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Dossier

Un programme de lotissement antique à Saint-Romain-sur-Cher. Une dépendance domaniale à vocation artisanale ?

Roman planning at Saint-Romain-sur-Cher. An estate annexe for craft activity?
Un programa de urbanización antigua en Saint-Romain-sur-Cher. ¿Dependencia patrimonial con vocación artesanal?
Philippe Salé
p. 40-45

Résumés

Le site de Saint-Romain-sur-Cher est une petite agglomération secondaire du Haut-Empire dont la régularité du parcellaire et l’organisation des bâtiments sont remarquables. Elle est associée à une carrière de pierres calcaires. Ces caractéristiques révèlent l’empreinte d’une autorité capable de mettre en place un tel programme architectural. Il pourrait s’agir d’un propriétaire foncier qui a créé un atelier extérieur à la villa en vue de développer une activité lucrative. Varron fait état de ces dépendances domaniales à vocation artisanale.

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Texte intégral

1Dès le ier siècle de notre ère, les transformations architecturales sont spectaculaires dans la majeure partie de la Gaule, dans les villes autant que dans la campagne. Elles se traduisent par le développement d’artisanats variés et notamment par la multiplication des constructions en pierres et en briques. Elles témoignent d’une mobilisation de moyens humains, techniques et financiers sans précédent sur ce territoire. Elles nécessitent également la formation d’une partie de la population aux techniques nouvelles : l’extraction de pierres, par exemple, demande un savoir-faire technique et des connaissances géologiques. De tels travaux nécessitent une autorité forte, capable d’instaurer une organisation complexe du travail. En ville, les élites urbaines de la Gaule restent méconnues, mais elles forment probablement un relais très efficace de l’autorité impériale. Sur les exploitations agricoles, le maître du domaine ou son relais, le vilicus, gère le personnel et organise les travaux. Mais qu’en est-il dans les agglomérations secondaires ? La question s’avère beaucoup plus épineuse au regard de la variété des cas.

2Le site de Saint-Romain-sur-Cher (Loir-et-Cher), localisé dans la civitas carnutorum, pourrait apporter des éléments de réponse : fouillé en 2002, préalablement à la construction de l’autoroute A85 Tours-Vierzon (Salé, Fournier, 2004), il comprend un vaste ensemble de vestiges, datés d’une période s’étendant du Hallstatt final au xiiie siècle, situés de part et d’autre de la voie reliant Bourges (Avaricum) à Tours (Caesarodunum). La fouille a été divisée en cinq zones, couvrant 2,7 hectares, séparées par une voie ferrée et une route.

Les premières constructions du ier siècle

3Les constructions antiques les plus anciennes, concentrées dans la zone fouillée la plus occidentale, sont datées du Ier siècle [ill. 1]. Elles comprennent au moins cinq bâtiments de dimensions restreintes (bâtiments 31 à 34 et bâtiment 24), élaborés à partir de matériaux périssables. Bien que partiellement dégradés par les vestiges postérieurs, ils semblent tous conçus sur un plan différent. En l’absence de mobilier caractéristique, leur fonction reste incertaine, mais la comparaison avec d’autres édifices analogues permet de proposer des interprétations : les bâtiments 31 et 32 peuvent correspondre à des greniers (Pinart, Collart, et al., 1999, type B) ; le bâtiment 34 évoque un grenier surélevé ; par comparaison typologique, on peut émettre l’hypothèse d’une habitation pour le bâtiment 24 (Pinart, Collart, et al., 1999, type C). La fonction du bâtiment 33 demeure plus incertaine. L’organisation de ces édifices dans un cadre parcellaire strict permet d’envisager leur complémentarité fonctionnelle. Chaque édifice s’inscrit en effet dans une parcelle (parcelles 1 à 5) matérialisée par des clôtures (ou des haies) et des fossés. Au moins quatre d’entre elles (parcelles 1 à 4) présentent un module identique, soit 22,50 m de long (près de 75 pieds romains), 7,50 m de large (25 pieds romains), soit une surface de 169 m².

