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Dossier

L’Argonne et la question des sigillées tardives en Île-de-France

De nouvelles perspectives
The Argonne and the question of late samian ware in Île-de-France. New perspectives
Argonne y la cuestión de las sigillata tardías en Isla de Francia. Nuevas perspectivas
Philippe Bet, Rémy Guadagnin et Renaud Gosselin

Résumés

Jusqu’à une date récente, les coupes décorées à la molette Chenet 320 du Bas-Empire étaient systématiquement attribuées aux ateliers de sigillée d’Argonne. Des prospections et des fouilles ont permis de démontrer que d’autres ateliers ont fabriqué des vases similaires, ainsi que l’essentiel du répertoire argonnais, notamment dans les cités des Meldes et des Parisii.

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Texte intégral

1L’Argonne est une région de production de céramiques bien connue pour l’Antiquité romaine (Mitard et al., 1986 ; Gazenbeek, Van der Leeuw, 2003). Sur près de 200 km² (Brulet, Feller, 1997, 2003), de nombreux ateliers de potiers ont fabriqué, dès le ier siècle, de la céramique fine de type terra nigra et des céramiques communes. À partir du iie siècle, ils se mirent à produire de la sigillée (Chenet, Gaudron, 1955), mais également des parois fines engobées et des métallescentes. Pour la céramique sigillée, les officines employèrent une argile verte non calcaire. En cela, elles différaient des grands centres de production comme Arezzo, dans la seconde moitié du ier siècle avant notre ère, ou Millau, à partir des années 10 ou 15, qui, avec des argiles calcaires à plus de 7 %, pouvaient cuire leurs produits à plus de 1 000 °C et obtenir des vernis brillants et bien étanches. Dès le tout début du iie siècle ou quelques années auparavant, la fabrication de sigillées à pâte calcaire se propage malgré la complexité technique de sa réalisation, et de multiples ateliers font leur apparition. Mais durant cette même période, les artisans argonnais, dont certains venant de Gaule centrale, fabriquent une sigillée à pâte toujours siliceuse. Ils restent fidèles à l’emploi d’une telle argile jusqu’à l’arrêt de cette fabrication, sans doute à l’aube du vie siècle [ill. 1]. Celle-ci, en effet, n’aurait pas pu supporter, sans se déformer, une cuisson aux alentours de 1000 °C et l'obtention du grésage qui aurait conféré aux vernis, par la vitrification, une dureté et une imperméabilité absolues.

1. Carte des ateliers de potiers de sigillée tardive en Île-de-France et en Argonne, avec situation des indices d’atelier livrés par les prospections de la JPGF.

1. Carte des ateliers de potiers de sigillée tardive en Île-de-France et en Argonne, avec situation des indices d’atelier livrés par les prospections de la JPGF.

P. Bet, Inrap et JPGF

  • 1 Voir l’article de Philippe Bet, Bertrand Dousteyssier et Pierre Pouenat dans ce numéro.

2Comme leurs homologues de Lezoux1 durant le ier siècle, les potiers ont adopté pour la cuisson des sigillées des fours à tubulures. Ils cuisaient leur production par rayonnement sans l’exposer au contact direct des flammes. Cette technique nécessitait une montée en température du four plus forte en raison d’une importante déperdition de la chaleur. D’autres potiers auraient pu, dès le début de la phase de refroidissement, faire un apport massif d’air et, grâce à cette arrivée d’oxygène, obtenir un état de surface assez proche de l’effet recherché, mais peut-être plus incertain. Finalement, les sigillées argonnaises offrent un engobe orangé régulier, parfois presque brillant, et une pâte orange d’une grande homogénéité.

