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Lectures et discussions

Philippe Régnier (dir.), Etudes saint-simoniennes. Antoine Picon, Les saint-simoniens

Cyrille Ferraton

Texte intégral

1L’ouvrage dirigé par Philippe Régnier regroupe une série de 12 études sur le saint-simonisme, auxquelles sont adjoints deux documents inédits, des photographies de Charles Lambert Bey, Louis Jourdan, Maxime DuCamp et Prosper Enfantin et un brouillon de Dominique Tajan-Rogé, portant un regard critique sur son expérience saint-simonienne. Une bibliographie du saint-simonisme de 1984 à 2001 réalisée par Philippe Régnier prolonge celle qu’il avait établie de 1965 à 1984 dans le dernier travail collectif consacré au saint-simonisme, Regards sur le saint-simonisme et les saints-simoniens, édité en 1986 sous la direction de Jean-René Derré.

2Aussi, l’objectif de cette nouvelle étude collective n’est pas comme dans Regards sur le saint-simonisme et les saint-simoniens de proposer une définition du saint-simonisme mais de mesurer « l’étendue du phénomène, sa diversité, sa durée, ses effets » (p. 7). Philippe Régnier effectue un parallèle éclairant entre le saint-simonisme au XIXe siècle et le marxisme au XXe siècle, idéologies qui suscitèrent d’abord enthousiasme et engagement mais qui furent contestées ensuite.

3Le saint-simonisme développe surtout après la révolution de juillet 1830 et jusqu’en 1835 une « nouvelle religion », une doctrine « porteuse d’un dogme et d’un culte susceptibles de remplacer le catholicisme défaillant dans sa fonction de lien social universel » (p. 8). Les textes réunis dans cet ouvrage étudient le saint-simonisme à partir de cette période créatrice et la réception que ses idées connurent jusqu’au Second Empire, partant de l’hypothèse qu’il représente un « laboratoire de l’invention du XIXe siècle […] un lieu constitutif de son identité, un concentré de sa mémoire » (p. 8).

4L’abondance des écrits saint-simoniens empêche une étude générale de cette idéologie sous forme monographique. C’est pourquoi tout comme les deux précédents travaux d’importance effectués sur le saint-simonisme1, les Etudes saint-simoniennes sont le produit de recherches collectives et regroupent différents champs disciplinaires, études dans lesquelles les auteurs ont opté pour une « approche généraliste, et, pour tout dire, littéraire, de la textualité saint-simonienne » (p. 9).

5Anne Levallois, supposant que la prise en compte du contexte historique et social est essentielle à la compréhension des comportements individuels, propose de dépasser la lecture psychanalytique courante de la « Famille saint-simonienne » utilisant les catégories théoriques de Freud pour analyser des « processus psychologiques ». La relecture de la théorie freudienne des formations collectives permet ainsi de montrer que le « Père » Enfantin lors de la retraite de Ménilmontant (1832) incarna la « dynamique de transgression » dont était porteuse la doctrine saint-simonienne en parlant librement « de la chair et du sexe, [en imaginant] les formes possibles d’une nouvelle morale, [en attaquant] le mariage comme lieu de l’asservissement et de  l’hypocrisie » (p. 30). Mais que cette « Famille saint-simonienne » demeurait une organisation d’hommes dont le « Père » devait réprimer les « débordements affectifs homosexuels », tâche à laquelle il mit un terme par son discours sur « l’attente de la Mère » en déplaçant ainsi le « transfert » vers un nouveau futur et en donnant à ses « fils » « un “espoir messianique” qui, en étouffant les sentiments de haine, de destruction, de désespoir, est devenu la source de leur dynamisme » (p. 30).

6Serge Zenkine distingue deux dimensions majeures dans l’étude de la doctrine saint-simonienne : la philosophie politique et la religiosité développée par Enfantin, dernière dimension qui reste souvent incomprise par les historiens des idées et appartenant pour l’auteur à « l’histoire des “formes de la vie religieuse” ». En partant des « pratiques, des formes mentales et / ou culturelles », son propos est de montrer que la « religion saint-simonienne » s’inscrit bel et bien dans la modernité combinant d’« anciennes traditions du sacré » et des « signes profanes, […] propre au contexte culturel contemporain » (p. 34).

