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Notes
Les expressions sont d’Ibn Ḫaldūn (m. 784/1382), Muqaddima, 11, 12, 14, 38 et 46 à 49 ; Miskawayh : « Textes inédits », 188 et 204 ; Ibn al-Ǧawzī, Muntaẓam, I, 116. Voir Meisami, « Masʿūdī and the Reign of al-Amīn », 150 n°7 ; Heath, « Other Sīras and Popular Narratives », 320 ; id., « Sīra shaʿbiyya », EI2a, ix, 664 ; Raven, « Sīra », EI2a, ix, 660 ; Reynolds, « Popular Prose in the Post-Classical Period », 250 ; id., « AThousand and One Nights », 270 ; Cooleridge, Biographia Literaria, chap. xiv (« willing suspension of disbelief for the moment »). Sur la fiction, voir les positions de Schaeffer, Pourquoi la fiction ? ; Cohn, The Distinction of Fiction ; Pavel, L’univers de la fiction, 7 ; Tremblay, La fiction en question (surtout 14 sqq.) ; Genette, Fiction et diction ; Heinich et Schaeffer, Art, création, fiction.
Pomian, Sur l’histoire, 78.
Pas plus d’ailleurs que les historiens contemporains : Eddé, « Sources arabes », 295, 296, 299 ; Hannes, Caliphate, passim.
Présentation de ces sources : Zouache, Armées et combats, chap. i. L’œuvre d’Ibn Abī Ṭayyi’ n’est connue qu’à travers celle d’historiens postérieurs (surtout Abū Šāma et Ibn al-Furāt).
Cf. Zakharia, « Uways al-Qaranī, visages d’une légende », 232.
Yāqūt, Muʿǧam, ii, 96, 294-5 et 326. Abū l-Fidā’ ; Ta’rīḫ, i, 2, 233 (avait émis des doutes) ; Ibn Ǧubayr, Riḥla, 154 sq. ; Ibn Ḫaldūn, Ta’rīḫ (al-Ǧuwaydī), 1254 ; Makdisi, « Notes », 249-62.
« Ṣadaḳa » EI2, x, 736, réimpr. d’un article de l’EI ; « Asad », EI2, i, 704-5.
Ḏahabī, Siyar, xviii, 557-8 ; Ḥarīrī (m. 516/1122), Maqāmāt, ii, 506. En fait, c’est de Dubays qu’al-Ḥarīrī fit un éloge lapidaire dans la 39emaqāma ; Dubays le récompensa.
Ḏayl, 256.
Muntaẓam, xvii, 207-8 (éd. alwaraq.net, 2093-4 très légèrement différente). Cf. Makdisi,op. cit., 260.
À moins qu’il ne soit question que d’une réquisition d’eau : wa an yaftaḥ al-buṯūq wa yaʿtaṣim bi-l-miyāh.
Par exemple : Ibn Al-Aṯīr, Kāmil, ix, 113. Discret : Ibn Ḫaldūn, Ta’rīḫ (al-Ǧuwaydī), 1252-3.
Muntaẓam, xvii, 111 ; Ibn Ḫallikān, Wafayāt, II, 490-2.
Ḏahabī, Siyar, xix, 264-5 ; Ibn Kaṯīr, Bidāya, xii, 170 ; Ibn al-ʿImād, Šaḏarāt al-ḏahab, ii, 2 ; Ibn Taġrībirdī, Nuǧūm, v, 196. Sur la hayba, voir Mottahedeh, Loyalty and Leadership, index (s. v. hayba) ; Heck, « Law in Abbasid Political Thought », 90 sq., 105-6.
Voir le récit synthétique de Nuwayrī, Nihāya, xxvi, 364-8 ; Bosworth, « Political and Dynastic History », 115 n° 2.
Surtout Ibn al-Aṯīr, Kāmil, ix, 116-7. Comparer à Ḏahabī, Ta’rīḫ, xxvi, 6, qui travaille le texte d’Ibn al-Aṯīr de manière à le rendre plus concis tout en conservant le souffle épique qui l’habite.
