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3 - Enrichissement du patrimoine national

Redécouverte de la cathédrale paléochrétienne et médiévale de Marseille

Rediscovery of Marseille’s palaeo-Christian and Medieval cathedral
Redescubrimiento de la catedral paleocristiana y medieval de Marsella
Marc Bouiron et Françoise Paone
p. 414-419

Résumés

Classée en 1840 sur la première liste des Monuments historiques, la cathédrale médiévale de la Vieille Major est partiellement détruite au profit d’un édifice plus majestueux voulu par Napoléon III. Les études archéologiques et documentaires menées depuis les années 1990 révèlent l’évolution de cet édifice depuis les premiers temps chrétiens au sein de l’urbanisme antique puis médiéval.

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Texte intégral

1Lorsque Napoléon III fonde le Second Empire, il a besoin d’ancrer son pouvoir et cherche en particulier la légitimité de l’Église. Sa venue à Marseille, le 26 septembre 1852, s’accompagne de la pose de la première pierre d’une nouvelle cathédrale, majestueuse car elle doit devenir le symbole d’une ville en pleine transformation et modernisation, à l’égal de la capitale. La cathédrale médiévale dédiée à Sainte-Marie Majeure, remaniée à l’époque moderne, est considérée comme indigne d’une ville qui devient le débouché naturel d’un empire colonial en formation. Destiné à être entièrement détruit, cet édifice obtient un sursis au moment des premiers travaux. La destruction des deux premières travées ainsi que de l’ancienne prévôté libère en partie l’espace nécessaire, tandis qu’à l’ouest des terrains sont gagnés sur la mer. Cette nouvelle construction, rapidement appelée « Nouvelle Major », est imposante et repose sur un socle monumental [ill. 1]. L’apport d’un remblai pour obtenir un niveau plan autour d’elle enfonce dans le sol la vieille cathédrale désormais guère plus grande qu’une petite église paroissiale. Celle-ci est malgré tout sauvée de la destruction, ce qui sera définitivement acté après d’ultimes démarches à la fin du siècle. Rappelons que, en 1840, la cathédrale médiévale de la Vieille Major avait fait l’objet d’un classement sur la première liste des monuments historiques.

1. La cathédrale médiévale et la fouille de l’esplanade de la Major au nord, dominées par le monumental édifice moderne.

1. La cathédrale médiévale et la fouille de l’esplanade de la Major au nord, dominées par le monumental édifice moderne.

Altivue.

Un site particulièrement bien documenté

  • 1 Responsables d’opération : M. Bouiron, ville de Marseille, puis Brigitte de Luca, Afan.
  • 2 Responsable d’opération : M. Bouiron, ville de Marseille.
  • 3 Responsables d’opération : Frédéric Conche et Odile Maufras, Afan.
  • 4 Responsable d’opération : F. Paone, Inrap.

2Dans les années 1990, le quartier est au cœur d’un vaste projet de rénovation urbaine, porté par la création de l’établissement public Euroméditerranée. Cette réhabilitation passe par la création d’infrastructures nouvelles, dont un tunnel destiné à remplacer la passerelle routière qui sépare alors la cathédrale de la zone portuaire. De premières études préalables avaient conduit à la réalisation d’un sondage archéologique de 1989 à 19911. En 1994 et 1995, le projet se réactive et de nouveaux sondages sont entrepris2. Une fouille est réalisée de juillet 2000 à février 2001, précédant l’ouverture à la circulation du tunnel de la Major3. Quelques années plus tard, une fouille précède la réhabilitation de l’espace environnant la cathédrale4.

  • 5 Rapport de recherche et d’étude documentaire sur la Vieille Major à Marseille. Aix-en-Provence, con (...)
  • 6 Responsables d’opération Stéphane Fournier puis Mathilde Couderc, Afan.
  • 7 Responsables d’opération : F. Paone, puis Isabelle Villemeur, Afan.
  • 8 Responsable d’opération : Laura Deye, Hadès.
  • 9 Responsable d’opération : F. Paone, Inrap, en collaboration avec A. Hartmann-Virnich, université d’ (...)
  • 10 Ce travail s’est accompagné d’un échantillonnage des mortiers et des enduits : analyse physico-chim (...)

