Navigation – Plan du site

AccueilNuméros30DossierEnvironnement, exploitation, écha...

Dossier

Environnement, exploitation, échanges dans l’Antiquité en Charente-Maritime. Le site du Fâ à Barzan dans son contexte littoral

Environment, exploitation and exchange in Charente-Maritime in Roman times. The site of Le Fâ at Barzan in its coastal context
Medio ambiente, explotación e intercambios durante la Antigüedad en Charente Marítimo. El sitio de Le Fâ en Barzan en su contexto litoral
Laurence Tranoy
p. 36-39

Résumés

Le site du Fâ est situé sur la commune de Barzan en Charente-Maritime. Fouillé depuis une vingtaine d’années, il a révélé une occupation protohistorique continue et très importante du VIe s. avant notre ère jusqu’à la conquête romaine. À l’époque romaine, le Fâ se transforme progressivement en une ville dotée d’une parure monumentale et couvrant une superficie de 40 ha. Le site revêt un rôle commercial très important comme en témoignent les découvertes d’une série de vastes aménagements portuaires et d’une voie reliant l’agglomération au chef-lieu de cité des Santons, Saintes. Le Fâ s’intègre ainsi dans un grand réseau d’échanges tourné vers l’océan dont les dynamiques sont l’objet d’un PCR.

Haut de page

Texte intégral

  • 1 Association pour la sauvegarde du site archéologique du Fâ.
  • 2 Le temple circulaire : Pierre Aupert ; l’occupation protohistorique et les portiques du sanctuaire  (...)
  • 3 Sous la direction de Nicolas Florsch.
  • 4 Sous la direction de Vivien Mathé.

1Le site du Fâ est connu par des sources écrites depuis le xviiie siècle. Il a été identifié en 1975 grâce aux prospections aériennes de Jacques Dassié, qui ont révélé l’ampleur d’un espace urbain caractérisé par des monuments publics inscrits dans un réseau viaire. Les premières prospections géophysiques sont alors confiées à Alain Kermorvant, dans le secteur des entrepôts et sur une portion de la voie majeure. En 1993 est fondée l’association ASSA Barzan1 dont les membres dégagent les quelques vestiges visibles afin d’ouvrir le site au public. À partir de 1994, des fouilles programmées sont engagées sur divers secteurs de la ville2, tandis que des prospections géophysiques reprennent en 1998 et 20003. Ces dernières sont réalisées depuis 2006 sur l’ensemble de l’agglomération4. Par ailleurs, des diagnostics se déroulent ponctuellement à proximité de la ville ou sur l’emprise urbaine elle-même (cf. Georges et Moizan dans ce numéro). Depuis 1999, un syndicat mixte associe la commune de Barzan et le conseil général de la Charente-Maritime dans un projet qui soutient la recherche et entreprend la mise en valeur du site.

Le contexte archéologique

2L’occupation du site est avérée depuis le Néolithique. Les travaux de ces dernières années ont montré une pérennité de l’occupation depuis le second âge du Fer jusqu’à l’époque romaine (Robin, Soyer, 2003 ; Robin et al., 2009 ; Landreau et al., 2009). Le noyau de l’occupation protohistorique est situé sous le temple circulaire antique qui domine le site. Cette occupation est continue depuis le vie siècle avant notre ère. Du vie au iiie siècle, les niveaux sont caractérisés par la qualité et la quantité du matériel qu’ils recèlent, notamment du mobilier d’importation, étrusque et grec. À la fin du iiie siècle est aménagée une vaste enceinte fossoyée pseudo-rectangulaire, de 105 par 135 m, doublée d’un puissant talus interne conservé par endroits sur 7,60 m de largeur et 2 m de hauteur ; le fossé est large de 10 m et profond de 4,5 m. Espace cultuel, établissement aristocratique ? Rien, pour l’heure, ne permet d’interpréter avec assurance ces vestiges, qui traduisent de toute évidence l’existence d’un site majeur sur le littoral estuarien.

3Son étude doit être associée à celle de l’éperon de Vil-Mortagne, oppidum secondaire de 12 ha, doté d’un rempart à la fin de l’âge du Fer. Situé à 9 km en amont sur l’estuaire, la vocation maritime de Vil-Mortagne apparaît clairement, tant par sa position que par le matériel issu de prospections ou sondages (Landreau, 2004 ; Landreau et al., 2009). Les recherches archéologiques sur ce pan ancien de l’histoire de Barzan sont, hélas, interrompues.

  • 5 À ce sujet, nous renvoyons aux hypothèses de Louis Maurin sur les motifs de la création d’un port d (...)
  • 6 Fouille Alain Bouet.
  • 7 Portus Santonum pourrait être un ajout tardif ; les coordonnées de Ptolémée ne correspondent pas à (...)