Kāmil, 32, 62, 63, 64.
Kāmil, 113-4, 116 et 118-9 (an 501/1107-1108) ; Muntaẓam, xvii, 209 (an 516/1122-3 ; voir aussi 108-9, an 501/1108).
ʿAẓīmī, Ta’rīḫ, 363 (selon lui, le sultan pille al-Ḥilla).
Ḏayl, 255-6. Sibṭ (Mir’at, I, 497-502) reproduit la version d’Ibn al-Qalānisī (cité nommément) après avoir donné une version tirée du Muntaẓam et du Kāmil (non nommés).
Selon Michel le Syrien, Chronique, iii, L. xv, chap. xiv, 214-5, c’est la prise de Takrīt qui décida le sultan Muḥammad à attaquer Ṣadaqa.
On la retrouve dans les articles de l’EI2 déjà évoqués, ainsi que dans Bosworth, op. cit., 121 ; Hannes, Caliphate, 298.
Plutôt que « cyclique ». Cf. Meisami, Persian Historiography, 11 (mais voir aussi Tillier, « Traité politique », 150) ; Bietenholz, Historia and fabula, 396. Muntaẓam, xvii, 187 (an 514) ; Kāmil, ix, 191 (cf. également Bāhir, 22-3).
Ibn al-Ǧawzī affuble régulièrement Dubays (Nūr al-dawla) du laqab de son père (Sayf al-dawla) ; il n’est pas le seul (par exemple Ibn al-Azraq, Ta’rīḫ, 167).
Sibṭ modifie ce passage à la marge : Mir’at, ii, 705 ; Ḏahabī, Ta’rīḫ, 3750 (simplement wa kāna Dubays yaʿǧibuh iḫtilāf al-salāṭīn).
Bidāya, xii, 201 à 239.
Bundarī, Ta’rīḫ dawlat āl Salǧūq, 115.
Matthieu d’Édesse, Chronique, 304 ; Michel le Syrien, Chronique, iii, L. xv, chap. 14, 215 ; L. xvi, chap. 1, 224 ; L. vi, chap. 7, 240-1.
Guillaume de Tyr, Chronicon, xii, 9, 4-5 ; xii, 51 ; xvi, 2.
Gautier le Chancelier, Bella Antiochena, L. ii, 15, 128-9. Selon Gautier et Guillaume de Tyr (RHC, Occ., I, L. ix, 523), repris par quelques historiens contemporains (Grousset, Histoire des croisades, I, 550 ; Burǧāwī, al-Ḥurūb al-ṣalībiyya fī l-Mašriq, 235), Dubays avait joint ses forces à celles d’İl-Ġāzī, avant la bataille.
Ibn al-Ṭiqṭaqa, al-Faḫrī, 282.
Toute l’histoire (avec des variantes) : Muntaẓam, xvii, 162-3 (an 512) et 171-2 (an 513) ; Kāmil, ix, 175. Cf. Hannes, Caliphate, 300-2.
Ḏahabī, Ta’rīḫ, 3568 (an 512) ; éd. Beyrouth, xxvii, 275.
Ibn Ḫallikān,Wafayāt, ii, 223-5 (mais rectifie une erreur d’al-Iṣfahānī et d’al-Mustawfī, qui attribuent faussement à Dubays des vers composés par Ibn Rašīq al-Qayrawānī) ; Ḏahabī, Siyar, xix, 612-3 (n° 359). Supra, note 8 sur la louange d’al-Ḥarīrī.
Voir aussi Eddé, « Sources arabes des xiie et xiiie siècles », 296.
Buġya, vii, 3486-7. Ṣafadī, Wāfī, 13512-13513 (notice d’al-Mustaršid), met également fortement en cause Dubays, au moins indirectement. Il rapporte notamment que le Bagdadi (Ibn al-Dulaf) dont Abū l-Ḥasan fit son vizir, lorsqu’il prit le titre d’al-Mustanǧid bi-llāh, se trouvait à al-Ḥilla (notice d’Abū l-Ḥasan).
