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Éléments de géographie moderne : cheminements géographiques de Jean-Paul Ferrier du vrai (géographique) au juste (géographique) et au beau (géographique)

Elements of modern geography: Jean-Paul Ferrier’s geographical journeys from (geographical) truth to (geographical) justice and (geographical) beauty
Hervé Gazel
p. 371-383

Résumés

Les cheminements géographiques de Jean-Paul Ferrier (1937-2016), membre fondateur du Groupe Dupont en 1971, s’étalent des années 1960 aux années 2010. Trois ouvrages (Antée 1, 2, 3) en scandent des temps forts. Lus séparément, chacun d’eux est porteur d’un discours géographique avec sa problématique propre (le vrai géographique, le juste géographique, le beau géographique). (Re)lus ensemble, ils composent un discours avec une logique globale. C’est cet incroyable travail géographique fondé sur une logique ternaire que nous nous proposons d’éclairer dans cet article en exposant le théorème de Ferrier-Cosinchi et en nommant cet œuvre « Les Éléments de géographie moderne ».

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Texte intégral

1Il est difficile d’avoir la tâche et la responsabilité de rendre compte des nombreux cheminements de Jean-Paul Ferrier.

2Difficile, car, des années 1960 aux années 2010, de « L’industrie dans la principauté de Monaco » [Ferrier 1965] à « Contre le catastrophisme ambiant : la parade de la confiance géographique » [Ferrier 2014] ces cheminements ne se laissent pas aisément circonscrire dans un texte de 20 000 signes.

3Pour en rendre compte, nous aurons donc d’abord recours aux écrits de J.-P. Ferrier, principalement à la trilogie des Antée » [Ferrier 1984, 1998, 2013] et occasionnellement à notre mémoire, fragile aptitude à préserver puis à conter du vécu.

1. Temps forts, continuité et logique d’œuvre

4Si les trois Antée scandent les temps forts aisément repérables des cheminements de J.-P. Ferrier, il est aussi important de montrer la continuité et la persévérance plus difficilement identifiable du projet de sciences géographiques de leur auteur. Plus fondamentalement, il s’agit de mettre à jour (ou du moins d’essayer) la logique profonde qui en fait les trois tomes d’une seule et même œuvre.

1.1. Certainement un peu plus que le hasard…

5Les premiers mots d’Antée 1 nous donnent un indice : « certainement un peu plus que le hasard m’a conduit à consacrer près de vingt ans de travail et de réflexions à la géographie » [Ferrier 1984, p. 7]

6Et trente ans après, dès l’avant-propos, nous avons la confirmation de la poursuite continuelle d’un projet durant cinq décennies : Antée 3 « est le troisième Antée, chacun mobilise le terme géographique pour éclairer, dans le cadre des sciences géographiques, les questions héritées de la philosophie des grecs concernant le vrai, le juste, le beau » [Ferrier 2013, p. VIII].

7Ainsi, dans, avec ou après Antée 3, Antée 2 et 1 trouvent-ils un éclairage nouveau. Antée 3 nous aide à mieux comprendre cette affirmation, « j’étais celui que je n’ai pas cessé d’être » [Ferrier 1984, p. 13] ; une affirmation qui nous aide elle-même à mieux comprendre l’importance de ce « sentiment précoce que l’aventure humaine est une initiation au monde » [ibid., p. 7], de ces réflexions « philosophiques » commencées avec « les interrogations et les engagements de l’adolescence » [ibid., p. 13], de ces « lectures précoces de Carrel et de Pascal » [ibid., p. 16], de ce « goût de poésie… de droiture et de fidélité qui rend inséparable la recherche du vrai comme contribution à la beauté et à l’acte moral » [ibid. 1984, p. 17] : se trouve en partie les sources et les ressources des motivations et de la persévérance du projet de J.-P. Ferrier. En partie car bien sûr, bien d’autres lectures et bien d’autres expériences l’ont nourri.