3Dans le quart de siècle qui succède aux décennies troubles du iiie siècle, les potiers d’Argonne fabriquent de la sigillée avec un répertoire particulier. Même si ce dernier emprunte encore au répertoire en vigueur auparavant, l’évolution de certaines formes est si marquée qu’elles en deviennent originales. L’une d’entre elles allait devenir emblématique : la coupe ornée appelée Chenet 320 (Chenet, 1941). Jusqu’alors, les potiers argonnais proposaient, comme les autres centres de production sigillée, des coupes moulées hémisphériques (Drag. 37). Les potiers argonnais avaient, par ailleurs, conservé dans leur répertoire une forme ancienne qui avait été inventée à Lezoux (L008) à la période flavienne et fabriquée dans le grand centre arverne jusque dans la première moitié du iie siècle. Elle reprenait la forme hémisphérique du Drag. 37, mais son décor moulé était remplacé par un guillochis réalisé à la lame vibrante sur le tour. Le génie des artisans d’Argonne a été, en ce début du ive siècle, de remplacer le décor moulé ou guilloché par une série de motifs obtenus avec une molette appliquée de façon concentrique sur la panse du vase. La réalisation était plus rapide qu’avec un moule et le décor plus complexe et varié qu’un guillochis. La molette (Feller, 1991) était composée d’une série de casiers avec des motifs essentiellement géométriques (hachures, croix, points, oves…). Dans la seconde moitié du ve siècle, des motifs chrétiens (poisson, chrisme, homme allongé) apparurent également sur ce type de vases (Bayard, 1990). L’ensemble de la production présentait une autre différence de taille par rapport à celle du siècle précédent, l’abandon total de l’estampillage, y compris pour les plats et les assiettes. Cela peut paraître antinomique pour une céramique qualifiée de « sigillée », mais elle s’inscrit pourtant bien dans l’évolution de cette catégorie.

  • 2 La publication de ces travaux est impatiemment attendue par toute la communauté scientifique.

4Pendant très longtemps, dès qu’un vase en sigillée décoré à la molette était découvert, on lui attribuait l’Argonne comme origine. À la fin du xxe siècle, trois chercheurs (Bakker et al., 1996) s’attelèrent au travail ardu d’inventorier les molettes employées par ces officines argonnaises2. L’un d’eux, Paul Van Ossel (Van Ossel, 2011a), s’aperçut que la situation devait être plus complexe. Un certain nombre de molettes ne se retrouvaient que dans certains secteurs de l’Île-de-France et les vases sur lesquels elles étaient appliquées avaient une pâte moins orangée que celle de l’Argonne. L’hypothèse d’une nouvelle région de production était alors émise, mais la question de sa localisation demeurait ouverte.

La villa de Mareuil-lès-Meaux et son officine de sigillée

  • 3 Mené en 2000 et 2001, sous la responsabilité de Renaud Gosselin, Afan.
  • 4 Sous la responsabilité de Renaud Gosselin et Philippe Bet, Inrap.

5La réponse à cette question a été apportée par l’archéologie préventive. Au tout début des années 2000, un important diagnostic archéologique3 a été prescrit sur l’emprise du contournement routier de Meaux. Il a mené à la découverte, sur la commune de Mareuil-lès-Meaux, dans la pars rustica d’une villa, d’un four de potiers, avec des tubulures encore en place. Des tessons de sigillée, notamment certains avec un décor à la molette NS1099 défini par Paul Van Ossel, étaient associés à ces vestiges. La fouille de la villa a été effectuée en 2002 (Bet, 2003 ; Bet et al., 2003, 2008)4. Elle a mis au jour un atelier de potiers du ive siècle, dans la partie sud-est de l’établissement. Quatre autres fours de potiers ont été dégagés, ainsi que d’importants remblais-dépotoirs totalisant 11 000 céramiques et terres cuites et des centaines de kilos d’éléments de four [ill. 2]. Le degré d’arasement du site n’a pas permis la mise au jour de certaines structures liées à l’activité potière (tours, aire de préparation de l’argile…). L’un des fours avait été construit dans une annexe, d’une superficie de 180 m², de la villa du Haut-Empire. Seuls l’alandier et la salle de chauffe étaient inclus dans l’ancien bâtiment, ce qui permettait l’alimentation en bois et la conduite de la cuisson dans un espace couvert. À 15 m de là, quatre autres fours étaient installés dans une ancienne dépression. Celle-ci, n’étant comblée que partiellement à cette époque, a dû servir de salle de chauffe pour alimenter les alandiers en combustible. Deux de ces fours étaient munis de tubulures pour la cuisson de la sigillée, un autre était destiné à la cuisson de poteries plus ordinaires et le quatrième était trop détruit pour déterminer sa fonction. Dans un premier temps, un premier four à sigillée a été construit dans la partie sud de la dépression. À la suite, sans doute, d’un accident de cuisson, ce premier four a été abandonné. Un nouveau four a alors été bâti, de manière très similaire, à quelques mètres du précédent. Dans la salle de chauffe, plusieurs niveaux de sol et de remblais, composés de déchets de cuisson, semblent indiquer une période d’utilisation plus longue que pour le four précédent [ill. 3a et b]. Après l’abandon du second four à sigillée puis du petit four qui était à côté, toute la dépression a été remblayée avec les tessonnières qui devaient s’élever tout autour. Le fonctionnement de cet atelier n’a pas dû dépasser une trentaine d’années. Quelques monnaies retrouvées dans les couches liées à ces fours témoignent d’une activité concentrée sur le troisième quart du ive siècle et confortent les datations indiquées par les céramiques.

