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4. Corpus et problématiques

Moulay, un oppidum de l’ouest de la Gaule revisité

Moulay: revisiting an oppidum in western Gaul
Moulay: revisión de un oppidum del oeste de Galia
Elven Le Goff et Catherine Moreau
p. 153-159

Résumés

À Moulay, la fouille d’un des plus grands oppida de la Gaule s’est déroulée pendant environ 18 mois sur une zone d’environ 11 hectares. Achevée en juin 2011, l’opération archéologique a mobilisé une équipe de 29 archéologues pour mener à bien ce projet de grande envergure. Si une première enceinte fortifiée était connue depuis le XIXe siècle, c’est à l’occasion d’un diagnostic préalable à un aménagement routier que ce site remarquable a été identifié en 2004. Les informations recueillies s’avèrent innombrables et sont en cours de traitement. Cependant, elles permettent d’ores et déjà de porter un regard nouveau quant à la mise en place et l’organisation de ces villes fortifiées, dont le phénomène concerne l’ensemble de l’Europe celtique aux IIe et Ier siècles avant notre ère.

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Entrées d’index

Mots-clés :

oppidum, Gaule, enceinte

Index géographique :

Pays de la Loire, Mayenne, Moulay

Index chronologique :

âge du Fer

Palabras claves:

oppidum, Galia, muralla, Edad del Hierro
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Texte intégral

1Installée sur les rives de La Mayenne, ancienne voie navigable et véritable arête dorsale du département, Moulay est une petite commune de 900 âmes située immédiatement au sud de la ville de Mayenne, qui rassemble quant à elle près de 15 000 habitants. Bien qu’une fortification, connue depuis le xixe siècle et datée seulement dans les années 1970, signalait la présence d’un habitat à fort statut social pour l’époque laténienne, rien ne laissait présager, avant la réalisation d’un diagnostic (2004) dans le cadre d’un aménagement routier, que la commune abritait en ses murs l’ancienne capitale gauloise des Aulerques Diablintes qui, par sa superficie, se place au 10e rang des villes fortifiées connues en Gaule [Fig. 1].

[Fig.1] Vue aérienne de l’oppidum de Moulay (135 ha), délimité par les vallées de La Mayenne et de L’Aron. L’emprise linéaire des fouilles archéologiques traverse de part en part l’enceinte extérieure du vaste site gaulois.

[Fig.1] Vue aérienne de l’oppidum de Moulay (135 ha), délimité par les vallées de La Mayenne et de L’Aron. L’emprise linéaire des fouilles archéologiques traverse de part en part l’enceinte extérieure du vaste site gaulois.

E. Le Goff, Inrap

Les données anciennes : une enceinte fortifiée de 12 hectares

2Connu depuis le xixe siècle et qualifié de « Camp de César », le site de Moulay fut longtemps considéré comme une fortification militaire romaine. Dans les années 1970, le développement urbain de la commune suscita les premières investigations archéologiques qui révélèrent alors l’origine gauloise du lieu et de l’ouvrage défensif (Boissel et al., 1972 ; Naveau, 1973, 1974, 1975-1976, 1998).

3L’enceinte fortifiée de hauteur est aménagée à l’extrémité d’un promontoire granitique localisé à la confluence de La Mayenne et de L’Aron. L’éperon est naturellement défendu par les vallées encaissées des deux rivières. Les versants de l’éperon présentent des falaises pouvant dépasser une hauteur de 20 m. Le promontoire est, en revanche, largement ouvert vers le nord-est, sur près de 380 m. Sur ce côté, un rempart massif, de 20 m de large pour une hauteur conservée de 6 à 8 m, clôt un espace total de 12 hectares à l’intérieur duquel est installé le cœur du bourg actuel de Moulay. Un rempart secondaire en pierres sèches faisant office de parapet de contour, de 3 m de large, a également été identifié sur le reste du pourtour du site en sommet de falaise [Fig.2].

[Fig.2] Plan simplifié interprétant les indices archéologiques de l’oppidum de Moulay, réalisé avant fouille pour le projet scientifique de l’opération archéologique.

[Fig.2] Plan simplifié interprétant les indices archéologiques de l’oppidum de Moulay, réalisé avant fouille pour le projet scientifique de l’opération archéologique.

