Études ottomanes, fin XVIIIe-début XXe siècle
Résumé
Programme de l’année 2022-2023 : Lecture et commentaire du Takvîm-i vekayi‘, gazette officielle ottomane (1832-1833).
Texte intégral
- 1 Durant l’année 2022-2023, ont assisté au séminaire M. Sofiane Bachiri, M. Christian Bernier, Mme Lo (...)
1Dans la continuité du programme de l’année précédente, nous1 avons poursuivi la lecture, la traduction et le commentaire d’extraits choisis de la gazette officielle ottomane Takvîm-i vekayi‘ en les comparant avec certains extraits correspondants de sa version publiée en langue française, Le Moniteur Ottoman. Nous avons lu et commenté en détail les numéros 42 à 61 du Takvîm-i vekayi‘.
2Comme les années précédentes, les séances ont été organisée en fonction des extraits choisis chronologiquement autour des axes thématiques et biographiques. Les thématiques développées à partir des extraits sont les suivantes :
- 2 Khaled Fahmy, All the Pasha's Men: Mehmed Ali, his Army and the Making of Modern Egypt, Cambridge U (...)
- 3 Johann Strauss, The Egyptian Connection in Nineteenth Century Ottoman Literary and Intellectual His (...)
31) L’attention pénétrante du sultan à l’égard des soldats de la nouvelle armée pendant ses inspections militaires (nos 44, 48-49) a permis de présenter l’histoire des premières années de la nouvelle armée ottomane sous un angle statistique (le nombre des recrues, déserteurs, blessés, mutilés, décédés, disparus, prisonniers de guerre et ayant droit à la retraite) en comparant ces données avec celles concernant l’armée égyptienne sous Mehmed Ali et en présentant la riche bibliographie en turc et en anglais en la matière2. L’adoption de cette perspective comparative entre Istanbul et Caire a également donné l’occasion d’aborder les multiples connections intellectuelles turco-égyptiennes dans le domaine de la circulation des élites, des livres et de langues3 et de souligner l’aspect infra-impérial de modèles et d’inspirations de réformes, souvent négligé par l’historiographie sur l’âge des réformes ottomanes.
- 4 Comme le turc ottoman ne possède pas à l’époque concernée un système de ponctuation similaire à ceu (...)
42) Le récit du rêve de la belle-mère d’un soldat de la nouvelle armée (no 43) a été intégralement transcris, traduit et commenté. Voici le texte traduit par mes soins4 :
* Leçon * Il y a quatre mois, c’est-à-dire pendant le mois de safer, à la commune de Tosya du district de Çankırı, une des trente recrues qui ont été choisies pour le métier militaire dans l’armée des soldats victorieux par la grâce divine de l’islam, était le beau-fils d’une certaine Ayşe, connue comme une musulmane pieuse et épouse d’un certain Urkiye, alias fils de Rukiye résidant dans le quartier Ahî-i pîr de ladite ville. Celle-ci, du fait de la sensibilité caractéristique des femmes, se plaignant à cause de la douleur provoquée par la séparation de son beau-fils, ose même s’y opposer du fond de son cœur, c’est alors qu’elle voit dans son rêve apparaître le visage d’un saint à la barbe grise qui lui dit « toi, tu as eu l’audace de s’opposer aux soldats victorieux que notre sultan le refuge de l’islam a mis en place avec l’unique et pur but d’exalter la vraie religion ainsi que d’appliquer les règles de la belle charia ; tu as bien mérité des supplices, prenez celle-ci et jetez-la dedans » en montrant le four à ses côtés. Ceux qui l’accompagnent mettent immédiatement le feu au corps (de la femme) avec leurs torches ; celle-ci se réveille alors, en sanglotant, hurlant, criant et repentant : « je brûle, grâce, je crois à la droiture de l’intention du sultan ». Étant enceinte, elle accouche dans quatre jours. Quelques jours plus tard, elle voit dans son rêve le même maître de la lumière intérieure qui la blâme, toujours dans le registre de la réprimande : « Et voilà, ton péché a affecté même ton enfant innocent, réveille-toi et vois dans quel état il est maintenant ». Elle se réveille, voit que son enfant est mort, son corps étant brûlé, elle se dirige directement au tribunal où elle relate son aventure en déclarant son regret et sa repentance au juge Süleyman Rüşdü qui est l’imam du précédent cheikulislam Sıdkızâde, du corps des professeurs. Lorsqu’elle expose ce qui s’est passé, ce dernier convoque immédiatement l’ouléma et les notables de la ville pour leur annoncer la situation. Comme cette femme est une musulmane pieuse, elle s’est rendu compte de son péché spirituel et a pu se repentir. Tout comme on doit au sultan un dévouement manifeste, il existe aussi le devoir de ne pas s’y opposer spirituellement. Sur ce, en exprimant que l’islam est la garantie de leur dévouement, ils ont tous prié pour le sultan et affirmé qu’ils le subliment. Tout cela a été rapporté par voie orale à la gazette officielle par le juge susmentionné qui vient de retourner à Istanbul après avoir terminé son mandat là-bas.
