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2. Champs de l’archéologie préventive

Le Néolithique ancien dans le nord-ouest de la France

The Early Neolithic of north-western France
El Neolítico antiguo en el noroeste de Francia
Emmanuel Ghesquière et Cyril Marcigny
p. 54-59

Résumés

Au début des années 1980, un nouveau groupe culturel néolithique est identifié à Villeneuve-Saint-Germain dans l’Aisne, se différenciant du Néolithique rubané du Bassin parisien. Bien qu’une synthèse des données collectées sur le terrain reste à effectuer, on considère aujourd’hui ce groupe culturel comme une culture archéologique à part entière. En Normandie, Bretagne et Pays-de-la-Loire, l’archéologie préventive met au jour régulièrement des sites VSG et de nouvelles problématiques de recherche émergent, notamment au sein de thématiques générales comme l’occupation du territoire ou encore la culture matérielle.

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Texte intégral

  • 1 À partir essentiellement des travaux de Claude Constantin sur le mobilier céramique.

1En 1980, Claude Constantin et Jean-Paul Demoule (1982) proposaient de créer un nouveau groupe néolithique : le « Villeneuve-Saint-Germain », ou Vsg.1 En effet, le matériel recueilli par Michel Boureux à Villeneuve-Saint-Germain dans l’Aisne se différenciait du Néolithique rubané mis au jour dans le Bassin parisien, tout en présentant des similitudes avec les mobiliers découverts à Blicquy dans le Hainaut belge (Constantin 1976), à Pontpoint « Moru » dans l’Oise et dans une douzaine d’autres sites (Bailloud 1976).

2Ce groupe culturel se révéla fondamental pour la néolithisation de l’ouest de la France ; il fut également le sujet d’une polémique qui opposa les néolithiciens pendant une vingtaine d’années.

Du « groupe culturel » à la « culture »

3Claude Constantin (1985) avait noté le caractère expansif du Vsg et en avait présenté les principaux éléments : bracelets en schiste et céramiques ornées de décors plastiques et/ou modelés dans la pâte. Il avait alors pu établir une sériation chronologique du mobilier céramique en trois phases, auxquelles il ajouta ensuite une étape initiale proche de la tradition du Rubané récent du Bassin parisien (ou Rrbp) final (Constantin et al. 1995 ; Ilett et al. 1995). On peut résumer la définition de cette périodisation de la manière suivante :

4La phase initiale, à laquelle s’ajoute le Vsg 1, est caractérisée par des décors céramiques de tradition Rrbp final ; ces décors sont constitués de motifs verticaux étroits accrochés à un décor horizontal qui souligne le bord du vase (échelles, triangles, bord encoché, boutons…) ; on rencontre également des motifs en arrêtes de poisson et des décors modelés sous le bord ; une autre caractéristique est la présence de bracelets essentiellement en calcaire.

5Le Vsg 2 présente, quant à lui, un nombre élevé de bracelets en schiste ; la céramique porte des décors en V, obtenus par pincement de la pâte au-dessus des anses.

6Enfin, le Vsg 3 se définit par des poteries portant des cordons en relief en V (dits « V-cordon ») ou ceinturant le vase ; la céramique de la fin de cette phase est ornée de pastilles au repoussé, qui ont longtemps conduit à la singulariser sous l’appellation « Augy-Sainte-Pallaye » ; le nombre des bracelets en schiste est nettement moins important.

7Les vestiges osseux et lithiques ont, quant à eux, été étudiés par Michel Plateaux, Isabelle Sidéra (1993), Anne Augereau (1993) et Françoise Bostyn (1994).

8En dépit des analyses effectuées pour le mobilier, l’habitat et les sépultures, une synthèse reste à faire qui engloberait la multitude des données acquises depuis le début des années 1980. Son absence grève considérablement la définition de ce qui apparaît de plus en plus comme une culture archéologique à part entière : la culture de « Blicquy/Villeneuve-Saint-Germain » ou Bvsg.

L’archéologie préventive, génératrice de découvertes

9Dans l’ouest de la France, la période néolithique a grandement bénéficié du développement de l’archéologie préventive durant cette dernière décennie. Avant la création de l’Inrap et la mise en place des nouvelles procédures de terrain, les sites mis au jour étaient peu nombreux (Cassen et al. 1998). Désormais, un nouveau site apparaît presque chaque trimestre et la connaissance du Néolithique ancien de l’ouest de la France ne cesse de progresser [Fig.1].

