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Comptes rendus

Izvestija na Centăra za stopansko-istoričeski isledvanija / Proceedings of the Centre for Economic History Research

Andrea Umberto Gritti
Référence(s) :

Izvestija na Centăra za stopansko-istoričeski isledvanija / Proceedings of the Centre for Economic History Research, vol. 6, p. 13-401, 2021, ISSN : 2603-3526.

Texte intégral

1Depuis 2016, le Centre de recherche d’histoire économique de Varna publie en ligne un bulletin annuel de ses activités, généralement rédigé en bulgare avec des résumés en anglais. Le recueil d’articles de 2021 se concentre sur l’histoire des entreprises et des marchés en Bulgarie au xixe siècle et dans la première moitié du xxe siècle, avec des incursions épisodiques dans la période ottomane plus ancienne et le postsocialisme. En plus de faire partie du Centre, les auteurs et les autrices sont pour la plupart des professeur·e·s d’universités, soit générales (Université Saint-Clément d’Ohrid de Sofia, Université Cyrille et Méthode de Veliko Tărnovo, Université du Sud-Ouest Neofit Rilski de Blagoevgrad, Université Trakia de Stara Zagora), soit spécialisées, à vocation économique et commerciale (Université d’économie nationale et mondiale de Sofia, Université de sciences économiques de Varna, Académie d’économie D. A. Cenov de Svištov, École supérieure internationale de commerce de Botevgrad) ou autre (Université de bibliothéconomie et de technologies de l’information de Sofia, Université de la Défense nationale d’Ankara). D’autres chercheurs et chercheuses sont affilié·e·s aux Archives centrales de l’État et aux musées historiques de Gabrovo, Omurtag, Silistra, Trjavna et Veliko Tărnovo.

2Certains auteurs proposent des recherches d’archives de première main. Nikolaj Atanasov analyse l’administration des biens fonciers du monastère de Rila dans l’entre-deux-guerres, à l’époque des transformations abruptes initiées par le décret d’expropriation des institutions ecclésiastiques, émis en 1921 dans le cadre de la réforme agraire du Premier ministre Stambolijski et supprimé après le coup d’État contre ce dernier en 1923. De nouvelles données sur les activités économiques des établissements religieux sont également offertes par les contributions d’Ayşe Kayapınar et d’Aleksandăr Zlatanov. La première prend en compte les registres (defter) de deux evḳâf situés dans les régions de Roussé et de Tărnovo, constitués respectivement en 1697-1698 et 1812. Son objectif est de clarifier quelles dépenses devaient couvrir leurs legs de charité (vaḳfiye) originaires, seul financement documenté pour la première fondation pieuse, aussi bien que leurs donations suivantes, consacrées à l’entretien de la mosquée et de la madrasa au sein de la seconde institution. Le deuxième article montre comment, à partir des années 1820, s’est consolidée à Karlovo, non loin de Plovdiv, une production domestique de textiles qui connaît un grand succès dans les foires ottomanes, tant des Balkans que d’Anatolie : les opérations des marchands de la ville peuvent notamment profiter du réseau de crédit lié à l’église locale de Sveta Bogorodica, dont les livres de comptes sont analysés dans le texte.