2. Plan de la pars rustica de la villa de Mareuil-lès-Meaux et des fours de potiers du Bas-Empire.

2. Plan de la pars rustica de la villa de Mareuil-lès-Meaux et des fours de potiers du Bas-Empire.

P. Bet et L. Manolova JeandHeur, Inrap

3. a. Le four à sigillée n° 3 de Mareuil-lès-Meaux avec sa sole percée de quatre carneaux et ses tubulures périphériques en place.

3. a. Le four à sigillée n° 3 de Mareuil-lès-Meaux avec sa sole percée de quatre carneaux et ses tubulures périphériques en place.

V. Brunet, Inrap

3. b. Le four en cours de démontage : les supports de sole et quelques tubulures.

3. b. Le four en cours de démontage : les supports de sole et quelques tubulures.

C. Charamond, Inrap

6Plusieurs indices montrent que les potiers de Mareuil-lès-Meaux viennent très probablement d’Argonne et qu’ils ont, sans doute, voulu installer une unité de production à proximité immédiate de la capitale de cité des Meldes. Ils savaient parfaitement tourner et décorer leurs vases en respectant scrupuleusement les normes morphologiques et typologiques établies dans les officines argonnaises. Ils ont ainsi produit des coupes hémisphériques de différents modules, de grands plats et des assiettes, des mortiers à râpe interne, des bols ou des coupelles, des gobelets et des cruches [ill. 4]. Les décors utilisés sont variés : peints, excisés, imprimés en creux à l’aide d’une molette. Ces derniers peuvent être classés en une dizaine de types différents dont deux seulement sont couramment mis en œuvre par les potiers de Mareuil. Certains accessoires de cuisson portent des graffites IIV similaires à ceux retrouvés en Argonne sur les mêmes supports. Les artisans ont fabriqué différents types de tubulures quasiment identiques à ceux des grands ateliers argonnais, mais ils ont moins bien maîtrisé la fabrication d’un modèle de tubulure qu’ils ont trop étiré [ill. 5]. Cela a provoqué des défaillances dans l’étanchéité du four vis-à-vis des fumées, celle-ci devant être parfaite pour la sigillée. Le vernis rouge orangé des vases s’en est trouvé altéré et, comme ils n’ont pas pu cuire ou refroidir dans une atmosphère uniquement oxydante, les pâtes présentent, parfois, un cœur gris ou noir.

