècles par les mythes et légendes, la littérature, les films, les jeux vidéo, et même les publicités qui ont reproduit et réinterprété ces espaces. Ce processus implique une connexion émotionnelle et intrinsèque à l’espace, que l’on pourrait associer à la notion d’îleité, que Bénédicte André décrit comme « une géographie sensible » (André, 2016 : 33). Cette relation avec les îles émane « du domaine du vécu, de l’expérience et par conséquent du sensible et de l’affect » (André, 2016 : 27). Il s’agit d’une relation qui transcende les faits biographiques ou historiques, car elle émerge au-delà de l’espace physique et de la vie qui s’y déroule. Elle est rendue notamment par les récits d’identité – narrations par lesquelles chaque individu ou communauté tente de définir les contours de son identité, ce qui les relie mais aussi ce qui les distingue des autres. Cette connexion est moins fondée sur une réalité objective que sur des émotions, notamment le sentiment d’appartenance et de communion.

8Malgré les controverses issues du fait que les identités sont un sujet « sensible », les écrivains et leurs personnages continuent d’exprimer une relation singulière avec les espaces insulaires. Leurs récits ne laissent aucun doute sur les caractéristiques distinctives qu’ils attribuent aux îles auxquelles ils sont liés et à partir desquelles ils construisent leurs récits. En effet, malgré la démocratisation de mobilités qui auraient pu entraîner une banalisation des espaces insulaires, et malgré la multiplication des liaisons entre îles et continents (par bateau, avion voire hélicoptère), leur impact sur la perception d’isolement qui caractérise le quotidien des îles, il demeure indéniable que résider sur une île suscite toujours un sentiment d’exception.

9Ce contexte conduit à la construction d’identités narratives différentes de celles qui sont façonnées par ceux qui vivent dans des espaces continentaux, même dans les régions les plus reculées. La pandémie de COVID-19 a d’ailleurs mis en évidence cette réalité. Les liaisons aériennes depuis et vers les îles ont été suspendues, les vols interdits à de rares exceptions près, créant des situations de séparation plus radicales que sur les continents, même s’il est vrai que, sur certains espaces continentaux, les restrictions de déplacement ont pu alors être très rigoureuses. Certaines îles ne disposaient pas d’hôpital, tandis que d’autres en avaient trop peu pour accueillir l’ensemble de la population. Cet exemple montre bien que la vulnérabilité et la spécificité des territoires insulaires sont mises en lumière de manière plus tangible et plus poignante lors de catastrophes naturelles ou de situations d’urgence et peuvent être une explication du sentiment d’exception qui transparaît dans les récits d’identité.

10Naturellement, les îles présentent une grande diversité. Certaines îles compensent largement leur discontinuité territoriale par une accessibilité maritime et aérienne très développée. En revanche, d’autres îles disposent seulement d’un port ou d’un unique aéroport. Les statuts administratifs ou juridiques varient également, ce qui n’est pas sans conséquences sur les constructions identitaires : certaines sont des micro-États, d’autres des régions autonomes, tandis que d’autres encore dépendent d’un État-nation continental (Taglioni, 2006). De même, la géographie, la faune et la flore diffèrent d’une île à l’autre.

11Le but est d’explorer comment le territoire et sa culture influencent l’identité des individus et des communautés, et comment les récits coproduisent l’île en tant qu’espace symbolique. Tout se passe un peu comme Cornelius Castoriadis le décrit dans L’Institution imaginaire de la société (1975). C’est une interaction qui fait de l’imaginaire une condition de représentation et qui fait de l’histoire une condition de signification. La représentation, qui postule une identité de rapport entre un signe et son objet, va basculer du côté des significations, qui suggèrent un intervalle entre objet de référence et sens assignable à l’objet. Cet intervalle est rempli par l’histoire. Un imaginaire y construit des formes à l’état de représentations qui s’incarnent. Une idéologie y instruit des contenus dont les significations s’altèrent.

12Les dix articles réunis dans ce numéro visent à réfléchir aux spécificités de récits littéraires traitant d’identités insulaires à travers l’examen de contextes de diverses nationalités, notamment française, hongroise, irlandaise, anglaise et suisse. Ils portent également sur une variété d’îles, imaginées ou réelles, telles que la Corse, La Réunion, Porto Rico, l’Irlande, Ceylan (Sri Lanka), les îles grecques, Porquerolles ou les Philippines. La diversité des approches et des objets d’étude prouve la richesse de cette thématique et montre que, en dépit des bouleversements historiques, des exodes, le lien affectif entre les individus et les espaces insulaires semble garder toute son intensité.