5Sans entamer l’interprétation de ce texte intéressant à plusieurs égards, tâche qui fera l’objet d’un article, je me contenterai de souligner que ce récit fait partie d’un corpus de textes évoquant des phénomènes que l’on peut qualifier de surnaturel ou préternaturel qui se classent en deux catégories : d’une part, des textes attribuant certains pouvoirs spirituels voire miraculeux au sultan ; d’autre part, des textes performatifs comme celui-ci, qui constituent des guides de comportement et de sentiment que les sujets devraient avoir à l’égard de leur souverain.
- 5 Ozan Özavci, Dangerous Gifts. Imperialism, Security, and Civil Wars in the Levant, 1798-1864, Oxfor (...)
63) Le court texte saluant le rappel du consul russe à Alexandrie (no 45) ainsi que de longs textes (nos 56, 57, 60) sur les troupes russes débarquées à Büyükdere et neuf navires russes arrivés le 8 février 1833 ont procuré l’occasion de rappeler le cadre chronologique de la Question d’Orient afin de pouvoir situer le rapprochement ottomano-russe dans la crise égyptienne et de présenter la dernière grande synthèse sur le sujet5. La flotte russe en question est sous le commandement de l’amiral Mikhail Petrovich Lazarev (1788-1851). Formé en Russie, mais aussi en Angleterre (1803-1808) après avoir participé à la Guerre patriotique contre Napoléon, il devient un grand explorateur. En 1828-1829, il est responsable du blocus des Dardanelles. De 1833 à 1851, il est le commandant de la flotte russe de la mer Noire. Il devient amiral en 1843. La correspondance entre l’ambassadeur ottoman à Londres et Mahmud II laisse suggérer que le sultan avait mis en place ce scénario pour pousser le Royaume-Uni à sortir de son inertie et à agir. Jugeant son ambassadeur à Istanbul trop jeune et inexpérimenté pour faire poids contre la France dans une telle situation de crise, le tsar le remplace par Alexeï Fiodorovitch Orlov (1787-1862), militaire de renom venant d’une grande famille aristocratique impliquée dans la Question d’Orient. Il part de Saint-Pétersbourg le 9 avril 1833. C’est lui l’interlocuteur de sultan Mahmud II avec le général Lazarev. Tout cela, avant le traité de Hünkâr İskelesi, montre l’engagement russe. Ce sont ces développements, ces jeux subtiles de la diplomatie ottomane qui déclenchent la réaction britannique et dans une certaine mesure, française.
74) Le prologue de la traduction du discours du roi d’Angleterre à la fin de l’année parlementaire (no 46), la traduction d’un discours du roi français à l’assemblée (no 51) ainsi que celle d’un autre discours du roi d’Angleterre aux deux chambres (no 56) ont fourni l’opportunité de revenir sur la terminologie des institutions de la modernité politique européenne en langue ottomane et de souligner la fluctuation et le manque de fixation terminologique qui persiste dans les années 1830 dans ce champ sémantique, ainsi que la chronologie des institutions représentatives et des textes constitutionnels dans l’Empire. Le prologue en question est éloquent sur la mission pédagogique assignée à la gazette officielle auprès de son lectorat potentiel, c’est-à-dire les employés de l’administration publique impériale :
La mise en place, la réunion, l’ouverture et la fermeture d’une assemblée consultative générale, dit parlement, deux à trois fois en fonction des besoins du temps et de la situation, constituée des Lords de l’État et des députés de la nation, sur l’ordre et avec l’assentiment du roi, est une des règles politiques en vigueur en Angleterre. Ce parlement a pour fonction d’aborder et de débattre les affaires intérieures et extérieures qui sont sous la gestion des ministres du roi et ce, en suivant les règles de la discussion. Est reproduit ici-bas le discours prononcé par le roi d’Angleterre au parlement mentionné qui a été mis en place auparavant, au début du mois d’août au sujet de sa fermeture et sa prolongation.
