À propos des ASSR
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Fondée en 1956 sous l’égide du CNRS par Gabriel Le Bras, Henri Desroche, François Isambert, Jacques Maître, Emile Poulat, et avec la collaboration de Jean Seguy, la revue Archives de sociologie des religions est devenue en 1973 Archives de sciences sociales des religions. Elle est publiée par les Éditions de l’EHESS, en collaboration avec le Centre d’études en sciences sociales du religieux (EHESS-CNRS), le Groupe Sociétés, Religions, Laïcités (EPHE-CNRS), le Centre d’Études de l’Inde et de l’Asie du sud (EHESS-CNRS), le Centre d’Anthropologie Sociale (LISST-CNRS, Université de Toulouse – Jean Jaurès). La revue est soutenue par l’Institut des Sciences Humaines et Sociales du CNRS.
Revue à comité de lecture (les comités), les Archives de sciences sociales des religions publient chaque année au mois de janvier un bulletin bibliographique en avril, juin et novembre des numéros thématiques/varia, ouvert à des propositions. Elle accueille – en français, en anglais, et en espagnol – des articles témoignant des recherches les plus avancées en ce domaine, en France et à l’étranger.
La revue s’assigne trois objectifs :
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promouvoir une perspective comparative, élargie à toutes les religions, et à toutes les aires culturelles ;
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favoriser une coopération de toutes les sciences sociales aux fins d’éclairer les facettes multiples du phénomène religieux ;
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accueillir l’exposé des réflexions méthodologiques et théoriques sur les objets de la recherche.
L’effervescence de l’actualité religieuse et la globalisation des formes de religiosité conduisent plus que jamais les sciences sociales à interroger leurs frontières disciplinaires et à mettre à l’épreuve leurs paradigmes du fait religieux.
Le Bulletin Bibliographique
Le Bulletin bibliographique, particularité de la revue depuis sa fondation, témoigne de l’importance accordée par ses fondateurs à « l’étude des faits religieux dans toute la variété de leurs manifestations, dans le temps et l’espace » ainsi qu’à la « gamme des options théoriques présentes dans le champ de la recherche », comme le rappelait Danièle Hervieu-Léger dans le numéro 136 consacré au cinquantenaire des Archives. Il se compose de quatre rubriques :
L’atelier des sciences sociales du religieux
Le mot « atelier » renvoie à une double visée : d’une part, l’attention portée aux conditions matérielles et quotidiennes du savoir en train de se construire ; d’autre part, l’ouverture de cette initiative au-delà des programmes et protocoles prédéfinis.
La « sociologie des religions », à l’origine de notre revue, a correspondu à un temps fort, dans les années 1950-1960, de réintégration des faits religieux dans l’atelier des sciences sociales par rupture avec la sociographie pastorale, l’histoire des traditions ou les théologies de la sécularisation. D’une certaine manière, les œuvres fondatrices de Durkheim et de Weber trouvaient là un prolongement, avec une extension des terrains d’enquête bien au-delà des religions dites historiques ou des cultes naguère dits primitifs. Les objets d’une science sociale du religieux ne peuvent que se redéfinir selon de nouvelles problématiques mêlant changements de paradigmes, relations entre les disciplines (sociologie, histoire, anthropologie et philosophie), méthodes d’enquête.
Avec la disparition récente de plusieurs des grandes figures de cette refondation d’après-guerre, l’heure du classement des archives personnelles a sonné, et le temps semble plus mûr que jamais pour les bilans critiques, les biographies analytiques et la généalogie des savoirs du religieux.
Lectures croisées
Cette rubrique vise à établir un dialogue entre les lecteurs et les auteurs à partir d’un même ouvrage.
Notes critiques
Les notes critiques regroupent plusieurs ouvrages (minimum deux) du même champ d’études.
Recensions
Les recensions doivent souligner l'apport des ouvrages à la recherche, en montrer aussi les limites. Nous apprécions tout particulièrement les recensions qui amorcent une réflexion à partir de l'analyse de l'ouvrage, et qui permettent d’ouvrir de nouvelles pistes de recherche.
Les recensions ne doivent pas comporter de notes de bas de page ni de bibliographie finale. Les auteurs sont invités à indiquer, en début de texte, le prénom (en entier) et le nom de l’auteur, le titre complet de l’ouvrage, le lieu d’édition, l’éditeur, l’année de publication et le nombre de pages. Les auteurs doivent renvoyer les recensions dans les trois mois suivant la réception de l’ouvrage. Les livres recensés restent la propriété des auteurs du compte rendu qui reçoivent également un exemplaire du numéro auquel ils ont collaboré.
Les modalités de publication spécifiques au bulletin bibliographique sont détaillées ici.