13Éric Fougère ouvre ce numéro en proposant une réflexion sur les perspectives de l’Antillais Édouard Glissant et de l’écrivain néo-calédonien Jean Mariotti concernant l’identité insulaire. Bien que Glissant et Mariotti partagent de nombreuses caractéristiques, telles que leurs identités multiples, leur critique du colonialisme et leur intérêt pour l’imaginaire, leurs positions diffèrent. Alors que Glissant, évoluant dans un contexte post-colonial, prône une identité fondée sur la Relation, Mariotti écrivant dans un contexte colonial, promeut « une insularité de l’entre-deux », reposant sur une identité duelle, contradictoire et fragmentée. C’est cette identité duelle et fragmentée qu’explore à son tour Ana Maria Alves en réfléchissant sur l’identité à la fois insulaire et continentale de l’écrivain franco-grec Vassilis Alexakis. Elle s’intéresse à l’impact des voyages entre espaces insulaires et continentaux (fréquemment entrepris par l’auteur tout au long de sa vie) sur son imaginaire littéraire. L’analyse littéraire, étayée par la notion de paratopie spatiale de Dominique Maingueneau, permet ainsi de mieux dévoiler les sentiments d’appartenance et de non-appartenance qui en résultent.

14Le roman de Daniel Defoe, Robinson Crusoé, « ancêtre thématique » (Macherey, 1966 : 266) de nombreuses fictions insulaires mettant en intrigue la construction d’une identité subjective ou communautaire, est au cœur des contributions de Jean-Paul Engélibert et de Taichi Nakae. Jean-Paul Engélibert explore la permanence de la robinsonnade et de l’utopie dans la littérature et le cinéma français contemporains, en s’appuyant sur l’analyse de deux romans, par Alain Damasio (2019) et par Xabi Molia (2020), ainsi que d’un film d’Arthur Harari (2021). L’article met en lumière la manière dont ces trois productions récentes réinterprètent les stéréotypes associés aux robinsonnades en les utilisant comme outils de réflexion sur le présent. En quoi les utopies et robinsonnades contribuent-elles encore à informer la réflexion sur l’élaboration des identités ? Taichi Nakae offre une réinterprétation du célèbre roman de Defoe. Partant du récit de voyage qui aurait inspiré Daniel Defoe, et d’une lecture du récit de Robinson à partir de son contexte dans l’histoire de la colonisation, l’auteur se penche plus particulièrement sur les animaux d’origine européenne introduits dans l’île avant que Robinson n’y débarque, montrant que l’acculturation de l’île avait commencé avant l’arrivée du naufragé. L’altérité de l’espace insulaire se voit ainsi réduite : en ressort une identité européenne longtemps sous-estimée par les lecteurs du roman.

15La faune est au cœur de l’article de Patrick Mathieu, qui analyse le rôle que jouent les insectes dans Le Poisson-Scorpion de Nicolas Bouvier. L’auteur avance que cette réflexion entomologique est le fondement métadiscursif à partir duquel l’écriture sur une île excessivement touristique devient possible. La réflexion entomologique est ainsi le point de départ d’une nouvelle approche de l’écriture du voyage, d’une nouvelle poétique, ainsi que d’une nouvelle perception de l’Autre et de l’insularité, contribuant à une construction identitaire décalée. Guillaume Chabat propose quant à lui une lecture croisée de L’Oubli de Philippe Forest et des réflexions de Gilles Deleuze sur l’île (déserte), afin d’explorer les thèmes de l’identité et de la relation des individus avec les îles. Selon l’auteur, la puissance évocatrice de l’île déserte réside dans sa capacité à symboliser le rapport de l’individu à un monde qui le dépasse. L’île se transforme ainsi, dans L’Oubli, en un espace où le recommencement devient envisageable.

16Les trois articles suivants explorent la thématique de l’île et de l’identité dans des contextes de voyages et d’exil, où les notions d’appartenance et d’identité revêtent une importance cruciale. Annie Urbanik-Rizk analyse le recueil poétique Vali pour une reine morte, de l’écrivain réunionnais Boris Gamaleya. Contraint de quitter son île pour s’exiler à Paris, suite à un ostracisme politique, l’auteur consacre cet ouvrage à son île d’origine. Sa langue poétique novatrice, nourrie par les multiples influences indianocéaniques, lui offre une voie pour exprimer sa créolité. Dans sa poésie il entrelace la nostalgie de son île avec un appel à la liberté. La réflexion proposée par Anikó Ádám s’appuie sur un roman de l’auteur hongrois György Ferdinady paru en 1960, Une île sous l’eau (Sziget a víz alatt), qui décrit une relation paradoxale à l’espace. En effet, le protagoniste de Ferdinady éprouve un sentiment d’isolement lorsqu’il vit en Hongrie, pays qu’il doit quitter, à la suite de la révolution hongroise de 1956. Paradoxalement, une fois exilé sur une île, à Porto Rico, il se sent moins isolé qu’en étant sur le continent européen. Pierre Troullier, pour sa part, entreprend de s’interroger sur l’approche de l’insularité proposée par James Joyce dans Ulysse. L’auteur nous invite à « déconstruire » l’insularité d’après la préférence affichée par les personnages masculins du roman de Joyce pour le continent. Selon Pierre Troullier, cette critique doit être interprétée par le fait que, pour Joyce, quitter l’Irlande représentait le seul moyen de s’insérer véritablement dans le milieu européen.