4. Coupe Chenet 320 fabriquée à Mareuil-lès-Meaux et décorée avec la molette NS1099.

4. Coupe Chenet 320 fabriquée à Mareuil-lès-Meaux et décorée avec la molette NS1099.

P. Bet, Inrap

5. Tubulure présentant un défaut de façonnage de l’atelier de Mareuil-lès-Meaux.

5. Tubulure présentant un défaut de façonnage de l’atelier de Mareuil-lès-Meaux.

V. Brunet, Inrap

7Les potiers de Mareuil ont prélevé de l’argile directement sur les pentes du plateau où ils se sont installés. Ils ont principalement employé une argile verte non calcaire, avec des nodules carbonatés, qu’ils ont cuite aux alentours de 900 °C (Bet et al., 2011 ; Delbey et al., 2013). Beaucoup plus étrangement, ils ne sont pas contentés d’utiliser cette argile proche de celle que l’on trouve habituellement en Argonne mais offre une couleur de pâte moins orangée et plus brune après cuisson. En effet, ils ont extrait, à proximité immédiate du premier gisement, de l’argile blanchâtre et riche en calcaire (12 %). Ils ont été contraints de pousser davantage leur four pour atteindre une température de cuisson située entre 975 °C et 1 039 °C ce qui peut être considéré comme une véritable prouesse avec un four mouflé. Cela implique également que les potiers de Mareuil ont réalisé des chargements complets de plusieurs centaines de vases obtenus avec ce type d’argile. L’emploi d’une argile calcaire et l’obtention d’une température aussi élevée n’ont jamais été constatés en Argonne. Cela démontre une certaine adaptabilité des potiers de Mareuil et le fait qu’ils ne se sont pas contentés de répéter les schémas appris dans leur atelier d’origine. S’ils n’ont pas apporté de modification au répertoire typologique, ils ont, peut-être, essayé de renouer avec la longue tradition de la vraie sigillée à pâte calcaire héritée d’Arezzo. Cette tentative est cependant restée sans lendemain et ne correspond qu’à une part très faible de la production de l’atelier de Mareuil.

D’autres ateliers de sigillée

  • 5 De 1965 jusqu’à nos jours sous la direction de Jean-Pierre de Regibus et d’Henri Proux pour la sect (...)
  • 6 Menées en 2003 et 2005 par Franck Mallet, Inrap.

8Si l’atelier de sigillée de Mareuil-lès-Meaux a été le premier à être découvert en Île-de-France, il n’est pas isolé (Bet, Delage, 2008 ; Barat 2011). Grâce à une association d’archéologues bénévoles, la Jeunesse Préhistorique et Géologique de France (JPGF), des prospections systématiques et intensives de qualité ont pu être menées en plaine de France5. Elles ont permis de retrouver des supports de cuisson ou des tubulures sur une dizaine de sites archéologiques régionaux. Sur certains, la densité est telle, comme à Saint-Pathus ou à Cuisy (Seine-et-Marne), que la présomption d’un atelier de sigillée dans ces secteurs est forte. à Villeparisis, près de l’église Saint-Martin dont le vocable indique souvent une occupation du lieu au Bas-Empire, des fouilles6 ont révélé un four pour la cuisson de poteries granuleuses (Mallet, Mahé, 2003), mais également des dépotoirs de céramique sigillée qui indiquent, sans l’ombre d’un doute, une production sur place de celle-ci (Van Ossel, 2011b).

  • 7 Menés sous la responsabilité de Rémy Guadagnin.

9Dans la vallée du Rosne, dans un secteur à cheval sur les territoires communaux d’Écouen et de Saint-Brice (Val-d’Oise), la JPGF7 a réalisé, depuis quelques années, des sondages pour vérifier la présence d’un atelier de sigillée (Guadagnin, 2016). Les plus récents viennent tout juste de s’achever en septembre 2017. Ces travaux ont mis au jour quatre fours à sigillée du ive siècle, implantés à proximité immédiate d’une villa gallo-romaine et en bordure de la voie antique reliant Lutèce à Samarobriva. L’un d’entre eux, assez bien conservé, est remarquable et unique dans le monde romain [ill. 6]. Sa partie inférieure a été littéralement taillée dans le limon argileux, sans utiliser de fragments de tegulae liées à l’argile pour consolider la construction. Le départ de chaque tubulure de la couronne périphérique du laboratoire est ainsi creusé dans la masse. L’alandier, de son côté, apparaît sous la forme d’un tunnel rectiligne long d’environ 2 m et formant un canal de chauffe d’une longueur totale de 4 m. La paroi vitrifiée présente quelques recharges de limon en réparation [ill. 6b]. Les fours à sigillée comprennent souvent un alandier très allongé, sans doute pour mieux répartir la chaleur à son arrivée sous le laboratoire de cuisson. En bordure de la voirie, un poste de tournage a même été découvert. Des analyses sont actuellement en cours pour confirmer l’existence d’un deuxième : il convient de déterminer si, autour d’un calage d’axe fixe présumé, il s’agit bien d’argile verte du Sannoisien. Actuellement, sept molettes différentes sont clairement attribuables au site de production d’Écouen/Saint-Brice pour la décoration de coupes ornées Chenet 320.

106. a. Le four à sigillée de l’atelier d’Écouen/Saint-Brice, avec son canal de chauffe et sa couronne de tubulures périphériques.

R. Guadagnin, JGPF

6. b. La couronne de tubulures et les recharges en limon.

6. b. La couronne de tubulures et les recharges en limon.

