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Notes
Christol 2002, 2003 et 2006a.
Appréciation de l’ensemble du mouvement historique dans Christol 2006b, p.117-130 ; plus récemment Christol et alii 2021, p. 795-846.
Zon., XII, 22, 138 Dindorf, qu’il faut rapprocher de Petr. Patric. (exc. de sent., 158, 264 Boissevain = FGH IV, 193, fragm. 2 Müller) ; Bersanetti 1948, p. 267-269 ; Mazzarino 1975 ; Bleckmann 1992, p. 289-291.
Christol 1980 ; l’effort de guerre engagé en Orient dès 252 est confirmé par les découvertes épigraphiques d’Apamée de Syrie : Balty 1987 ; Grenet 1988.
Comme l’indiqueraient les inscriptions concernant M. Aurelius Vitalis et M. Cornelius Octavianus : Thomasson 1996, p. 219-220, nos 45 et 46. Le cadre donné aux responsabilités du dernier nommé est remarquable car il fut désigné pour tenir un commandement exceptionnel, le faisant qualifier de dux per Africam Numidiam Mauretaniamque dans CIL, VIII, 12896 (ILS 2774) (Bisica Lucana, en Proconsulaire) ; voir aussi AE 1907, 4 : [---] Bauaribus rebellibus et in [p]riori praesidatu [e]t post in ducatu.
Loriot 1975, p. 670-671, à propos de Maximin le Thrace.
Hdn 7, 7, 4-5 ; Loriot 1975, p. 697-700.
Carthage était aussi en relations très étroites avec la capitale, comme le montrent quelques renseignements que l’on peut tirer des Lettres de Cyprien qui connaît très rapidement les rumeurs de la capitale et la nature des décisions qui pourraient être prises par les autorités. C’est ce qui se serait produit à l’approche de la mi-253 quand s’était engagée, mais pour peu de temps, la persécution dite de Trébonien Galle, qui fut moins redoutable qu’attendu, car on peut envisager que la disparition de ce prince et de son fils Volusianus mit un terme à la poursuite des chrétiens : Christol 2006c, p. 464-471, surtout p. 469-470 sur l’interprétation de Cypr., epist. 59 et 60, par rapport aux événements de l’année 253. C’est ce qui se reproduisit en 258, lorsque la seconde phase de la persécution fut engagée : Cypr., epist. 80 et 81, à rapprocher des éléments chronologiques contenus par le texte qui présente les deux phases de la passion, en 257 et en 258 ; sur le contexte institutionnel Christol 1999, 346-348 ; la chronologie est peut-être aussi liée au dies imperii de Valérien.
Salama 1951a, p. 264-269.
Christol 1990.
Hdn 7, 9, 1-2. Loriot 1975, p. 700-702.
La Maurétanie césarienne apporte plusieurs témoignages de la fidélité à Pupien, Balbin et Gordien III César : CIL, VIII, 22586 ; AE 1937, 32 = 1955, 221 ; AE 1912 158 ; AE 1993, 1778 ; CIL, VIII, 10342 ; 10365 et p. 2143 (= ILS 496). Les témoignages provenant plus particulièrement de la partie orientale de la province indiqueraient que cette fidélité dut se transformer en concours actif lorsqu’il fallut s’imposer aux troupes de Capellianus et récupérer la province de Numidie avant de châtier les légionnaires de la III Augusta ; Benabou 1976, p. 207-211 ; Benseddik 1979, p. 237 sur CIL, VIII, 2716, qui met en évidence la uexillatio militum Maurorum Caesarensium Gordianorum honorant Gordien III à Lambèse.
Christol 1980. C’est un sujet que viennent renouveler les nouveautés apportées à l’œuvre de Dexippe.
Voir supra n. 4. Il faut aussi tenir compte de l’apport des papyrus du Moyen-Euphrate : Feissel, Gascou 1989 et 1995 ; Gnoli 2000, mais avec parfois des hypothèses audacieuses.
Rathbone 1986, p. 115-117, qui remplace avantageusement Bureth 1964, p. 117 ; Kienast 2004, p. 212-213. On pourrait même ne pas dépasser septembre 253 : voir infra n. 62.
Voir, à ce propos Rathbone 1986, p. 117. Sur le sujet : Christol 1975, p. 809 ; Huttner 2008, p. 216 ; Burgess 2014, p. 76-77 et 179 (qui revoit les sources et la bibliographie dans leur ensemble). Le cadre interprétatif a été bien fixé depuis Manni 1947b et Bersanetti 1948, que l’on complètera par les références de la n. 52 pour les éléments documentaires nouveaux et les nouvelles interprétations des documents déjà connus.