3D’autres contributions, plus nombreuses, reconstituent les trajectoires individuelles de quelques entrepreneurs. Milko Palangurski et Hristina Hristova documentent l’essor de Cvjatko Pupov. Le profil social de ce personnage concentre les traits d’un idéal-type récurrent dans l’historiographie bulgare sur la Renaissance nationale (Văzraždane), celui du self-made man prouvant par son succès dans les affaires qu’il possède les qualités personnelles pour assumer la direction politique des Bulgares dans le passage de la domination ottomane à l’indépendance. Né entre les années 1830 et 1840, Pupov construit sa fortune, malgré son éducation sommaire, en transportant à Orjahovo, sur le Danube, les produits agricoles de la région de Vraca, ville qu’il représente à l’Assemblée nationale convoquée en 1879. L’historienne Irina Dimitrova étudie l’un de ses contemporains, Minčo Genčev, un tailleur de Trjavna qui vend ses propres produits à la foire locale, contribuant ainsi à son essor entre 1840 et 1860. Miroslav Tošev se concentre également sur cette phase d’expansion du commerce et sur ses effets sur l’organisation de l’artisanat ottoman. En comparant deux recensements des corporations (eṣnâf) actives à Omurtag (Oṡmân Pâzâr), respectivement celui de 1859 et celui de 1864-1865, il montre que la conjoncture favorable augmente leur nombre, et que les plus récentes sont tournées vers la consommation de luxe. Genčev, quant à lui, emploie son capital à élargir les stocks de marchandises vendues en ajoutant à ses textiles ceux des colonies ainsi que des produits manufacturés importés.

4Deux autres histoires de transitions entrepreneuriales sont celles de Rusčo Vălkov Mirkovič et Hristo Rajkov, présentées respectivement par Valentin Kitanov et Ivan Postompirov. Ces marchands diversifient toutefois leurs activités dans de tout autres proportions, en créant notamment des établissements industriels. Dans le cas de Mirkovič, il s’agit de profiter des opportunités offertes par l’intégration de la Roumélie orientale à la Principauté de Bulgarie en 1885. Elle coïncide, pour le secteur du tabac, avec la fin du monopole détenu, dès 1883, par la Régie ottomane ; grâce aux tournants de la politique internationale, il peut ainsi établir une fabrique de cigarettes à Jambol. Rajkov, quant à lui, est l’un des plus grands industriels bulgares de l’entre-deux-guerres. Né en 1896, il fait son apprentissage en tant que détaillant entre Gabrovo et la campagne environnante, où il achète de la laine brute et des déchets, qu’il vend ensuite à des usines de tissus de la ville. Il devient directeur de l’une d’entre elles en 1927, sans avoir manqué l’opportunité offerte quelques années plus tôt par l’abandon du fez voulu par Mustafa Kemal : parcourant la Turquie de village en village, il collecte une grande quantité de matière première bon marché prête à être retravaillée. Les ouvriers de ses usines ont répandu des anecdotes sur la rigidité de ses méthodes paternalistes, reprises ensuite par des études marxistes, qui s’en sont servies pour dépeindre un exploiteur féroce ; ces rumeurs, néanmoins, parlent de l’austérité et de la vocation entrepreneuriale du personnage.

5Un tel appétit pour le profit est absent des biographies de Stojan Prančov et de Nikola Hadži Slavčev, examinées respectivement par Margarita Marinova et Svetla Atanasova. Les deux hommes d’affaires, classables dans la troisième génération de marchands bulgares identifiée par Evguenia Davidova, à savoir la génération qui suit de près les promoteurs de la Renaissance nationale, s’intégrant sans difficultés dans les structures politiques et administratives du nouvel État autonome, reçoivent une solide éducation internationale. Prančov se forme à l’Académie de commerce de Vienne, puis à l’Institut d’études politiques de Paris. Hadži Slavčev, quant à lui, est élève du Robert College à Istanbul et de l’Académie militaire de Sofia. Cette éducation d’élite est suivie par des itinéraires entrepreneuriaux différents : tandis que Hadži Slavčev se consacre entièrement aux affaires à partir des années 1890, dirigeant une brasserie à Tărnovo et une mine de charbon en concession à Trjavna, et limitant son engagement public à la sphère conventionnelle de la philanthropie, Prančov abandonne dans les années 1880 la gestion de la maison de commerce de son père, basée à Vienne, pour s’installer à Sofia, où il promeut sa propre maison d’édition et intervient en faveur du Parti national dans le débat politique suivant l’annexion de la Roumélie orientale.