Abū l-ʿAlā’ Muḥammad al-Naysābūrī al-Ġaznawī, m. après raǧab 547/2-31 octobre 1152, date à laquelle al-Samʿanī le rencontra à Balḫ. Son Kitāb sirr al-surūr (apparemment disparu) était considéré comme une référence en matière de poètes contemporains. Cf. la courte notice qu’al-Ṣafadī lui consacre (Wāfī, éd. Wiesbaden, v, 7).
Événements contés par Bosworth et Hannes, op. cit. Cf. également, dans l’EI2a, « Saldjūḳides », viii, 936 sqq. et les articles consacrés à chacun des protagonistes – vi, 63 (Maḥmūd) ; vi, 782 (Masʿūd) ; vii, 407 (Muḥammad) ; vii, 733-6 (al-Mustaršid) ; ix, 15-7 (Sanǧar) ; x, 554 (Ṭoġril II).
Hillenbrand, « al-Mustarshid », EI2a, vii, 733.
Kāmil, ix, 193 et Bāhir, 26 et n° 1 (l’envoyé est le Šayḫ al-šuyūḫ Ṣadr al-dīn Ismāʿīl b. Abī Saʿd al-Ṣūfī) ; Muntaẓam, xvii, 187 ; Sibṭ, Mir’at, ii, 705 et n° 3.
Kāmil, ix, 193. Cf. Sibṭ, op. cit., 704 sq.
ʿAẓīmī, Ta’rīḫ, 370 ; Ḏayl, 322 ; al-Ḥusaynī, Aḫbār al-dawla al-salǧūqiyya, 96-7 ; al-Mustawfī, Histoire des Seldjoukides, 344 (ne fait pas même état du décès de Dubays, quelques années plus tard) ; Bundarī, Ta’rīḫ āl Salǧūq, 125 ; Ibn Taġrībirdī, al-Nuǧūm al-ẓāhira, v, 220.
Muntaẓam, xvii, 186 (ces déprédations décident le calife à envoyer la lettre dont il est question ; noter la nouvelle confusion Sayf al-dawla Ṣadaqa/Nūr al-dawla Dubays) ; Sibṭ, op. cit., 702-5.
Kāmil, ix, 176 et suivantes sur les retournements d’alliances qui marquèrent les années 512-514 ; 191.
Après la défaite infligée par Sanǧar à son neveu Maḥmūd, en 513/1119, c’est Dubays qui aurait fait dire au calife al-Mustaršid de faire proclamer la ḫuṭba au nom de Sanǧar, à Bagdad, ce qui est fait le 26 ǧumādā I 513/4 septembre 1119 (Kāmil, 184) ; c’est encore Dubays qui aurait envoyé des troupes empêcher Mankubars, qui avait pris la fuite après cette même défaite, de pénétrer à Bagdad (ibid., 187). On peut même comprendre qu’un lieutenant de Dubays faisait plus ou moins fonction de šiḥna d’Iraq avant que Sanǧar ne nommât Muǧāhid al-dīn Bahrūz.
Ibid., 192 ; Muntaẓam, xvii, 186 et Sibṭ, Mir’at, ii, 702-3.
Ḏahabī, Ta’rīḫ, 3570 (il n’est pas du tout question de Dubays).
ʿAẓīmī, Ta’rīḫ, 370 ; Ḏayl, 322, 323 (presque identique).
Muntaẓam, 187 à 198 pour tout ce qui suit.
Cf. Ephrat, A learned Society, 24, 229. Sur ce quartier, voir aussi EI2a, iv, 652-3.
Makdisi, « The Sunnī revival », 155-168 ; Bulliet, Islam : The View from the Edge ; Tabbaa, The Transformation of Islamic Art, 17 sqq. Cf. Berkey, The Formation of Islam, chap. 20, 189-202.
Sibṭ b. ǧawzī, Mir’at, ii, 705. Plus sobre : Ibn al-‘adīm, Buġya, vii, 3479.
Muntaẓam, 187 ; Mir’at, 705-6 ; Kāmil, ix, 193 ; Buġya, loc. cit. ; Zubda, i, 399.