R. Guadagnin, JGPF

  • 8 Fouille menée de 2006 à 2007 sous la responsabilité de Franck Gama, Inrap.

11
En l’espace d’une quinzaine d’années, notre connaissance des ateliers de sigillée du Bas-Empire a considérablement évolué. Trois centres de production distincts, en territoires melde et parisien, offrent déjà une belle documentation et peuvent servir de référence. D’autres lieux ont fourni des indices sérieux pour y soupçonner l’existence d’un atelier. Pour la seconde moitié du
ive siècle, la proportion de sigillée francilienne découverte dans certains sites archéologiques de la civitas des Meldes peut être relativement importante et avoisiner les 30 %. D’autres régions peuvent également être concernées par le déplacement de potiers argonnais. On connaît depuis peu le cas de Trépail, en territoire rème (Deru et al., 2003) qui se trouve à mi-chemin entre l’Argonne et Mareuil-lès-Meaux. Il faudrait également rechercher beaucoup plus à l’est de Verdun si des indices ne pourraient également indiquer, dans la vallée de la Moselle, des ateliers similaires. Cela ne serait pas étonnant puisque des officines de sigillée s’y étaient déjà implantées dans la seconde moitié du Haut-Empire. La découverte de quelques ratés de cuisson et d’une tubulure lors de la fouille des abords du grand amphithéâtre de Metz8, dans des contextes du ve siècle, sera vraisemblablement à réexploiter. L’enquête sur les ateliers de sigillée de type argonnais n’en est, sans doute, qu’à ses débuts…

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Bibliographie

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Bet P., Delage R., Gosselin R., Bojarski M., Benhaddou S., Charamond C., Maya-Pion M., Sethian E., 2008, Mareuil-lès-Meaux, La villa gallo-romaine et l’atelier de sigillée tardive de La Grange-du-Mont (77), rapport d’opération, Inrap-SRA Île-de-France, 4 vol., 1766 p.

Bet P., Delage R. 2008, « Les ateliers de céramique sigillée tardive », in Griffisch J.-N., Magnan D., Mordant D. (dir.), Carte Archéologique de la Gaule, 77/2 - La Seine-et-Marne, Paris, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, p. 198-203.

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Brulet R., Feller M., 1997, « Recherches sur les ateliers de céramique gallo-romains en Argonne », Archaeologia Mosellana, 3, p. 1-140.

Brulet R., Feller M., 2003, « Recherches sur les ateliers de céramique gallo-romains en Argonne », Archaeologia Mosellana, 5, p. 301-451.

Chenet G., Gaudron G., 1955, La céramique sigillée d’Argonne des iie et iiie siècles, Gallia, VI, suppl. 6, 246 p.

Chenet G., 1941, La céramique d’Argonne du ive siècle et la terre sigillée décorée à la molette, Mâcon, Protat frères, 195 p.

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Deru X., Redon B., Louvion C., 2003, « Prospections à Trépail, “Le Trou de la Baticaude” (Marne) : l’atelier de potiers et le site gallo-romain », Revue du Nord, vol. 353, n° 5, p. 181-208.

Feller M., 1991, « Classification et datation des molettes d’Argonne. Problèmes de méthodes », in Actes du congrès de Cognac, 8-11 mai 1991, Marseille, SFECAG, p. 161-169.

Gazenbeek M., Van der Leeuw S., 2003, « L’Argonne dans l’Antiquité : étude d’une région productrice de céramique et de verre », Gallia, t. 60, p. 269-317.

Guadagnin R., 2016, « Écouen/Saint-Brice, les ateliers de potiers gallo-romains de la vallée du Rosne », Bulletin semestriel de la JPGF, n° 1, p. 2-28.

Mallet F., Mahé N., 2003, « Villeparisis, “ZAC du Vieux Pays”, un four de potier de céramique granuleuse du Bas-Empire », Actes des journées archéologiques d’Île-de-France, SRA, p. 101-111.

Mitard H., Hofmann B., Lutz M., 1986, « Les ateliers de l’Est de la France. Groupe d’Argonne », in Bémont C., Jacob J.-P. (dir.), La terre sigillée gallo-romaine. Lieux de production du Haut-Empire : implantations, produits, relations, Paris, Éd. de la Maison des sciences de l’homme, « Documents d’archéologie française » 6, p. 196-207.

