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4. Rationalisation et dynamisme de la recherche

Le programme de publication du canal Seine-Nord Europe. Mise en œuvre et premiers résultats

The Seine-Nord Europe Canal publication programme. Implementation and first results
El programa de publicación del canal Sena-Norte Europa. Aplicación y primeros resultados
Marc Talon et Gilles Prilaux
p. 152-159

Résumés

Avec une surface de 2500 hectares répartis sur les 107 km de son tracé nord-sud qui recoupe la nouvelle région des Hauts de France, le canal Seine-Nord-Europe concerne de très importantes surfaces (trois fois la largeur d’une autoroute) et impacte de très nombreux sites archéologiques. La particularité de ce projet d’aménagement hors normes a conduit à mettre en place trois types d’équipes de diagnostic aux compétences adaptées aux terrains (sondages surfaciques, profonds et en contexte de fond de vallée). Ce dispositif a permis la découverte de 320 indices de sites sur les 1800 ha qui ont pu être diagnostiqués à partir de 2008. Près d’une centaine de ces indices a fait l’objet d’une quarantaine d’opérations de fouille couvrant la Préhistoire ancienne jusqu’au premier Moyen Âge, réalisées entre 2010 et 2012, et représentant une surface cumulée d’environ 100 ha. La première phase d’intervention étant terminé, il est proposé, avant de poursuivre la deuxième tranche d’intervention à partir de novembre 2016, de présenter le programme de publication et les premiers résultats. Seuls les sites présentant un grand intérêt scientifique, confirmé par l’avis de la Cira, doivent faire l’objet, selon leur importance, d’un volume monographique ou d’un regroupement dans un volume thématique. Cependant, de façon à communiquer dans les meilleurs délais les résultats à la communauté des chercheurs, les premiers résultats ont été présentés dans les journées d’actualités régionales ou thématiques ainsi que dans des colloques. Fin 2015, 70 notes et articles ont été publiés.

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Texte intégral

1Le canal Seine-Nord Europe est le maillon central du projet prioritaire européen Seine-Escaut qui consiste en la réalisation d’une liaison fluviale entre la France, la Belgique et les Pays-Bas, destinée à désenclaver le bassin fluvial de la Seine en le reliant aux 20 000 km du réseau fluvial européen. Situé au centre du réseau Seine-Escaut, le futur canal s’étend sur 107 km entre Compiègne, où il reliera l’Oise, et Aubencheul-au-Bac, près de Cambrai, où il se connectera au canal Dunkerque-Escaut. Ce canal à grand gabarit construit sous la maîtrise d’ouvrage de Voies Navigables de France aura une largeur de 54 m et un tirant d’eau de 4,50 m. Il comportera six écluses, un pont canal d’une longueur d’1,3 km, 61 rétablissements routiers et ferroviaires, quatre plateformes multimodales, six quais de transbordement de marchandises, deux équipements pour la plaisance et un bassin réservoir d’eau de 14 millions de m3. Les travaux qu’il implique représentent une emprise de plus de 2 800 ha et 57 millions de m3 de terre déplacés avec des terrassements jusqu’à 45 m de profondeur nécessitant des largeurs d’emprise de 180 m sur ces secteurs.

2Le tracé du canal recoupe sur un axe nord-sud le centre de l’interrégion de l’Inrap Nord-Picardie, trois quarts de ce transect touchant la Picardie et un quart le Nord-Pas-de-Calais. à partir de Compiègne, les 18 premiers kilomètres du projet sont situés dans la vallée de l’Oise et consistent pour l’essentiel à l’aménagement de la rivière et l’élargissement du canal actuel. De Noyon jusqu’à Aubencheul-au-Bac, le canal Seine-Nord Europe, parallèle au canal du Nord, sera construit en rebord ou sur le plateau, préservant ainsi les vallées. Dès 2004, les archéologues ont pris conscience de l’intérêt du projet, dont l’ampleur est sans commune mesure avec les aménagements réalisés jusqu’alors en France. S’appuyant sur la dynamique, l’expérience et les compétences des personnels de ces régions, un programme archéologique a été élaboré et mis en œuvre depuis septembre 2008.