7La religion saint-simonienne se démarque du culte religieux traditionnel en ce qu’elle ne fait pas la distinction du pur et de l’impur et entend réorganiser par l’industrie et les réformes sociales la société. Rationalisme et mysticisme se combinent et s’affrontent dans cette utopie religieuse ; le signe dans les textes saint-simoniens que l’auteur rapproche de la tradition hermétique perd son caractère transcendant, sacré, au profit d’un signe horizontal et immanent « où le signifiant et le signifié appartiennent tous les deux à l’ordre humain » (p. 47). Mais reste dans certains textes développés par des auteurs en marge du saint-simonisme certaines traces d’un sacré archaïque.

8Jean-Michel Gouvard se propose de déterminer des éléments de la théorie linguistique des saint-simoniens compris dans Le Livre nouveau des saint-simoniens, dont la rédaction a été effectuée pendant la retraite de Ménilmontant (1832-33). Il montre notamment que les saint-simoniens se distinguent des grammariens de leur époque en se donnant pour objectif de construire une « archilangue qui succéderait aux langues humaines », qui réaliserait son objectif syncrétique dans « le fait même de parler » (p. 90).

9Michèle Riot-Sarcey montre que si l’unité de l’école saint-simonienne lors des évènements de 1848 n’est plus réelle, les réseaux existent encore. Les relations épistolaires prouvent que les saint-simoniens croient inéluctables la réforme à laquelle aspire le mouvement social. Cette dernière répond selon eux à leurs premiers objectifs doctrinaux, mais ils croient néanmoins que celle-ci doit être orchestrée par les « capacités ». Les saint-simoniens, dont P. Enfantin, se font les représentants des revendications ouvrières mais en en détournant le sens et la portée. Se développent ainsi deux visions du socialisme, d’un côté, un socialisme « théorique » développé par les saint-simoniens donnant une signification à des évènements « dont ils n’étaient souvent que les témoins » (p. 108), et de l’autre, un socialisme porté par le mouvement social mais qui se vit rapidement classé « dans la voie sans issue des utopies » (p. 108).

10Michel Espagne étudie les rapports que G. D’Eichthal a développés avec l’Allemagne y puisant notamment les sources d’une pensée de la conciliation entre les peuples et les classes sociales.

11Loïc Rignol et Philippe Régnier étudient les notions de race et de politique dans l’Histoire de France de l’ancien saint-simonien Victor Courtet de l’Isle (1813-1867). Selon ce dernier, les hiérarchies sociales et politiques et leurs évolutions sont constitutives des « différences de constitution physiologique des hommes » (p. 128). L’inégalité à la naissance entre les races humaines explique l’inégalité sociale ; mais le mélange des races conduit à l’égalité sociale et politique. Le moteur de l’histoire de la société, et notamment le développement des révolutions, est donc d’ordre physiologique selon Courtet de l’Isle, causé par le mélange ethnique, et non d’ordre économique ou politique comme le soutiennent notamment les saint-simoniens.

12Sandrine Lemaire s’interroge sur le soubassement idéologique du développement de l’anthropologie du XIXe siècle ; n’a-t-elle pas servi à justifier par des considérations physiologiques des différences sociales dans un contexte pré-colonial ? Dans cette perspective, les écrits ethnologiques de Gustave D’Eichtal sur la notion de métissage développent une conception ni « différencialiste », ni humanitaire et anti-esclavagiste à l’instar de Schoelcher. L’idée du métis, comme la figure de l’homme parfait, constitue en soi « une innovation considérable » mais elle n’évite pas les écueils des thèses « différencialistes » qui servirent de justification à la domination coloniale.