6Un deuxième groupe de contributions utilise des documents d’archives déjà connus ainsi que la presse afin d’apporter des éclairages nouveaux sur la modernisation économique de la Bulgarie. Ces articles suivent un fil rouge thématique, juxtaposant des cas d’étude tirés de périodes et de lieux variés. Certains se penchent sur une étape précise du cycle de vie des entreprises, comme l’article d’Ivan Rusev sur les faillites, ou sur les moyens d’investissement disponibles comme celui d’Hristijan Atanasov sur l’achat des titres de l’État ottoman. D’autres auteurs explorent la possibilité d’intégrer à l’analyse historique des notions issues des sciences sociales, notamment de la nouvelle sociologie économique. C’est ce que fait notamment Ivajlo Najdenov dans son étude des valeurs morales et des normes de conduite nourrissant la coopération entre la famille Pulievi, basée à Karlovo, et la famille Georgievi, active à Galați et à Bucarest, d’où elles dirigent, à partir des années 1840, la vente de céréales sur les marchés d’Europe occidentale. Les réseaux commerciaux sont l’objet d’analyse de l’article de Gergana Georgieva et de celui de Nikolaj Todorov sur les berâtlı, qui montre comment l’ensemble d’avantages fiscaux accordés par le gouvernement impérial aux marchands détenteurs de ce titre, censé faciliter leur mobilité, donne accès aux trames de relations personnelles que les happy few du commerce ottoman entretiennent entre eux. Les auteurs n’éclaircissent cependant pas les possibilités d’affaires offertes par ce statut et ne précisent pas s’il s’agit d’un privilège accordé à des négociants qui veulent surtout rester tels ou si, en revanche, il favorise l’inclusion stable dans la bureaucratie de ceux qui se sont distingués dans la pratique du commerce.

7Les contributions de Sonja Georgieva et de Marko Dimitrov, qui examinent les réactions de l’État bulgare aux deux dépressions du dernier quart du xixe siècle et des années 1930 et, en particulier, les encouragements à l’industrie, se concentrent également sur les politiques publiques. Que ces dernières jouent un rôle essentiel non seulement dans la croissance globale mais aussi, à un autre niveau, dans la diffusion de nouvelles pratiques entrepreneuriales, c’est ce que montrent Emilija Vačeva et Radosveta Kirova-Delčeva dans leurs articles sur les commandes passées par l’administration locale de Svištov et sur les architectes supervisant le développement urbain de Veliko Tărnovo à la fin du xixe siècle. L’État devient ainsi un entrepreneur, tout comme il était un collecteur d’impôts. Ses interventions directes renforcent ses relations avec le monde académique. Le savoir économique se voit accorder une importance croissante tant dans les processus décisionnels que par l’opinion publique, comme le montre Rosica Zlatinska dans son essai sur la Société des économistes universitaires de Bulgarie. Si le débat politique s’intéresse à toutes les sphères de l’action de l’État, la gestion des ressources du Trésor ne fait pas exception. La sanction de leur usage abusif se lie de plus en plus étroitement à la confrontation des partis, comme le montre Evgeni Kostov dans le cas des accusations de détournement de fonds dont le ministre de la Guerre Mihail Savov doit se défendre après son second mandat (1903-1907).

