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Résumés des conférences

Études ottomanes, fin XVIIIe – début XXe siècle

Özgür Türesay
p. 74-78

Résumé

Programme de l’année 2018-2019 : Lecture et commentaire du Takvîm-i vekayi‘, gazette officielle ottomane (1832).

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Texte intégral

  • 1 Durant l’année 2018-2019, ont été présents Mme Céline Colin, Mme Rabab Ejmail, Mme Mona Elnadouri, (...)

1Dans la continuité du programme de l’année précédente, nous1 avons continué la lecture, la traduction et le commentaire des extraits choisis de la gazette officielle ottomane Takvîm-i vekayi‘ en les comparant avec certains textes de sa version en français, Le Moniteur Ottoman. Concrètement, nous avons lu en détail les numéros 9-16 du Takvîm-i vekayi‘ ainsi que ceux du Moniteur Ottoman. Cette lecture croisée permet de s’interroger sur les choix de traduction de concepts clés de la modernité socio-politique de l’Europe vers le turc ottoman des années 1830. Sans prétendre résumer ici la totalité des sujets abordés durant l’année, nous pouvons regrouper les principaux thèmes en six catégories : actions et déplacements du sultan ; la question d’Égypte ; les questions diplomatiques européennes ; les communautés non musulmanes ; les traductions des textes d’Alexandre Blacque ; divers.

1. Actions et déplacements du sultan

2La gazette officielle accorde une grande place aux diverses actions et déplacements du sultan en soulignant son amour à l’égard de ses sujets et son attention envers ses serviteurs. Pour ce qui est du premier volet, on peut énumérer par exemple la longue liste des restaurations et des réparations de bâtiments faites à Istanbul, Edirne et Plovdiv qui paraît dans plusieurs numéros. Quant au second volet, plusieurs textes portent sur la bienveillance du sultan à l’égard de ses serviteurs. Un texte, paru dans le Takvîm-i vekayi‘ (no 11), qui évoque les effets miraculeusement guérisseurs de la visite du sultan chez un haut fonctionnaire souffrant, mérite une attention particulière : dans la tradition historiographique ottomane, les sultans ne sont guère représentés comme des « rois thaumaturges ». Pourtant, ce thème réapparaît de plus en plus fréquemment dans les numéros ultérieurs.

  • 2 Il s’agit d’un thème qui attire de plus en plus l’attention des historiens depuis l’étude pionnière (...)

3Deux numéros (12 et 15) contiennent des textes relatant les promenades incognito du sultan à Istanbul. À l’opposé de ce motif – somme toute, assez classique –, la gazette officielle en diffuse un autre qui reflète une importante innovation politique de l’époque : la visibilité et de l’omniprésence du sultan dans l’espace public2. Celle-ci se déploie dans le récit de la visite de Mahmud II (r. 1808-1839) à l’Arsenal impérial (no 14) ou encore dans celui de son inspection des nouveaux canons, toujours dans le même numéro. La traduction officielle de ce qui est perçu comme un événement dans Le Moniteur Ottoman (no 14) illustre parfaitement le propos général :

La présence du souverain dans l’arsenal a donné une nouvelle émulation aux nombreux ouvriers qui y sont employés et aux troupes de la marine ; tous ont trouvé un puissant encouragement dans l’intérêt que témoigne S. H. pour les travaux auxquels ils se livrent. Le Sultan n’est retourné à son palais que vers le soir.

  • 3 Richard Wortman, « Rule by Sentiment: Alexander II’s Journeys through the Russian Empire », The Ame (...)

4À partir de la fin des années 1820, à travers les nombreux voyages dans le pays qu’il est le premier sultan ottoman à effectuer, Mahmud II se lance en fait dans la construction d’une image moderne de souverain visible, proche de son peuple qui cherche à être vu de près par ses sujets. Il s’agit de la curieuse tentative de mettre en place un véritable « gouvernement par les sentiments », une stratégie politique que l’on retrouve trois décennies plus tard chez Alexandre II (r. 1855-1881) en Russie3.