1.2. L’expérience quantitativiste : l’expérience capitale

8Parole d’auteur : « ma confrontation à l’expérience quantitativiste a été l’expérience capitale, autour de laquelle se sont restructurés, un passé (avant la machine) et un devenir (à partir de la machine) » [Ferrier 1984, p. 16]. Ici s’éclairent l’importance de « l’apprentissage en matière de méthodologies quantitatives et d’aménagement du territoire » [ibid., p. 16], de ces « travaux pour la DGRST, le Conseil Régional ou l’IDREES », de ces « rencontres souvent précoces : Jean-Bernard Racine, l’Institut de géographie d’Aix, le groupe Dupont, la R.C.P 257 » [ibid. 1984, p. 17].

9Dès lors, ce premier temps fort, résolument affirmé dans Antée 1, nous a aidé à repérer ce « passé d’avant la machine » (les réflexions « philosophiques » de l’adolescence, le goût de poésie, la recherche du vrai, la contribution à la beauté et à l’acte moral) restructuré en « devenir à partir de la machine » dans Antée 1 (recherche du vrai) puis 2 (contribution à l’acte moral) puis 3 (contribution à la beauté).

10Expérience quantitativiste et restructuration : se trouve bien sûr l’événement fondateur du Groupe Dupont et des Antée successifs qui déploient dans la durée ce passé restructuré en devenir…

11Un passé composé des lectures attentives d’E. Morin et d’Y. Illich dans les années 1960, un passé « suffisamment influencé par les approches structuralistes », un passé qui a nourrit « un goût pour les démarches logiques, théoriques, formelles » [Ferrier 1984, p. 16] mais un passé recomposé par l’expérience quantitativiste, « fondamentalement assimilable à une entreprise de libération par rapport aux idéologies » (notamment marxistes et plus largement économicistes) [ibid., pp. 16-17].

1.3. La personne humaine comme destin universel

12La restructuration, la recomposition conduit l’auteur à reconnaître que « la nécessaire attention au vécu, au quotidien, au subjectif qui dévore tout, à la personne humaine comme destin universel et souvent ignoré, et la conscience que l’action vers l’autre est la seule réussite véritablement humaine… imposent un abandon des systèmes de pensée qui se pensent comme totalité de la pensée » [Ferrier 1984, p. 20].

13Ici ou à partir de là, comme Y. Guermond le souligne dans la préface d’Antée 2, J.-P. Ferrier « sait être à la fois un positiviste convaincu et un humaniste acharné. Il sait être déterministe et en même temps conscient de la responsabilité de l’individu mais son principal souci est placer la personne au cœur du projet scientifique » [Y. Guermond in Ferrier 1998, p. 7].

14Positiviste et humaniste, déterministe et individualiste (méthodologique) : cette position-posture, selon que l’on y discerne l’attitude de l’ancien jeune homme au « goût de poésie » ou l’attitude du nouveau quantitativiste au « goût de droiture et de fidélité » est présente dès les années 1970 [Ferrier & al. 1978], reconnue dans Antée 1, au cœur d’Antée 2 (et de travaux des années 1980 et 1990), reformulée et même « reformalisée » dans Antée 3.

15Le hasard, l’ordinateur et la personne humaine : « comme une histoire à raconter comme à mes enfants » [Ferrier 1984, p. 17], un conte moderne où à partir du travail sur la machine conceptualisée en OUTILS, « l’ensemble des mots d’une langue…vont pouvoir être pensés comme outils » [ibid., p. 23], et en premier lieu, les mots-outils du discours des géographes rejoignant une problématique partagée par les ethnologues, les psychanalystes, les linguistes, « tous ceux qui se préoccupent de l’interprétation des systèmes de signes » [ibid., p. 21].

2. Temps présent, Modernités, Territoire

2.1. Une époque formidable

16Hasard ? En même temps que l’expérience quantitativiste, un Nouveau monde naît avec la crise (de l’énergie en 1974) : « vivre dans une telle période… c’est avoir le privilège de… pouvoir penser la VIE » [Ferrier 1984, p. 18]. La coexistence d’un temps fort personnel et d’un temps fort sociétal, suscite une réflexion critique qui « reprend l’homme, la société, l’espace et le temps au moment… de la Renaissance ..., au moment de la constitution des États modernes » [ibid., p. 18].