L’impact et le programme archéologiques

3Le canal Seine-Nord-Europe concerne de très importantes surfaces (trois fois la largeur d’une autoroute) et a un impact conséquent sur l’archéologie préventive. Il lie, pour la reconnaissance des sites archéologiques, trois types d’avantages : ceux liés au linéaire (transect d’une région), ceux du surfacique, découvrant un espace suffisamment étendu en largeur pour avoir une vue d’ensemble de sites, et ceux de la profondeur, via la découverte de sites préhistoriques enfouis dans les loess à plusieurs mètres sous la terre arable. Au regard du bilan de la recherche archéologique régionale et en fonction de la nature des sites et des périodes chronologiques représentées, étaient attendues aussi bien la fouille de sites sur de vastes étendues, que celle de sites paléolithiques conservés en profondeur ou encore de sites particulièrement bien conservés dans les fonds de vallons.

4Pour réaliser l’expertise puis la fouille des sites les mieux conservés, l’Inrap a mis en place une direction de projet établie dans des locaux situés au centre du tracé, à Croix-Moligneaux, entre Ham et Péronne, dans la Somme. Chargée de coordonner le programme archéologique et l’ensemble des équipes opérationnelles, elle est constituée d’une équipe administrative et opérationnelle d’une dizaine de personnes et d’un plateau technique mutualisant diverses ressources (topographie, SIG, DAO, PAO, paléoenvironnement et géophysique).

5Le programme archéologique comprend les opérations de diagnostics et de fouilles prescrites par les services régionaux de l’Archéologie (SRA) de Picardie et du Nord-Pas-de-Calais, mais également les travaux de publication et de valorisation. En effet, compte-tenu de l’ampleur de cet aménagement hors normes et des moyens mis en œuvre pour assurer son expertise et son étude archéologique, l’Inrap a souhaité utiliser ce projet pour développer un certain nombre de méthodes, mais également s’en servir comme espace de valorisation des capacités de mobilisation de l’établissement, tant vers le grand public que vers les élus et la communauté scientifique. La particularité de la phase de diagnostic a consisté à mettre en place, dès le début des sondages, trois types d’équipes aux compétences adaptées aux terrains (sondages surfaciques, profonds et en contexte de fond de vallée). L’implication de référents régionaux pour assurer l’expertise ou l’étude des vestiges a permis de définir le plus précisément possible les indices et les occupations découverts et d’informer la communauté scientifique locale de l’évolution du chantier. Enfin, une partie de ces référents ainsi que des responsables d’opération ont participé de façon active à la formation et au tutorat de jeunes archéologues. Le projet a ainsi généré une pépinière de responsables de chantiers issus du vivier de plus d’une centaine d’archéologues affectés aux opérations ou recrutés chaque année entre 2009 et 2012.

L’évolution du projet d’aménagement et ses conséquences

6Lors du lancement initial du projet dans le cadre d’un partenariat public-privé, les délais étaient très courts. La phase terrain devait s’achever en 2011 pour laisser place aux terrassements, avec la perspective d’une ouverture du canal en 2015. Les effectifs nécessaires aux interventions archéologiques étaient alors estimés à 250 personnes, d’où la création d’une direction autonome dédiée au projet. Dans les faits, le projet d’aménagement prenant du retard, les opérations (diagnostics et fouilles) liées à cette première période se sont espacées dans le temps, permettant de limiter les effectifs à un maximum de 120 personnes lors des phases terrain entre 2009 et 2012.

  • 1 Mise en œuvre par le gouvernement (rapports Pauvros).
  • 2 À la suite d’un accord avec les services archéologiques des conseils généraux du Pas-de-Calais, de (...)

7Depuis l’automne 2012, la reconfiguration du projet1 a suspendu les opérations et a abouti à l’abandon du partenariat public-privé, à l’engagement plus important de l’Europe (40 % du montant) et à la création d’une société de projet en mai 2016, chargée d’assurer la maîtrise d’ouvrage publique de l’aménagement et sa gestion. Le nouveau montant du coût du projet à euros constants 2013 est de 4,5 milliards pris en charge par l’état, les collectivités territoriales, l’Europe et des fonds publics. Ces différents éléments devraient permettre une reprise du programme archéologique à partir de l’automne 2016. Il portera sur plus d’un millier d’hectares à diagnostiquer et un certain nombre de fouilles à entreprendre. Sur l’emprise des travaux générés par la construction du canal, l’Inrap, seul opérateur intervenant pour les diagnostics2, a réalisé, entre septembre 2008 et décembre 2012, 1 800 ha de sondages sur les 2 500 ha prévus dans le projet initial. Ces diagnostics ont permis la découverte de 320 indices de sites et fait l’objet de 48 rapports.