13Stéphanie Dord-Crouslé analyse un passage de Bouvard et Pécuchet de Gustave Flaubert, réputé pour ses critiques du socialisme, consacré au saint-simonisme où l’auteur se propose d’étudier « la lente et difficile genèse de ce passage » (p. 178), de sa façon de représenter cette idéologie en se focalisant notamment sur les « rapports ambigus qu’entretiennent l’opinion de l’auteur et les impératifs esthétiques dans la fiction flaubertienne » (p. 178).

14Bärbel Plötner recherche chez Emile Souvestre (1806-1854), écrivain breton relativement connu au XIXe siècle s’étant engagé momentanément dans le saint-simonisme, les différentes dimensions saint-simoniennes qui ont animé sa carrière.

15Sarga Moussa étudie l’évolution de la pensée progressiste de Maxime DuCamp, ami de Gustave Flaubert, dans ses rapports avec le saint-simonisme auquel il adhère partiellement après sa rencontre avec Charles Lambert au Caire en 1850.

16Marie-Laure Aurenche s’intéresse aux relations que développèrent les anciens saint-simoniens ayant suivi le départ de Bazard contestant l’orientation de l’école saint-simonienne sous la conduite d’Enfantin, et, les saint-simoniens partis en Egypte, au travers de la lecture du Magasin pittoresque, journal d’Edouard Charton crée en février 1833 dont l’objectif principal était la diffusion de l’éducation générale dans toutes les couches de la société.

17Ghislaine Alleaume étudie enfin l’influence du saint-simonisme en Egypte sur les conduites économiques et sociales jusque dans les années 1880 au travers de leur action de réforme de l’instruction, notamment dans les milieux des ingénieurs et des techniciens.

18Ce recueil d’études sur le saint-simonisme nous amène à effectuer une double remarque :

19- Premièrement, la problématique commune à ces différentes études, présentée par P. Régnier en introduction, ouvre de nouvelles perspectives aux recherches consacrées au saint-simonisme et notamment aux recherches économiques. Le mouvement saint-simonien ne relève pas d’un phénomène singulier, d’une « utopie », mais d’une idéologie diffuse à laquelle se réfère une partie de l’élite française aux alentours des années 1830 et qu’elle repoussera et contestera plus tard. En somme, le saint-simonisme constitue une matrice idéologique partagée par de nombreux acteurs souvent proches des « capacités » et qui continuera à exercer une fonction réelle jusqu' à la fin du Second Empire.

20- Deuxièmement, le saint-simonisme ne peut être appréhendé sérieusement que par une approche « plurielle » (p. 9), à laquelle doivent être rattachés différents champs disciplinaires. On peut en effet étudier les écrits économiques des saint-simoniens pour eux-mêmes mais il est difficile d’en rendre compte sans y intégrer notamment la dimension religieuse qui les sous-tend. La compréhension de l’économie saint-simonienne suppose donc que soit mené un travail interdisciplinaire. Les économistes devraient en outre y trouver un intérêt certain dans la mesure où elle constitue la première réplique, collective et structurée, à l’économie politique classique2. L’introduction récente de nouvelles méthodes de lecture en histoire des idées3, et notamment en histoire de la pensée économique4, devrait en outre constituer un facteur favorisant le développement d’une telle entreprise.

21L’ouvrage d’Antoine Picon, Les saint-simoniens. Raison, imaginaire et utopie, est complémentaire des Etudes saint-simoniennes précédentes. A. Picon réalise une étude de synthèse du saint-simonisme en y intégrant les travaux récents de l’historiographie saint-simonienne, notamment ceux ayant trait à la question féministe ou encore à la notion de réseau. Mais l’objectif essentiel de l’ouvrage se situe sur un autre plan ; cet ouvrage « se veut une contribution à l’histoire de la rationalisation, en un sens quasi wébérien » (p. 17), en analysant les questions de la modernité industrielle et du progrès dont sont porteurs les enseignements et les pratiques des saint-simoniens. Ces derniers développeraient des thématiques et des pratiques spécifiques de la société industrielle qui émerge dans la deuxième moitié du XIXe siècle.