17C’est une réflexion qui s’installe dans la durée, avec J.-B. Racine et C. Raffestin [Ferrier & al. 1978], avec tous ces travaux des années 1980 et 1990 jusqu’à Antée 2 dont l’entreprise est inséparable « des liens tissés depuis les origines entre la Géographie et la Modernité…, de cette aventure initiée à la Renaissance, mais en fait bien avant » [Ferrier 1998, p. 20]. Une réflexion réaffirmée dans Antée 3 avec « un monde qui est le site d’une Nouvelle renaissance […] une idée que je défends en soutenant l’hypothèse d’une Troisième modernité (ou Modernité 3)… souvent désignée comme post-moderne, qui émerge au début des années 1970 et remet en perspective toute l’histoire de la modernité » [Ferrier 2013, p. 21]. Une réflexion inséparable des lieux de la vie quotidienne et des territoires étudiés (Fos, le Var, la Provence, Marseille, le Monde méditerranéen).

18Ainsi, se met en place une périodisation et une spatialisation de longue durée : une modernité 1 (de la Renaissance et jusqu’au début du XXe siècle) avec la ville, une modernité 2 (de l’orée du XXème siècle à 1973) avec l’urbain et une modernité 3 (depuis la crise de l’énergie) avec la métropole. Toutefois, si « la Renaissance européenne marque, de l’avis de tous, l’entrée de L’Europe puis de la Terre entière dans l’époque moderne, … les mécanismes fondateurs ont une origine bien plus ancienne » [Ferrier 1998, p. 20]. Bien plus ancienne : « dès le miracle grec, l’invention est faite de cette nouvelle attitude où le monde n’est plus domaine de récits et d’émotion mais domaines de pensées abstraites » [ibid., p. 21].

2.2. Il faut être absolument moderne

19Une antique invention, une nouvelle attitude. En ce temps-là, comme le rappelle P. Lévy dans « les technologies de l’intelligence », la Grèce s’est elle-même définie :

20« Dans le Timée de Platon un prêtre de Saïs (citadelle nichée dans les bifurcations du delta du Nil) lance à Solon :

21“Vous autres Grecs, vous êtes perpétuellement enfants. Vieux, pas un Grec ne l’est”.

22Et comme Solon lui demande ce qu’il veut dire par là, il reprend :

23“Jeunes, vous l’êtes par l’âme ; car votre âme ne renferme aucune opinion antique, de tradition reculée, ni aucun savoir blanchi par le temps”.

24Le Grec ne tient pas son savoir de la tradition. Il rejoue la naissance à chaque génération. La vérité ne s’hérite pas. Elle doit être fondée ici et maintenant. L’âme grecque est toujours jeune parce qu’elle se tient à proximité de l’éclosion sans cesse réitérée du savoir. Lorsqu’un Égyptien apprend à calculer le volume d’une pyramide, il hérite. Quand Théetète suit une démonstration de Théodore, il assiste à la naissance d’un théorème ».

25Les « Éléments d’Euclide » différencient le Grec et fondent une composante de la culture moderne. Un pont lumineux s’établit de l’antique expérience géométrique à la nouvelle expérience quantitativiste de J.-P Ferrier et du Groupe Dupont : « la géographie prend tout son sens comme composante de la culture moderne, inséparable de la philosophie, des mathématiques et de l’histoire » [Ferrier 1998, p. 15].