[Fig.1] Cartographie des principaux sites, Vsg/Asp découverts ces quinze dernières années en Normandie.

[Fig.1] Cartographie des principaux sites, Vsg/Asp découverts ces quinze dernières années en Normandie.

DAO C. Marcigny, Inrap

  • 2 Fouille inédite de Caroline Riche, Inrap.

10En Haute-Normandie, les phases ancienne et moyenne du Bvsg sont principalement représentées par les sites de Poses (Bostyn 2003) et d’Aubevoye dans l’Eure.2 Il s’agit de deux habitats de fond de vallée, groupés en plusieurs lignes de maisons bordées de fosses latérales. L’abondant mobilier céramique et lithique permet d’asseoir la chronologie du Néolithique ancien dans la région. Sur les plateaux, les diagnostics couplés à des décapages de grande surface ont permis d’analyser de nombreuses structures isolées du Bvsg et d’explorer les habitats groupés de Saint-Vigor-d’Ymonville en Seine-Maritime (Clement-Sauleau et al. 2002) et de Guichainville dans l’Eure (Carpentier, Marcigny 2003). La structuration du « village » est beaucoup plus amorphe que dans les deux cas précédents et semble graviter autour de zones limoneuses (dolines comblées et paléovallons). Les décors céramiques – presque exclusivement plastiques (boutons et V-cordons) – relèvent du Bvsg récent, mais les datations isotopiques obtenues pour Saint-Vigor-d’Ymonville sont indéniablement plus anciennes. Par ailleurs, les nombreux tranchets ne correspondent pas aux assemblages lithiques de Poses.

  • 3 Fouille inédite de Cyrille Billard, service régional de l’Archéologie.
  • 4 Fouille inédite de Stéphane Blanchet, Inrap.

11En Basse-Normandie, les découvertes sont également importantes et régulières. La phase initiale du Bvsg (voire du Rrbp final) est illustrée par l’habitat de Colombelles (Calvados), implanté sur la première terrasse de l’Orne ; le mobilier céramique s’inscrit parfaitement dans la chronologie proposée par Claude Constantin et Mike Illet (Ghesquière, Marcigny 2000).3 Seul le site de Fontenay-le-Marmion semble pouvoir être rattaché à la phase moyenne du Bvsg. Il s’agit d’un bâtiment isolé où a été découverte de la céramique avec des motifs en arrêtes de poisson et de nombreux bracelets en schiste (Giraud, Juhel 2004). Le Bvsg « à cordons » est bien mieux représenté. Des silos et des fosses latérales ont été mis au jour un peu partout dans l’ensemble du territoire bas-normand, et un bâtiment complet a été fouillé à Mondeville (Chancerel et al. 2006). Il a fourni un assemblage céramique dominé par les décors plastiques (V-cordons, entre autres). Là, aussi, les datations 4C évoquent une présence du V-cordon plus précoce que dans d’autres régions. L’assemblage lithique se caractérise par un usage presque exclusif du débitage laminaire indirect sur du silex dit « du Cinglais », matériau qui, dans les régions de l’Ouest, concurrence le silex tertiaire du Bassin parisien.

  • 5 Fouille inédite d’Alain Valais, Inrap.

12En Bretagne, la fouille du site de Betton (Ille-et-Vilaine) a révélé le site d’habitat structuré le plus occidental de la culture Bvsg.5 Le plan des constructions est peu lisible, mais plusieurs bâtiments sont visibles, dont le mobilier (céramiques avec décor en V par pincement au-dessus des anses et nombreux bracelets en schiste) correspond à la phase moyenne. Ces vestiges complètent les données issues de la fouille de Saint-Étienne-en-Coglès, en Ille-et-Vilaine (Cassen et al. 1998). D’autres indices Bvsg existent dans la péninsule, en particulier des bracelets en schiste et de la céramique anciennement découverts à Locmariaquer et Er Lannic, dans le Morbihan, ainsi que du matériel issu de prospections de surface et de structures isolées.

  • 6 Voir également les travaux inédits de Ghesquière, Juhel et Marcigny, Inrap.

13Dans le nord des Pays-de-la-Loire, les découvertes sont également nombreuses. Dans le nord de la Sarthe, il s’agit principalement des ateliers de fabrication de bracelets en schiste de Champfleur et d’Arçonnay (Marcigny et al. 2004), qui ont livré plusieurs milliers de déchets. Des investigations complémentaires, couplées à une étude géologique (Fromont 2003), ont permis d’identifier, à Saint-Germain-du-Corbéis dans l’Orne, un affleurement de schiste exploité à cette époque. En Mayenne, plusieurs fosses isolées ont été mises au jour, en particulier à Château-Gontier.6

  • 7 Travaux d’Emmanuel Ghesquière (Inrap) et de François Charraud (doctorant, université de Nice-Sophia (...)