  • 4 François Georgeon, Le mois le plus long. Ramadan à Istanbul de l’Empire ottoman à la Turquie contem (...)

5Un dernier groupe de textes sultano-centrés porte sur les activités de Mahmud II durant le ramadan. Presque la totalité du no 16 est ainsi consacrée aux visites et actes du sultan où il est possible de déceler les contours de la hiérarchie socio-politique qui se manifeste dans le symbolique du pouvoir impérial. La visite du sultan aux reliques sacrées est ainsi minutieusement décrite, tout comme les détails des repas de rupture du jeûne offerts par le souverain aux hauts dignitaires religieux, aux hauts fonctionnaires de la Sublime Porte, aux membres de l’état-major de l’armée ou les cadeaux que le sultan distribue aux professeurs du palais. Tous les échelons de la classe dirigeante sont ainsi évoqués. Mais le ramadan est aussi un moment particulier qui permet au sultan de renouveler et d’intensifier ses relations avec les gouvernés. D’où un tableau des céréales distribuées à Istanbul durant le ramadan complétant ce répertoire d’action de Mahmud II qui démontre que le ramadan, dans la capitale impériale, est bel et bien une « affaire d’État »4.

2. La question d’Égypte

6Les préparations de l’imminente guerre contre les forces du gouverneur d’Égypte Mehmed Ali pacha apparaissent de plus en plus dans la gazette officielle. À côté de plusieurs textes courts qui annoncent les déplacements de troupes des Balkans vers la capitale ottomane, on remarque un texte de pure propagande dans le no 9. Celui-ci saisit l’occasion pour faire l’éloge de la discipline de l’armée régulière en soulignant le fait que le passage de dizaines de milliers de soldats n’avait causé aucun désordre ni problème dans la ville de Kütahya. En voici la version proposée par Le Moniteur Ottoman :

On se rappelait le temps où il n’en était pas ainsi, et on se demandait par quelle fatalité une institution aussi favorable à tous les intérêts du pays n’avait pu avoir lieu trente ans auparavant. La population bénissait le monarque dont le règne avait été destiné à cette grande réforme, dont la fermeté avait su faire prévaloir.

7C’est la première occurrence du thème de la « prédestination » du règne mahmudien à l’implantation des réformes de disciplinarisation sociale. Parallèlement au récit des actes miraculeux du sultan dont le premier exemple qui vient d’être évoqué, ce motif de « prédestination » se déploie de plus en plus dans les numéros ultérieurs de la gazette officielle. Notons aussi l’allusion aux réformes du sultan Selim III (r. 1789-1807), un thème récurrent dans la gazette officielle dont les rédacteurs ont le souci constant d’inscrire les mesures actuelles de réorganisation militaire et administrative dans une perspective historique plus large qui commence à la fin du xviiie siècle. Leurs écrits soulignent que cette seconde tentative se distingue de la première – avortée – à la fois par son aspect « prédestiné » et la « fermeté » de Mahmud II par rapport à son prédécesseur réformateur. Ce double argument prédestination / fermeté, autrement dit volonté divine / volonté humaine, est un exemple éloquent qui montre que la langue du politique et du religieux est encore en osmose dans le contexte ottoman des années 1830.