4À l’époque romaine, une ville se développe sur environ 40 ha (Maurin éd., 2007). Au sein du territoire santon, l’agglomération occupe une place particulière5 : sa position sur l’estuaire, sa vocation économique et religieuse, révélée notamment par sa parure monumentale, en font le principal pôle urbain après le chef-lieu de Saintes. De la ville antique, on connaît aujourd’hui un temple circulaire, construit sur une éminence dont la cella marquait le paysage à la manière d’un amer (Aupert, 2004), un établissement thermal (Bouet, 2003), des entrepôts et un quartier d’habitats6, un théâtre (Nadeau, 2009) et un long portique établi le long d’une voie, entre deux sanctuaires (Tranoy et al., 2009). De nombreux autres bâtiments publics, révélés par les prospections aériennes et géophysiques, caractérisent la parure urbaine. Une série d’entrepôts, découverts par Jacques Dassié et en grande partie fouillés (Bouet, 2008), implique la proximité d’aménagements portuaires qui confèrent un rôle commercial de premier plan à cette agglomération maritime majeure de la cité des Santons [ill. 1]. Bien avant cette découverte, l’existence d’un port mentionné sur une carte de Claude Masse, ingénieur de Louis XIV, était donnée pour certaine et la tradition a nourri la vision chimérique d’un site portuaire à l’image de ceux des côtes méditerranéennes. Cette interprétation s’inspirait aussi d’un traité du savant grec Ptolémée (90-168) qui donne les coordonnées d’un « cap des Santons » et d’un « port des Santons ». Ainsi, la quête du port des Santons a été, jusqu’à une époque récente, une des questions récurrentes de l’historiographie7.

1. Plan provisoire de la ville antique qui fait apparaître une restitution du rivage fondée sur les prospections géophysiques.

1. Plan provisoire de la ville antique qui fait apparaître une restitution du rivage fondée sur les prospections géophysiques.

Les traits jaunes correspondent aux données des prospections aériennes. Le positionnement de certains vestiges reste approximatif car les documents anciens sont parfois difficiles à géo-référencer. Les traits noirs signalent les vestiges fouillés. Un des objectifs du PCR est la révision de ce plan avec la mise à jour de la documentation ancienne et l’intégration des données nouvelles issues des détections géophysiques et des fouilles.

DAO : Karine Robin, CG 17.

Le contexte littoral

5Depuis la fin du premier âge du Fer, l’absence de solution de continuité dans l’occupation des lieux et les marqueurs précoces de la présence d’un commerce à longue distance conduisent aujourd’hui à examiner les potentialités portuaires du littoral, à l’entrée de l’estuaire. L’agglomération de Vil-Mortagne, qui a livré la plus forte concentration d’amphores italiques et de céramiques à vernis noir de tout le territoire santon, a sans doute été dotée de cette fonction (Landreau, Maratier, 2007). À partir de l’époque augustéenne, le déclin de Vil-Mortagne pourrait avoir pour corollaire l’affirmation de la vocation portuaire de Barzan. Ce déplacement des installations littorales serait en relation avec l’attribution à Saintes du rôle de capitale des Santons. La réorganisation territoriale a été marquée par l’aménagement d’une route directe entre Saintes et Barzan, la capitale étant ainsi reliée au littoral et à l’un des nouveaux pôles économiques (Baigl, 2009 ; Tassaux, sous presse). Si Barzan apparaît comme un centre dynamique, l’agglomération s’inscrit au cœur d’un réseau d’échanges tourné vers l’océan. L’emplacement de la capitale en bord de la Charente, la localisation de nombreux habitats et surtout de villae le long des fleuves navigables témoignent du rôle économique de la circulation par voie d’eau. La façade océanique du territoire santon – îles comprises – est façonnée de plus de 400 km de côtes, entaillées par plusieurs grands estuaires : la Sèvre niortaise, la Charente, la Seudre, la Gironde. Le rivage santon, dont le tracé est encore difficile à établir avec précision, est ainsi indubitablement jalonné de lieux favorables à une activité portuaire, laissant peu de traces, voire aucune.