Les événements paraissent s’accélérer jusqu’à la bataille d’al-Nīl (muḥarram 517/mars 1123). Ni Ibn al-Ǧawzī, ni Ibn al-Aṯīr, ni Sibṭ b. al-Ǧawzī, pour ne citer que les principaux chroniqueurs, ne réussissent à en proposer un récit clair. Même Ibn al-ʿAdīm, dans la Buġya, livre deux versions assez distinctes (3479-80 et 3482 sq.).
Kāmil, ix, 194. Autres participants : cf. Ibn al-Azraq (note suivante).
L’émir Kundoġdī (ou Kün-Toġdī) avait remplacé l’atabeg de Ṭoġril, Šīrġīr, lorsqu’il avait été fait prisonnier après la mort du sultan Muḥammad (le père de Ṭoġril), en 511/1118. Ṭoġril s’était vu attribuer par ce dernier une partie de la province de Ǧibāl, avec les villes de Sāwa, Qazwīn, Abhar, Zanǧān, Ṭālaqān, etc. Cf. EI2a, x, 554 ; Bosworth, « Political and Dynastic History », 123 ; Suny, Georgian Nation, 36 ; Golden, « Nomads », 47-8.
Ḏayl, 326 (et Zubda, i, 400), affirme par exemple que Ṭoġril organisa l’expédition du fait des attaques des Géorgiens ; il sollicita et obtint l’appui d’İl-Ġāzī, des Turcomans et de l’émir Dubays. Ibn al-Qalānisī, ʿAẓīmī (Ta’rīḫ, 371) et Ibn al-ʿAdīmparaissent vouloir d’abord minimiser la déroute. Voir Hillenbrand, « İl-Ghāzī », 269 et note 94.
Ibn al-Azraq, Ta’rīḫ, 150-3, repris par Sibṭ, op. cit., 740-2. Voir également Hillenbrand, « İl-Ghāzī »,265 note 68; Matthieu d’Édesse, Chronique, 303 ; Minorsky, « Caucasica in the History of Mayyāfāriqin », 27-35 et « Tiflīs », EI2a, x, 478 .
Hillenbrand, « İl-Ghāzī », 270, 279 sqq. (accorde un grand crédit à Ibn al-Azraq). Sources géorgiennes : Brosset, Histoire de la Géorgie, 366 ; Suny et Golden, op. cit., index.
Ibn Šaddād, al-Aʿlāq al-ḫaṭīra, 325 ; Zubda, ii, 401 ; Matthieu d’Édesse, Chronique, 304.
Auteurs géorgiens : Eastmond, Royal Imagery, 70. Ǧihād contre les Francs : Sivan, L’islam et la croisade, passim.
Kāmil, ix, 214.
Le Muntaẓam (xvii, 204-5) est le plus précis.
Muntaẓam, 206-7 ; Kāmil, 214-5, 216-7 ; Buġya, loc. cit.
L’expression est de Hannes, Caliphate, 314. Le calife se déplaçait avec son nouveau vizir, Aḥmad b. Niẓām al-mulk, les deux naqīb-s de Bagdad, le qāḍī l-quḍāt al-Zaynabī, des Hachémites, etc…
Muntaẓam, 207 ; 216-7. Récit « cohérent » dans la Buġya, vii, 3480. Comparer à Kāmil, 219-221 et Bāhir, 25-6 (ton très religieux) ; Ḏahabī, Ta’rīḫ, xxvii, 297-8 (concis ; al-ʿaǧūz brièvement mentionnée) ; Ibn Ḫaldūn, Ta’rīḫ (al-Ǧumaydī), 1256 (sobre ; récit ayant la forme d’un communiqué, organisé de manière à donner de la cohérence aux pérégrinations de Dubays).
Critique de l’indolence ou de la richesse de ceux qui mangent ces mets raffinés/coûteux (car faits avec de la farine blanche) ?
Dans le Bāhir d'Ibn al-Aṯīr (25-6), le calife est entièrement vêtu de noir, porte la burda du Prophète sur les épaules et brandit son épée.