8En partant de ces discours, une séance a été également consacrée à l’évolution sémantique des termes de cumhûr et de cumhûriyet dans la langue ottomane.
- 6 Jean-Claude Vadet, « Quelques remarques sur la racine FTN dans le Coran et la plus ancienne littéra (...)
95) Un court texte annonçant la défaite des armées ottomanes contre les armées égyptiennes à la fin de l’année 1832 (no 49) donna lieu à la présentation du déroulement de la bataille de Konya (21 décembre 1832), des effectifs, des positionnements et des stratégies des deux forces belligérantes. Le texte utilisant le terme fitne pour décrire le conflit causé par les actions de Mehmed Ali, une séance a été consacrée à la sémantique historique de ce terme, permettant ainsi d’introduire le lexique de la révolte et de la désobéissance en langue ottomane en évoquant d’autres termes tels que ihtilâl, inkılâb, bağy, isyân et tuğyân et présentant la bibliographie afférente6. Ensuite, dans un deuxième temps, l’évolution du vocabulaire utilisé dans la gazette officielle pour décrire le conflit égyptien a été présentée et analysée.
- 7 Peter C. Mentzel, « Nationalists, Phanariots, and Constitutional Crisis: The 1908 Samos Uprising », (...)
106) Le texte qui annonce la nomination de Stefanos Vogoridis (en turc Stefanaki Bey / Στέφανος Βογορίδης, 1782-1859) comme le prince de l’île de Samos (no 49) a fourni l’occasion de retracer l’histoire politique exceptionnelle de cette île de l’Égée du Nord, ainsi que de présenter les biographies de Stefanos Vogoridis et d’Andreas Kopasis Efendi (Ανδρέας Κοπάσης, 1856-1912), deux personnages historiques intéressants7.
- 8 Sur cette ambassade, voir Jean-Louis Bacqué-Grammont, « Tûrân, une description du khanat de Khokand (...)
- 9 Mehmet Saray, Rus İşgali Devrinde Osmanlı Devleti ile Türkistan Hanlıkları Arasındaki Siyasi Münase (...)
117) Un autre texte, évoquant l’arrivée d’une mission diplomatique de l’État de Kokand à Istanbul en 18338, donna l’opportunité de présenter l’histoire des relations diplomatiques entre l’État ottoman et les khanats du Turkestan dans la longue durée, en soulignant leur évolution à la suite des complications causées par le Grand jeu entre la Russie et le Royaume-Uni à partir des années 18209.
128) Le numéro 57 contient une annonce de nomination concernant l’usine de poudre Azadlı, situé à proximité d’Istanbul. Il s’agit d’Azadlı Barûthânesi, dont la construction du bâtiment commence en 1794 et la production de poudre en 1796. Dès le début, l’aspect technique est confié au maître-artisan Arakel Dadyan. Ce sont des moulins hydrauliques que l’on utilise dans un premier temps. Un grand nombre d’accidents et d’incendies surviennent. Un incendie détruit ainsi la poudrière entièrement en 1828. La poudrière est reconstruite en 1829-1830. En 1836, un autre Arménien ottoman, Ohannes Efendi est envoyé à Londres pour formation et pour l’achat de machines. L’armée russe détruit partiellement la poudrière en février 1878. Les locaux sont utilisés comme dépôt de poudre jusqu’à 1916-1917. En 1916-1917, les locaux et les terrains deviennent la propriété de Resneli Osman, frère de Resneli Niyazi (1873-1913), grand héros de la révolution jeune turque. Quand il meurt en 1953, ses quatre enfants vendent le terrain. Avant 1916-1917, ces terres seraient laissées par le sultan Abdülmecid (r. 1839-1861) à Ohannes et à Boghos. Il s’agit donc, probablement, d’une des séquelles du génocide des Arméniens : le transfert du capital arménien à des Turcs musulmans nationalistes, liés souvent directement au Comité Union et Progrès. Ce court texte a procuré l’occasion de présenter son histoire, de la fin du xviiie siècle au milieu du xxe siècle.