6Quelques-unes des productions à l’origine d’une activité commerciale dynamique dans cette région peuvent être évoquées. La production du sel ignigène le long du littoral picto-charentais est bien connue pour la période protohistorique ; ce type d’exploitation semble disparaître après la Conquête, hormis en quelques lieux où il est encore pratiqué au ier, voire au début du ier siècle, comme l’a montré Didier Coquillas (2001). La datation de ces sites et leur position à proximité du littoral apportent des informations sur le trait de côte, qui ne saurait cependant être restitué sur la seule base d’une cartographie des exploitations. La technique des marais salants a probablement été importée à partir de l’époque romaine, mais les sources archéologiques sont indigentes et les premières mentions écrites datent du viie siècle. Les pains de sel donnaient lieu à un commerce sans doute florissant mais qu’il est malaisé de suivre car les contenants devaient être en matière périssable. Cependant, des découvertes récentes témoignent d’exportation de sel en augets, dans l’arrière-pays et même au-delà – comme à Saint-Gence, dans le Limousin. La question du déplacement des moules à sel est donc d’actualité.

  • 8 Aytré, Les Minimes, Les Quatre Fages, Saint-Éloi, Haut-Pampin, Les Groies, L’Houmeau.

7Autre production destinée à la commercialisation : le vin. Le pcr animé par Jean-Pierre Brun a révélé une intense activité viticole en territoire santon (Balmelle et al., 2001). Sept centres de production8 sont aujourd’hui identifiés autour de La Rochelle et du Port-du-Plomb, dans un rayon d’environ 10 km. Un vignoble qui s’étend ainsi au bord du littoral laisse supposer l’existence de structures portuaires voisines permettant l’exportation du vin, et peut-être aussi d’une petite agglomération. Des villae viticoles sont aussi implantées le long du fleuve de la Charente et à proximité de son estuaire, autre lieu propice à une activité portuaire. Les travaux récents montrent que « le vignoble antique est lié à la mer et à l’eau, et que les voies de communication et les transports par bateau ont eu un rôle prééminent » (Balmelle et al., 2001, p. 134).

8À Barzan, la quantité phénoménale de coquilles d’huîtres recyclées lors des travaux de construction de la ville romaine est une des caractéristiques du site. L’existence de lieux spécialisés dans l’exploitation de cette ressource, le stockage et éventuellement la transformation des coquillages pour l’exportation sont des thèmes déjà abordés mais qui seront développés à l’avenir (Bardot, 2007).

  • 9 « Les structures portuaires de l’arc atlantique dans l’Antiquité. Bilan et perspectives de recherch (...)

9L’ensemble de ces réflexions a conduit, dans un premier temps, à examiner les travaux menés autour de la problématique portuaire antique sur la façade atlantique lors d’une journée d’études organisée en 2008 à l’université de La Rochelle9. Elle a été l’occasion d’aborder des questions de méthodes en confrontant les expériences méditerranéennes à celles menées en contexte littoral, fluvial ou estuarien, le long de l’arc atlantique, depuis le sud de la péninsule Ibérique jusqu’à la Manche. À l’issue de cette rencontre, il est apparu opportun de mettre les travaux menés à Barzan en relation avec les recherches effectuées dans un cadre géographique plus large. Une telle démarche est déjà engagée à Rezé qui, comme Barzan, est un pôle urbain et portuaire majeur (Arthuis et al., à paraître). Rezé et Barzan sont d’ailleurs associés aux deux grands estuaires qui constituent les limites septentrionale et méridionale du littoral picto-santon.

  • 10 BaLiZ : Barzan littoral zones portuaires. Coordination : Laurence Tranoy (université de La Rochelle (...)

10Un pcR10 a donc été proposé, il y a quelques mois, afin de mettre en œuvre une approche pluridisciplinaire du territoire et plus spécifiquement du littoral. Le premier axe du programme a pour objectif de mesurer les rythmes qui ont marqué le développement du site de Barzan selon une démarche diachronique et pluridisciplinaire. Le deuxième axe consiste à développer les recherches à l’échelle du territoire. La question des structures portuaires elles-mêmes, dissemblables de celles bien connues en contexte méditerranéen, est d’actualité. Sans dénier la possibilité qu’aient existé des structures pérennes, voire monumentales, il faut aussi considérer, comme le rappelait récemment Éric Rieth, les spécificités du contexte atlantique. Outre les ports qui ont dû être aménagés sur le littoral, « les petits caboteurs s’échouaient également le long des grèves pour décharger et charger à dos d’hommes ou par chariots. C’est une activité “portuaire” sans installation portuaire, difficile à repérer par les archéologues » (Rieth, Frémont, 2010, p. 64).

11Le site du Fâ sera ainsi envisagé, dans le cadre de travaux futurs, sous divers angles : son contexte environnemental, son intégration au réseau territorial de production et d’échanges par voies terrestres, fluviales et maritimes, et sa place dans la série des aménagements portuaires qui ont jalonné un littoral aux rivages mouvants et complexes.

