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Le Mausolée de Magdoudech (entre Cillium et Thelepte, Hautes Steppes tunisiennes)

Mohamed Ben Nejma
p. 83-108

Résumés

La région des Hautes Steppes Tunisiennes est bien connue pour ses monuments funéraires qui sont généralement en très bon état de conservation et dont les exemples les plus fameux sont le mausolée des Flauii de Cillium, celui de Postumia Matronilla de Henchir Ez-Zaâtli et le mausolée tétrastyle d’Ammaedara. D’autres mausolées de même type demeurent encore peu connus et méritent d’être étudiés. Parmi ces derniers, nous avons choisi de parler du mausolée de Henchir Magdoudech, situé entre les villes antiques Cillium et Thelepte. L’étude des composantes de ce monument, de son plan et surtout de son décor architectonique permet de le classer parmi les mausolées-temples et de le dater du début du iiie siècle apr. J.-C.

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Texte intégral

Je tiens à remercier tout particulièrement Fathi Bejaoui, Directeur de recherches et Jamel Hajji, Chargé de recherches à l’Institut National du Patrimoine pour leurs conseils et la relecture du texte.

  • 1 L’actuelle Kasserine.
  • 2 Outre les deux mausolées de Kasserine celui des Flauii et celui des Petronii, les mausolées les m (...)
  • 3 D’autres plateaux encadrent le Bled Magdoudech comme celui de Bled Rchig au sud, Bled Bou Safa au (...)
  • 4 Haut de 1544 m.
  • 5 Haut de 1248 m.

1Dans les Hautes Steppes tunisiennes, entre deux des plus importants sites antiques de la région : Cillium1 et Thelepte, les mausolées en bon état de conservation sont assez nombreux2 (fig. 1). Celui de Magdoudech se trouvant à 13 km au sud-ouest du premier et à 17 km au nord-est du second, est l’un des plus remarquables. Il s’élève dans un bassin haut, avec une altitude de 800 m, dit « Bled Magdoudech »3, dominé par une série de hauteurs et de plateaux : Djebel Chambi4 au nord, plateau de Kasserine au nord-est, Djebel Selloum5 à l’est, Bled Rchig et Sabkhet Lafyal au sud et Djebel Khechem El Kelb à l’ouest.

Fig. 1 : Henchir Magdoudech : carte de localisation

Fig. 1 : Henchir Magdoudech : carte de localisation

(dessin M. Ben Nejma)

1. Historique des recherches

  • 6 Lund, wriedt Sørensen 1993, p. 34 et fig. 5. Les observations du consul ont été utilisées par la (...)
  • 7 Voici le passage concernant le site : « J’examine d’abord une grande enceinte… un monument long d (...)
  • 8 CIL VIII, 209 : voir annexe.
  • 9 Il écrivait (1862, p. 207) : « The ruins of Makdodesh are situated in an arid plain, and consist (...)

2Le site de Magdoudech est mentionné pour la première fois en 1838 par Ch. T. Falbe, le consul du Danemark auprès de la Régence de Tunis. En évoquant la vallée située entre Djebel Chaambi et Djebel Selloum, il indique que « Hanschir Magadoudesch est située vers la partie la plus élevée de cette vallée. Le chemin de Feriana à Qaŝriin passe tout près de ces ruines »6. Plusieurs années plus tard, en 1860, V. Guérin, qui s’est rendu sur les lieux, décrit le mausolée et identifia deux fortifications7, dont la plus importante renferme une inscription funéraire8. L’année même de la publication de l’ouvrage de V. Guérin, en 1862, le voyageur anglais N. Davis, qui avait également visité le site, publia à Londres une étude dans laquelle il mentionnait le mausolée ainsi que les vestiges d’un grand édifice et les fondations de quelques habitations9.

  • 10 Ils signalent (1886, p. 219) « Henchir-Magdoudech où s’élève un mausolée analogue à celui de Henc (...)
  • 11 Voici ce qu’il écrit (1866, p. 155) : « mausolée à escalier antérieur ; il est décoré de pilastre (...)
  • 12 Cagnat 1885, p. 159.
  • 13 CIL VIII, 209, 23193, Gauckler 1894, p. 259, nos 8 et 59 : voir annexe.
  • 14 Merlin 1907, p. 143, no 58 : voir annexe.
  • 15 CIL VIII, 21927 ; ILAfr, 659, 2 : voir annexe.
  • 16 CIL VIII, 23193 ; Espinasse-Langeac 1894, p. 329, nos 13 et 14 : voir annexe.