Il est possible qu’il soit ici simplement question du cours d’eau appelé nahr ʿAtīq.
Naṣʿad al-ʿAtīq, jeu de mot ; il renvoie au nahr ʿatīq dont il vient d’être question et joue sur la polysémie de ʿatīq (Ibn Manẓūr, Lisān al-ʿarab, s. v.).
Pour la première fois, Ibn al-Ǧawzī semble évoquer ses sources.
Traduction incertaine. Texte identique dans le Kāmil, 221 ainsi que dans le Ġurar al-ḫaṣā’iṣ al-wāḍiḥa (éd. alwaraqa.net, 203) de Rašīd al-dīn Waṭwāṭ (m. en 573/1177-8 ou en 578/1182-3), et très proche dans la Buġya (ci-dessous). La traduction a également posé problème à Richards, The Chronicle of Ibn al-Athir, 244 et note 7, qui a traduit « selon le contexte ». Les mêmes tournures sont utilisées dans l’introduction géographique de la Buġya, i, 56 ; elles renvoient là encore à un retour pour le moins « miraculeux ».
Cf. Nakash, The Shi’is of Iraq, 186 et index ; Richards, The Annals of the Saljuq Turks, 113, n° 118 ; Kāmil, ix, 220 (précise : « et ils pillèrent le mašhad de Bāb al-Ṭibn »).
Selon certaines interprétations sunnites, cela valait la mort : « Ṣaḥāba », EI2a, viii, 827.
‘Aẓīmī, Ta’rīḫ, 372 ; Ibn al-qalānisī, Ḏayl, 330-1 (ne mentionne pas le pillage du cimetière).
Kāmil, ix, 225. Les deux hommes sont accusés d’espionner pour le compte de Dubays. Sur le poète Ibn Aflaḥ, qui pratiquait l’invective avec art, voir Gelder, « Ibn Aflaḥ », 360-361 ; id., The Bad and the Ugly, 112.
Muntaẓam, ibid. Sur eux : EI2a, x, 161 (Ṭalḥa) et xi, 548 (al-Zubayr).
Matthieu d’Édesse, Chronique, 304.
Cité par Sivan, L’islam et la croisade, 43 et note 16.
Buġya, vii, 3485-6. Sur Zubayda : EI2a, xi, 547.
Galand-Pernet, « La vieille et la légende des jours d’emprunt au Maroc », 29-94 ; « Ḥā’iṭ al-ʿadjūz », EI2a, iii, 71.
Muntaẓam, xvii, 217 ; Kāmil, ix, 221 ; Mir’at, viii, 1, 110 (elle était en train de laver des vêtements).
Kāmil, ix, 221.
Buġya, 3479. Sur les Ġuziyya et les Muntafiq (des ʿUqaylides), voir EI2a, vii, 581.
Muntaẓam, xvii, 219-220 (résumé par Sibṭ, op. cit., 111).
Kāmil, 221.
Tentatives de reconstitution du siège : Grousset, Histoire des croisades, i, 627-631 (suit surtout Ibn al-ʿAdīm) ; Cahen, Syrie du Nord, 299-300 (essaie de concilier les sources) ; Setton (éd.), Crusades, I, 423-5 (cohérent ; l’activité de Dubays est soulignée) ; Asbridge, Antioch, 85, 87 (sommaire) ; al-Ṣallābī, Dawlat al-salāǧiqa, 648 (suit Ibn al-Aṯīr) ; Yared-Riachi, Damas, 148 (suit Ibn al-ʿAdīm).
Ibn al-Aṯīr, op. cit., 229-30. Même idée dans la Chronique de Michel le Syrien, iii, L. lxvi, chap. 1.
Foucher de Chartres, Historia, 468-70 (ne fait pas même allusion à Dubays) ; « The First and Second Crusades from an Anonymous Syriac Chronicle », 96. Voir aussi Sivan, L’islam et la croisade, 42-3 (Ibn Abī Ṭayyi’).
Zubda, i, 399, 401. Cf. Hillenbrand, « Diyār Bakr », 134 et « İl-Ghāzī », 278.