3. Les questions diplomatiques européennes

8Les questions brûlantes de l’agenda diplomatique européen occupent une grande place dans les deux versions de la gazette officielle. Ces longs textes en français et en turc ottoman comprennent une déclaration du tsar sur la question de la Pologne, adressée aux Polonais (no 9) ; l’évolution de la question belge (no 10 et no 14) ; les discours du roi de Prusse (no 11), du roi flamand devant l’assemblée qu’il a convoquée (no 12) et du roi d’Angleterre au parlement (no 13). Ces textes dont le contenu n’est pas particulièrement intéressant en soi revêtissent une grande importance du point de vue des recherches sur la sémantique historique du turc ottoman. Ils sont traduits vers le turc ottoman de leurs originaux ou traductions en français publiées dans Le Moniteur Ottoman où l’on trouve les concepts clés de la modernité socio-politique européenne tels que « patrie », « patriotisme », « parlement », « assemblée des députés », « sénat », « chambre des lords », « chambre des communs », « fonction publique », « service public », « économie », « public », « constitution », « liberté », « raison d’État ». On a donc là un corpus cohérent pour analyser les limites de la traductibilité des institutions politiques modernes européennes vers le turc ottoman au début des années 1830.

4. Les communautés non musulmanes

9Une des nouveautés politiques du règne de Mahmud II est l’ouverture progressive et relative du pouvoir vers les communautés non musulmanes de l’Empire à partir de 1829. Ce constat ne résulte pas d’une démarche téléologique de l’historien qui cherche des origines historiques à l’égalisation juridique des sujets ottomans qui survient en 1856 par le firman des réformes. Dès le premier numéro de la gazette officielle, il est vrai plus dans Le Moniteur Ottoman mais aussi, dans une certaine mesure, dans le Takvîm-i vekayi‘, le sultan et ses propagandistes officiels ciblent aussi les communautés ottomanes non musulmanes. Dans ce cadre, trois textes sont à noter : la restitution des propriétés confisquées des habitants de Chios et de Çeşme (no 10) ; les déclarations des patriarches grecs et arméniens aux métropolites et aux représentants de leurs églises dans les territoires ottomans pour remercier le sultan du permis accordé pour restaurer et réparer les lieux de culte chrétiens (no 12) et la réunion organisée par les notables de Chios pour remercier le sultan (no 13).

5. Les traductions des textes d’Alexandre Blacque

10Les numéros 11, 13 et 16 du Takvîm-i vekayi‘ contiennent des traductions de trois longs textes d’Alexandre Blacque publiés dans Le Moniteur Ottoman. Il convient ici de voir de plus près deux de ces textes.

11Le premier évoque la bienveillance du sultan à l’égard de ses sujets non musulmans. En voici un passage éloquent, sous la plume d’Alexandre Blacque, dans Le Moniteur Ottoman (no 10) : « Le plus grand des califes de la dynastie des Abassides (sic), Aroun-Al-Réchid, fut aussi le père du peuple. Il traita les chrétiens de son empire comme ses propres sujets ; il voulut que tout ce qui vivait sous sa loi, fut protégé par sa justice et vit luire des jours heureux ». Le sultan aurait donc commencé à considérer les chrétiens ottomans « comme ses propres sujets ». La traduction ottomane rend ce passage de manière très fidèle en recourant au néologisme politique que constitue le terme de « sujet » (tebaa) en turc ottoman : tebaa-i mahsûsalarından hiçbir gûne fark ve temyîz etmeyib (« en ne les distinguant jamais de ses propres sujets »). Rien de mieux que ce passage pour illustrer la relativité de l’ouverture politique mentionnée plus haut : les non-musulmans ottomans sont désormais considérés comme des sujets du sultan, mais pas comme des vrais, ils ne sont que des sujets de second rang par rapport aux sujets musulmans.

12Le deuxième texte (no 13) porte sur le cas concret de la restitution des biens des habitants de l’île de Chios. Une longue citation du texte original en français qui est, soulignons-le, fidèlement traduit vers le turc, illustre le caractère labile et délébile de cette « ouverture » qui vise à faire