E. Le Goff, Inrap (d’après Guichard, n 2007)

4Les quelques sondages réalisés à l’intérieur de l’enceinte ont permis de reconnaître une occupation domestique de la fin de la période gauloise (foyers, meules, céramiques, chaudron en fer, torchis brulé) et des activités métallurgiques (moule de bronzier et scories). Des pièces d’armements se rapportent au caractère militaire du site fortifié (bouterolle, fers de lance). Sont également présents des mobiliers d’importation (éléments de parure, céramique, amphores vinaires italiques). Les témoins liés à la période gallo-romaine sont rares à l’intérieur de cet espace et se résument à quelques éléments matériels. En revanche, plusieurs structures d’habitat associées à la période du haut Moyen Âge ont été reconnues, ainsi que des sarcophages en calcaire coquillier découverts au xixe siècle, autour de l’église.

5Dès lors, localisé à seulement une dizaine de kilomètres de l’agglomération antique de Jublains et également chef-lieu de cité locale, le camp fortifié de Moulay apparaît comme un site majeur de l’époque gauloise pour le territoire des Aulerques Diablintes.

Identification d’une nouvelle enceinte : un oppidum reconnu sur 135 hectares

6À l’occasion d’un diagnostic sur un projet d’aménagement routier passant à moins de 300 m à l’est de la fortification de 12 hectares, de nouveaux vestiges gaulois furent identifiés en 2004 sur la suite du promontoire rocheux. L’élément marquant est sans nul doute la découverte d’un nouveau rempart, à 1 000 m en amont du précédent. Sur une longueur d’environ 1 200 m, il rejoint en ligne droite les vallées de La Mayenne et de L’Aron, au niveau d’une zone de resserrement naturelle du plateau rocheux. L’identification de cette nouvelle ligne défensive modifie considérablement la morphologie générale du site dont la surface, définie par les deux enceintes concentriques, avoisine désormais les 135 hectares. Plus grand site identifié aujourd’hui sur le territoire des Aulerques Diablintes, peuple gaulois occupant globalement les deux tiers nord de l’actuel département de la Mayenne, l’occupation de Moulay correspond également au plus vaste oppidum reconnu dans le Massif armoricain. Il intègre dès lors la catégorie des grands oppida européens, jusqu’à présent inconnus dans cette partie occidentale de la Gaule [Fig.3].

[Fig.3] Répartition géographique des oppida répondant au modèle défini par Joseph Déchelette d’après St. Fichtl. (d’après Guichard, 2007)

[Fig.3] Répartition géographique des oppida répondant au modèle défini par Joseph Déchelette d’après St. Fichtl. (d’après Guichard, 2007)

G. Leroux, Inrap

Des enjeux scientifiques d’intérêt européen

7La localisation géographique et l’envergure de l’oppidum de Moulay en font très certainement le chef-lieu de la cité gauloise des Aulerques Diablintes. À la période augustéenne, le centre de pouvoir se déplace à Jublains qui devient alors la nouvelle capitale (Noviodunum). Il s’installe ensuite à Mayenne, au nord de Moulay, à l’époque carolingienne. L’ensemble de ces sites, rassemblés sur un espace restreint, permet une approche relativement rare, à l’échelle d’un territoire, de l’évolution des sociétés gauloise et antique. Ces trois sites voisins illustrent aussi la permanence de l’autorité politique et son évolution sur plus d’un millénaire. Cependant l’intérêt de la fouille dépasse très largement le simple cadre régional. Le projet de recherche offrait, en effet, un cadre d’étude unique en Europe et relevait d’enjeux scientifiques multiples.

8Les fouilles portent sur un tracé linéaire de 1 400 m de longueur [Fig.3]. Le projet offrait la possibilité de travailler sur un tronçon complet de l’enceinte extérieure et d’analyser une surface totale de 11 ha (dont 9,1 ha intra-muros décapés). Ces chiffres sont largement supérieurs à ceux des fouilles habituellement menées sur ce type de site, où de telles surfaces fouillées ne sont atteintes qu’après plusieurs décennies d’investissement archéologique. Ainsi, l’oppidum de Manching (Allemagne), d’une superficie de 380 ha, a été étudié sur 26 ha en 55 ans. Il a également fallu 25 années pour explorer les 7 ha aujourd’hui fouillés de l’oppidum de Bibracte au Mont-Beuvray (Nièvre), délimité par deux enceintes successives de 200, puis 135 ha. À Moulay, l’ampleur de la surface investie autorisait une analyse spatiale approfondie de la distribution des vestiges. Elle permettait notamment d’aborder deux questions fondamentales inhérentes à l’étude de ces sites, que les investigations archéologiques jusque-là menées ne permettaient pas véritablement de trancher. La dimension de ces sites fortifiés, parfois très vastes, constitue en effet une très forte contrainte à leur étude et à leur compréhension. La première incertitude concernant les oppida relève de la densité de leur occupation à l’intérieur des remparts. Ainsi, il est souvent difficile de pouvoir définir si les espaces circonscrits sont intégralement aménagés ou si les systèmes défensifs intègrent également de vastes zones agraires. La seconde interrogation porte cette fois sur l’organisation et la structuration des aménagements internes et sur le degré d’urbanisation de ces villes celtiques. Si une organisation cohérente apparaissait bien souvent, longtemps les archéologues protohistoriens ont hésité à véritablement parler de villes et le concept de « proto-urbanisation », usité à partir des années 1980, privilégiait la prudence, sous-entendant, pour la période laténienne, des agglomérations moins bien agencées que celles des époques postérieures, antique et médiévale. L’étude d’un rempart gaulois sur près de 140 m est là encore exceptionnelle. Elle devait permettre d’appréhender l’architecture détaillée de l’ouvrage défensif et cerner sa relation avec les vestiges intra-muros.