3Parallèlement, la conservation régionale des monuments historiques lance des opérations de restauration et de confortement de la cathédrale médiévale. Une très importante étude documentaire et la création d’une base de données sont alors commandées à l’historienne Francine Valette par le service des monuments historiques. Cette recherche a été essentielle à la compréhension du monument et aux multiples travaux de restauration dont il a fait l’objet5. À partir de 1994, un suivi archéologique accompagne les travaux préalables à l’étaiement total de l’édifice rendu nécessaire par le creusement du tunnel. Les informations recueillies portent sur les extérieurs de l’église6 mais également sur ses sols7 et ses supports8. Entre 2017 et 2019, à l’occasion de la dépose des étaiements et de la restauration des parements intérieurs et des couvertures de la cathédrale, l’ensemble des élévations est documenté9 permettant ainsi une compréhension globale de l’édifice10 (Hartmann-Virnich et al. 2001, Hartmann-Virnich 2007).

La première cathédrale de Marseille

4La cathédrale des premiers temps chrétiens est placée dans une partie un peu excentrée de la cité antique, mais guère éloignée du forum, et sur un promontoire dominant largement la mer. On peut imaginer qu’elle était particulièrement visible pour les marins qui accostaient ou quittaient le port de Massilia.

5Les vestiges archéologiques du groupe épiscopal primitif sont constitués de trois ensembles distincts. Le premier est le baptistère, dont la redécouverte intervient dès 1850 à la suite de travaux entrepris dans la cour de l’ancienne prévôté ; la cuve baptismale est alors mise au jour et rapidement identifiée. Le plan complet de l’édifice est entièrement dégagé quelques années plus tard lors des travaux de fondation de la nouvelle cathédrale [ill. 2]. Ce baptistère monumental, dont l’emprise au sol atteignait les 600 m², disparaîtra sous le transept de l’église moderne et seuls certains blocs seront récupérés (Guyon 1995).

2. Plan de la Nouvelle Major construite à l’emplacement du baptistère et des dernières travées de la cathédrale romane (aquarelle de Roustan v. 1900).

2. Plan de la Nouvelle Major construite à l’emplacement du baptistère et des dernières travées de la cathédrale romane (aquarelle de Roustan v. 1900).

Médiathèque du Patrimoine et de la Photographie.

6Le second ensemble est composé de panneaux de mosaïques polychromes et de maçonneries éparses appartenant à la première cathédrale de Marseille. Il faut attendre 1994 pour que la découverte, dans la cathédrale romane, de trois pavements préservés du creusement des caveaux modernes permette de réinterpréter des éléments similaires dégagés en 1854 au sud du baptistère. La mise au jour des vestiges ténus des murs gouttereaux ainsi que la conservation, sous un pilier médiéval, d’une base de pile antérieure permettent d’affirmer que la cathédrale romane reprend pour partie l’emprise de l’édifice paléochrétien. L’analyse de ces rares vestiges et la compréhension des tracés contraignants dans lesquels s’inscrit la cathédrale médiévale conduisent à la restitution d’un édifice rectangulaire long de 50 m, large de 25 m et doté de trois nefs si l’on en juge par la présence de tapis de mosaïques au motif d’entrecolonnement (Paone, Bouiron 2001). La longueur de l’église représente le double de celle du baptistère et les façades occidentales de ces deux monuments devaient être alignées [ill. 3]. Ces dernières décennies, les fouilles ont révélé plusieurs édifices du même ordre en Provence (Aix-en-Provence, Arles, Riez, Nice) ; il s’agit désormais d’une série bien connue d’édifices à plan basilical et chevet plat. La cathédrale marseillaise, relativement précoce, est décorée de mosaïques de grande qualité que les comparaisons stylistiques datent du début du ve siècle. Elles ont été étudiées par Véronique Blanc-Bijon (UMR 7299 « CCJ »), qui a montré que des parallèles étaient possibles avec des pavements d’Afrique (Djemila, Hergla) et du nord de l’Italie (Ravenne ou Aquilée).

3. Évolution de l’ensemble cathédral.

3. Évolution de l’ensemble cathédral.

M. Bouiron, Inrap.

7Enfin, les deux fouilles quasi jointives du tunnel et de l’esplanade de la Major, situées à l’est et au nord de la Vieille Major, ont révélé une vaste demeure appartenant à ce groupe épiscopal. La proximité de cette ensemble avec les monuments paléochrétiens et la découverte en son sein d’une mosaïque dont la bordure est identique à celles retrouvées dans la cathédrale permettent d’interpréter ce bâtiment comme la résidence de l’évêque. La datation stylistique des pavements du début du ve siècle est confirmée par les données archéologiques et les répertoires décoratifs utilisés démontrent de nouveau que les mosaïstes provenaient ou avaient été formés dans les ateliers nord-africains (Blanc-Bijon, Paone 2011) [ill. 4]. Cette demeure, au plan incomplet, se composait de trois ailes de bâtiments réparties autour d’une cour, un petit balnéaire étant aménagé dans l’une d’elles (Barra, Paone 2012).