disparaître les dernières traces des troubles dont le souvenir ne doit plus subsister que comme une leçon salutaire, comme une expérience douloureuse mais instructive et profitable aux faits de l’avenir. Point de garnison nombreuse et onéreuse aux habitans (sic) ; point de ces mesures d’une précaution soupçonneuse qui éternise la méfiance et empêche l’oubli du passé. Tels sont les actes par lesquels le gouvernement ottoman manifeste le véritable esprit qui le dirige. Occupé à cicatriser une à une les plaies d’une révolution à laquelle tant de circonstances inattendues ont prêté une importance qu’elle n’avait pas, il fait succéder le pardon à l’offense, le rappel et le bien-être des populations aux longues agitations qui les ont jetées loin de leurs foyers… S’il n’avait pas nourri constamment une pensée de clémence, si le retour de tant de sujets égarés n’avait été ni dans ses vœux ni dans ses affections, s’il n’eût été enfin consulté que l’avantage du moment, sans prévoyance d’un avenir qui intéressait plus les émigrés que lui-même, il aurait disposé des propriétés. La vente de tant d’immeubles aurait fait entrer dans le trésor des sommes considérables, que la raison d’état (sic) aurait pu faire considérer comme une juste indemnité des frais occasionnés par les événemens (sic) de l’insurrection. Loin de là, les propriétés ont été conservées. En cédant à la nécessité d’une circonstance impérieuse, en déployant à regret contre les émigrés la rigueur de la confiscation, le souverain n’a cessé de voir en eux des sujets, de croire à leur repentir, et d’espérer qu’un jour il pourrait encore leur montrer des sentimens (sic) de père.

13Nous revoilà dans un discours de « gouvernement par sentiments », dans une philosophie du pouvoir et de la souveraineté à cheval entre l’ancien et le nouvel ordre. Comme dans d’autres contextes historiques, la disciplinarisation sociale et le paternalisme (avec le vocabulaire y afférent : « sujets égarés », « pardon », « clémence », « repentir », « sentiments de père ») vont de pair aussi dans l’Empire ottoman des années 1830. La gazette officielle regorge d’exemples.

6. Divers

14Si plusieurs textes inclassables dans les cinq catégories susmentionnées ont été lus et commentés durant l’année, l’un d’entre eux mérite que l’on s’y arrête.

  • 5 Pascale Laborier, « La “bonne police”. Sciences camérales et pouvoir absolutiste dans les États all (...)
  • 6 Sur ce traité, voir Seyfettin Erşahin, « Islamic Support on the Westernization Policy in the Ottoma (...)

15Dans le no 12 du Takvîm-i vekayi‘, il a été annoncé la publication d’un traité de morale. L’annonce consiste en un manifeste moralisateur très éloquent. Le traité en question est Hülâsâtü’l-bürhân fi itâati’s-sultân, un traité de hadith en arabe qui est traduit vers le turc à la fin de 1831, sur la demande du sultan, par le şeyhülislâm de l’époque Seyyid Yâsincizâde Abdülvehhâb Efendi (1758-1833). Ce traité est ensuite distribué dans tout l’Empire. Il s’agit d’un texte de propagande qui décrit le sultan comme un être unique, la forme sublime de l’espèce humain (fitrât’u-‘aliya ve kemâlâtü’l-insâniyya), stupéfiant les esprits (muhayyiru’l-ukul), qui est connu pour sa compétence inégalée en sciences et connaissances spirituelles (mertebe-i akl ü irfânda sâbık-ı fazâil-i ulâ) dont les ordres et décrets miraculeux sont conformes au Coran et à la raison (emir ve irâde-i kerâmetleri muvâfık-ı menkul ve ma‘kul) tandis que ses bonnes intentions rénovent la religion et exécutent les traditions prophétiques (niyet-i hayriyyeleri ihyâ-yı dîn ve icrâ-yı sünnet). Parmi les épithètes du sultan, Yâsincizâde énumère aussi « müceddid-i erkan-i devlet » (rénovateur des piliers de l’État) et « müceddid-i kavânin-i islâm » (rénovateur des lois de l’islam) en recourant à un concept important (müceddid) de la pensée réformiste islamique. Mais au-delà de cette instrumentalisation plutôt classique d’un discours islamique au service du pouvoir, il s’agit aussi d’un texte de propagande politique moderne sous influence du caméralisme5 qui tient à souligner que « ses plus importants pensées et soucis concernent la sécurité et la paix de ses sujets pauvres » (ehemm-i efkârı ve endîşeleri emn ü asâyiş-i fukarâ ve reâyâ)6. La lecture du texte publié dans le Takvîm-i vekayi‘ ainsi que l’analyse du traité en question ont permis de réfléchir encore une fois sur les usages politiques de l’islam à l’âge des réformes ottomanes et plus particulièrement dans la dernière décennie du règne mahmudien.