Le 3 šawwāl 516/5 décembre 1122, selon le Muntaẓam (xvii, 209-10), al-Bursuqī fit exécuter neuf individus dont on disait qu’ils étaient des « Alépins et des Syriens » et qu’ils avaient été envoyés par Dubays pour l’assassiner.
Zubda, i, 402 et suivantes ; Cahen, Syrie du Nord, 293-301.
ʿAẓīmī dans la Buġya, vii, 3483 ; Buġya, iv, 1963 ; Zubda, i, 419.
Buġya, vii, 3481 (Josselin), 3480 (Josselin et Baudouin) ; Zubda, i, 418.
Ta’rīḫ d’Ibn al-Furāt cité par Sivan, L’islam et la croisade, 43 et 56 note 16.
Buġya, vii, 3488.
Cf. Buġya, iv, 1963 ; Zubda, i, 420 : « Sulṭān Šāh b. Riḍwān » rejoint Baudouin, Josselin et Dubays devant Alep. ʿAẓīmī, Ta’rīḫ, 374 : Sulṭān était prisonnier de Timurtāš, à Mārdīn ; il s’enfuit auprès de Dā’ūd.
Ibid., vi, 3481 ; ʿAẓīmī, Ta’rīḫ, 374-5 ; Bustān, 119-120 (ne mentionne pas Sulṭān Šāh).
Buġya, iv, 1964.
ʿAẓīmī dans la Buġya, vii, 3483-4 ; Matthieu d’Édesse, Chronique, 314-5, qui confond Dubays et son père Ṣadaqa. Pour lui, l’impulsion vint de Baudouin et de Josselin, ce dernier se faisant le relais privilégié des Francs auprès de Dubays dont il devint l’ami. Noter qu’il parle aussi, parmi les assiégeants, du « sultan de Mélitène, fils de Qiliǧ Arslān », soit Ṭoġril Arslān ; Zubda, i, 420-1, précieux concernant l’emplacement choisi par les uns et par les autres.
« The First and Second Crusades from an Anonymous Syriac Chronicle », 96.
Intéressant extrait de la Buġya cité par Eddé et Micheau, « Sous les murailles d’Alep », 71.
Buġya, 3481.
Zubda, i, 424.
Sur ce frère du sultan Maḥmūd, maître de l’Iraq de 526 à 529/1132 à 1134, voir EI2a, x, 554.
Muntaẓam, xvii, 228 (an 519) ; Kāmil, ix, 230.
Muntaẓam, 224 (an 518/1124-5), 228-9 (an 519/1125-6) ; Kāmil, ix, 232-3 (an 519)
Kāmil, 247-8 ; Muntaẓam, 229.
« Sanǧar avait livré Dubays à sa fille, la femme de Maḥmūd. C’est elle qui le protégeait » (Muntaẓam, 244). Voir aussi Kāmil, 249 ; Ibn al-Furāt, Ta’rīḫ, i, 14.
Muntaẓam, 244 – apparemment en ramaḍān 521/10 sept. 1127 – 9 oct. 1127. Son retour : ibid., 249 (an 522).
Muntaẓam, 249 ; Kāmil, op. cit. ; Buġya, vii, 3439.
Ibn al-Ǧawzī détaille l’opposition entre Maḥmūd et al-Mustaršid sous les années 520-521/1126-8 : op. cit., 231-7 ; 241 à 245 ; Hannes, Caliphate, 323-5.
Kāmil, 249 ; Ibn al-Furāt, Ta’rīḫ, i, 12-3 (plus détaillé).
Kāmil, 241-4, selon lequel Zangī entre à Mossoul en ramaḍān 521/10 sept.-9 oct. 1127 ; ʿAẓīmī, Ta’rīḫ, 377 (10 ramaḍān/19 septembre) ; Muntaẓam, 252. Cf. Buġya, », viii 3845-57 ; Hillenbrand, « Zengi », 11-32 ; Zouache, « Zangī », 63-93.
Muntaẓam, xvii, 253 ; Kāmil, 249-50. Coran, lii, liv, xxxviii ou même ix, 34.