Déjà Bersanetti 1948, p. 258-260.
Sur les témoignages numismatiques, voir à présent Hostein, Mairat 2016, 3, 11-12, 41-49 et dans le catalogue, p. 71-72 (atelier de Dacie) ainsi que p. 67 (atelier de Viminacium).
Dans cette partie de l’empire s’est ajoutée une autre inscription, par rapport à l’inventaire de Bersanetti 1948 : AE 1983, 901, sur la grande voie militaire reliant le Bosphore aux Portes de Cilicie.
PIR2 C 1502, cf. A 330 ; Huttner 2008, p. 217-218.
Sur cette abondante documentation déjà Meloni 1966, p. 217-222, ainsi que Thomasson 1984-2009, 10-11, 02-36.
Ce témoignage indirect se trouve sur un hommage public provenant de Volubilis : CIL, VIII, 21829 = ILMar I, 75 = IAM II, 405 : Bersanetti 1948, p. 259 n. 3.
AE 2016, 1915, s’ajoutant à l’interprétation donnée par Salama de CIL, VIII, 21989 : Salama 1987, p. 36-40 et 115 n. 144, suivi par Z. Ben Abdallah (1986, p. 190-191, no 483). Mais faut-il minorer cette suppression des noms impériaux ? Salama avait peut-être un avis différent du nôtre pour les martelages et les regravures qui affectèrent l’inscription de Tiddis, qui sera examinée plus loin. Toutefois il convient de constater que dans ce cas le processus d’élimination de la mémoire impériale ne paraît pas avoir été systématique, car sur plusieurs inscriptions de la province d’Afrique, dans le texte desquelles apparaissent Trébonien Galle et Volusien, leurs noms n’ont pas été martelés : BCTH 1955-1956, p. 110 ; Kallala 2006, p. 1798-1800, no 2 (d’où AE 2006, 1776 ; milliaire de la voie Carthage-Theueste) ; CIL, VIII, 22128 = ILTun 1732 ; AE 2016, 1894 ; CIL, VIII, 10046. Il en va de même dans la voisine Numidie.
Voir aussi les observations de P. Salama (1951a, p. 232 n. 42).
Voir aussi Salama 1951a, p. 232.
On se référera à la carte établie par P. Salama (1951b).
CIL, VIII, 2615 (ILS 1194) ; Thomasson 1996, p. 189-190 ; Christol 2002, 2003, et 2006a.
Ballu 1911, p. 114, no 14 (sans identification des noms martelés), d’où AE 1911, 104 (Cagnat : avec identification des noms martelés, à partir d’une révision sur estampage), puis ILS 9498 (ouvrage achevé en 1916).
Salama 1951a, p. 230-232, no 9. Elle ne figure pas dans l’édition récente par X. Dupuis des ILAlg II, 2, car il s’agit d’une borne milliaire, qui trouvera à part sa publication.
PIR2 C 1502 ; Kienast 2004, p. 212-213.
CIL, V, 530 = IIt. X, 4, 26.
Les travaux qui sont rappelés le sont aussi sur deux milliaires des mêmes empereurs Trébonien Galle et Volusien, dans la région correspondant à la confédération cirtéenne : CIL, VIII, 10323 = 22365 ; 10830 cf. p. 2138.
ILAlg. II, 2, 3596 : Ex indulgentia prouidentiaq(ue) diuina dd(ominorum) nn(ostrorum) Impp(eratorum) Galli et Vollusiani (sic) Augg(ustorum), M(arcus) Cocceius Anicius Faustus Flauianus consularis et XVuir curator et patronus coloniar(um) Cirt(ensium), egestis per populum quae uicina superauerant ruderibus, caesoque ad planitiem qui nudatus extiterat monte ad salutem populi aquam excipi prouidit (les mots Galli et Vollusiani ont été inscrits dans une rasura). On indique en général que Trébonien Galle et Volusien auraient remplacé Dèce et Herennius Etruscus, point de vue de Pflaum ad ILAlg, repris par Fr. Jacques (1983, p. 205). La solution différente, qui paraît préférable, serait de considérer que le martelage initial serait une première expression du ralliement à Émilien, imposé par l’autorité, puis que la regravure revenant au texte originel serait la marque du ralliement à Valérien et à Gallien, et de l’expression renouvelée de leur reconnaissance : Christol 1986, p. 153-154.
CIL, VIII, 2482, cf. p. 1716 (= 17976); Kienast 2004, p. 214. Voir aussi, infra notes 42 et 54.
Pflaum 1966 (= 1978, 229-236) ; Zaccaria 1976. On peut ajouter par exemple A. Lippold, dans son commentaire d’Orose : Orosio, Le storie contro i pagani, II, Milan, 1976, p. 489-490.