Van Ossel P. (dir.) avec la coll. de Bertin P., Séguier J.-M., 2011, Les céramiques de l’Antiquité tardive en Île-de-France et dans le Bassin parisien, vol. II, Synthèses, Nanterre, Diocesis Galliarum, « Document de travail » 9, 394 p.

Van Ossel P., 2011a, « Les sigillées du groupe Argonne dans le Bassin parisien au Bas-Empire. Caractérisation, production et diffusion », in Van Ossel et al., 2011, p. 231-254.

Van Ossel P., 2011b, « Les productions de céramique sigillée du groupe Argonne de Villeparisis », in Van Ossel et al., 2011, p. 321-336.

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Notes

1 Voir l’article de Philippe Bet, Bertrand Dousteyssier et Pierre Pouenat dans ce numéro.

2 La publication de ces travaux est impatiemment attendue par toute la communauté scientifique.

3 Mené en 2000 et 2001, sous la responsabilité de Renaud Gosselin, Afan.

4 Sous la responsabilité de Renaud Gosselin et Philippe Bet, Inrap.

5 De 1965 jusqu’à nos jours sous la direction de Jean-Pierre de Regibus et d’Henri Proux pour la section de la JPGF du Bourget, et sous celle de Rémy Guadagnin pour la section de Villiers-le-Bel.

6 Menées en 2003 et 2005 par Franck Mallet, Inrap.

7 Menés sous la responsabilité de Rémy Guadagnin.

8 Fouille menée de 2006 à 2007 sous la responsabilité de Franck Gama, Inrap.

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Table des illustrations

Titre 1. Carte des ateliers de potiers de sigillée tardive en Île-de-France et en Argonne, avec situation des indices d’atelier livrés par les prospections de la JPGF.
Crédits P. Bet, Inrap et JPGF
URL http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/archeopages/docannexe/image/2932/img-1.png
Fichier image/png, 105k
Titre 2. Plan de la pars rustica de la villa de Mareuil-lès-Meaux et des fours de potiers du Bas-Empire.
Crédits P. Bet et L. Manolova JeandHeur, Inrap
URL http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/archeopages/docannexe/image/2932/img-2.png
Fichier image/png, 487k
Titre 3. a. Le four à sigillée n° 3 de Mareuil-lès-Meaux avec sa sole percée de quatre carneaux et ses tubulures périphériques en place.
Crédits V. Brunet, Inrap
URL http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/archeopages/docannexe/image/2932/img-3.jpg
Fichier image/jpeg, 332k
Titre 3. b. Le four en cours de démontage : les supports de sole et quelques tubulures.
Crédits C. Charamond, Inrap
URL http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/archeopages/docannexe/image/2932/img-4.jpg
Fichier image/jpeg, 304k
Titre 4. Coupe Chenet 320 fabriquée à Mareuil-lès-Meaux et décorée avec la molette NS1099.
Crédits P. Bet, Inrap
URL http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/archeopages/docannexe/image/2932/img-5.jpg
Fichier image/jpeg, 184k
Titre 5. Tubulure présentant un défaut de façonnage de l’atelier de Mareuil-lès-Meaux.
Crédits V. Brunet, Inrap
URL http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/archeopages/docannexe/image/2932/img-6.jpg
Fichier image/jpeg, 108k
Crédits R. Guadagnin, JGPF
URL http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/archeopages/docannexe/image/2932/img-7.jpg
Fichier image/jpeg, 264k
Titre 6. b. La couronne de tubulures et les recharges en limon.
Crédits R. Guadagnin, JGPF
URL http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/archeopages/docannexe/image/2932/img-8.jpg
Fichier image/jpeg, 281k
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Pour citer cet article

Référence électronique

Philippe Bet, Rémy Guadagnin et Renaud Gosselin, « L’Argonne et la question des sigillées tardives en Île-de-France »Archéopages [En ligne], 45 | 2017 [2018], mis en ligne le 24 juillet 2018, consulté le 18 février 2025. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/archeopages/2932 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/archeopages.2932

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Auteurs

Philippe Bet

Inrap, UMR 5138, « Archéologie et Archéométrie »

Articles du même auteur

Rémy Guadagnin

Association JPGF, Villiers-le-Bel

Renaud Gosselin

CNRS, UMR 8215, « Trajectoires »

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Droits d’auteur

Le texte et les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés), sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.

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