9En complément des fouilles menées sur l’oppidum, une intervention dans la vallée de L’Aron devait permettre d’engager une étude paléo-environnementale, visant à comprendre l’interaction entre l’agglomération fortifiée et le paysage alentour. La problématique de la construction du paysage de la campagne gauloise environnante sur plusieurs kilomètres carrés était également envisageable grâce à la confrontation des nombreuses données, issues du diagnostic archéologique de 2004, avec certains éléments parcellaires et viaires figurant encore sur le cadastre local du xixe siècle. Dans ce secteur de la Mayenne, l’origine gauloise de certains chemins creux encore perceptibles dans le paysage actuel a pu être démontrée. Les chemins forment généralement l’ossature des paysages des campagnes. Ils permettent la circulation des biens et des personnes sur de courtes ou de longues distances. Le développement d’un paysage organisé autour de ce site emblématique est très vraisemblable. La présence de nombreuses fermes gauloises identifiées sur le tracé de la déviation routière indique clairement l’existence, à proximité de l’oppidum, d’un tissu dense d’habitats ruraux et de leurs champs connexes. Le projet archéologique intégrait notamment la fouille de deux établissements ruraux périphériques qui devait permettre de mieux appréhender le lien social et économique entre ces habitats périphériques et le vaste site fortifié.

Premier résultats

10La réalisation du projet scientifique de cette opération et la définition des moyens appropriés n’a pas été une chose aisée, compte-tenu du caractère inédit du projet et des problématiques qui en découlent. À Moulay, le diagnostic révélait un certain nombre de zones a priori sans vestiges qui orientaient plutôt vers l’hypothèse d’espaces non investis par la ville. L’étendue de la prescription archéologique à l’ensemble du secteur intra muros fit d’ailleurs débat et l’étude du site par le biais de fenêtres d’étude centrées sur les zones à forte densité de vestiges fut un temps considérée. Comment fallait-il envisager, dans le projet de recherche, les espaces a priori vierges (leurre ou réalité ?) et quelle était la densité des vestiges à attendre, tant mobiliers qu’immobiliers ? À l’intérieur de la grande enceinte de l’oppidum dans laquelle s’inscrit la zone de fouille, lors de travaux de remembrement agraire dans les années 1970, la découverte de près de 200 meules gauloises dans un ancien chemin creux remblayé a été une donnée déterminante. Par analogie avec des éléments de fouille d’une autre agglomération gauloise de l’ouest de la Gaule (Le Goff, 2007 et 2008), ce chemin ancien pouvait correspondre à la voie principale de l’enceinte orientale de l’oppidum, identifiée en 2004, reliant deux portes du site, l’une au nord et l’autre au sud. La quantité des éléments de mouture pouvait par ailleurs indiquer la présence d’une importante agglomération abritant une population nombreuse.

11Les premiers résultats des recherches archéologiques révèlent une occupation dense et structurée sur l’ensemble de la zone de fouille, y compris dans les secteurs supposés vierges de vestiges. À la lumière des éléments aujourd’hui en notre connaissance, il est même possible de considérer que l’occupation gauloise concerne un minimum de 80 ha de la surface intra-muros de l’oppidum, à défaut de pouvoir démontrer, pour le moment, qu’elle ne la concerne pas intégralement. À titre de comparaison, la plupart des grands centres urbains des cités antiques de l’ouest de la Gaule atteignent 40 à 50 hectares : Rennes (Condate), Nantes (Condevicnum)… Quant à Jublains (Noviodunum), capitale locale pour la période gallo-romaine à partir de la fin du ier siècle avant notre ère, elle ne se développe que sur environ 20 hectares.