3Une autre reconnaissance du site fut entreprise par R. Cagnat et H. Saladin durant leur voyage en Tunisie en 1883, dans le récit duquel ils ont consacré quelques lignes au mausolée10. Cependant, dans son rapport officiel, H. Saladin a décrit le monument avec plus de détails et tout en proposant de le dater d’une assez basse époque11, alors que dans le sien R. Cagnat, s’est contenté de signaler le site12. En 1894, P. Gauckler publie deux inscriptions provenant du site et copiées par E. Sadoux13. L’une d’elles a été rééditée par A. Merlin14. La même année, H. de l’Espinasse-Langeac annonce la découverte d’une borne milliaire15 et d’une épitaphe16 qui est en réalité celle déjà publiée par P. Gauckler.

  • 17 AATun, feuille no XLVII, Kasserine, site no 147.
  • 18 AATun, feuille no XLVII, Kasserine, site no 147.
  • 19 Il écrivait (1901, p. CXLIV) : « À 11 kilomètres sud-ouest de Kasserine ; grand mausolée, traces (...)
  • 20 Merlin 1908, p. 51, no 5 ; CIL VIII, 21927; voir annexe.
  • 21 Merlin 1908, p. 51, no 6 ; ILAfr. 97 ; voir annexe

4Le site est également visité par les Brigades topographiques en 1900 et leurs travaux sont reportés sur l’Atlas archéologique de la Tunisie17. Les notices y mentionnent un mausolée en forme de temple, très bien conservé, de tombes et des inscriptions18 ; un compte-rendu des activités de la brigade a été publié par R. Cagnat en 190119. En 1908, A. Merlin a publié des inscriptions découvertes entre Kasserine et Feriana, parmi lesquelles figure la borne milliaire publiée par H. de l’Espinasse-Langeac20 et une épitaphe21.

  • 22 Gadrat 1910 : l’auteur est chargé comme conducteur des ponts et chaussées des travaux de restaura (...)
  • 23 ILAfr 659,1, voir Naddari 2016, p. 47 et annexe.
  • 24 Schulten 1911, p. 255-256 et fig. 7.
  • 25 Merlin 1912.
  • 26 Ferchiou 2001.

5Il a fallu attendre l’année 1910 pour avoir une étude détaillée du mausolée par P.-L. Gadrat22, dans laquelle il publie les relevées des deux façades sud-ouest (fig. 2a) et nord-ouest (fig. 2c) ainsi qu’une coupe (fig. 2b). L’état de conservation du monument et l’évolution des travaux de consolidation et de restauration exécutés sont également évoqués avec deux illustrations accompagnant le texte (fig. 3-4). L’auteur mentionne aussi la découverte d’une nouvelle borne milliaire23. Cette étude, signalée en 1911 par A. Schulten24, a fait l’objet d’un compte-rendu d’A. Merlin en 191225. Beaucoup plus récemment N. Ferchiou a mentionné le monument plusieurs fois dans son étude sur les mausolées de la région de Kasserine26.

Fig. 2 : Le mausolée de Magdoudech

Fig. 2 : Le mausolée de Magdoudech

D’après P.-L. Gadrat (1910, p. 42, fig. 2 à 4).

Fig. 3 : Le mausolée de Magdoudech avant la restauration

Fig. 3 : Le mausolée de Magdoudech avant la restauration

D’après P.-L. Gadrat (1910, p. 45, pl. I).

Fig. 4 : Le mausolée de Magdoudech après la restauration

Fig. 4 : Le mausolée de Magdoudech après la restauration

D’après P.-L. Gadrat (1910, p. 46, pl. II).