8Un troisième groupe d’articles aborde des questions plus générales. Les auteurs étudient les effets de l’affirmation de la modernité économique et le degré de remplacement des formes d’échange traditionnelles et interpersonnelles. Dans l’article de Penčo D. Penčev, la notion de marché sert de métonymie pour évoquer un ensemble hétéroclite de transformations traversant une société bulgare complexe et différenciée. Les mécanismes de la rationalité, qui visent à déterminer quels outils sont les mieux adaptés pour atteindre un but donné, concourent, au xixe siècle, à réglementer la discipline des écoliers, les préférences matrimoniales et les choix professionnels au sein des ménages. Petko St. Petkov reprend un thème classique des études sur le Văzraždane, ou la Renaissance : le soutien des marchands bulgares au mouvement national, qu’il examine toutefois à partir de la catégorie de l’entrepreneuriat politique. Bien que vague, cette notion permet néanmoins de distinguer qualitativement les insurrections des années 1830 et 1850 sur la base du degré différent auquel leurs promoteurs considèrent l’indépendance nationale comme une cause autonome : quand a-t-elle commencé à être vue comme un objectif politique distinct des autres sphères de la vie sociale et les surplombant toutes ? L’apport de Rumen Andreev est, pareillement, un essai de sociologie historique. Adoptant l’approche du choix rationnel et s’inspirant des études de Paul Veyne sur l’évergétisme, il prend en compte les structures de patronage. Tout en insistant dans son introduction sur les avantages d’une analyse de cas individuels, il offre par la suite peu d’éléments empiriques à l’appui de sa thèse, qui aurait paru plus convaincante si elle avait été corroborée par l’examen du réseau relationnel dans lequel s’inscrivent un notable musulman (aʿyân) ou chrétien (čorbadži). Malheureusement, l’analyse du déclin des anciennes formes d’influence politique et de la consolidation de nouvelles élites se contente de décrire la montée et la chute des classes selon le modèle de l’historiographie marxiste. Les suggestions tirées du passage d’un roman de Vera Mutafčieva, dans lequel le pouvoir que les aʿyân détenaient dans la Bulgarie ottomane est comparé aux prérogatives des fonctionnaires de parti dans la période socialiste, peuvent tout au plus suggérer un ambitieux programme de recherche, certainement pas fournir des conclusions.

  • 1 Todorova Marija, « Ličnoto sčetovodstvo na bălgarina prez XIX v. – epizod ot formiraneto na buržoaz (...)

9Dans l’ensemble, l’apport du présent recueil à l’historiographie est double. Certains auteurs examinent avec minutie le paradigme de la rationalité entrepreneuriale en suggérant un lien avec l’avènement de l’économie de marché dans la Bulgarie postsocialiste. Deux articles y font allusion : Ilijana Marčeva retrace les facteurs à l’origine du succès de certaines entreprises de nos jours et ses retombées sociales, tandis que Dimităr Grigorov et Petăr Dobrev notent que les opérateurs de l’économie illégale, du commerce des stupéfiants plus précisément, profitent parfois des mêmes moyens et compétences que leurs homologues licites. Cette confrontation implicite avec Max Weber oriente le regard des auteurs, qui ne font pas de ses modèles explicatifs des lois du développement historique. Entre le xixe et le xxe siècle, pour ne reprendre qu’un thème déjà bien étudié1, les entrepreneurs bulgares adoptent les techniques comptables en usage en Europe. Cela ne signifie pas que tous sont aussi rapides à acquérir ces outils, ni, a fortiori, que ceux-ci constituent un élément essentiel de leur réussite. Comme I. Postompirov le mentionne, Rajkov n’avait besoin, pour s’occuper de la gestion de ses grandes usines, que d’un petit cahier. Mais, précisément, la tendance générale que l’historiographie a définie permet d’analyser plus efficacement des sources influencées elles-mêmes par le modèle de la modernité, en mettant à nu la logique qui a guidé la production de ces documents, et de détecter les spécificités d’un cas d’étude. Si les contemporains qui ont été témoins de la façon dont Rajkov menait ses affaires ont noté un tel détail, c’est parce que la conduite contraire, c’est-à-dire la tenue diligente d’une comptabilité en partie double, était une pratique courante ou, à tout le moins, apprise dans les écoles de commerce. Cependant, l’anecdote suggère que cet entrepreneur a compensé son manque d’éducation formelle par ses extraordinaires qualités innées. En ce sens, la présente collection d’articles montre combien il est opportun de continuer à réfléchir selon les catégories de la sociologie historique. Justifié d’habitude par les critiques de l’eurocentrisme, leur abandon nous éloigne souvent des sujets qu’on s’efforce de comprendre et des phénomènes qu’on entend illustrer.