12Les vestiges découverts indiquent que la forme de l’agglomération répond à une organisation rationnelle de l’espace, basée sur un système à dominante orthogonale. L’oppidum est structuré par un réseau de voies de circulation et de fossés d’orientations globalement nord-sud et est-ouest. L’agencement des infrastructures et la permanence de modules architecturaux témoignent d’une gestion raisonnée de la ville, assurée vraisemblablement par des géomètres et des arpenteurs. La ville est également organisée en quartiers à vocation bien spécifique. Les quartiers exclusivement résidentiels sont organisés sur le modèle du lotissement [Fig.4], comme en témoigne la quarantaine de bâtiments de la zone méridionale (habitations, greniers et annexes organisés en unités) qui ont laissé des traces. Il faut souligner que cette zone n’avait révélé aucun vestige à l’issue du diagnostic [Fig.5]. À l’intérieur de celle-ci, un très grand bâtiment à la configuration atypique est mis en lumière au sein d’un îlot. Précédé d’une place, il peut correspondre à un édifice communautaire. La mise au jour d’un mobilier archéologique particulier à proximité (récipients en lignite, bracelet en verre) peut évoquer une fonction singulière (édifice public ou cultuel ?). À proximité des quartiers résidentiels, des zones semblent dévolues à des jardins (potagers, vergers ?) individuels ou semi collectifs. Enfin, un vaste quartier artisanal et commerçant se développe sur plusieurs hectares au centre de l’enceinte et de la zone de fouille, aménagé sur le point culminant de cette partie de la ville. Au cœur de celui-ci, la présence d’un espace cultuel avec dépôts d’armes mutilées semble fortement probable.

[Fig.4] Plan schématique de l’urbanisme du quartier résidentiel méridional : à l’intérieur d’îlots et de parcelles délimités par des fossés, les maisons et leurs bâtiments annexes répondent à une organisation rationnelle de l’espace sur le modèle du lotissement.

[Fig.4] Plan schématique de l’urbanisme du quartier résidentiel méridional : à l’intérieur d’îlots et de parcelles délimités par des fossés, les maisons et leurs bâtiments annexes répondent à une organisation rationnelle de l’espace sur le modèle du lotissement.

Dans ce quartier, une place particulière est faite à un grand bâtiment probablement communautaire qui joue un rôle prépondérant dans la vie de cette partie de la ville (sanctuaire ?). En bordure des îlots de lotissement, se développent d’autres petites parcelles, sans doute des jardins (potagers, vergers…) à l’image des « jardins ouvriers » que nous connaissons encore aujourd’hui dans nos villes.

E. Bourhis, Inrap

[Fig.5] Vue aérienne des vestiges de la zone résidentielle méridionale de l’oppidum de Moulay, en cours de fouille.

[Fig.5] Vue aérienne des vestiges de la zone résidentielle méridionale de l’oppidum de Moulay, en cours de fouille.

On distingue notamment au sol l’impact des nombreuses architectures (trous de poteau).

13La mise en corrélation des nombreuses informations recueillies avec les données anciennes devrait permettre de répondre à de multiples questions encore aujourd’hui en suspend. La date de la fondation du site de Moulay, le statut et le rôle de l’espace de l’enceinte de 12 hectares sont encore difficile à appréhender. La nouvelle enceinte de l’oppidum pourrait correspondre à une vaste ville nouvelle qui se serait développée a priori au ier siècle avant notre ère au pied l’espace fortifié restreint. L’ensemble du site est par ailleurs abandonné à l’époque romaine. La compréhension de l’organisation générale de la ville et de son urbanisation demeure un objectif majeur de l’étude en cours. L’étendue et l’essor rapide de la ville nouvelle pourraient témoigner de la puissance de l’élite locale. La planification de l’espace urbain qui transparait semble renvoyer à une administration forte et complexe, capable de rassembler les corps de métier nécessaires à sa mise en œuvre. Une affaire à suivre…

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Bibliographie

Boissel R., Diehl R., Naveau J., 1972 : « L’oppidum de Moulay (fouilles de l’été 1972) », Bulletin de la Commission historique et archéologique de la Mayenne, 243, p. 3-36.

Fichtl S., 2000 (rééd. 2005), La ville celtique. Les oppida de 150 av. J.-C. à 15 ap. J.-C., Paris, Errance, 238 p.

Guichard V., 2007 (octobre), « Les oppida : Consensus autour d’un phénomène hétérogène », in Archéopages, n° 20, p. 6-11.