Haut de page

Bibliographie

Arthuis R., Guitton D., Monteil M., Mouchard J., Peretti O. de, à paraître, « Le port de Rezé dans l’antiquité », in Hugot L., Tranoy L. (éd.), Les Structures portuaires de l’arc atlantique dans l’Antiquité, bilan et perspectives de recherche, Bordeaux, Aquitania (suppl. 18).

Aupert P., 2004, « Reconstitution du temple de Barzan et mathématiques grecques », Aquitania, 20, p. 53-68.

Baigl J.-P., 2009, « Les routes du territoire des Santons autour de Saintes-Mediolanum. Reconnaissance et statut des voies », Archéopages, 27, p. 28-31.

Balmelle C., Barraud D., Brun J.-P. et al., 2001, « La Viticulture antique en Aquitaine » in Brun J.-P. et Laubenheimer F., La Viticulture en Gaule, Gallia 58, p. 129-163.

Bardot A., 2007, « Étude archéoconchyliologique », in Tranoy L., Moizan E., La Grande Avenue, rapport de fouille programmée, Poitiers, Sra Poitou-Charentes, p. 127-134.

Bouet A., 2003, Thermae Gallicae, Les Thermes de Barzan (Charente-Maritime) et les thermes des provinces gauloises, Bordeaux, Aquitania (suppl. 11), 760 p.

Bouet A., 2008, « L’entrepôt de Barzan », in Sanchez C. (dir.), La Voie de Rome. Entre Méditerranée et Atlantique, catalogue d’exposition, Ausonius, 2008, p. 119.

Coquillas D., 2001, Les Rivages de l’estuaire de la Gironde du Néolithique au Moyen Âge, thèse présentée à l’université de Bordeaux 3.

Landreau G., 2004, « L’habitat de hauteur de Vil-Mortagne (Mortagne-sur-Gironde, Charente-Maritime) et son environnement à la fin de l’âge du Fer », Aquitania, 20, p. 441-442.

Landreau G., Maratier B., 2007, « Aspects des importations méditerranéennes aux iie et ier siècles av. J.-C. en Saintonge maritime : Vil-Mortagne à Mortagne-sur-Gironde (Gironde) », in Duval A., Gomez de Soto J. (éd.), Sites et mobilier de l’âge du Fer entre Loire et Dordogne, Chauvigny, Association des publications chauvinoises (Mémoire, xxix), p. 35-37.

Landreau G., Zélie B., Bardot X., Houdusse B., Maratier B., Hess S., Rousseau J., 2009, « Entre isthme gaulois et océan, la Saintonge au second âge du Fer. État des connaissances », in Bertrand I., Duval A., Gomez De Soto J., Maguer P., Les Gaulois entre Loire et Dordogne, Actes du XXXIe colloque international de l’Association française pour l’étude de l’âge du Fer, 17-20 mai 2007, Chauvigny, Chauvigny, Association des publications chauvinoises (Mémoire, xxxiv), p. 245-306.

Maurin L. (éd.), 2007, Histoire de l’Aunis et de la Saintonge. Des origines à la fin du vie siècle après J.-C., 1, La Crèche, Geste éditions, 340 p.

Nadeau A., 2009, « Le théâtre », in Le Fâ, 5 000 ans d’histoire. Barzan : un site archéologique sur l’estuaire de la Gironde, Royan, Bonne Anse, p. 48-50.

Rieth é., Frémont A., 2010, « Débat : Entre terre et mer », Archéopages, 27, p. 60-65.

Robin k., Soyer C., 2003, « Un fragment d’anse de bassin étrusque découvert à Barzan (Charente-Maritime) », Aquitania, 19, p. 285-290.

Robin K, Landreau G., Bardot X., 2009 « L’occupation protohistorique du site du Fâ à Barzan (Charente-Maritime) », in Bertrand I., Duval A., Gomez De Soto J., Maguer P., Les Gaulois entre Loire et Dordogne, Actes du xxxie colloque international de l’Association française pour l’étude de l’âge du Fer, 17-20 mai 2007, Chauvigny, Chauvigny, Association des publications chauvinoises (Mémoire, xxxiv), p. 41-56.

Tassaux F., sous presse, « Portualité antique d’entre Sèvre et Gironde : notes complémentaires », in hugot l., Tranoy L. (éd.), Les Structures portuaires de l’arc atlantique dans l’Antiquité, bilan et perspectives de recherche, Bordeaux, Aquitania (suppl. 18).

Tranoy L., Moizan E., Batigne Vallet C., Mathé V., Druez M., Bardot A., 2009, « La Grande Avenue à Barzan (17) : les acquis des premières campagnes de fouilles (2006-2008) », Aquitania, 24, p. 77-104.