1. Les vestiges du Ier siècle dans la zone nord-ouest de l’emprise générale des fouilles.

1. Les vestiges du Ier siècle dans la zone nord-ouest de l’emprise générale des fouilles.

Cinq bâtiments aux fonctions différentes (peut-être des greniers et une habitation), mais sans doute complémentaires, ont été mis au jour.

DAO : Ph. Salé.

Un développement architectural dès la fin du ier siècle

  • 1 1. Si la largeur des modules est soulignée par de nombreux segments de fossés, la hauteur n’a été r (...)

4Au ier siècle, ou au début du iie siècle, le site évolue de manière spectaculaire et forme une nouvelle occupation jusqu’au début du iiie siècle [ill. 2]. Les bâtiments sont désormais repartis sur l’ensemble de la surface traitée. Ils sont organisés dans un parcellaire très régulier dont le module forme un carré de 45 m de côté1, soit près de 150 pieds romains. Selon Columelle, cette mesure est fréquente en Gaule rurale et les Gaulois lui attribuent le nom de « candète » (Columelle, I, VIII, 27). Chaque module peut être divisé en trois ou quatre parties (respectivement de 15 m et 11,25 m de large, soit 50 et 37,5 pieds romains), et certains sont associés pour l’implantation d’une construction monumentale (bâtiment 9).

2. Plan général et détail des parcelles, structures et bâtiments de la fin du Ier siècle au début du IIIe siècle, couvrant l’ensemble de la zone d’emprise des fouilles.

2. Plan général et détail des parcelles, structures et bâtiments de la fin du Ier siècle au début du IIIe siècle, couvrant l’ensemble de la zone d’emprise des fouilles.

Dessin de la sculpture grossière (stèle ?) découverte dans l’enclos des parcelles 16 à 18 et reconstitution du mur d’enclos. Une zone de carrière et d’amas de moellons a également été mise au jour au nord de la voie.

DAO : Ph. Salé.

5Au sud de la voie, vers le nord-ouest, un édifice aux fonctions mixtes, a été fouillé : la pièce principale paraît destinée à une activité artisanale ou agricole et les petites annexes peuvent avoir été vouées au logement (Salé, Fournier, 2004, p. 115). Dans la parcelle 7, trois constructions ont été identifiées : le bâtiment 25, édifié en matériaux périssables ; le bâtiment 11, qui n’a pu être fouillé que partiellement ; et le bâtiment 12, qui correspond à un réduit dont la fonction reste incertaine. Dans la parcelle suivante, le bâtiment 8 est un balnéaire aux dimensions modestes. La concentration des constructions est plus importante dans la parcelle 11 : il s’agit de quatre bâtiments parfois mal conservés (bâtiments 6, 5, 4 et 13), mais qui semblent construits sur le même modèle. Sur la parcelle 12, le site est très érodé et seules deux portions de murs peuvent témoigner de l’existence d’un édifice, dont la façade est alignée sur celle des bâtiments de la parcelle 11. Vers l’est, deux constructions en matériaux périssables ont également été découvertes, dans la parcelle 15. On notera une certaine hiérarchisation de ces édifices. Ainsi, on trouve un bâtiment en pierre et un puits dans la parcelle 6, mais quatre bâtiments et deux puits dans la parcelle 11 et, à l’extrémité sud-est, seulement deux constructions de terre et de bois (parcelle 16).

6Au nord de la voirie, au moins deux autres bâtiments (15 et 16) semblent identiques aux quatre bâtiments de la parcelle 11. Dans les parcelles 16 et 18, un immense enclos de 75 m de long sur 35 de large est formé d’un mur-parapet, en blocs imposants, couronnés de chaperons jointifs. Malheureusement, les constructions contenues dans l’enclos sont situées sous la voie de chemin de fer et les indices fournis pour déterminer leur nature s’en trouvent réduits. Quelques blocs de facture rudimentaire ont été découverts : il s’agit de fragments d’architrave, et de corniches à modillons d’ordre corinthien, mais ils ne renseignent en rien sur la fonction de cet édifice monumental. En revanche, la découverte d’une petite sculpture grossière, semblant correspondre à une stèle, s’avère plus évocatrice. Au final, seuls cette stèle et les caractéristiques du mur d’enclos nous orientent vers un mausolée. En effet, il existe plusieurs attestations d’un tel mur entourant les mausolées, un pilier ou une pile dont la fonction est très voisine : les deux mausolées de « En Chaplix » à Avenches (Suisse) occupent par exemple un enclos double aux dimensions et à la construction identiques à ceux de Saint-Romain-sur-Cher (Castella, Flutsh, 1990, p. 3).