2.3. Un interface stratégique entre la Nature et la Culture

26Et la nature ! ? Et le territoire ! ? Et la géographie ! ? Elle arrive, elle revient, dès le début d’Antée 1, « cette science qui explore dans les territoires un interface stratégique entre la Nature et la Culture » [Ferrier 1984, p. 7]. Cet interface qui est le titre du premier chapitre d’Antée 2 [Ferrier 1998] car, en effet, « l’aventure humaine, dès qu’elle prête attention à « l’espace » rencontre la question de la nature qui « l’entourerait » et la question de la culture qu’elle « produirait » et qui nous fonde comme sujet d’un rapport au monde ». [Ferrier 1998, p. 31]. Cet interface encore qui chemine et qui donne lieu à un ouvrage entier « Géographie des interfaces » puisque « les territoires sont en effet le domaine où sont en jeu les dispositifs qui relèvent de la nature (le monde physique et vivant) et de la culture (les réalisations des activités humaines ou sociétés) et de leurs interrelations » [Ferrier in Lampin-Maillet & al. 2010, p. 23]. Et finalement, Antée 3 nous livre les « leçons de l’interface nature-culture » [Ferrier 2013, pp. 70-78] en écho « Aux leçons du territoire » [Ferrier 1983]

Ici, le « cœur de l’épistémologie géographique » [Ferrier 2013, p. 70], depuis « l’entreprise de mise en lumière de la structure du discours géographique » d’Antée 1 [ibid., p. 71], ses développements d’Antée 2, sans oublier les définitions du « Dictionnaire de la géographie et de l’espace des sociétés » de J. Lévy et M. Lussault [Lévy & Lussault 2003] et des « Alter-géographies » [Ferrier & al 2005], trouve un aboutissement inattendu avec « l’émergence de nouvelles conceptions de l’interface nature-culture » [Ferrier 2013, p. 74].

3. Logique du tiers-exclus (binaire), logique du tiers-inclus (ternaire), théorème géographique de Ferrier-Cosinschi

3.1 Que c’est beau [une rencontre] !

27Déjà, avec les deux premiers Antée et les articles des années 1970 aux années 2000, l’interface nature-culture <INC> est porteur de logiques :

28- d’une double logique avec Antée 1 : « une logique particulière dans le test écologique <TE> associée nécessairement à une autre logique, celle du test démocratique <TD> » ;

29- d’une logique d’interface avec Antée 2 où est décidée de « soumettre au même questionnement la nature et la culture » autour d’une notion (par exemple les notions de « crise », de « patrimoine », de « représentation »). [Ferrier 2013, pp. 74-75]

30Mais avec Antée 3, une nouvelle logique naît « auprès de Micheline Cosinschi-Meunier et de ses travaux conduits avec Eugen Cosinschi, sur la tercéité ». [ibid., p. 75]

Car, « c’est un projet dont partageons la problématique, considérant comme eux que :

Si on adopte l’idée que toute pensée implique une logique, une façon d’organiser et de valider un principe de cohérence qui assure la liaison des concepts en interaction langagière, le but de toute la réflexion qui va suivre ne sera pas de faire de l’épistémologie en tant que telle mais plutôt d’utiliser une certaine épistémologie, pour l’appliquer ensuite à des domaines concrets de la connaissance. La manière de trouver dans le champ épistémologique le schéma ternaire qui traverse implicitement et explicitement le discours et le faire entrer en résonance avec l’objet d’étude sera l’enjeu de ce qui suit.

Cette problématique nous habite depuis nos premiers travaux géographiques et s’est traduite dans toute nos recherches sur le discours géographique. Nous sommes d’ailleurs depuis ces commencements scientifiques très conscient du schéma ternaire de nos résultats » [ibid., pp. 79-80].

31Que la rencontre est belle : « regarder est beaucoup plus que voir » et que le monde « est beau (alors) dès que les regards se lèvent pour le contempler » [ibid., avant-propos p. V]. Il arrive aussi que le regard se lève après une rencontre, une lecture ou les deux…

32À partir de là, « un nouvel outil est disponible » [ibid., p. 75] et, au sein des cheminements, si un schéma ternaire fondée sur une logique binaire a fait implicitement son œuvre, désormais, il fait explicitement œuvre géographique.