14Les îles anglo-normandes ont également bénéficié du développement de l’archéologie préventive, en dépit de la pression des aménageurs (qui sont en droit d’accepter ou de refuser la présence des archéologues) et du manque de financement. À Guernesey, Heather Sebire a ainsi pu mettre au jour, à Saint-Pierre-Port, un mobilier évoquant le Bvsg (Sebire 2005)7 ; il s’agit d’une céramique ornée de cordons en V et d’une industrie lithique en silex bathonien de la plaine de Caen. Cet ensemble est à associer aux fragments d’un vase à cordons en V découvert à Jersey, dans la Baie-de-Saint-Ouen (Patton, Finlaison 2001) et aux industries lithiques trouvées en prospection qui rappellent celles du continent.

L’émergence de nouvelles problématiques

15L’ensemble de ces découvertes a permis de dégager de nouvelles pistes d’étude pour l’ouest de la France et la culture Bvsg.

16En premier lieu, l’occupation et la colonisation des plateaux tranchent avec les sites Bvsg que l’on rencontre dans les vallées du Bassin parisien. Ce type différent de gestion du territoire est donc un nouvel axe de recherche. L’installation autour de secteurs limoneux (paléovallons, dolines) dans une région où le sol est principalement composé d’argile à silex montre une adaptation et un choix des terrains les plus propices à l’agriculture [Fig.2]. L’absence de rivière pose la question de la gestion de l’eau pour le bétail, et l’existence probable de structures de captage (mare, par exemple) ou de puits conduit à élaborer une nouvelle manière de considérer les occupations néolithiques.

[Fig.2] Les habitats de plateau de Saint-Vigor-d’Ymonville (en haut) et Guichainville (en bas), en griséles zones limoneuses.

[Fig.2] Les habitats de plateau de Saint-Vigor-d’Ymonville (en haut) et Guichainville (en bas), en griséles zones limoneuses.

DAO E. Galloin, Inrap

  • 8 Travaux géologiques menés par Nicolas Fromont, Inrap.

17En ce qui concerne le lithique, deux axes fondamentaux sont actuellement mis en œuvre pour la Basse-Normandie : l’étude de l’utilisation du silex du Cinglais, et celle du schiste ayant servi à la fabrication des bracelets. Le silex du Cinglais a été exploité dans des secteurs très limités de la plaine de Caen (Les Moutiers-en-Cinglais, Olendon…) et a donné lieu à une production industrielle de lames régulières produites par percussion indirecte, qui ont été ensuite exportées en Normandie et en Bretagne. Il s’agit ici de comprendre les modes d’acquisition de ce silex et la diffusion des produits semi-finis ou finis.8 Quant au schiste, il constitue la base d’un travail entrepris à partir de la découverte, à la frontière entre l’Orne et la Sarthe, de carrières d’extraction et d’ateliers de façonnage de bracelets ; l’objectif est d’analyser la fabrication et la diffusion de ces parures emblématiques du Bvsg. Les premiers résultats montrent une diffusion de ces produits en direction du Bassin parisien, plus importante que pour la région normande, où d’autres matériaux sont localement disponibles.8 L’étude du développement de la production au cours du Néolithique ancien, son rapide déclin au début du Néolithique moyen I et la diffusion de ces produits, ainsi que l’analyse des modalités de fabrication des bracelets, constituent un axe majeur des recherches conduites en Basse-Normandie [Fig.3].

[Fig.3] Les pièces techniques de Valframbert (Orne) indiquent le façonnage de deux anneaux, un grand et un petit, à partir d’un seul disque.

[Fig.3] Les pièces techniques de Valframbert (Orne) indiquent le façonnage de deux anneaux, un grand et un petit, à partir d’un seul disque.

Les techniques de percement sont, d’une part, le découpage et, d’autre part, l’abrasion de la partie centrale de la rondelle précédemment obtenue.