7Enfin, deux indices d’une activité artisanale ont été découverts. Il s’agit d’une carrière de 3500 m² qui s’ouvre sur la voie antique et dont le plan revêt la forme d’un fer à cheval, et d’un amas, d’une trentaine de mètres de longueur, de moellons en calcaire présentant une face de parement. La carrière n’a pu être explorée que très partiellement car une voie de chemin de fer passe en son milieu. Si une partie des matériaux a pu servir à la construction du site (besoins estimés à environ 1300 m3 de pierres), il semble qu’une grande partie ait été destinée à l’extérieur du site puisqu’un minimum de 7000 m3 a été extrait (Fournier, Salé, 2008, p. 1102-1111). Le coteau, qui forme désormais une falaise abrupte, a potentiellement été exploité à l’époque antique.

La planification et les projets d’aménagements

8La répartition homogène de constructions variées du Ier siècle dans une trame parcellaire régulière qui se développe le long de la voie constitue un ensemble cohérent aux éléments complémentaires. La nature de cette occupation, liée certainement à la voirie, reste inconnue. L’hypothèse d’une occupation familiale modeste peut être proposée, mais cette éventualité n’explique pas la séparation de chaque unité par des clôtures ou des haies.

9Dès la fin du Ier ou au début du iie siècle, le site se développe de façon conséquente, mais l’organisation régulière des bâtiments et du parcellaire rappelle la modeste occupation antérieure. En fait, la forme de l’occupation ne semble pas changer et les constructions en pierre paraissent seulement issues d’un nouveau projet destiné à multiplier les capacités du site. Les deux occupations ont nécessité un travail de planification. La répartition de bâtiments aux fonctions distinctes résulte forcément d’une réflexion aboutissant à des choix. De même, la création de lots identiques nécessite un travail d’arpentage et une division prédéfinie de l’espace. Ces éléments rendent moins vraisemblable l’hypothèse d’une occupation familiale paraît : la différence majeure entre les deux périodes tient aux moyens mis en œuvre. L’établissement du ier siècle a probablement été construit en quelques mois par une poignée de personnes et à l’aide de matériaux locaux. Les constructions du iie siècle ont, à l’inverse, nécessité un volume important de matériaux. Si une partie a pu être prélevée sur le site même, comme les pierres qui peuvent être issues de la carrière située sous la voie de chemin de fer, le reste provient probablement d’ateliers extérieurs. De même, une partie des ouvriers peut être d’origine locale, mais il a probablement fallu faire appel à une main d’œuvre compétente et parfois spécialisée comme des arpenteurs, des maçons, des charpentiers, des puisatiers… Ces moyens en matériel et en hommes avaient un coût très élevé ; ils révèlent l’empreinte d’une autorité capable d’organiser un tel programme architectural.

Des éléments de comparaison

10Le plan du site de Saint-Romain-sur-Cher diffère considérablement d’autres agglomérations carnutes comme Allaines ou Verdes (Eure-et-Loir), mais il ne semble pas être isolé [ill. 3]. À Dampierre-Fontenelle (Côte d’Or), les vestiges révélés par la photographie aérienne présentent un plan « comme si l’implantation des constructions était soumise à un programme avec lotissement du sol » (Benard, 1994, p. 139-142). À Florange-Daspich-Ebange, en Moselle (Legendre, 1990, p. 140-141), l’agglomération comprend une vingtaine de bâtiments répartis en deux lots : l’un est lié à un atelier de potier, l’autre au travail du fer. On peut citer également les exemples de Saint-Germain-la-Gâtine (Eure-et-Loir), où une série de bâtiments en matériaux périssables sont accolés (Morin et al., 2003), ou de Villeneuve sur-Cher (Cher ; Troadec, Chevrot, 1992, p. 188).