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  • 3 Rusev Ivan, Firmi i manifakturi v Slivensko-Kotlenskija rajon prez Văzraždaneto [Entreprises et usi (...)
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10Cette collection d’articles fait de nombreux apports à la connaissance empirique de questions déjà explorées par les études d’Evguenia Davidova2, Ivan Rusev3 et Svetla Janeva4, pour ne citer que les plus récentes et systématiques. Les recherches futures devraient avoir pour objectif de parvenir à une synthèse de ces nouvelles données, en les agrégeant, notamment en ce qui concerne les prix et les quantités de produits échangés, et en développant une analyse comparative. Les conclusions de l’article de Martin Ivanov, Kalojan Ganev et Ralica Simeonova-Ganeva se prêteraient particulièrement bien à un tel travail. Ces auteurs utilisent les méthodes de l’économétrie pour démentir l’hypothèse selon laquelle ce qui a favorisé les migrations internes dans le dernier quart du xixe siècle était la grande disponibilité de terres laissées libres par la population turque quittant la Bulgarie après 1878. Si la volonté des habitants des villages de montagne de s’installer dans les plaines dépendait du peu de terres encore indivises dans les montagnes, quelle importance pouvait cependant avoir l’attrait d’une parcelle vacante dans les campagnes, où se concentraient les vastes fermes démembrées par le gouvernement de la Principauté ? Pour répondre à cette question, il faudrait mettre en parallèle cette étude avec une analyse quantitative des mobilités dans les régions des Balkans sous domination ottomane à la même époque ; les résultats ainsi obtenus pourraient être élaborés avec des outils numériques.

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Notes

1 Todorova Marija, « Ličnoto sčetovodstvo na bălgarina prez XIX v. – epizod ot formiraneto na buržoaznija mantalitet na Balkanite » [La tenue de la comptabilité personnelle du Bulgare pendant le xixe siècle : un épisode de la formation de la mentalité bourgeoise balkanique], Balkanistika, vol. 1, 1986, p. 119-133 ; Rusev Ivan, Raždaneto na modernoto tărgovsko i sčetovodno obrazovanie – Evropa, Balkanite, i Bălgarskoto văzraždane [La naissance de la formation au commerce et à la comptabilité. L’Europe, les Balkans et la Renaissance bulgare], Sofia, Misăl, 2008.

2 Davidova Evgenia, Balkan Transitions to Modernity and Nation-States: Through the Eyes of Three Generations of Merchants (1780s-1890s), Leiden/Boston, Brill, 2013.

3 Rusev Ivan, Firmi i manifakturi v Slivensko-Kotlenskija rajon prez Văzraždaneto [Entreprises et usines dans la région de Sliven et Kotel pendant la Renaissance], Veliko Tărnovo, Faber, 1996.

4 Janeva Svetla, Bălgari-otkupvači na danăci văv fiskalnata sistema na osmanskata imperija. Kăm istorijata na bălgarskija delovi i socialen elit prez XIX v. [Bulgares affermataires d’impôts au sein du système fiscal de l’Empire ottoman. Pour l’histoire de l’élite sociale et des affaires bulgare pendant le xixe siècle], Sofia, Novi bălgarski universitet, 2011.

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Pour citer cet article

Référence électronique

Andrea Umberto Gritti, « Izvestija na Centăra za stopansko-istoričeski isledvanija / Proceedings of the Centre for Economic History Research »Balkanologie [En ligne], Vol. 17 n° 2 | 2022, mis en ligne le 01 décembre 2022, consulté le 20 janvier 2025. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/balkanologie/4165 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/balkanologie.4165

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Auteur

Andrea Umberto Gritti

Centre d’études turques, ottomanes, balkaniques et centrasiatiques (CETOBaC), École des hautes études en sciences sociales (EHESS) / Institut Convergences Migrations
au.gritti[at]gmail.com

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