8Les fouilles ont débuté en mars 2010. L’Inrap et Oxford Archaeology, seuls opérateurs ayant répondu à l’appel à candidature car disposant de l’agrément toutes périodes, ont été attributaires des trois lots (Pas-de-Calais, Somme, Oise). Sur les 40 consultations lancées par Voies Navigables de France correspondant à 95 secteurs de fouille (et environ 100 ha cumulés de fouilles), l’Inrap en a obtenu 39 [ill. 1, 2 et 3]. Oxford Archaeology n’ayant pas demandé le renouvellement de son agrément national, l’Inrap a obtenu en juin 2011 un accord cadre mono-attributaire.

1. Carte des indices de sites à l’issue du diagnostic de 1 800 ha et des fouilles actuellement réalisées sur le canal SNE.

1. Carte des indices de sites à l’issue du diagnostic de 1 800 ha et des fouilles actuellement réalisées sur le canal SNE.

Caroline Font, Inrap

2. Répartition des 320 indices de sites par périodes, découverts sur les 1800 ha diagnostiqués.

2. Répartition des 320 indices de sites par périodes, découverts sur les 1800 ha diagnostiqués.

Marc Talon, Inrap

3. Liste et dominante chronologique des sites fouillés sur le canal SNE.

3. Liste et dominante chronologique des sites fouillés sur le canal SNE.

Marc Talon et Gilles Prilaux, Inrap

9La priorité étant donnée à la libération des terrains à la demande de l’aménageur et en accord avec les services prescripteurs, un délai de 24 mois après la fin de chaque opération a été accordé pour le rendu des rapports. À partir de 2012, les équipes ont pu se consacrer essentiellement à l’analyse des données (post-fouille), à la réalisation des rapports et aux premières publications. Un bilan de ces premiers résultats permettait d’avoir un état des apports potentiels des travaux en cours. Ainsi, lors de la présentation du programme de publication à la commission interrégionale de la recherche archéologique (Cira) Centre Nord, en décembre 2013, sur les 39 rapports finaux d’opérations attendus, 21 avaient été rendus et 17 avaient fait l’objet d’un avis de la Cira. Fin 2015, 37 rapports sur 39 ont été terminés et plus de soixante-dix notes et articles publiés. Les efforts de valorisation ont été et restent constants, un des principaux objectifs étant d’informer les riverains et les scolaires du déroulement et des résultats des opérations archéologiques. Parmi les différents types de supports conçus en fonction des publics concernés, un atlas interactif a été dédié au programme archéologique3.

Le programme de publication

10Le programme de publication a été établi, dès le début, avec les responsables d’opérations et les spécialistes concernés, en concertation avec les SRA et la direction scientifique et technique de l’Inrap, de manière à gérer au mieux le planning et les moyens dévolus. Synthèses thématiques, chronologiques ou territoriales, ainsi qu’un bilan méthodologique et opérationnel étaient prévus, ce qui a permis de présenter en amont à la Cira les intentions en termes de publication. Le report du projet de construction après plusieurs années de suspension sur le terrain depuis fin 2012 a eu des conséquences directes, notamment sur la constitution et la disponibilité des équipes, beaucoup d’agents étant amenés rapidement à se consacrer à d’autres activités.

  • 4 Journées régionales de l’archéologie en Picardie et Nord-Pas-de-Calais, Internéo, Association pour (...)

11Nombre de sites fouillés sont diachroniques et tous ne présentent pas des résultats justifiant une monographie. De façon à communiquer dans les meilleurs délais possibles les résultats à la communauté des chercheurs, les archéologues de l’Inrap ont présenté les premiers résultats dans les journées d’actualités régionales ou thématiques ainsi que dans des colloques4. Ces présentations ont parfois abouti, dès 2011, à la publication d’articles (cf. bibliographie).

12Seuls les sites présentant un grand intérêt scientifique, confirmé par l’avis de la Cira, doivent faire l’objet, selon leur importance, d’un volume monographique ou d’un regroupement dans un volume thématique [ill. 4].

4. Tableau du programme de publication des monographies et bilans.

4. Tableau du programme de publication des monographies et bilans.

Pour la Protohistoire récente et l’Antiquité (environ la moitié des sites), ces ouvrages permettront de contextualiser et de synthétiser les découvertes. Un volume méthodologique portant sur la mise en place du programme servira d’introduction à l’ensemble. Enfin, une série de catalogues seront mis en ligne.