Muntaẓam, 254.
Kāmil, 250.
Ibid., 258-9 ; récit notamment repris par Ibn al-Furāt, Ta’rīḫ, i, 161 et suivantes. Voir également Bāhir, 46-7.
Zangī s’était traîtreusement saisi de Sawinǧ b. Būrī et des émirs qui l’accompagnaient, peu auparavant.
Sibṭ, Mir’at, viii, 1, 135.
Noter que Sibṭ (loc. cit.) cite Ibn al-Qalānisī en le travestissant de manière à ce qu’il soit bien question de Ṣarḫad.
Ḏayl (Amedroz), 230-1. Voir également Ibn Abī Ṭayyi’ dans Ibn al-Furāt, op. cit., 164. Sur l’ancienneté de l’opposition Zangī/Dubays, voir Ibn al-Aṯīr, Bāhir, 24-5.
Des réseaux entremêlés – cf. « The First and Second Crusades from an Anonymous Syriac Chronicle », 81 et note 1 (excellentes relations Josselin/Qalʿat Ǧaʿbar).
ʿAẓīmī, Ta’rīḫ, 384.
Zubda, ii, 442-5, et Buġya, vii, 3489, où Ibn al-ʿAdīm cite ses sources : Badrān b. Ḥusayn b. Mālik et Abū ʿAlī al-Ḥasan b. Muḥammad b. Ismāʿīl al-Nīlī. Noter que Badrān affirme que Dubays fut « acheté » par Zangī cent mille dinars.
Ṣafadī, Wāfī, 10984-10985.
Dans le Siyar, Ḏahabī revient également (mais plus brièvement) sur ses pérégrinations syriennes : 2551.
Dans Ibn al-Furāt, Ta’rīḥ, i, 131. Dubays Ier avait, en son temps, participé à la coalition anti-seldjouqide suscitée par les Fatimides autour d’al-Basāsīrī : Canard, EI2a, i, 1073-4 ; Klemm, Memoirs of a Mission, 82.
Récit de ces luttes par Hannes, Caliphate, 325 et suivantes, qui s’appuie sur le Muntaẓam et le Kāmil. Voir également Ibn al-Furāt, Ta’rīḫ, i, 261 sq., passim.
Kāmil, ix, 265 ; Sibṭ, Mir’at, viii, 1, 140 (légèrement différent) ; Voir également Ibn al-Furāt, Ta’rīḫ, i, 194-5 et 216 (sur la suite des événements) ; Ibn Wāṣil, Mufarriǧ, i, 50.
Muntaẓam, xvii, 276 (quatre-vingt jours de siège intensifs ; il nomme Aḥmadīlī al-Aḥmadīkī) ; Kāmil, ix, 270 (près de trois mois de siège) ; Voir également Bāhir, 47-8 ; Ibn al-Azraq, Ta’rīḫ, 64 ; Ibn Wāṣil, Mufarriǧ, i, 52-3 ; Hannes, op. cit., 330-331.
Cette focalisation et les ambiguités qui en découlent sont soulignées par Hannes, op. cit., 333.
Ces dates sont celles du Muntaẓam, 298, suivi par le Kāmil, 383 (al-Mustaršid) ; Muntaẓam, 303 (Dubays). Pour ce qui est de l’assassinat d’al-Mustaršid, Ibn Abī Ṭayyi’ parle du mardi 12 ḏū l-qaʿda /24 août puis du 13 ḏū l-qaʿda/25 août, Ibn al-Qalānisī et al-Bundarī du 18 ḏū l-qaʿda/20 août. Cf. Ibn al-Furāt, Ta’rīḫ al-duwal, i, 265 et n°1. Voir le récapitulatif d’Hillenbrand, éd. du Ta’rīḫ d’Ibn al-Azraq, 169 n°123 et les analyses de la même historienne, « al-Mustarshid », EI2, vii, 734-5. Quant à Dubays, Ibn Ḫallikān (loc. cit.) propose le mercredi 14 ḏū -ḥiǧǧa 529/25 septembre 1135, de même qu’Ibn al-ʿAdīm dans la Buġya (vii, 3492), Sibṭ (op. cit., viii, 1, 154) le 20/1er octobre ; Ibn al-Azraq, Ta’rīḫ, 70 n°1.