3.2. La méta-triade : un méta-modèle logique ternaire

33Malgré un schéma ternaire conscient et néanmoins implicite depuis les commencements, « cette tercéité … n’était pas porteuse d’une méthode nouvelle. Quelque chose restait à trouver qui est trouvé ici ! » [Ferrier 2013, p. 80]. Les recommandations suivantes de M. Cosinchi doivent alors être présentées et retenues :

« Tout d’abord, nous partons d’un postulat de base, c’est-à-dire la proposition axiomatique impérative :

Soit le couple de contraire ordre et hiérarchie… l’opposition ordre / hiérarchie forme un couple de contraire qui présente la caractéristique sémiotique … d’être coordinateur… dans une opposition antithétique avant leur synthèse médiatisée par l’organisation » [Cosinschi in Ferrier 2013, p. 85].

« L’ordre se déploie dans le plan horizontal en tant que vecteur continu ou discontinu.

A l’origine, son degré zéro est le désordre à partir duquel s’engendre de plus en plus d’ordre.

L’ordre parle le langage de l’hétérogénéité quantitative que le terme différenciation permet d’exprimer assez bien

L’image symbolique… est celle de la chaîne dont les maillons se succèdent…

Le discours de l’ordre est celui de la juxtaposition »

La hiérarchie se déploie dans le plan vertical ne cessant de s’élever depuis son « origine », son degré zéro, l’anarchie.

Elle parle le langage de l’hétérogénéité qualitative, du haut et du bas, du supériQeur et de l’inférieur en d’autres termes de l’inégalité.

L’image symbolique… est celle de l’échelle : c’est en s’élevant sur l’échelle qu’on passe d’un plan inférieur à un plan supérieur.

Le discours de la hiérarchie est celui de la superposition.

L’organisation se déploie dans le plan oblique. Elle est la diagonale intégratrice des deux axes coordinateurs opposés et en ce sens elle représente à la fois ordre et hiérarchie tout en étant autre chose.

Le point optimum « T » se trouve toujours au milieu de la diagonale entre les deux extrêmes. A la différence de l’ordre et de la hiérarchie qui sont des concepts apicaux, l’organisation est un concept médian.

l’image symbolique… est celle de la rampe (logique continue) ou l’escalier (logique discrète), droites, ondulées ou hélicoïdales

Le discours de l’organisation est celui de l’imbrication » [ibid, p. 85]

34Ce nouvel outil qui utilise la dynamique des trois termes (ordre, hiérarchie, organisation) en relation logique est nommé méta-triade conceptuelle.

3.3. Théorème géographique de Ferrier-Cosinschi

35La méta-triade conceptuelle peut recevoir la notation Ordre / Hiérarchie / Organisation, se présenter dans un tableau sur trois colonnes ou sur un diagramme cartésien.

36La méta-triade conceptuelle, permet en premier lieu de re-mettre en discussion le couple nature-culture, de proposer les triades nature / culture / territoire et nature / culture / habitant. Elle permet ensuite d’examiner la triade physiographie / paysage / territorialité qui va fonder le concept de beauté géographique. Elle permet encore de se pencher sur les autres geoconcepts d’Antée 1 avec les triades présent / avenir / durée et structures économicologiques / structures anthropologiques / territorialisation.

37Les 10 géoconcepts d’Antée 1 sont reformalisés et ont été refondés les trois composantes de l’espace géographique, le territoire, la territorialisation et la territorialité inséparables des trois modernités et de leurs formes successives de production de l’espace.

38Le nouvel outil permet enfin d’actualiser la théorie géographique implicite mise en lumière dans Antée 1 en formulant les triades combinaison / causalité spatiale / aires spatiales différenciées et métastabilité / topochronie / machine sociétale.

39Ici et maintenant, peut se déployer, en utilisant la méta-triade conceptuelle et son modèle de logique ternaire le théorème géographique de Ferrier-Cosinschi :

  • Les termes espace géographique et contrat géographique sont posés comme un couple de contraires

  • Le terme espace géographique est associé au concept d’ordre

  • Le terme contrat géographique est associé au concept de hiérarchie

  • Le terme beauté géographique est associé au concept d’organisation

40Nous disposons alors de la triade espace géographique / contrat géographique / beauté géographique

41Cette triade géographique est dans le cadre des sciences géographiques l’actualisation des « questions héritées de la philosophie des grecs concernant le vrai, le juste, le beau », questions qui pourraient désormais être formulée dans la triade philosophique vrai / juste / beau.