Kienast 2004, p. 218. Peu d’attention a été portée à ce détail d’histoire politique et institutionnelle : Kornemann 1930, p. 102 ; une brève mention par L. De Blois (1976, p. 23).
Peachin 1988; 1990, p. 39.
Goltz, Hartmann 2008, 227; Geiger 2013, p. 82-83.
Sur le même tronçon de voie on notera CIL, VIII, 10126 : Imp(eratori) Caesa[ri] / P(ublio) Licinio / Valeriann(o) / Aug(usto) et P(ublio) Li/cinio Gallie/no [--- . À première vue on pourrait estimer que l’on se placerait à un moment où Gallien aurait été revêtu du titre d’Auguste. Mais on remarquera que le texte est pour l’essentiel, dans ce qu’il en reste, très voisin de celui que l’on trouve sur le milliaire de la voie Theueste-Cirta, dans le voisinage de Macomades, tel que le révisa Gsell : CIL, VIII, 10141 = 22215 (voir aussi n. 45).
Voir supra n. 34. Pour la variabilité des compétences de ces jeunes princes, selon les moments, notamment en matière d’association à la fonction normative, Christol 1999, p. 347-348.
Le premier exemple qui pourrait éclairer cette pratique se trouve dans une inscription de Lambèse adressée à Caracalla (CIL, VIII, 18256 = Marcillet-Jaubert 1967, p. 76-77 = AE 1967, 567) : M(arco) Aurelio Antonino Caesari imp(eratori) destinato, imp(eratoris) L(ucii) Septimi Seueri Aug(usti) Pii propagatoris imperii filio, dedicante Q(uinto) Anicio Fausto, leg(ato) Augg(ustorum) pr(o) pr(aetore), patrono municipii d(ecreto) d(ecurionum) p(ecunia) p(ublica). Caracalla, qui avait le rang de Caesar, avait peut-être été ainsi honoré à l’occasion de son élévation au rang d’imperator destinatus : le légat qui élève l’hommage, Q. Anicius Faustus, se dénomme legatus Augg(ustorum), étendant ainsi au jeune prince l’usage du titre qui qualifie le détenteur du pouvoir le plus élevé.
C’est pour cette raison que le témoignage provenant de Gemellae (CIL, VIII, 2482, cf. p. 1716 (= 17976) faisant allusion aux princes régnants sous une forme plurielle, dd(omini) nn(ostri), qui incite logiquement à restituer le pluriel Augg à la ligne suivante, comme on l’indiquera infra. Mais on pourrait envisager une autre interprétation et une restitution un peu différente, comme le fait Zaccaria (n. 49), même si, pour notre part, elle ne devrait pas être retenue (voir infra). En tout cas on doit faire, à juste titre (cf. n. 54), de ce témoignage et de la date qu’il apporte un repère essentiel pour l’association de Gallien au pouvoir impérial, sans qu’il interfère dans le débat sur le Césarat. On observera plutôt qu’il conviendrait de mieux éclairer le sens du texte dans la perspective d’une meilleure compréhension des circonstances de la restauration de la légion III Augusta.
Les exemples de cette forme de citation d’un Caesar proviennent, pour Geta en 201, des inscriptions de Bu Njem (IRT 914-916) : Pflaum 1966, p. 178 (= 1978, p. 232). Mais il faut relever que l’épigraphie dite « juridique », perceptible dans les intitulés des constitutions impériales ou des lettres impériales, échappe à cette tendance et offre le moyen de saisir avec plus d’exactitude et de rigueur la position des divers membres d’un collège impérial : sur ce point Christol 1999, p. 338. Voir aussi les notations de C. Zaccaria (1976, p. 354-359).
Les indications sont réduites, mais classées, dans le Droit public de Mommsen (qui parut en 1871), sans que le problème soit examiné en détail : Mommsen 1896, V, p. 480-482.
Pflaum 1966 (= 1978, p. 229-236) ; ce savant, p. 176-177 (= 1978, p. 230-231) fait observer que Wilmanns avait à sa disposition des documents probants, provenant des cités africaines, appartenant à la même période : il s’agissait d’inscriptions relatives à un des jeunes fils de Gallien, élevé aussi au rang de Caesar quelques années plus tard (CIL, VIII, 2382 et 8473), qu’il avait inclus dans les Exempla Inscriptionum Latinarum).
CIL, VIII, 10141 = 22215. La version de la base Clauss-Slaby (consultée le 3/3/2018, puis le 6/1/2023) ne tient compte que de la première édition.
CIL, VIII, 22517.
Manni 1947a, p. 131, n. 1.