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Notes

1 Durant l’année 2018-2019, ont été présents Mme Céline Colin, Mme Rabab Ejmail, Mme Mona Elnadouri, Mme Ayşe Erdem, Mme Stéphanie Prévost, M. Arian Mustafa, M. Deniz Eröcal, M. Maziyar Taheri et M. Muhammet Topal.

2 Il s’agit d’un thème qui attire de plus en plus l’attention des historiens depuis l’étude pionnière de François Georgeon en 1997 : François Georgeon, « Le sultan caché. Réclusion du souverain et mise en scène du pouvoir à l’époque de Abdülhamid II (1876-1909) », Turcica, 29 (1997), p. 93-124 ; Edhem Eldem, « Pouvoir, modernité et visibilité : l’évolution de l’iconographie sultanienne à l’époque moderne », dans Omar Carlier et Raphaëlle Nollez-Goldbach (dir.), Le corps du leader. Construction et représentation dans les pays du Sud, Paris, L’Harmattan, 2008, p. 171-202 et Darin Stephanov, « Sultan Mahmud II (1808-1839) and the First Shift in Modern Ruler Visibility in the Ottoman Empire », Journal of the Ottoman and Turkish Studies Association, vol. 1, 1-2 (2014), p. 129-148.

3 Richard Wortman, « Rule by Sentiment: Alexander II’s Journeys through the Russian Empire », The American Historical Review, vol. 95, 3 (1990), p. 745-771.

4 François Georgeon, Le mois le plus long. Ramadan à Istanbul de l’Empire ottoman à la Turquie contemporaine, Paris, CNRS Éditions, 2017, chapitre IV, p. 117-145.

5 Pascale Laborier, « La “bonne police”. Sciences camérales et pouvoir absolutiste dans les États allemands », Politix, vol. 48 (1999), p. 7-35.

6 Sur ce traité, voir Seyfettin Erşahin, « Islamic Support on the Westernization Policy in the Ottoman Empire: Making Mahmud II a Reformer Caliph-Sultan by Islamic Virtue Tradition », Journal of Religious Culture, 78 (2005), p. 1-17 et Abdullah Taha İmamoğlu et Veli Karataş, « İrâde-i Seniyyeyi Hadislerle Desteklemek: II. Mahmud Dönemi Şeyhülislamlarından Yâsincizâde Abdülvehhâb Efendi ve Hulâsatu’l-Burhan fî İtaati’s-Sultan Adlı Risalesi », Artuklu Akademi, 3 (2016), p. 21-54.

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Pour citer cet article

Référence papier

Özgür Türesay, « Études ottomanes, fin XVIIIe – début XXe siècle »Annuaire de l'École pratique des hautes études (EPHE), Section des sciences historiques et philologiques, 151 | 2020, 74-78.

Référence électronique

Özgür Türesay, « Études ottomanes, fin XVIIIe – début XXe siècle »Annuaire de l'École pratique des hautes études (EPHE), Section des sciences historiques et philologiques [En ligne], 151 | 2020, mis en ligne le 09 juillet 2020, consulté le 15 janvier 2025. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/ashp/3578 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/ashp.3578

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Auteur

Özgür Türesay

Maître de conférences, École pratique des hautes études — section des Sciences historiques et philologiques

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