DAO N. Fromont, Inrap

18Le troisième volet de la recherche interrégionale sur le Bvsg concerne la chronologie interne du Néolithique ancien. Les corpus mobiliers des sites et les datations sont encore trop limités pour démêler l’écheveau des positions chronologiques de la plupart des gisements. Le cadre chrono-typologique proposé par Claude Constantin fonctionne bien pour la succession « Rrbp – Bvsg » et le découpage du Bvsg ; en revanche, l’apparition de certains décors (le V-cordon, en particulier) semble plus ancienne dans l’Ouest que dans le Bassin parisien. Nous ne reviendrons pas ici sur la question des influences méditerranéennes (avec l’Épicardial et le Naca [Néolithique ancien centre Atlantique]) qui ont fait l’objet de nombreux débats (Lanchon 1992 ; Lanchon, Constantin 1992). Nous souhaiterions cependant réaffirmer le rôle qu’ont pu jouer les régions situées à la périphérie du (ou des) foyer originel du Bvsg dans l’évolution interne de celui-ci. La rareté des sites du Néolithique ancien sur la façade atlantique et en Bretagne ne facilite pas la compréhension des données actuellement disponibles. Ainsi les liens entre Naca et Bvsg sont-ils encore trop flous mais ne devraient pas tarder à être explicités.

Affaire à suivre…

19L’exploration du Néolithique ancien depuis une quinzaine d’année dans l’ouest de la France pose actuellement plus de questions qu’elle n’apporte de réponses à la problématique nationale et aux polémiques sur cette culture. Il serait nécessaire de mettre à plat l’ensemble des données du Bvsg et des groupes néolithiques contemporains situés plus au sud. Une confrontation entre chercheurs de différentes régions serait également constructive. Expliciter la définition du groupe de Bliquy et de Villeneuve-Saint-Germain serait un excellent sujet de table ronde. Affaire à suivre, donc…

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Bibliographie

Augereau A. 1993 : Évolution de l’industrie du silex du 5e au 4e millénaire avant J.C., dans le Sud-Est du Bassin parisien, Thèse de doctorat, université Paris I.

Bailloud G. 1976 : « Le Néolithique en Picardie », Revue archéologique de l’Oise, no 7, p. 10-28.

Bostyn F. 1994 : Caractérisation des productions et de la diffusion des industries lithiques du groupe de Villeneuve-Saint-Germain, Thèse de doctorat, université Paris X.

Bostyn F. (dir) 2003 : Néolithique ancien en Haute-Normandie : Le village Villeneuve-Saint-Germain de Poses « Sur la Mare » et les sites de la boucle du Vaudreuil, Société préhistorique française (Travaux 4).

Carpentier V., Marcigny C. 2003 : « L’occupation des campagnes entre Évreux et le Vieil-Évreux (Eure) : l’exemple des fouilles de la ZAC du Long Buisson », Haute-Normandie Archéologique, no 8, Rouen, CRAHN, p. 45-51.

Cassen S., Audren C., Hinguant S., Lannuzel G., Marchand G. 1998 : « L’habitat Villeneuve-Saint-Germain du Haut-Mée (Saint-Étienne-en-Coglès, Ille-et-Vilaine) », Bulletin de la Société préhistorique française, t. 95, no 1, p. 41-75.

Chancerel A., Marcigny C., Ghesquière E. 2006 : Le Plateau de Mondeville (Calvados), du Néolithique à l’âge du Bronze, Documents d’archéologie française (DAF), no 99.

Constantin Cl. 1976 : « La céramique néolithique et chalcolithique du Bassin parisien et de la vallée de la Meuse, dégraissée à l’aide d’os pilé », in Fouilles protohistoriques dans la vallée de l’Aisne, Paris, vol. 4, p. 166-172.

Constantin Cl. 1985 : Fin du Rubané, céramique du Limbourg et Post-rubané en Hainaut et en Bassin parisien, Oxford (BAR International Serie, 273).

Constantin Cl., Demoule J.-P. 1982 : « Le groupe de Villeneuve-Saint-Germain dans le Bassin Parisien », in Le Néolithique dans l’Est de la France, Actes du Colloque Néolithique de Sens (1980), Cahier de la Société archéologique de Sens, 1, p. 65-71.

Constantin Cl., Farruggia J.-P., Guichard Y. 1995 : « Deux sites de Villeneuve-Saint-Germain à Bucy-le-Long (Aisne) », Revue archéologique de Picardie, no 1-2, p. 3-59.

Clement-Sauleau S., Ghesquière E., Marcigny C. 2002 : « Du Ve millénaire au début de l’Antiquité, les occupations de Saint-Vigor-d’Ymonville (76) », Haute-Normandie Archéologique, numéro spécial, Rouen, CRAHN, p. 12-17.