Marc Talon et Gilles Prilaux, Inrap

Les premiers résultats

13Lors de la première phase d’intervention, les prescriptions de fouilles ont porté sur des sites mono ou pluriphasés allant du Paléolithique ancien au Moyen Âge.

14Des sites de la Préhistoire ancienne ont été détectés à Étricourt-Manancourt et Havrincourt lors des campagnes de sondages en puits. Le premier a livré une stratigraphie développée sur 11 m de profondeur, dans laquelle ont été reconnus cinq niveaux préhistoriques, qui s’échelonnent entre 300 000 et 85 000 avant notre ère, soit de la fin du Paléolithique inférieur à la phase récente du Paléolithique moyen. Cette séquence exceptionnelle à l’échelle européenne représente l’accumulation de plus de 340 000 ans de dépôts sédimentaires qui permettent de suivre l’évolution du paysage en fonction des variations climatiques des trois derniers cycles interglaciaire-glaciaire.

15La réalisation des sondages systématiques dans la plaine alluviale de la moyenne vallée de l’Oise, entre Compiègne et Noyon, associée à une approche géomorphologique et, sur certains secteurs, géophysique, a permis la découverte de plusieurs sites mésolithiques dont cinq ont été fouillés. Leur étude comparative, complétant les apports acquis ces dernières années dans les vallées de l’Oise, de la Somme et du Thérain, permettra d’affiner les rythmes d’occupation sur cette période. Pour la première fois, un site structuré appartenant à la deuxième vague de néolithisation (Néolithique ancien du groupe de Villeneuve- Saint-Germain) a pu être étudié à Languevoisin-Quiquery. À Villers-Carbonnel, la fouille sur 4,5 ha d’une enceinte néolithique chasséenne a notamment mis au jour une statuette féminine entière en terre cuite. Pour la fin du Néolithique, trois maisons longues ont été dégagées à Sauchy-Lestrée/Marquion. Leur organisation et leur regroupement en un potentiel petit hameau viennent compléter le corpus de ce type de bâtiments régulièrement identifiés depuis quelques années dans le nord de la France.

16Pour l’âge du Bronze, les périodes moyennes, peu représentées dans la région, ont pu être documentées par quelques vestiges d’habitat, des plans de bâtiments circulaires et des enclos funéraires, dont certains de taille conséquente, comme ceux fouillés à Sauchy-Lestrée/Marquion. La Protohistoire ancienne est plus généralement connue par de petits habitats (traces de bâtiments et fosses dépotoirs). Aucun vestige funéraire n’a été identifié, excepté, à Oisy-le-Verger, deux langräbben de la transition Bronze final-premier âge du Fer, enclos rectangulaires allongés liés aux espaces funéraires et cultuels typiques de cette période. Enfin, à la confluence des rivières Oise et Aisne, le site de Choisy-au-Bac, où avaient été explorés une dizaine de villages de la transition Bronze final-premier âge du Fer, a été partiellement réouvert près de 30 ans après la fin de la fouille programmée. Cette nouvelle intervention a permis de compléter les plans des villages et de démontrer que le fossé qui bordait le rempart était en eau, transformant alors la confluence en une île artificielle.

17La documentation archéologique pour le second âge du Fer et la période antique est très abondante. Plus de quatorze établissements agricoles ont été fouillés de manière extensive. On retiendra les ensembles remarquables d’Éterpigny, d’Étricourt, de Rouy-le-Grand et de Saint-Christ-Briost. Ils ont permis d’observer, sur de très grandes étendues, les lieux de vie, les parcellaires, les systèmes de circulation et les lieux d’inhumation. Pour la période gallo-romaine, quatre villae ont été fouillées intégralement ; une cinquième, reconnue partiellement, est la villa palatiale de Noyon qui occupe aujourd’hui une place majeure dans les découvertes récentes en France pour ce type d’occupation. Le domaine funéraire est lui aussi très bien représenté avec près d’un millier de sépultures fouillées, datées entre La Tène et l’Antiquité. Des ensembles exceptionnels ont été exhumés comme les tombes aristocratiques d’Éterpigny, de Marquion, d’Ercheu, d’Étricourt et de Oisy-le-Verger, mais aussi les sépultures à hypogée de Sauchy-Lestrée/Marquion qui ne trouvent actuellement aucune comparaison en France. Les lieux de culte sont présents avec le sanctuaire atypique de Moyencourt et le complexe de Mesnil-Saint-Nicaise dédié au dieu Apollon et dont les puits accolés au temple contenaient des ex voto anatomiques en bois parfaitement conservés. 