Le Goff E., 2007, « Découverte d’un habitat groupé de la fin de la période gauloise chez les Osismes : Nouvelles perspectives pour aborder l’occupation du sol et la structuration du territoire laténien du secteur de Quimper », AREMORICA, Études sur l’ouest de la Gaule romaine, n° 1, Centre de Recherche Bretonne et Celtique, Université de Bretagne Occidentale, Brest, p. 9-14.

Le Goff E., 2008 (août-septembre), « L’agglomération gauloise de Kergolvez à Quimper », L’Archéologue/Archéologie nouvelle, n° 97, p. 23.

Naveau J., 1973 : « L’oppidum de Moulay : fouilles de l’année 1973 », Bulletin de la Commission historique et archéologique de la Mayenne, 244, p. 5-17.

Naveau J., 1974 : « L’oppidum de Moulay : fouilles de l’année 1974 », Bulletin de la Commission historique et archéologique de la Mayenne, 245, p. 3-35.

Naveau J., 1975-1976 : « L’oppidum de Moulay (travaux de l’année 1975) », Bulletin de la Commission historique et archéologique de la Mayenne, 246-247, p. 61-98.

Naveau J., 1998, « Le chasseur, l’agriculteur et l’artisan », Guide du musée archéologique de Jublains, Conseil général de la Mayenne, Laval, Service départemental de l’archéologie et des musées, 176 p.

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Table des illustrations

Titre [Fig.1] Vue aérienne de l’oppidum de Moulay (135 ha), délimité par les vallées de La Mayenne et de L’Aron. L’emprise linéaire des fouilles archéologiques traverse de part en part l’enceinte extérieure du vaste site gaulois.
Crédits E. Le Goff, Inrap
URL http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/archeopages/docannexe/image/710/img-1.jpg
Fichier image/jpeg, 324k
Titre [Fig.2] Plan simplifié interprétant les indices archéologiques de l’oppidum de Moulay, réalisé avant fouille pour le projet scientifique de l’opération archéologique.
Crédits E. Le Goff, Inrap (d’après Guichard, n 2007)
URL http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/archeopages/docannexe/image/710/img-2.png
Fichier image/png, 418k
Titre [Fig.3] Répartition géographique des oppida répondant au modèle défini par Joseph Déchelette d’après St. Fichtl. (d’après Guichard, 2007)
Crédits G. Leroux, Inrap
URL http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/archeopages/docannexe/image/710/img-3.png
Fichier image/png, 534k
Titre [Fig.4] Plan schématique de l’urbanisme du quartier résidentiel méridional : à l’intérieur d’îlots et de parcelles délimités par des fossés, les maisons et leurs bâtiments annexes répondent à une organisation rationnelle de l’espace sur le modèle du lotissement.
Légende Dans ce quartier, une place particulière est faite à un grand bâtiment probablement communautaire qui joue un rôle prépondérant dans la vie de cette partie de la ville (sanctuaire ?). En bordure des îlots de lotissement, se développent d’autres petites parcelles, sans doute des jardins (potagers, vergers…) à l’image des « jardins ouvriers » que nous connaissons encore aujourd’hui dans nos villes.
Crédits E. Bourhis, Inrap
URL http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/archeopages/docannexe/image/710/img-4.png
Fichier image/png, 223k
Titre [Fig.5] Vue aérienne des vestiges de la zone résidentielle méridionale de l’oppidum de Moulay, en cours de fouille.
Légende On distingue notamment au sol l’impact des nombreuses architectures (trous de poteau).
URL http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/archeopages/docannexe/image/710/img-5.jpg
Fichier image/jpeg, 300k
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Pour citer cet article

Référence papier

Elven Le Goff et Catherine Moreau, « Moulay, un oppidum de l’ouest de la Gaule revisité  »Archéopages, Hors-série 3 | 2012, 153-159.

Référence électronique

Elven Le Goff et Catherine Moreau, « Moulay, un oppidum de l’ouest de la Gaule revisité  »Archéopages [En ligne], Hors-série 3 | 2012, mis en ligne le 01 janvier 2012, consulté le 15 février 2025. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/archeopages/710 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/archeopages.710

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Auteurs

Elven Le Goff

Inrap, Umr 6566 « Centre de recherche en Archéologie, Archéosciences, Histoire »

Catherine Moreau

Inrap

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Droits d’auteur

CC-BY-NC-ND-4.0

Le texte seul est utilisable sous licence CC BY-NC-ND 4.0. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.

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