Fromont N. 2003 : « Anneaux en pierre et culture du Villeneuve-Saint-Germain/Blicquy : premiers éléments sur la structuration des productions et la circulation des matières premières entre Massif armoricain et Massif ardennais », in Les Matières premières lithiques en Préhistoire, table ronde internationale (Aurillac 20-22 juin 2002), Préhistoire du Sud-Ouest, supplément no 5, p. 177-184.

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Giraud P., Juhel L. 2004 : « L’habitat Villeneuve-Saint-Germain de Fontenay-le-Marmion ‹ Le Grand Champ › (Calvados) », in Colloque INTERNEO, Paris, no 5, p. 35-43.

Lanchon Y. 1992 : « Le Néolithique danubien dans l’Est du Bassin parisien : problèmes chronologiques et culturels », in Actes du Colloque interrégional sur le Néolithique (Mulhouse, 1984), p. 101-117.

Lanchon Y., Constantin Cl. 1992 : « Diachronisme ou synchronisme des groupes de Villeneuve-Saint-Germain et d’Augy-Sainte-Pallaye ? », in Actes du Colloque interrégional sur le Néolithique (Mulhouse, 1984), 1992, p. 167-175.

Marcigny C., Gaumé E., Ghesquière E., Clement-Sauleau S., Giazzon D., Le Gall J. 2004 : « Des centres de production spécialisés à la fin du Néolithique ancien ? L’exemple du site de production de parures en schiste de Champfleur ‹ Bois de Barrée › (Sarthe) », in P. Bodu et Cl. Constantin (dir.), Approches fonctionnelles en Préhistoire, XXVe Congrès préhistorique de France (Nanterre 24-26 octobre 2000), Société préhistorique française, p. 265-284.

Patton M., Finlaison M. 2001 : Patterns in Prehistoric Landscape, Jersey, éd. La Société Jersiaise.

Sebire H. 2005 : The Archaeology and Early History of the Channel Islands, Stroud, éd. Tempus.

Sidéra I. 1993 : Les Assemblages osseux en Bassins parisien et rhénan du 6e au 4e millénaire B.C. : histoire, techno-économie et culture, Thèse de doctorat, université Paris I.

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Notes

1 À partir essentiellement des travaux de Claude Constantin sur le mobilier céramique.

2 Fouille inédite de Caroline Riche, Inrap.

3 Fouille inédite de Cyrille Billard, service régional de l’Archéologie.

4 Fouille inédite de Stéphane Blanchet, Inrap.

5 Fouille inédite d’Alain Valais, Inrap.

6 Voir également les travaux inédits de Ghesquière, Juhel et Marcigny, Inrap.

7 Travaux d’Emmanuel Ghesquière (Inrap) et de François Charraud (doctorant, université de Nice-Sophia Antipolis).

8 Travaux géologiques menés par Nicolas Fromont, Inrap.

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Table des illustrations

Titre [Fig.1] Cartographie des principaux sites, Vsg/Asp découverts ces quinze dernières années en Normandie.
Crédits DAO C. Marcigny, Inrap
URL http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/archeopages/docannexe/image/849/img-1.png
Fichier image/png, 194k
Titre [Fig.2] Les habitats de plateau de Saint-Vigor-d’Ymonville (en haut) et Guichainville (en bas), en griséles zones limoneuses.
Crédits DAO E. Galloin, Inrap
URL http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/archeopages/docannexe/image/849/img-2.png
Fichier image/png, 144k
Titre [Fig.3] Les pièces techniques de Valframbert (Orne) indiquent le façonnage de deux anneaux, un grand et un petit, à partir d’un seul disque.
Légende Les techniques de percement sont, d’une part, le découpage et, d’autre part, l’abrasion de la partie centrale de la rondelle précédemment obtenue.
Crédits DAO N. Fromont, Inrap
URL http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/archeopages/docannexe/image/849/img-3.png
Fichier image/png, 263k
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Pour citer cet article

Référence papier

Emmanuel Ghesquière et Cyril Marcigny, « Le Néolithique ancien dans le nord-ouest de la France »Archéopages, Hors-série 1 | 2008, 54-59.

Référence électronique

Emmanuel Ghesquière et Cyril Marcigny, « Le Néolithique ancien dans le nord-ouest de la France »Archéopages [En ligne], Hors-série 1 | 2008, mis en ligne le 01 février 2008, consulté le 24 mars 2025. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/archeopages/849 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/archeopages.849

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Auteurs

Emmanuel Ghesquière

Inrap, UMR 6566, CREAAH

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