4. Coupe générale de la cathédrale du xie siècle avec restitution des niveaux de sol.

4. Coupe générale de la cathédrale du xie siècle avec restitution des niveaux de sol.

F. Paone, Inrap.

De l’Antiquité tardive à la reconstruction romane

8Les différentes opérations archéologiques ont montré la forte permanence de l’urbanisme antique (bâtiments et voirie) durant l’époque mérovingienne à Marseille. La cathédrale est dotée probablement au haut Moyen Âge d’un chevet plat en empiètement sur une rue qui disparaît alors de la trame urbaine. Un fragment de mur, pris dans la maçonnerie de l’abside médiévale, pourrait en être le vestige. À défaut d’information sur la cathédrale elle-même, la fouille de ses abords immédiats a révélé différents niveaux d’occupation de la résidence de l’évêque et sa destruction, qui intervient dans le courant du viiie siècle. Nous disposons de peu d’informations historiques pour la période des ixe-xe siècles, ce qui ne permet pas de réellement comprendre dans quel état se présente l’édifice au milieu du siècle suivant, sous l’épiscopat de Pons Ier. Or les textes d’archives signalent une reconstruction partielle de la cathédrale par cet évêque. L’analyse architecturale précise permet d’envisager que les travaux ont porté sur l’ajout d’une abside principale qui adopte au xie siècle un plan polygonal et est flanquée de deux absidioles [ill. 4]. Le corps principal de l’édifice paléochrétien est probablement toujours en élévation à cette date.

9La reconstruction totale de la cathédrale s’effectue progressivement à partir du milieu du xiie siècle, à une période où Marseille retrouve un dynamisme urbain important en lien avec le commerce méditerranéen [ill. 5]. Les travaux débutent à l’intérieur de l’abside par la reprise de l’arcature aveugle en appareil mixte, mêlant moellons et pierres de taille, et par l’ajout d’un mur-bahut, tandis que le sol du chœur est surbaissé. Ce dernier est prolongé d’une courte travée desservant au nord et au sud deux espaces précédant les absidioles latérales, aujourd’hui disparues car remplacées à la fin du Moyen Âge par des chapelles.

5. Marseille au xiie siècle.

5. Marseille au xiie siècle.

M. Bouiron, Inrap.

10La reconstruction de l’édifice se poursuit durant toute la deuxième moitié du xiie siècle par le transept puis la nef, bâtis en moyen appareil de pierres de taille caractéristique du second âge roman provençal. Le transept non saillant, dont l’emprise conserve la largeur de l’église primitive, se caractérise par le plan irrégulier de sa croisée dû à la différence de conception des piles est et ouest. Les premières, composites, résultent d’une succession d’ajouts tandis que les secondes, cruciformes, relèvent d’une seule campagne de construction, bien que posées en partie sur des piliers antérieurs. L’étude de bâti a montré que le voûtement de la croisée du transept initialement prévu a vraisemblablement été modifié. La réduction du plan barlong de cette travée au plan centré de la coupole s’effectue par une série d’arcs segmentaires disposés en encorbellement afin de supporter le tambour de la coupole et par l’adjonction de trompes [ill. 6]. Celles-ci accueillent des bas-reliefs en marbre ornés des figures symboliques du Tétramorphe, datés stylistiquement de la fin du xiie siècle. Un tel dispositif de couvrement, exerçant de fortes poussées latérales, a nécessité d’édifier en préalable le voûtement en berceau transversal des bras du transept. Si initialement le chantier de la nef, débuté dans le dernier tiers du xiie siècle, prévoyait peut-être l’édification de cinq travées, la réalisation de seulement trois d’entre elles laisse un emplacement dans l’emprise de l’ancienne cathédrale sur lequel seront édifiés la prévôté et le cloître canonial. Seule demeure actuellement la première travée, composée d’une vaste nef-halle scandée de deux collatéraux dont la hauteur des voûtes en berceau proches de celle du vaisseau central ne permet pas la présence d’un éclairage latéral. Enfin, on accède depuis le bras nord du transept à une tour d’escalier dont la voûte hélicoïdale supporte les marches conduisant aux toits terrasses et aux couvertures de l’édifice. Une seconde tour aujourd’hui disparue formait le pendant au sud.