2. Le contexte du mausolée de Magdoudech

  • 27 Il est long de 1,70 m, large de 0,60 m et épais de 0,50 m. Il comporte un trou rectangulaire (hau (...)
  • 28 Guérin 1862, p. 306.
  • 29 Davis 1862, p. 207.
  • 30 Voir annexe, nos 4 et 5.
  • 31 L’un des tronçons conservés de cette voie a été repéré à une distance d’un kilomètre et demi au s (...)
  • 32 Naddari 2016, p. 54.

6Comme c’est d’ailleurs le cas pour plusieurs sites ruraux de la région, l’exploitation agricole moderne des terres a beaucoup bouleversé le paysage. Pour ce qui nous concerne, ne sont actuellement visibles autour du mausolée que quelques alignements de murs, des blocs épars et une importante quantité de céramiques. Cependant la présence d’un montant de jumelles27 d’un pressoir à huile (fig. 5) réutilisé par P.-L. Gadrat dans la restauration du mur ouest du podium témoigne d’une activité oléicole. A cette donnée d’ordre économique s’ajoutent les observations faites au cours des anciennes explorations archéologiques de la région au xixsiècle, déjà évoquées plus haut et qui consistent rappelons-le en l’existence d’une ou deux fortifications sur le site28, ainsi que des vestiges de ce qui pourrait être un habitat29 et surtout des deux bornes milliaires découvertes au voisinage du site30. Leur présence serait un témoignage de plus sur l’importance du site dans le réseau routier antique de la région. Elles seraient vraisemblablement en rapport avec une voie reliant deux des plus importantes cités de la région, Cillium et Thelepte, dont les traces ont été repérées par les premiers voyageurs31. Récemment, L. Naddari, dans une mise au point sur cette question, a étudié de nouveau les inscriptions, dont la première date de l’époque de Caracalla (216) alors que la deuxième présente deux textes, l’un de l’époque de Constantin (306-337) et l’autre de Decentius (350-353), et il a montré l’importance de cette voie, qui a été « régulièrement entretenue »32.

Fig. 5 : Montant d’un pressoir à huile

Fig. 5 : Montant d’un pressoir à huile

(cliché M. Ben Nejma)

Fig. 6 : Carte des sites archéologiques de la région de Henchir Magdoudech

Fig. 6 : Carte des sites archéologiques de la région de Henchir Magdoudech

(extrait d’un assemblage des cartes de Kasserine (XLVII) et de Feriana (LIII) de l’Atlas archéologique de la Tunisie)

  • 33 Hitchner 1988 ; 1989; 1990 ; 1995.
  • 34 Distance mesurée à vol d’oiseau entre Magdoudech et Henchir Rechig, l’un des sites prospectés par (...)
  • 35 Voir en dernier lieu Naddari 2019 ; 2021.
  • 36 Il s’agit de la typologie proposée par R.B. Hitchner (1989) et qui fait la distinction entre les (...)
  • 37 Voir Hitchner 1989, p. 400 et essentiellement 1990, p. 233-239.
  • 38 Hitchner 1989, p. 400-401; 1990, p. 245.
  • 39 Parmi les grandes fermes de la région on signale KS001, 004 et 010.

7Tout autour de Henchir Magdoudech, entre les deux villes antiques de Cillium et Thelepte, la densité des sites archéologiques est très remarquable (fig. 6). Plusieurs d’entre eux ont été repérés et bien documentés lors des prospections menées par B. Hitchner dans les Hautes Steppes Tunisiennes33. Le premier secteur de cette prospection est situé immédiatement au sud de Henchir Magdoudech, à une distance qui ne dépasse pas 1,5 Km34. Il s’agit d’un secteur géographique connu sous le nom de « Bled Rechig » qui fait partie du territoire de la gens Musuniorum Regianorum35. Outre la classification des sites archéologiques de ce secteur36, Hitchner a pu montrer qu’il est organisé autour d’un important centre de production agricole centrée sur la grande ferme KS223 et la grande huilerie KS225, connue sous le nom de Henchir Touil37 et que bon nombre, sinon la plupart, des établissements de cette zone étaient des subdivisions économiques ou des dépendances de ce domaine ou « villa »38. Par ses composantes, Henchir Magdoudech peut facilement être placé parmi les grandes fermes de cette catégorie39 et serait probablement l’une des dépendances de ce domaine. Le fait qu’il est très proche de ce centre plaide en faveur de cette hypothèse.