Sanǧar : par exemple Ibn Abī Ṭayyi’, Maʿādin al-ḏahab, dans Ibn al-Furāt, op. cit., 265 ; Ibn Diḥya, al-Nibrās fī Ta’rīḫ Banī l-ʿAbbās, dans ibid., 266 (Ibn Kaṯīr, Bidāya, xii, 185-6, prend quant à lui soin de disculper Sanǧar). Masʿūd : voir Ibn al-Ṭiqṭaqa, al-Faḫrī, 283. Plus généralement, voir Hillenbrand, op. cit., 735.
Muntaẓam,305.
Kāmil, ix, 285 (souvent repris, par exemple par Barhebraeus, Ta’rīḫ muḫtaṣar al-duwal, 204 ; Sibṭ, loc. cit.
Texte imprimé (loc. cit.) : ʿalā bāb surādiqa bi-ẓāhir madīna Ḫuwā. Éd. alwaraq.net, 2003 : ʿalā bāb surādiqih bi-ẓāhir bāb Ḫūnaǧ. Selon Yāqūt (Muʿǧam, s. v. Ḫūnā et Ḫūnaǧ), Ḫūnāǧ et Ḫūnā ne faisaient qu’un. Elle se trouvait en Azarbaïdjan, entre Marāġa et Zanǧan (à deux jours de route de cette dernière), sur la route d’al-Rayy.
Bidāya, xii, 185-6 (assassinat d’al-Mustaršid) et 187 (exécution de Dubays).
Ibn al-Azraq, Ta’rīḫ, 167 ; Bundarī, Zubdat al-nuṣra, 178-9 ; Ibn Ḫallikān, Wafayāt, ii, 225 (repris par Ibn al-Furāt, op. cit., 267) ; Ibn Abī Ṭayyi’, Maʿādin al-ḏahab, dans Ibn al-Furāt, op. cit., 276. Cf. également Bundarī,Ta’rīḫ Āl Salǧūq, 166.
Ibn Abī Ṭayyi’, loc. cit. ; Buġya, vii, 3492-3 ; Sibṭ, loc. cit. et 155 (cite al-Iṣfahānī, selon lequel Dubays fut tué par Masʿūd alors qu’il était attaché).
Buġya, vii, 3849.
Le texte est ici peu clair : wa ḥaḏḏarah al-nās fa-lam yafʿal fa-waṣala.
Michel le Syrien,Chronique, iii, Liv. xvi, chap. vii, 241.
Cf. De Certeau, de, Histoire et psychanalyse entre science et fiction, 54.
Cooperson, « Probability, Plausibility and “Spiritual Communication” », 69.
Une « dimension constitutive de l’histoire », selon l’expressioni de C. Croizy-Naquet, « Quand la fiction se mêle à l’histoire », conclusion.
Canova, « Une analyse de l’altérité dans la tradition épique arabe », 237 et note 11 ; Heath, « Other Sīras and Popular Narratives », 320 et passim. Cf. aussi Lewis, « Perceptions musulmanes de l’histoire et de l’historiographie », 81.
Dupront, Le mythe de croisade, II, 980.
Dabashi, Truth and Narrative, 414, 448, 508-509..
Cf. Gaucher, « Le vrai et le faux », 213 sq. ; al-Azmeh, « Histoire et narration », 412 sqq. ; Jacquemond (dir.), Écrire l’histoire de son temps (discussion des travaux de Barthes, Ricœur, White et Genette).
Bianquis, « L‘ânier de village», 97-101 (citations) et passim.
Boschetti,La poésie partout. Apollinaire, homme-époque (1898-1918).
En gras, les émirs régnant. D’après Bosworth dans EI2a, vi, 965 ; id., The New Islamic Dynasties, 87-8.
Ibid.
Cf. al-Zirkilī, al-Aʿlām, iii, 12.
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