Haut de page

Notes

1 Association pour la sauvegarde du site archéologique du Fâ.

2 Le temple circulaire : Pierre Aupert ; l’occupation protohistorique et les portiques du sanctuaire : Karine Robin ; les thermes, les entrepôts et un quartier d’habitats : Alain Bouet ; un puits des habitats : Sophie Coadic ; le théâtre : Antoine Nadeau et Graziella Tendron ; les rues : Emmanuel Moizan et Laurence Tranoy.

3 Sous la direction de Nicolas Florsch.

4 Sous la direction de Vivien Mathé.

5 À ce sujet, nous renvoyons aux hypothèses de Louis Maurin sur les motifs de la création d’un port de commerce sur la rive droite de l’estuaire, au lendemain de la guerre des Gaules (Maurin, 2007, p. 121).

6 Fouille Alain Bouet.

7 Portus Santonum pourrait être un ajout tardif ; les coordonnées de Ptolémée ne correspondent pas à Barzan. Sur Ptolémée et le littoral santon, voir Tassaux, 1975, p. 32-34.

8 Aytré, Les Minimes, Les Quatre Fages, Saint-Éloi, Haut-Pampin, Les Groies, L’Houmeau.

9 « Les structures portuaires de l’arc atlantique dans l’Antiquité. Bilan et perspectives de recherche », supplément 18, Aquitania, sous presse.

10 BaLiZ : Barzan littoral zones portuaires. Coordination : Laurence Tranoy (université de La Rochelle), Cécile Batigne Vallet (Cnrs), Emmanuel Moizan (Inrap), Karine Robin (Service départemental d’archéologie, Charente-Maritime). Membres : John Atkin (doctorant Bordeaux 3), Jean-Philippe Baigl (Inrap), Anne Bardot (doctorante Bordeaux 3), Anna Baudry (Inrap), Isabelle Bertrand (musée de Chauvigny), Nadia Cantin (Cnrs), Sophie Coadic (directrice du site archéologique du Fâ, Barzan), Anne-Marie Cottenceau (Sra Poitou-Charentes), Solange Dauchez (université de Bordeaux 3), Martin Durquety (doctorant, Poitiers), Jacques Gaillard (LIENSs), Karine Georges (Inrap), David Guitton (Inrap), Stéphane Gustave (ASSA Barzan), Julie Guitard (étudiante, Bordeaux 3), Guilhem Landreau (Inrap), Vivien Mathé (université de La Rochelle), Vincent Miailhe (Inrap), Loïc Ménanteau (Cnrs), Antoine Nadeau (Eveha), Frédéric Pouget (université de La Rochelle), Alain Raymond (ASSA Barzan), Corinne Sanchez (Cnrs), Christophe Sireix (Inrap), Graziella Tendron (doctorante, Poitiers), Yona Waksman (Cnrs).

Haut de page

Table des illustrations

Titre 1. Plan provisoire de la ville antique qui fait apparaître une restitution du rivage fondée sur les prospections géophysiques.
Légende Les traits jaunes correspondent aux données des prospections aériennes. Le positionnement de certains vestiges reste approximatif car les documents anciens sont parfois difficiles à géo-référencer. Les traits noirs signalent les vestiges fouillés. Un des objectifs du PCR est la révision de ce plan avec la mise à jour de la documentation ancienne et l’intégration des données nouvelles issues des détections géophysiques et des fouilles.
Crédits DAO : Karine Robin, CG 17.
URL http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/archeopages/docannexe/image/24173/img-1.jpg
Fichier image/jpeg, 764k
Haut de page

Pour citer cet article

Référence papier

Laurence Tranoy, « Environnement, exploitation, échanges dans l’Antiquité en Charente-Maritime. Le site du Fâ à Barzan dans son contexte littoral »Archéopages, 30 | 2010, 36-39.

Référence électronique

Laurence Tranoy, « Environnement, exploitation, échanges dans l’Antiquité en Charente-Maritime. Le site du Fâ à Barzan dans son contexte littoral »Archéopages [En ligne], 30 | 2010, mis en ligne le 30 janvier 2025, consulté le 17 mars 2025. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/archeopages/24173 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/137v4

Haut de page

Auteur

Laurence Tranoy

Université de La Rochelle

Articles du même auteur

Haut de page

Droits d’auteur

CC-BY-NC-ND-4.0

Le texte seul est utilisable sous licence CC BY-NC-ND 4.0. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.

Haut de page
Rechercher dans OpenEdition Search

Vous allez être redirigé vers OpenEdition Search