Médecine de l’Âme, médecine du corps
Résumés
Maïmonide a consacré deux épîtres à la mélancolie : le Régime de la santé (Fī tadbīr al-ṣiḥḥa) et l’Explication des accidents (Maqāla fī Bayān al-a‘rāḍ). Dans ces traités médicaux, il va plus loin que la traditionnelle analogie qui présente l’éthique comme la médecine de l’âme, pour montrer que le corps et l’âme se déterminent réciproquement. La mélancolie, maladie du corps et de l’âme tout à la fois, constitue le lieu privilégié où observer le passage de l’un à l’autre, au point qu’un double traitement est nécessaire : une cure physique de l’âme, et une cure psychique du corps. Médecine et philosophie deviennent les deux facettes d’une discipline plus large, le « régime de la santé », qui dessine les contours de ce que doit être pour Maïmonide l’exigence du souci de soi.
Pour citer cet article
Référence papier
Pauline Koetschet, « Médecine de l’Âme, médecine du corps », Bulletin d’études orientales, Tome LVII | 2008, 155-167.
Référence électronique
Pauline Koetschet, « Médecine de l’Âme, médecine du corps », Bulletin d’études orientales [En ligne], Tome LVII | Janvier 2008, mis en ligne le 13 novembre 2009, consulté le 15 mars 2025. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/beo/132 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/beo.132
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