3. Deux exemples d’agglomérations à organisation régulière répartie le long d’une voie.

3. Deux exemples d’agglomérations à organisation régulière répartie le long d’une voie.

a. Agglomération de Dampierre-Fontenelle (Bénard, Mangin, Goguey, Roussel, 1994, p. 141) ; b. Agglomération de Villeneuve-sur-Cher (Troadec, Chevrot, 1992, p. 188).

3a : Bénard, Mangin, Goguey, Roussel, 1994, p. 141 ; 3b : Troadec, Chevrot, 1992, p. 188.

11Mais le plan de Saint-Romain-sur-Cher n’est pas sans évoquer les constructions des pars rusticae des grandes villae à deux cours [ill. 4]. Ainsi l’organisation rigide peut également rappeler les immenses exploitations agricoles de Levroux dans l’Indre, d’Oberentfelden en Suisse (Smith, 1997, p. 298) ou de Port-sur-Saône (Haute-Saône ; Gaston, 2008, p. 262-263). De même, les dimensions et le plan des bâtiments se retrouve fréquemment en contexte de villae. Par exemple, le plan du balnéaire est comparable à celui de Saint-Patrice (Indre-et-Loire ; Guiot et al., 2003), ou de Paulnay (Indre ; Coulon, Holmgren, 1982, p. 76). De même les plans du bâtiment 2 et des constructions à pièce unique sont fréquemment signalés dans le cadre d’agglomérations secondaires, parfois de manière isolée, mais aussi parmi les annexes de très nombreuses villae (Salé, Fournier, 2004, p. 114-115).

4. Deux exemples de villae à deux cours.

4. Deux exemples de villae à deux cours.

a. Villa de Port-sur-Saône (Gaston, 2008, p. 262-263), en Haute-Saône ; b. Villa d’Oberentfelden (Smith, 1997, p. 298), en Suisse.

4a : Gaston, 2008, p. 262-263 ; 4b : Smith, 1997, p. 298.

Varron et les ateliers d’artisans
Le texte de Varron sur l’agriculture est le premier à définir ce qu’est l’activité agricole. Afin de délimiter son exposé, il écarte donc en préambule tout ce qu’il considère comme étranger à sa définition, en prenant pour exemple les carrières d’argile décrites dans l’ouvrage des Saserna (texte disparu du IIe siècle avant notre ère). D’autres activités, sont également rejetées « par exemple si l’on a dans son domaine un certain nombre de tisserands, formant des ateliers constitués et autres artisans » (Varron, I, 2, 21). Sont aussi évoqués, les gisements d’argent, les carrières de pierres ou de sable. Pourtant, Varron ne cesse de répéter, tout au long de son ouvrage, qu’il ne faut pas hésiter à exploiter toutes les ressources de son domaine si l’on peut en tirer des bénéfices. Ainsi, à propos des carrières d’argile, « ce n’est pas qu’il ne faille pas les exploiter dans le terrain où elles se présentent favorablement, ni en tirer bénéfice : de même encore, si une terre est en bordure de la route et si l’endroit convient aux voyageurs, on doit y construire une auberge de passage qui aura beau rapporter de l’argent, elle n’en fait pas davantage partie de l’agriculture » (Varron, I, 2, 23). Ces activités doivent être développées si elles sont rentables, mais elles n’ont pas leur place au sein d’un traité agricole. C’est probablement la raison pour laquelle on ne retrouve pas leur mention dans les ouvrages plus récents : les auteurs postérieurs (Virgile, Columelle, Pline l’Ancien et Palladius) s’inscrivent en effet dans le cadre défini par Varron et seul Columelle fait état de ces ateliers : il précise que les esclaves sont, dans le domaine, soumis à plusieurs supérieurs : « au métayer, aux chefs d’atelier et aux geôliers ». Par ailleurs, Paul Veynes évoque des dizaines de témoignages pris dans le Digeste (texte compilé au vie siècle) qui indiquent, que des manufactures, des mines et des carrières sont également considérées comme des annexes du domaine (Veynes, 1991, p. 46).