22Cette hypothèse est ainsi évaluée au travers de trois champs complémentaires :

23- Premièrement sur les thèmes et les pratiques développés par le mouvement saint-simonien en se focalisant sur sa « vision de la société de l’avenir [et] sur les stratégies qu’il met en œuvre concrètement afin de faire parler de lui et d’attirer de nouveaux adeptes » (p. 18) notamment à l’endroit de deux groupes sociaux, les ingénieurs polytechniciens et les ouvriers. Les projets saint-simoniens, souvent classés dans l’ordre de l’utopie, correspondaient en fait à de réelles aspirations sociales et politiques que manifestaient différentes couches de la population. Le saint-simonisme s’inscrit mieux dans la « catégorie du projet social et politique concret que [dans] celle de la fiction » (p. 19) souligne A. Picon.

24Ce premier champ fait l’œuvre de la première partie de l’ouvrage (« Anatomie d’un mouvement ») dans laquelle sont développés cinq chapitres retraçant les différentes étapes de l’histoire du saint-simonisme ; sont ainsi abordés dans le premier chapitre l’œuvre de Charles-Henri de Saint-Simon jusqu’à l’aventure du Producteur, dans le second chapitre L’Exposition de la doctrine saint-simonienne jusqu’au tournant de la révolution de 1830, dans le troisième chapitre le mouvement saint-simonien autour de 1830 où est étudié l’engagement des polytechniciens et des ouvriers dans le mouvement saint-simonien, dans le quatrième chapitre la retraite de Ménilmontant jusqu’à l’expédition d’Egypte et le séjour en Algérie d’Enfantin, et, enfin dans le cinquième et dernier chapitre les héritages et les filiations du saint-simonisme.

25- L’hypothèse centrale de l’ouvrage est traitée deuxièmement au niveau de la conception saint-simonienne des sciences et des techniques. Les saint-simoniens diffusent l’idée d’un progrès scientifique et technique continu et vecteur de changement social.

26Ce deuxième champ est développé dans la deuxième partie de l’ouvrage (« La science et l’industrie ») comprenant deux chapitres l’un sur la doctrine saint-simonienne de la science (chapitre 6), l’autre sur la vision saint-simonienne de la technologie (chapitre 7).

27- Enfin, troisièmement, les projets saint-simoniens d’aménagement des territoires et des villes préfigurent les évolutions que connaîtra la France dans la seconde moitié du XIXe siècle et valident l’idée « d’un aménagement des territoires et des villes à l’échelle de la terre tout entière » (p. 21).

28Ce dernier champ est développé dans la troisième partie de l’ouvrage (« La demeure de l’homme ») incluant un chapitre consacré à la fonction du réseau dans l’approche saint-simonienne du territoire (chapitre 8), un autre à leur vision de la métropole (chapitre 9) et un dernier à leur conception de la géopolitique (chapitre 10).

29L’épisode saint-simonien met en exergue l’incertitude dans laquelle se trouve la société française de cette première moitié du XIXe siècle. Il permet de donner une signification à des aspirations partagées par de nombreuses catégories de la population, et, d’esquisser les éléments d’un nouvel ordre économique, politique et social. L’utopie si elle caractérise bien le saint-simonisme répond à des attentes économiques, politiques et sociales concrètes ; elle éprouve son efficacité dans sa capacité à modifier l’organisation de la société, et, a été réellement construite, ajoute A. Picon, a posteriori par les tenants de l’ordre établi qui refusèrent les voies ouvertes par les saint-simoniens. Le cœur de l’analyse de cet ouvrage porte ainsi sur les liens entre représentations et pratiques développés par le mouvement saint-simonien, c’est-à-dire sur l’analyse du processus de rationalisation initié par l’ « utopie saint-simonienne »  consistant « à déployer les pratiques en fonction des représentations de l’efficacité qui prévalent […] dans la société industrielle naissante » (p. 29).