  • 40 MOORE 2007, p. 91 ; bentivogli 2015, p. 2144.
  • 41 Moore 2007, p. 91.

8Dans cette ferme, le propriétaire, qui devait appartenir à l’élite de la région, a fait ériger sa tombe dans un lieu topographiquement bien étudiée et avantageux, de sorte qu’elle surplombe le paysage environnant en étant visible de très loin. Elle est en outre située en bordure de la voie romaine déjà mentionnée. Orientée vers le sud-est, la façade de l’édifice est tournée vers cet axe de circulation de manière à être vu en profil de flanc pour ceux qui empruntent cette route dans les deux sens. A cela s’ajoute le fait que ce choix d’une telle position topographique permet non seulement au propriétaire de dominer symboliquement ses terres, mais elle fait également fonction d’un marqueur de territoire40 et offre un point de repère pratique aux ouvriers et aux voyageurs passagers41.

3. Description du mausolée de Magdoudech

3.1. Aspect général (fig. 8 à 16)42

  • 42 Toutes les illustrations sont de l’auteur sauf mention contraire. Le travail du terrain a été eff (...)

9Le mausolée est composé de deux niveaux. Un étage inférieur avec un podium repose sur un socle et est couronné par une corniche. Doté d’une pièce intérieure, ses deux murs latéraux se prolongent devant le podium pour constituer les deux murs d’échiffres de l’escalier. Quant à l’étage supérieur, il est réservé à la cella, avec une pièce dont la porte est aménagée dans la face tournée vers le sud-est. Les murs sont animés par des pilastres engagés surmontés d’un entablement. Le monument était couvert à l’origine par une charpente à double pente.

  • 43 P.-L. Gadrat (1910, p. 41) parle d’un plan carré de 3,40 m de côté. Il s’agit en fait des dimensi (...)
  • 44 Les relevés publiés par P.-L. Gadrat (1910, p. 42, fig. 2 à 4), ont été effectués après les trava (...)
  • 45 Il s’agit probablement de la hauteur sans le fronton. Selon P.-L. Gadrat (1910, p. 41) la hauteur (...)

10Dans son état actuel le monument mesure 6,48 m de hauteur sur 5,08 m de longueur au maximum au niveau des fondations sur lesquelles repose le socle43. Malheureusement, une grande partie des murs d’échiffres a disparu. On notera que d’après les relevés de P.-L. Gadrat le monument était beaucoup plus long44 : sa longueur était de 8,41 m, au niveau du socle et de 7,87 m au niveau du podium. La hauteur sans le fronton atteindrait 5,92 m45 répartie entre 13 assises, y compris le socle et la corniche du premier niveau, et l’entablement du deuxième niveau.

3.2. Les fondations (fig. 7, 8)

11L’assise de réglage, destinée à établir l’horizontalité de l’assiette de l’édifice, est la seule partie qui demeure visible de la fondation originelle du monument. Ayant une largeur de 4,64 m sur une longueur conservée ne dépassant pas les 5,08 m, elle est en grand appareil, plus ou moins dégrossi suivant les côtés. Le lit de pose et la face arrière sont bruts ; la face de parement et le lit d’attente sont beaucoup mieux traités et dressés à l’aiguille. Ce dernier, large de 1,35 m, est marqué par un cadre d’anathyrose qui sert de support pour le socle proprement dit. Ce cadre, grossièrement piqueté est délimité par une ciselure.