Conclusion

12Plusieurs indices évoquent un maître d’ouvrage : l’existence d’un programme architectural, une organisation parcellaire stricte, et la présence probable d’un ou plusieurs mausolées enclos. Aucun habitat privilégié n’a pourtant été découvert sur le site, ce qui laisse penser que le domicile de ce personnage central ne se trouvait pas sur place : il devait loger soit dans une domus urbaine, soit dans une villa au cœur d’un domaine.

  • 2 On pourrait envisager que ce travail d’extraction rentre dans le cadre plus étendu de la constructi (...)

13En l’absence d’inscription on ne peut évidemment pas identifier nommément le maître d’ouvrage ; cependant, le seul susceptible de développer un tel projet, dans un cadre manifestement privé, dans le monde rural gallo-romain demeure le maître d’un domaine rural car il dispose de terrains ainsi que de moyens humains et financiers. Cette hypothèse expliquerait notamment les points communs entre cette agglomération et les pars rusticae des grandes villae à deux cours. L’agglomération de Saint-Romain-sur-Cher pourrait ainsi correspondre à une dépendance domaniale. Quelques mentions dans les textes antiques, notamment ceux des agronomes, permettent d’étayer cette hypothèse [cf. encadré]. Elles évoquent des ateliers aux fonctions spécialisées, mais celles des espaces artisanaux de Saint-Romain-sur-Cher restent incertaines : seuls la présence de la carrière et de l’amas de moellons en calcaire déposés le long de la voie peuvent évoquer un travail d’extraction2.

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Bibliographie

Columelle, 1864 (rééd. 2002), De l’agriculture : l’économie rurale, Paris, Errance (éd.Nisard Ch.), 336 p.

Varron, 1978, Économie rurale (trad. Heurgon J., Guiraud Ch.), Livre I, Les Belles Lettres, Paris, 277 p.

Bénard J., 1994, « Dampierre-Fontenelle », in Bénard J., Mangin M., Goguey R., Roussel L., Les agglomérations antiques de Côte d’Or, Annales littéraires de l’Université de Besançon, 522, Série Archéologique, 39, Paris, 303 p.

Castella D., Flutsh L., 1990, « Sanctuaires et monuments funéraires à Avenches, En Chaplix VD », Archéologie Suisse, 13, p. 2-30.

Coulon G., Holmgren J., 1982, « L’habitat rural gallo-romain en bas-Berry », Archeologia, 167, p. 48-50 et p. 73-77.

Fournier L., Salé P., 2008, « Extraction et récupération de matériaux dans l’Antiquité : l’exemple de Saint-Romain-sur-Cher (Loir-et-Cher) », in La poétique, la théorie et pratique, Actes du XVe congrès de l’association Guillaume Budé, 25-28 août 2003, Les Belles Lettres, Orléans-la-Source, 1154 p.

Gaston C., 2008, « Bâtiments “standardisés” dans la pars rustica des villae : deux exemples récemment découverts en Franche-Comté », Revue Archéologique de l’Est, 57, p. 253-266. http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/rae/3123.

Guiot T., Raux S., Blanchard P., Marsollier B., Letho-Duclos Y., Roche J.-L., 2003, La villa gallo-romaine de Saint-Patrice « Tiron », Document final de synthèse, Orléans, Inrap Centre, 164 p.

Legendre J.-P., 1990, « Florange-Daspich-Ebange » (Moselle), in La Lorraine antique ; villes et villages ; 30 ans d’archéologie, Catalogue d’exposition, Ministère de la Culture et de la Communication, Metz, 226 p.

Morin J.-M., Guiot T., Fay M.-J., Selles H., Moret L., Fournier L., Boyer F., 2003, R.N. 154, déviation de Saint-Germain-La-Gâtines/Poisvilliers (28), Document final de synthèse, Orléans, Inrap Centre, 205 p.