6. Détail de la mosaïque de la demeure épiscopale du ve siècle.

6. Détail de la mosaïque de la demeure épiscopale du ve siècle.

D. Gliksman, Inrap.

Les transformations ultérieures

11En 1379, un grand clocher-peigne est édifié sur l’abside. Son soubassement en calcaire rose existe encore, même si l’élévation a été détruite à la Révolution. Le portail fait l’objet d’une reconstruction au xviie siècle, à peu près au moment où l’on agrandit la cathédrale grâce à la construction d’une grande chapelle au nord, dans l’axe de l’entrée. À la même époque, le sol de l’édifice est creusé par un véritable lotissement de caveaux.

12Tout au long de l’époque moderne, les réfections sont nombreuses pour maintenir la cathédrale en usage. C’est l’état dans lequel la Révolution la trouvera. À la Restauration, se pose la question du mauvais état général de l’édifice et de sa restauration ou de sa reconstruction. On l’a vu, son inscription sur la première liste de protection des monuments historiques en 1840 ne suffira pas à la préserver. Après la destruction de deux travées, une nouvelle façade obture la cathédrale amputée [ill. 7] dont l’accès, désormais situé en contrebas, est l’objet de multiples reprises. La Vieille Major nécessite également le soutien de plusieurs contreforts et des renforts de structure. Sa restauration au tout début du xxe siècle s’accompagne de la disparition de tous les ajouts modernes qui témoignaient de l’histoire longue de l’édifice.

7. Seule travée de nef conservée, obturée au xixe siècle par un mur dans lequel a été intégrée la rosace de l’église Saint-Martin détruite en 1887.

7. Seule travée de nef conservée, obturée au xixe siècle par un mur dans lequel a été intégrée la rosace de l’église Saint-Martin détruite en 1887.

D. Gliksman, Inrap.

13Les opérations archéologiques touchant tant le sol que le bâti, associées aux études historiques, permettent désormais une connaissance inédite de ce quartier, et plus particulièrement de sa cathédrale. Une relecture des découvertes réalisées au xixe siècle et publiées par François Roustan en 1905 (Roustan 1905) complète cet examen à l’occasion des travaux de publication actuellement en cours (Blanc-Bijon et al. 2022 ; Bouiron et al. 2022). Dans l’attente d’une ouverture du monument fermé au public depuis des décennies, une visite virtuelle de l’ensemble a été réalisée par l’Inrap en accord avec la Drac.

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Bibliographie

Barra C., Paone F. 2012 : Marseille, la demeure épiscopale durant l’Antiquité tardive et son déplacement au Moyen Âge, contribution de l’archéologie (1995-2000), in Balcon-Berry S., Baratte F., Caillet J.-P., Sandron D. (dir.), Des domus ecclesiae aux palais épiscopaux, Actes du colloque tenu à Autun du 26 au 28 novembre 2009, Turnhout, Brepols (coll. Bibliothèque de l’Antiquité tardive), p. 99-114.

Blanc-Bijon V., Bouiron M., Guyon J., Paone F. 2022 : Première partie. Vers 420 ? La cathédrale primitive, in Guyon J. (dir.), Marseille et sa Major : métamorphoses d’une cathédrale, Avignon, Marion Charlet, p. 20-47.

Blanc-Bijon V., Paone F. 2011 : Les mosaïques paléochrétiennes du groupe épiscopal de Marseille, Provence historique, 243-244, p. 135-156.

Bouiron M., Hartmann-Virnich A., Paone F. 2022 : Deuxième partie. 1420. La cathédrale du Moyen Âge, in Guyon J. (dir.), Marseille et sa Major : métamorphoses d’une cathédrale, Avignon, Marion Charlet, p. 60-89.

Guyon J. 1995 : Marseille, baptistère Saint-Jean, in Duval N. (dir.), Les premiers monuments chrétiens de la France. 1, Sud-Est et Corse, Paris, Picard - Ministère de la Culture et de la Francophonie.

Hartmann-Virnich A. 2007: Restauratio formae primitivis ecclesiae. La construction d’une mémoire : l’évocation des premiers temps chrétiens dans l’architecture du premier âge roman. L’exemple de la Provence, in Carozzi C., Satō S. (dir.), Histoire, fiction, représentation, Proceedings of the eighth International conference Studies for the integrated text science, Aix-en-Provence, 23-25 octobre 2006, Nagoya (Japon), Nagoya University, p. 15-37.