Fig. 7 : Le mausolée de Magdoudech, assise de réglage

Fig. 7 : Le mausolée de Magdoudech, assise de réglage

(cliché M. Ben Nejma)

Fig. 8 : Plan du mausolée de Magdoudech, état actuel

Fig. 8 : Plan du mausolée de Magdoudech, état actuel

(dessin M. Ben Nejma)

3.3. Le podium (fig. 8 à 16)

Fig. 9 : La façade principale du mausolée de Magdoudech

Fig. 9 : La façade principale du mausolée de Magdoudech

(cliché M. Ben Nejma)

Fig. 10 : Élévation de façade principale du mausolée de Magdoudech

Fig. 10 : Élévation de façade principale du mausolée de Magdoudech

(dessin M. Ben Nejma)

Fig. 11 : La façade sud-ouest du mausolée de Magdoudech

Fig. 11 : La façade sud-ouest du mausolée de Magdoudech

(cliché M. Ben Nejma)

Fig. 12 : Élévation de la façade sud-ouest du mausolée de Magdoudech

Fig. 12 : Élévation de la façade sud-ouest du mausolée de Magdoudech

(dessin M. Ben Nejma)

Fig. 13 : La façade nord-ouest du mausolée de Magdoudech

Fig. 13 : La façade nord-ouest du mausolée de Magdoudech

(cliché M. Ben Nejma)

Fig. 14 : Élévation de la façade nord-ouest du mausolée de Magdoudech

Fig. 14 : Élévation de la façade nord-ouest du mausolée de Magdoudech

(dessin M. Ben Nejma)

Fig. 15 : La façade nord-est du mausolée de Magdoudech

Fig. 15 : La façade nord-est du mausolée de Magdoudech

(cliché M. Ben Nejma)

Fig. 16 : Élévation de la façade nord-est du mausolée de Magdoudech

Fig. 16 : Élévation de la façade nord-est du mausolée de Magdoudech

(dessin M. Ben Nejma)

  • 46 Au niveau du socle.
  • 47 Mesure d’après les relevés de P.-L. Gadrat (1910, p. 42, fig. 2).
  • 48 Du côté ouest, le deuxième bloc mesurant 1,75 m est restauré : Gadrat 1910, p. 47.
  • 49 Dans la première assise est inséré un bloc de 1,40 m de longueur. Dans la troisième, il s’agit de (...)

12Etabli sur l’assise de fondation, il est large de 4 m46, long de 8,41 m47 et haut de 2,25 m. Il est composé d’un socle, d’un corps et d’un couronnement. Le corps, large de 3,32 m et haut de 1,40 m, est composé de trois assises, celle du milieu est la plus importante et atteint 0,60 m de hauteur48 contre 0,40 m pour les deux autres49. La dernière assise supporte le plafond du podium composé de dalles monolithiques hautes de 0,25 m, sommairement conservé au fond du monument.

  • 50 Pour ce mausolée voir Gadrat 1910, p. 53 et pl. III ; Merlin 1912, p. CCXII ; Cagnat 1936, p. 58  (...)
  • 51 Gadrat 1910, p. 54-55 et pl. IV.
  • 52 Voir Saladin 1886, p. 129-135, fig. 230-236 et Ladjimi Sebaï 2001.
  • 53 Ben Nejma 2022, p. 110.
  • 54 Gadrat 1910, p. 55.

13L’espace intérieur du podium est occupé par une pièce située directement sous la cella (fig. 17). Elle a 2,38 m de longueur sur 2,30 m de largeur et une hauteur de 2,02 m. On peut supposer que le défunt était inhumé dans un sarcophage comme c’est le cas dans d’autres mausolées de la région : Henchir Abid50, Henchir Hammouda51 et Henchir Zaâtli 52. Or la porte du mausolée de Henchir Abid mesure 0,70 m de largeur et 0,90 m de hauteur53, alors que celle de Henchir Hammouda ne dépasse pas les 0,70 m54 de largeur, ce qui laisse supposer que, de par leurs petites dimensions, ces ouvertures ne permettraient aisément le passage d’un sarcophage. On rappellera que l’une des cuves de Henchir Hammouda mesure 2,40 m de longueur sur 0,62 m de largeur et que deux autres, encore en place à Henchir Zaatli, ont une largeur de 0,85 m et une longueur qui varie entre 1,70 et 2,10 m. De ces données, on peut déduire que ces sarcophages ont été vraisemblablement installés dans la chambre funéraire avant l’achèvement de la superstructure, au moment de la construction.