Pinart I., Collart J.-L., Malrain F., Maréchal D., 1999, « De l’architecture à la hiérarchisation sociale du ve siècle av. J.-C. au iiie siècle ap. J.-C. dans la moyenne vallée de l’Oise », in Braemer F., Cleuziou S., Coudart A., Habitat et société, Actes des XIXe Rencontres Internationales d’Archéologie et d’Histoire d’Antibes, Antibes, éditions APDCA, p. 363-382.

Salé P., Fournier L., 2004, Saint-Romain-sur-Cher, « Les Cormins » (Loir-et-Cher), Rapport de fouilles archéologiques, Orléans, Inrap Centre, 3 vol. 

Smith J.-T., 1997, Roman villas: a study in social structure, Routledge, London, 378 p.

Troadec J., Chevrot J.-F., 1992, Le Cher, Paris, Académie des Inscriptions et Belles Lettres (coll. Carte Archéologique de la Gaule, 18), 370 p.

Veynes P., 1991, La société romaine, Seuil, Paris, 342 p.

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Notes

1 1. Si la largeur des modules est soulignée par de nombreux segments de fossés, la hauteur n’a été restituée que grâce à un fossé de la zone est.

2 On pourrait envisager que ce travail d’extraction rentre dans le cadre plus étendu de la construction : quelles traces archéologiques pourraient en effet laisser un atelier de maçons ?

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Table des illustrations

Titre 1. Les vestiges du Ier siècle dans la zone nord-ouest de l’emprise générale des fouilles.
Légende Cinq bâtiments aux fonctions différentes (peut-être des greniers et une habitation), mais sans doute complémentaires, ont été mis au jour.
Crédits DAO : Ph. Salé.
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Titre 2. Plan général et détail des parcelles, structures et bâtiments de la fin du Ier siècle au début du IIIe siècle, couvrant l’ensemble de la zone d’emprise des fouilles.
Légende Dessin de la sculpture grossière (stèle ?) découverte dans l’enclos des parcelles 16 à 18 et reconstitution du mur d’enclos. Une zone de carrière et d’amas de moellons a également été mise au jour au nord de la voie.
Crédits DAO : Ph. Salé.
URL http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/archeopages/docannexe/image/17222/img-2.png
Fichier image/png, 475k
Titre 3. Deux exemples d’agglomérations à organisation régulière répartie le long d’une voie.
Légende a. Agglomération de Dampierre-Fontenelle (Bénard, Mangin, Goguey, Roussel, 1994, p. 141) ; b. Agglomération de Villeneuve-sur-Cher (Troadec, Chevrot, 1992, p. 188).
Crédits 3a : Bénard, Mangin, Goguey, Roussel, 1994, p. 141 ; 3b : Troadec, Chevrot, 1992, p. 188.
URL http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/archeopages/docannexe/image/17222/img-3.png
Fichier image/png, 79k
Titre 4. Deux exemples de villae à deux cours.
Légende a. Villa de Port-sur-Saône (Gaston, 2008, p. 262-263), en Haute-Saône ; b. Villa d’Oberentfelden (Smith, 1997, p. 298), en Suisse.
Crédits 4a : Gaston, 2008, p. 262-263 ; 4b : Smith, 1997, p. 298.
URL http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/archeopages/docannexe/image/17222/img-4.png
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Pour citer cet article

Référence papier

Philippe Salé, « Un programme de lotissement antique à Saint-Romain-sur-Cher. Une dépendance domaniale à vocation artisanale ? »Archéopages, 33 | 2012, 40-45.

Référence électronique

Philippe Salé, « Un programme de lotissement antique à Saint-Romain-sur-Cher. Une dépendance domaniale à vocation artisanale ? »Archéopages [En ligne], 33 | 2011 [2012], mis en ligne le 04 avril 2024, consulté le 19 mars 2025. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/archeopages/17222 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/archeopages.17222

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Philippe Salé

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