30Le saint-simonisme donne ainsi sens à des fins auxquelles aspirent dans le courant des années 1820, 1830 et 1840 toutes les catégories sociales de la population française relevant de la réforme économique et politique, de nouveaux besoins spirituels, etc., et, établit dans le même temps de nouvelles représentations de l’organisation économique, politique et sociale, des sciences, des techniques, des territoires et des villes préfigurant certaines des évolutions de la société industrielle française de la seconde moitié du XIXe siècle.

31L’étude du mouvement saint-simonien conduit A. Picon à s’opposer à la vision classique de la première révolution industrielle. Le développement du mouvement saint-simonien fut en effet un moment « plein de magie » au cours duquel « le mythe affleur[ait] constamment dans les circuits du capital, entre les mailles des réseaux et dans les sinuosités des métropoles » (p. 300). Cependant, la société saint-simonienne ne correspond pas à un ordre issu du passé mais à une société dans laquelle les éléments du passé s’inscrivent dans ce nouveau contexte scientifique et industriel du XIXe siècle.

32Cet ouvrage d’A. Picon présente un double intérêt :

33Un intérêt de synthèse premièrement, synthèse nécessaire dans la mesure où elle intègre les derniers travaux historiographiques concernant le mouvement saint-simonien.

34Enfin, les recherches économiques récentes sont encore fragmentaires depuis la recherche collective réalisée dans Economies et sociétés par F. Perroux et Pierre-Maxime Schuhl. Ces nouvelles perspectives développées dans cet ouvrage permettent de poser les fondements des travaux qu’il conviendrait aujourd’hui de réaliser en histoire de la pensée économique. L’économie saint-simonienne nécessite d’être réévaluée ; les projets saint-simoniens ne sont utopiques que dans la mesure où ils esquissent de nouvelles alternatives pour l’organisation économique, politique et sociale dans cette première moitié du XIXe siècle et répondent à de réelles attentes de toutes les couches sociales, qui trouvent dans l’épisode saint-simonien un moyen de leur donner un sens et une portée réelle.

35Philippe Régnier (dir.), Etudes saint-simoniennes, Presses universitaires de Lyon, 2002. Antoine Picon, Les saint-simoniens. Raison, imaginaire et utopie, Paris, Belin.

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Notes

1 Comprenant d’une part, les quatre numéros spéciaux d’Economies et sociétés publiés entre 1970 et 1973, réunis sous le titre Saint-simonisme et pari pour l’industrie XIXe–XXe siècles, et publiés sous la direction de François Perroux et de Pierre-Maxime Schuhl, et d’autre part, l’ouvrage Regards sur le saint-simonisme et les saints-simoniens cité précédemment.
2 Rappelons que le saint-simonisme est loin d’être resté inexploré par les économistes. F. Perroux  et Pierre-Maxime Schuhl, nous le notions plus haut,  y ont consacré un imposant travail, et, il a fait l’objet dernièrement d’un travail de thèse en Sciences économiques, Saint-simonisme et système bancaire : utopie et pratique, soutenu par Frank Yonnet en 2000 sous la direction de Daniel Diatkine.
3 Voir notamment sur ce point précis J-F. Spitz, « Comment lire les textes philosophiques du passé ? Le programme méthodologique de Quentin Skinner », Droits, 10, 1989, pp. 133-145., J. Guilhaumou, « L’histoire des concepts : le contexte historique en débat (note critique) », Annales. Histoire, Sciences Sociales, 56, 3, mai-juin 2001, pp. 685-698.
4 Voir P. Dockès et J.-M. Servet, « Les lecteurs de l’armée morte. Note sur les méthodes en histoire de la pensée économique », Revue européenne des sciences sociales, tome XXX, 92, 1992, pp. 341-364.
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Pour citer cet article

Référence électronique

Cyrille Ferraton, « Philippe Régnier (dir.), Etudes saint-simoniennes. Antoine Picon, Les saint-simoniens »Astérion [En ligne], 1 | 2003, mis en ligne le 04 avril 2005, consulté le 17 février 2025. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/asterion/22 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/asterion.22

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