13Enfin, le no 54 de la gazette officielle a été étudié de fond en comble, parce qu’il s’agit d’un numéro particulièrement intéressant du point de vue de contenu, surtout deux longues traductions qui y sont données :
- L’explication rationnelle de la défaite ottomane à Konya. Probablement due à Alexandre Blacque. Traduit du Moniteur Ottoman.
- La traduction d’« Économie politique. Des causes qui influent sur l’accroissement de la population en Europe », tiré du Moniteur Ottoman, publié à l’origine dans la Revue britannique, 33 (1832). Il s’agit d’un des premiers textes d’économie politique en ottoman. Cet article est traduit en entier dans les numéros 54 et 55 du Takvîm-i vekayi‘ et à la fin de la première partie, on lui donne un titre : « Tedbîr-i umrân-ı mülkî », expression qui est utilisé tantôt pour traduire « statistiques » tantôt « économie » (2 fois) dans l’original. On a donc clairement une difficulté de traduction. Le terme pour traduire l’économie en ottoman sera consacré plus tard (iktisâd). De même, on trouve probablement une des premières traductions de la « société » moderne (3 fois) : cemâat-i nâs, littéralement « communauté de gens du commun / peuple ».
14Juste avant la dernière séance de l’année, ayant appris le décès d’un des plus grands historiens de l’histoire de la fin de l’Empire ottoman et des débuts de la république turque, Zafer Toprak (1946-2023), une partie de la séance a été consacrée à la présentation de son impressionnante œuvre ainsi qu’à sa place dans l’historiographie de la République de Turquie.
Notes
1 Durant l’année 2022-2023, ont assisté au séminaire M. Sofiane Bachiri, M. Christian Bernier, Mme Lolita Bouvet, Mme Céline Colin, M. Abduselam Fetic, Mme İrem Ertürk, M. Mathieu Gosse, M. Sevan Hotier, M. Célien Malburet, Mme Marília Moreira et M. Thomas Tiahur.
2 Khaled Fahmy, All the Pasha's Men: Mehmed Ali, his Army and the Making of Modern Egypt, Cambridge University Press, 1997 ; Gültekin Yıldız, Neferin Adı Yok. Zorunlu Askerliğe Geçiş Sürecinde Osmanlı Devleti’nde Siyaset, Ordu ve Toplum (1826-1839), Istanbul, Kitabevi, 2009 ; Fatih Yeşil, İhtilâller Çağında Osmanlı Ordusu. Osmanlı İmparatorluğu’nda Sosyoekonomik ve Sosyopolitik Değişim Üzerine Bir İnceleme (1793-1826), Istanbul, Tarih Vakfı Yurt Yayınları, 2016 ; Virginia Aksan, Ottoman Wars, 1700-1870: An Empire Besieged, Routledge, 2015 ; Veysel Şimşek, The Grand Strategy of the Ottoman Empire, 1826-1841, thèse de doctorat non publiée, McMaster University, 2015 ; Veysel Şimşek, « The First “Little Mehmeds”: Conscripts for the Ottoman Army, 1826-1853 », The Journal of Ottoman Studies, 46 (2014), p. 265-311 ; Tobias Heinzelmann, Cihaddan Vatan Savunmasına. Osmanlı İmparatorluğu’nda Genel Askerlik Yükümlülüğü 1826-1856 (tr. Türkis Noyan), Istanbul, Kitap Yayınevi, 2009 ; Hakan Erdem, « Recruitment for the “Victorious Soldiers of Muhammad” in the Arab provinces, 1826-1828 », dans Israel Gershoni et alii, Histories of the Modern Middle East: New Directions, Lynne Rienner Publishers, Boulder (CO), 2002, p. 189-206 ; Avigdor Levy, « The Officer Corps in Sultan Mahmud II's New Ottoman Army, 1826–39 », International Journal of Middle East Studies, 2-1 (1971), p. 21-36.