18Les périodes plus récentes sont moins représentées dans cette première phase d’intervention, le tracé du canal évitant les villages actuels sous lesquels se trouvent les implantations médiévales qui en sont à l’origine. Cependant, une grande partie d’un hameau du premier Moyen Âge a été fouillée sur plus de 2,5 ha à Bourlon, site distant de quelques kilomètres de celui, contemporain, de Fontaine-Notre-Dame, fouillé il y a quelques années par la même équipe.

19La publication est l’aboutissement naturel de la recherche archéologique. Les publications brèves sont en général facilement réalisables. Fin 2015, on peut recenser plus de 70 références correspondant à des notes et articles, qui ont pu être réalisées en grande partie sur les moyens attribués par l’Inrap (direction scientifique et technique et direction du développement culturel et de la communication). En revanche, les synthèses monographiques et thématiques demandent des investissements plus importants, aussi bien en temps de travail que pour le financement de l’édition. Les volumes prévus sont ainsi pour la plupart encore en cours de réalisation, soit du fait de leur évaluation récente par les membres de la Cira, nécessaire pour pouvoir bénéficier de moyens dans le cadre d’un projet d’activité scientifique à l’Inrap, soit parce que les moyens annuels dédiés pour ces projets d’activité n’ont pas permis de satisfaire toutes les demandes. La réalisation de ces publications est donc tributaire de l’augmentation des moyens en journées-hommes et en crédits alloués à l’édition scientifique.

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Notes

1 Mise en œuvre par le gouvernement (rapports Pauvros).

2 À la suite d’un accord avec les services archéologiques des conseils généraux du Pas-de-Calais, de l’Oise et de la ville de Noyon.

3 https://multimedia.inrap.fr/atlas/canal-seine-nord-europe/archeo-canal-seine-nord-europe

4 Journées régionales de l’archéologie en Picardie et Nord-Pas-de-Calais, Internéo, Association pour la promotion des recherches sur l’âge du Bronze, Lunula, journée consacrée aux résultats concernant la Préhistoire à Amiens en 2012, journée consacrée aux résultats concernant la période romaine en Belgique…

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Table des illustrations

Titre 1. Carte des indices de sites à l’issue du diagnostic de 1 800 ha et des fouilles actuellement réalisées sur le canal SNE.
Crédits Caroline Font, Inrap
URL http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/archeopages/docannexe/image/8359/img-1.png
Fichier image/png, 1,9M
Titre 2. Répartition des 320 indices de sites par périodes, découverts sur les 1800 ha diagnostiqués.
Crédits Marc Talon, Inrap
URL http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/archeopages/docannexe/image/8359/img-2.png
Fichier image/png, 66k
Titre 3. Liste et dominante chronologique des sites fouillés sur le canal SNE.
Crédits Marc Talon et Gilles Prilaux, Inrap
URL http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/archeopages/docannexe/image/8359/img-3.png
Fichier image/png, 453k
Titre 4. Tableau du programme de publication des monographies et bilans.
Légende Pour la Protohistoire récente et l’Antiquité (environ la moitié des sites), ces ouvrages permettront de contextualiser et de synthétiser les découvertes. Un volume méthodologique portant sur la mise en place du programme servira d’introduction à l’ensemble. Enfin, une série de catalogues seront mis en ligne.
Crédits Marc Talon et Gilles Prilaux, Inrap
URL http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/archeopages/docannexe/image/8359/img-4.png
Fichier image/png, 470k
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Pour citer cet article

Référence papier

Marc Talon et Gilles Prilaux, « Le programme de publication du canal Seine-Nord Europe. Mise en œuvre et premiers résultats »Archéopages, Hors-série 4 | 2016, 152-159.

Référence électronique

Marc Talon et Gilles Prilaux, « Le programme de publication du canal Seine-Nord Europe. Mise en œuvre et premiers résultats »Archéopages [En ligne], Hors-série 4 | 2016, mis en ligne le 19 août 2022, consulté le 19 février 2025. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/archeopages/8359 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/archeopages.8359

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Auteurs

Marc Talon

Directeur de projet canal Seine-Nord Europe. Inrap, UMR 8164 « HALMA »

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Gilles Prilaux

Directeur adjoint scientifique et technique du projet canal Seine-Nord Europe. Inrap, UMR 8164 « HALMA »

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