Fig. 17 : La chambre funéraire du mausolée de Magdoudech

Fig. 17 : La chambre funéraire du mausolée de Magdoudech

(cliché M. Ben Nejma)

  • 55 Gadrat 1910, p. 43.
  • 56 De même, la porte du mausolée de Henchir Abid est haute de 0,90 m et large entre 0,70 et 0,80 m.
  • 57 P.-L. Gadrat (1910, p. 43) signale que « la partie supérieure, bien que construite en gros appare (...)
  • 58 Gadrat 1910, p. 47, avec l’indication des dimensions de six blocs mise en place durant cette rest (...)

14L’accès à cette chambre funéraire, qui n’est plus visible, a été identifié par P.-L. Gadrat, qui précise que « comme tous les monuments semblables de la région, il avait conservé la large ouverture faite dans le mur latéral gauche du stylobate pour accéder dans la chambre funéraire »55 comme on peut d’ailleurs le voir sur la photo du mausolée avant la restauration (fig. 3). Cette porte occupe les deux premières assises du podium, ce qui lui donne une hauteur de 0,90 m56 ; sa présence est la cause principale de l’effondrement d’une grande partie du mausolée à ce niveau57. Durant sa restauration P.-L. Gadrat a été obligé de la reboucher complètement58. Le dispositif est le même au mausolée de Henchir Hammouda (fig. 18), où pareillement la porte principale donne directement sur la chambre funéraire.

Fig. 18 : Le mausolée de Henchir Hammouda

Fig. 18 : Le mausolée de Henchir Hammouda

(cliché M. Ben Nejma)

  • 59 Il figure sur la photo de P.-L. Gadrat (1910, pl. I), ainsi que celle publiée par A. Schulten (19 (...)
  • 60 Intérieurement, la pièce est large de 1,14 m.

15Quant aux deux murs latéraux du podium qui se prolongent devant la chambre funéraire, ils ne sont conservés que sur une longueur qui ne dépasse pas 1 m, alors qu’elle était, d’après les anciens relevés, au moins de 4,48 m au niveau du corps et de 4,82 m au niveau du socle. L’espace ainsi créé entre les deux structures est divisé en deux compartiments par un autre mur dont les restes étaient en meilleur état de conservation lors des travaux de restauration59. Sur la base des anciennes photos, ce mur se situe au niveau du cinquième bloc de la deuxième assise du corps du podium du côté sud-ouest, soit à 4,58 m de la limite ouest de ce podium. Avec de telles dimensions, ce mur, large probablement de 0,50 m, se trouvait à 1,25 m du mur de la façade de la chambre funéraire. Il servait ainsi comme limite pour la petite chambre60, mais aussi comme appui pour l’escalier frontal. Il serait donc possible de restituer la colonnade de la façade principale sur ce mur.

  • 61 Jusqu’au niveau du socle et en éliminant la largeur du mur, soit 0,50 m.
  • 62 Gadrat 1910, p. 47. Cette marche figure dans les anciennes photos qui ont été prises avant la res (...)
  • 63 Gadrat 1910, p. 47.
  • 64 P.-L. Gadrat (1910, p. 44) signale que « ce mur devait être probablement percé d’une ouverture fa (...)
  • 65 Ben Nejma 2022, p. 108 et fig. 21-22.
  • 66 Gadrat 1910, p. 54-55, fig. 9 et pl. IV.

16L’escalier devrait occuper le reste de l’espace soit à peu près 3,09 m61. Gadrat, qui a pu identifier l’une des marches62, a proposé la restitution d’un escalier de dix marches avec un giron de 0,40 m et une contremarche de 0,25 m63. Les deux pièces communiquaient entre elles par une porte qui n’existait déjà plus à l’époque des travaux de Gadrat64. Son existence serait vraisemblable par rapprochement avec d’autres mausolées de la région, à savoir ceux de Henchir Abid65 et Henchir Hammouda66. Pour ce qui est du sol, Gadrat a supposé qu’il était revêtu d’un dallage situé au niveau de l’assise basse partant du socle.

3.4. La cella

  • 67 Sans le fronton.

17Elle a l’aspect d’une pièce rectangulaire de 3,44 m de côté et de 4,67 m de hauteur67 et est légèrement en saillie par rapport au nu du mur de l’étage inférieur. Extérieurement, elle est traitée architecturalement comme un bloc pseudo-périptère où on trouve sur chacun des quatre pans trois pilastres d’ordre corinthien. En somme, il s’agit de quatre pilastres angulaires saillants et trois de rappel situés dans les axes des trois murs. Ces pilastres supportent un entablement où se succèdent une architrave, une frise et une corniche.