3 Johann Strauss, The Egyptian Connection in Nineteenth Century Ottoman Literary and Intellectual History, Orient-Institut, Beirut, 2000 ; Johann Strauss, « Turkish Translations from Mehmed Ali’s Egypt. A Pioneering Effort and its Results », dans Saliha Paker (éd.), Translation: (Re)shaping of Literature and Culture, Bogaziçi University Press, Istanbul, 2002, p. 108-147 ; Ekmeleddin İhsanoğlu, Mısır’da Türkler ve Kültürel Mirasları, Istanbul, Ircica, 2006 ; Ekmeleddin İhsanoğlu, « Mısır Sarayı ve Aristokrasi Çevrelerinde Türkçe ve Osmanlı Kültürü », dans Zeynep Tarım Ertuğ (éd.), Prof. Dr. Mübahat Kütükoğlu’na Armağan, İstanbul Üniversitesi Edebiyat Fakültesi, Istanbul, 2006, p. 553-572.
4 Comme le turc ottoman ne possède pas à l’époque concernée un système de ponctuation similaire à ceux des langues occidentales, tous les signes de ponctuation qui se trouvent dans les traductions des citations y sont ajoutés par mes soins pour faciliter la lecture et la compréhension. Sur ce sujet, voir Olivier Bouquet, Quand les Ottomans firent le point. Histoire graphique, technique et linguistique de la ponctuation turque ottomane, Turnhout, Brepols, 2019.
5 Ozan Özavci, Dangerous Gifts. Imperialism, Security, and Civil Wars in the Levant, 1798-1864, Oxford, Oxford University Press, 2021.
6 Jean-Claude Vadet, « Quelques remarques sur la racine FTN dans le Coran et la plus ancienne littérature musulmane », Revue des études islamiques, 37-1 (1969), p. 81-101 ; Bernard Lewis, « Les concepts islamiques de révolution », dans Le retour de l’Islam, Paris, Gallimard, 1985, p. 51-63 ; Bernard Lewis, « Les limites de l’obéissance », dans Le langage politique de l’Islam, Paris, Gallimard, 1988, p. 139-175 ; Ami Ayalon, « From Fitna to Thawra », Studia Islamica, 66 (1987), p. 145-174.
7 Peter C. Mentzel, « Nationalists, Phanariots, and Constitutional Crisis: The 1908 Samos Uprising », Journal of Modern Greek Studies, 39, no 1 (2021), p. 141-161. Project MUSE, doi:10.1353/mgs.2021.0007 ; Ali Fuat Örenç, Yakın Dönem Tarihimizde Sisam Adası (L’île de Samos dans notre histoire récente), mémoire de M2, université d’Istanbul, 1995 ; Ali Fuat Örenç, « Andreas Kopasi, Prince of Samos », Osmanlı Araştırmaları, no 20 (2000), p. 305–311 ; Ali Fuat Örenç, « 1821 Rum İsyanı Sonrası Sisam Adası’na Verilen Yeni Statü » (Le nouveau statut accordé à l’île de Samos après la révolte grecque), Tarih Derneği, n° 36 (2011), p. 335-345 ; Nikolaos Vafeas, Pouvoir et conflits dans l’Empire ottoman : la révolte de 1849-1850 dans la principauté de Samos, thèse de doctorat, Institut universitaire européen, Florence, 1998.
8 Sur cette ambassade, voir Jean-Louis Bacqué-Grammont, « Tûrân, une description du khanat de Khokand vers 1832 d’après un document ottoman », Cahiers du monde russe et soviétique, 13, no 2 (avril-juin 1972), p. 192-231.
9 Mehmet Saray, Rus İşgali Devrinde Osmanlı Devleti ile Türkistan Hanlıkları Arasındaki Siyasi Münasebetler (1775-1875), Istanbul, 1990.
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Référence papier
Özgür Türesay, « Études ottomanes, fin XVIIIe-début XXe siècle », Annuaire de l'École pratique des hautes études (EPHE), Section des sciences historiques et philologiques, 155 | 2024, 90-94.
Référence électronique
Özgür Türesay, « Études ottomanes, fin XVIIIe-début XXe siècle », Annuaire de l'École pratique des hautes études (EPHE), Section des sciences historiques et philologiques [En ligne], 155 | 2024, mis en ligne le 13 juin 2024, consulté le 07 décembre 2024. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/ashp/6822 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/11t3d
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