42Les trois Antée, réponse géographique actuelle à ces questions antiques constituent œuvre géographique célant le théorème de Ferrier-Cosinschi qui se déploie sa logique ternaire dans la triade : vrai géographique / juste géographique / beau géographique.

4. Pour conclure :

« … à l’aurore, armés d’une ardente patience, nous entrerons aux splendides villes »

43Nous savons désormais que la belle injonction de Rimbaud « il faut être absolument être absolument moderne » est vraie et juste.

44Moderne car la vérité se fonde ici et maintenant depuis plus de deux millénaires.

45Juste car « absolument », c’est-à-dire avec discernement, en recourant à notre faculté de jugement.

46Et c’est le poète, être ouvert à la beauté, habitant sensible de la Terre, qui le dit !

47Le beau organise le vrai et le juste.

48Après une dure nuit, à l’aurore, armés d’une ardente patience, nous entrerons aux splendides villes.

49Beauté géographique.

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Bibliographie

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Ferrier, J.-P. (2013) – Antée 3 : La Beauté géographique ou la métamorphose des lieux, Paris, Economica-Anthropos, 131 p.

Les contributions aux Géopoints du Groupe Dupont

Ferrier, J.-P. (1980) – « Le territoire de la vie quotidienne et le référentiel habitant »

Ferrier, J.-P. (1992) – « La métropolisation, stade suprême de la territorialisation ou que modéliser dans les SHS ? »

Ferrier, J.-P. (1996) – « Géographicité et refondation de l’idée de nature et de l’idée de culture »

Ferrier, J.-P. (1998) – « Perspectives géographiques et géoprospectives »

Ferrier, J.-P. (2000) – « Les voies de l’explication en géographie »

Ferrier, J.-P. (2002) – « Géographie, ou l’illustration productive de l’inséparabilité enfin comprise du matériel et de l’idéel »

Durand-Dastes, F. & Ferrier, J.-P. (2004) – « La forme et la vie »

Ferrier, J.-P. (2006) – « Latitude »

Masson-Vincent, M., Ferrier, J.-P., Gondran, N., Jabbour, S., Marques Da Costa, E., Neves De Oliveira, G., Secco, G., Waaub, J.P. (2006) – « Former aux méthodologies de l’aménagement durable des villes méditerranéennes. Une formation en ligne, modulaire, internationale pour demain »

Ferrier, J.-P. (2008) – « Un espace géographique optimum parce qu’il est juste et beau ? »

Ferrier, J.-P. (2010) – « Échelles et niveaux en géographie : objets géographiques, territoire et espace géographique »

Ferrier, J.-P. (2012) – « Nouvelle/prochaine Terre et géographicité »

Ferrier, J.-P. (2014) – « Contre le catastrophisme ambiant : la parade de la confiance géographique »

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Pour citer cet article

Référence papier

Hervé Gazel, « Éléments de géographie moderne : cheminements géographiques de Jean-Paul Ferrier du vrai (géographique) au juste (géographique) et au beau (géographique) »Bulletin de l’association de géographes français, 95-3 | 2018, 371-383.

Référence électronique

Hervé Gazel, « Éléments de géographie moderne : cheminements géographiques de Jean-Paul Ferrier du vrai (géographique) au juste (géographique) et au beau (géographique) »Bulletin de l’association de géographes français [En ligne], 95-3 | 2018, mis en ligne le 14 décembre 2019, consulté le 08 décembre 2024. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/bagf/3622 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/bagf.3622

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Auteur

Hervé Gazel

Maître de Conférences en Géographie-Aménagement, Université Lyon 3 Jean Moulin, UMR 5600 EVS, 18, rue Chevreul 69362 LYON Cedex 07 – Courriel : herve.gazel[at]univ-lyon3.fr

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