Texte intégral
1Le crfj a eu le plaisir de pouvoir enfin fêter le 50e anniversaire de la première collaboration entre le mae et le cnrs en Israël, le 28 octobre 2002 . Premier laboratoire du cnrs à l’étranger, il est aujourd’hui plus que jamais un instrument efficace et reconnu des relations savantes entre nos deux pays.
2Dans le cadre enchanteur de Mischkenot Sha’ananim à Jérusalem et devant un amphithéâtre bondé, l’ambassadeur de France Jacques Huntzinger a développé les projets d’avenir pour le centre toujours bien ancré dans les réalités scientifiques du pays et de la région. Le doyen des sciences humaines de l’Université hébraïque de Jérusalem, Gabriel Motzkin lui a répondu, se félicitant de tant d’années de travail en commun et Thierry Vielle – heureux de revenir à Jérusalem où il fut en poste – a adressé un message de Luc Ferry, ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Recherche, regrettant de ne pouvoir être des nôtres. Puis les grands anciens et les chercheurs actuellement en poste ont pu présenter souvenirs, résultats et recherches en cours. Des chercheurs ayant fréquenté le centre, des représentants des universités, de l’ehess, de l’ens, du cnrs et du Conseil scientifique nous avaient fait l’amitié de répondre à notre invitation. Nous sommes très heureux de pouvoir imprimer la conférence de Jean Perrot donnée à cette occasion et de remercier tous ceux qui ont rendu possible cette manifestation, le ministère de la Recherche, le cnrs, mais aussi la dgcid (mae) ainsi que le Service de coopération et d’action culturelle de l’Ambassade de France à Tel Aviv.
3Malgré la tension persistante, le travail a continué, ponctué par la parution d’ouvrages1 issus directement de nos activités et de l’accueil régulier de doctorants venus achever leur thèse ou de collègues venus poursuivre leurs travaux. Nous avons appris avec plaisir l’intégration au cnrs de Florent Brayard, reçu au centre il y a quelques années et nous l’en félicitons vivement.
4Ce Bulletin ne déroge pas à l’habitude de présenter un large éventail des enquêtes menées à Jérusalem et en Israël. Deux concernent l’archéologie, celles de Gaëlle Le Dosseur et de Nicolas Samuelian, et deux sont plus historiques : Catherine Weill-Rochant, conjuguant les savoirs de l’architecte et du sociologue, s’intéresse à un quartier de Tel Aviv et Sophie Kessler-Mesgisch, dont on attend avec impatience la publication de la thèse, présente l’étude de l’hébreu mischnique. Le quatrième volume des Mélanges du Crfj est disponible, et deux autres ouvrages sont achevés et en cours de préparation. Ces Mélanges sont, comme le veut désormais la tradition, le produit d’une collaboration entre un chercheur du centre et un de ses collègues locaux. Sous le titre des Voyages de l’intelligence, il s’agissait de présenter les recherches sur les transferts culturels et de les tester sur l’histoire de la région2.
5C’est dire que malgré une équipe réduite – deux postes de chercheurs ne sont toujours pas pourvus faute de candidats – et un climat géopolitique exécrable, le centre reste fidèle à sa mission de production du savoir, d’accueil des jeunes doctorants, d’aide aux chercheurs plus chevronnés et de médiateur, combien utile aujourd’hui, entre les scientifiques français et israéliens.
Notes
Pour citer cet article
Référence papier
Dominique Bourel, « Éditorial », Bulletin du Centre de recherche français à Jérusalem, 12 | 2003, 2-3.
Référence électronique
Dominique Bourel, « Éditorial », Bulletin du Centre de recherche français à Jérusalem [En ligne], 12 | 2003, mis en ligne le 19 septembre 2007, consulté le 07 février 2025. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/bcrfj/155
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