Hartmann-Virnich A., Bouiron M., Demians d’Archimbaud G., Fixot M., Paone F., Salvetat C. 2001 : L’architecture religieuse médiévale à Marseille, in Bouiron M., Tréziny H. (dir.), Marseille, trames et paysages urbains de Gyptis au Roi René, Actes du colloque international d’archéologie, Marseille, 3-5 novembre 1999, Aix-en-Provence, Édisud (coll. Études massaliètes, 7), p. 279-292.

Paone F., Bouiron M. 2001 : Le groupe épiscopal de Marseille : nouvelles données, in Bouiron M., Tréziny H. (dir.), Marseille, trames et paysages urbains de Gyptis au Roi René, Actes du colloque international d’archéologie, Marseille, 3-5 novembre 1999, Aix-en-Provence, Édisud (coll. Études massaliètes, 7), p. 225-234.

Roustan F. 1905 : La Major et le premier baptistère de Marseille, Marseille, H. Aubertin et G. Rolle.

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Notes

1 Responsables d’opération : M. Bouiron, ville de Marseille, puis Brigitte de Luca, Afan.

2 Responsable d’opération : M. Bouiron, ville de Marseille.

3 Responsables d’opération : Frédéric Conche et Odile Maufras, Afan.

4 Responsable d’opération : F. Paone, Inrap.

5 Rapport de recherche et d’étude documentaire sur la Vieille Major à Marseille. Aix-en-Provence, conservation régionale des monuments historiques, direction régionale des affaires culturelles (inédit).

6 Responsables d’opération Stéphane Fournier puis Mathilde Couderc, Afan.

7 Responsables d’opération : F. Paone, puis Isabelle Villemeur, Afan.

8 Responsable d’opération : Laura Deye, Hadès.

9 Responsable d’opération : F. Paone, Inrap, en collaboration avec A. Hartmann-Virnich, université d’Aix-Marseille.

10 Ce travail s’est accompagné d’un échantillonnage des mortiers et des enduits : analyse physico-chimique par Anne-Marie d’Ovidio (pôle archéologique du musée d’Histoire de Marseille).

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Table des illustrations

Titre 1. La cathédrale médiévale et la fouille de l’esplanade de la Major au nord, dominées par le monumental édifice moderne.
Crédits Altivue.
URL http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/archeopages/docannexe/image/14688/img-1.jpg
Fichier image/jpeg, 548k
Titre 2. Plan de la Nouvelle Major construite à l’emplacement du baptistère et des dernières travées de la cathédrale romane (aquarelle de Roustan v. 1900).
Crédits Médiathèque du Patrimoine et de la Photographie.
URL http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/archeopages/docannexe/image/14688/img-2.jpg
Fichier image/jpeg, 470k
Titre 3. Évolution de l’ensemble cathédral.
Crédits M. Bouiron, Inrap.
URL http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/archeopages/docannexe/image/14688/img-3.jpg
Fichier image/jpeg, 438k
Titre 4. Coupe générale de la cathédrale du xie siècle avec restitution des niveaux de sol.
Crédits F. Paone, Inrap.
URL http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/archeopages/docannexe/image/14688/img-4.jpg
Fichier image/jpeg, 278k
Titre 5. Marseille au xiie siècle.
Crédits M. Bouiron, Inrap.
URL http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/archeopages/docannexe/image/14688/img-5.jpg
Fichier image/jpeg, 240k
Titre 6. Détail de la mosaïque de la demeure épiscopale du ve siècle.
Crédits D. Gliksman, Inrap.
URL http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/archeopages/docannexe/image/14688/img-6.jpg
Fichier image/jpeg, 756k
Titre 7. Seule travée de nef conservée, obturée au xixe siècle par un mur dans lequel a été intégrée la rosace de l’église Saint-Martin détruite en 1887.
Crédits D. Gliksman, Inrap.
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Pour citer cet article

Référence papier

Marc Bouiron et Françoise Paone, « Redécouverte de la cathédrale paléochrétienne et médiévale de Marseille »Archéopages, Hors-série 6 | -1, 414-419.

Référence électronique

Marc Bouiron et Françoise Paone, « Redécouverte de la cathédrale paléochrétienne et médiévale de Marseille »Archéopages [En ligne], Hors-série 6 | 2022, mis en ligne le 03 août 2023, consulté le 14 février 2025. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/archeopages/14688 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/archeopages.14688

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Auteurs

Marc Bouiron

Inrap, UMR 7264 « CEPAM »

Articles du même auteur

Françoise Paone

Inrap, UMR 7299 « CCJ »

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Droits d’auteur

Le texte et les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés), sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.

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