Zaccaria 1976, p. 347, n. 14.
On relèvera que C. Zaccaria, au terme de son étude se demande comment interpréter les premières inscriptions où l’usage du pluriel conduirait à effacer la distance séparant Gallien de Valérien : Zaccaria 1976, p. 360-361 sur l’inscription de Gemellae.
CIL, VIII, 22226 ; 10122 et p. 2122 ; 10300 ; AE 1954, 130 ; ILAlg. II, 3, 7836 ; II, 2, 4542 ; CIL, VIII, 4219 = 18499 ; 22 580 ; BCTH 1902, p. 507, 4.
Pflaum 1966 (1978, p. 229-236), d’où AE 1967, 584.
Il vaut la peine de relever comment Pflaum met en évidence la chaîne des omissions qui traverse la réflexion scientifique et qui se cache dans les pages du Corpus de Berlin, entraînant par un réflexe de confiance l’impossibilité de parvenir à la bonne interprétation.
Voir n. 34. De toute façon, l’inscription CIL, VIII, 2482, cf. p. 1716 (= 17976) est antérieure au 10 décembre 253. Autre document incontestable, appartenant dans ce l’on appelle aussi « l’épigraphie juridique », puisqu’il transmet le texte d’une constitution impériale, soumise à une grande rigueur de rédaction : le diplôme militaire du 7/1/254 (CIL, XVI, 155) ; il joue un rôle de terminus ante quem pour l’élévation de Gallien au rang d’Auguste. Mais les données sur les puissances tribuniciennes de Valérien et de Gallien, montrant qu’ils renouvelèrent la première d’entre elles le 10 décembre 253, font remonter jusqu’à cette date le terminus ante quem (cf. n. 15 ; voir aussi Zaccaria 1976, p. 346-347). C’est le point de vue également retenu par D. Kienast (2004), puis par M. Festy (1982). Les déductions envisagées par E. Manni (1947a et 1949b), ou par D. Armstrong (1987) compliquent l’explication d’ensemble du problème. Sur les distinctions à opérer dans l’approche des informations contenues par les diverses catégories de documents provenant du pouvoir ou inspirées par lui, Christol 1999 (et sur les anomalies que l’on relève ailleurs que dans les documents dits « d’épigraphie juridique », ibid., p. 349-357).
Pour la position adoptée par Zaccaria voir supra n. 50 : elle conduirait à élargir davantage la période du Césarat de Gallien. E. Manni (1949a, p. 13-14) ne reprend pas les questions relatives à l’établissement de la nouvelle dynastie, se contentant de renvoyer à l’article de 1947 (Manni 1947b).
Den Boer 1972, p. 75-76 ; voir aussi les commentaires de P. Dufraigne (1975, p. 155-169).
Vict., Caes., 33, 33-34, cf. 37, 5-6 (dans la narration du règne de Probus) ; De Blois 1978, p. 78-85.
Ce que ne prend pas suffisamment en compte Peachin 1988, p. 222.
Sur les réseaux qui gravitaient autour de Valérien (P. Licinius Valerianus) et de son épouse, Egnatia Mariniana, Chausson 1997.
Mais l’existence d’un milliaire pour un César n’impliquerait-elle peut-être pas celle d’un milliaire pour l’Auguste qui l’associe à son pouvoir ? Pour l’instant on n’a point trace de milliaire au seul nom de Valérien.
Voir la bibliographie réunie à la n. 16. Dans la documentation sur cet épisode de l’histoire impériale, résumé déjà par C. Zaccaria (1976, p. 161), il faut à présent tenir compte, au moins, de deux données nouvelles : l’apparition du « tyran » Silbannacus, à Rome (Estiot 1996 ; Huttner 2008, p. 218) et l’inscription de Martigny dont le texte a été amélioré par D. Van Berchem et Fr. Wiblé (1982 : AE 1977, 527 = 1982, 674).
Amm. XXVII, 6, 16 : in hoc tamen negotio Valentinianus morem institutum antiquitus supergressus, non Caesares sed Augustos germanum nuncupauit et filium, beniuole satis. Nec enim quisquam antehac adsciuit sibi pari potestate collegam, praeter principem Marcum, qui Verum, adoptiuum fratrem, absque diminutione aliqua auctoritatis imperatoriae socium fecit. Sur ce passage, Seston 1946, p. 62, utilisant l’argument pour faire admettre le Césarat de Maximien Hercule (ibid., p. 62-64), qui ne fait plus de doute ; voir aussi Festy 1982, p. 199-201 et Kienast 2004, p. 272.
Loriot 1975, p. 707-710 ; sur ce titre CIL, XIV, 3902 (ILS 1186)
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