17L’article de Bernard Urbani, qui clôt ce numéro de Carnets, porte sur L’Île sans rivages (1989) de l’auteure corse Marie Susini, qui se déroule en Corse dans les années 1930-1950. L’auteur s’intéresse au patrimoine culturel et identitaire corse. Il identifie plusieurs thématiques récurrentes chez Susini, notamment la puissance du destin et du sang, les interdits, le mystère de la condition humaine marquée par la solitude et la mort, ainsi que l’absolu de l’amour.

18Ces contributions montrent, par la diversité de leurs objets d’études et de leurs approches, la relation complexe qui s’établit entre identité et espace insulaire à travers une métaphore de la carte assurant, croyons-nous, leur possible unité. Les cartes, traditionnellement perçues comme des instruments de connaissance, donnent l’illusion à l’observateur de saisir immédiatement l’étendue et la diversité du monde. Pourtant, faites à partir de conventions et codes spécifiques, elles ne coïncident jamais totalement avec l’espace qu’elles sont censées représenter. Les tentatives de saisir les identités individuelles, celles des espaces insulaires ou leurs intersections, sont confrontées aux mêmes défis.

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Bibliographie

ALTHUSSER, Louis ([1970] 2006). « Idéologie et Appareils idéologiques d’État. Sur la reproduction des conditions de production », in Penser Louis Althusser. Pantin : Le temps des cerises.

ANDRÉ, Bénédicte (2016). Îléité : perspectives littéraires sur le vécu insulaire. Paris : Éditions Petra.

CASTORIADIS, Cornelius (1975). L’Institution imaginaire de la société. Paris : Éditions du Seuil.

CERTEAU, Michel de (1990). L’Invention du quotidien. 1. Arts de faire. Paris : Gallimard.

JANET, Pierre (2006). L’Évolution de la mémoire et la notion de temps. Paris : L’Harmattan.

LEMIEUX, Cyril (2020). « L’identité est-elle un objet pour les sciences sociales ? », in Jean Gayon (éd.). L’identité. Dictionnaire encyclopédique. Paris : Gallimard, pp. 119-132.

LESTRINGANT, Frank (2002). Le livre des îles : atlas et récits insulaires de la Genèse à Jules Verne. Genève : Droz.

MACHEREY, Pierre (1966). Pour une théorie de la production littéraire. Paris : Maspero.

RACAULT, Jean-Michel (1995). « Avant-Propos », in J.-C. Marimoutou, J.-M. Racault (éd.). L’insularité : thématique et représentations. Paris : L’Harmattan, pp. 9-13.

RICŒUR, Paul (1988). « L’identité narrative », Esprit, n° 140/141 (7/8), pp. 295–304. URL : http://0-www-jstor-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/stable/24278849

RICŒUR, Paul (1990). Soi-même comme un autre. Paris : Éditions du Seuil.

TAGLIONI, François (2006). « Les petits espaces insulaires face à la variabilité de leur insularité et de leur statut politique », Annales de géographie, 2006/6 (n° 652), pp. 664-687. URL: https://0-www-cairn-info.catalogue.libraries.london.ac.uk/revue-annales-de-geographie-2006-6-page-664.htm

TAGLIONI, François (2010). « Fragmentation, altérité et identité dans les sociétés insulaires », L’Espace Politique, 2 (11). URL : http://espacepolitique.revues.org/index1634.html

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Pour citer cet article

Référence électronique

Dominique Faria, Éric Fougère et Jean-Paul Engélibert, « Introduction »Carnets [En ligne], Deuxième série - 27 | 2024, mis en ligne le 18 mai 2024, consulté le 04 décembre 2024. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/carnets/15362 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/11p96

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Auteurs

Dominique Faria

Université des Açores
dominique.ar.faria[at]uac.pt

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Éric Fougère

Lycée Saint-Exupéry (Marseille)
eric.fougere98[at]gmail.com

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Jean-Paul Engélibert

Université Bordeaux Montaigne
jean-paul.engelibert[at]u-bordeaux-montaigne.fr

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