  • 68 La première et la troisième sont hautes de 0,60 m ; la deuxième 0,70 m ; la quatrième 0,42 m ; la (...)

18En élévation, la cella est composée d’une succession de huit assises. Sur la première sont sculptées les bases et la partie inférieure des fûts de pilastres. Les fûts sont traités sur la deuxième, la troisième et la quatrième. La cinquième est réservée aux chapiteaux. Quant aux trois dernières68, elles portent l’entablement composé d’une architrave, d’une frise et de la corniche. Sur les trois côtés nord-est, nord-ouest et sud-ouest on remarque dans les six intervalles entre les pilastres le même écartement de 1,02 m d’une base à l’autre et de 1,15 m d’un fût à l’autre.

  • 69 A Henchir Abid aussi la porte de la cella ne comporte pas un système de fermeture.

19La façade principale, au sud-est, est percée d’une porte axiale. L’ouverture, haute de 2,32 m et large de 1,54 m, est encadrée par un chambranle à cru, taillé sur les mêmes blocs que les assises. Il est formé de deux jambages hauts de 2,575 m sur lesquels repose un linteau large de 2,05 m. Deux fragments du seuil de cette porte ont été restaurés par P.-L. Gadrat. Ils sont encore visibles, encastrés dans la maçonnerie sous les deux jambages et ne portent ni trous pour les gonds ni feuillures. C’est également le cas pour les jambages et le linteau. Toutes ces indications permettraient de supposer que la porte ne comportait pas de système de fermeture69.

  • 70 Ce fronton qui figure sur les photos de P.-L. Gadrat (1910), et les photos d’archives, n’existe p (...)

20Sur le mur nord-ouest et au-dessus de la corniche subsiste encore le fronton, composé de l’agencement de deux pierres de taille ayant la même épaisseur que les murs, soit 0,50 m ; chacune mesure 1,38 m à la base et 0,50 m de hauteur ; le côté oblique est long de 1,40 m. Les rampants, qui ne comportent aucun décor, suivraient une pente douce de 19 degrés. Le mur de la façade sud-est, en bon état au début du xxs., était surmonté d’un fronton70 qui devait probablement avoir les mêmes dimensions que le premier. La présence des deux frontons nous permet de suggérer un toit à double pente. Plusieurs indices indiquent l’existence d’un portique précédant la cella.

  • 71 Saladin 1886, p. 132-133, fig. 233-234.
  • 72 Ben Nejma 2022, p. 108 et fig. 21-22.
  • 73 Gadrat 1910, p. 54-55.

21Venons-en maintenant à la partie précédant la cella. L’architrave, la frise et la corniche semblent se prolonger devant la façade car ces composantes de l’entablement sont nettement coupées et ne font pas retour sur le devant. Ce qui laisse supposer qu’il existait un portique de façade donnant ainsi à l’édifice l’allure d’un temple composé du nord-ouest au sud-est d’un naos, d’un pronaos et d’un escalier frontal. Dans cette optique, le fronton situé au-dessus de la porte ne serait alors qu’un mur tympan intermédiaire, servant à supporter la toiture de la cella comme celui du portique qui, lui, avait son propre fronton de façade. Cette disposition architecturale a été observée sur les mausolées de Henchir Zaâtli71, Henchir Abid72 et Henchir Hammouda73.

  • 74 Saladin 1886, p. 133-134, fig. 234-235.
  • 75 Gadrat 1910, p. 54-55.
  • 76 Naddari, Ben Nejma 2017.
  • 77 Saladin 1886, p. 135.

22Intérieurement (fig. 19) la cella, qui mesure 2,30 m de côté, comprend un sol dallé, dont les dalles monolithiques vont d’un mur latéral à l’autre. Par ailleurs on notera que si un soin particulier a été porté à son décor extérieur, les murs intérieurs de la cella n’ont pour leur part reçu aucun traitement spécifique : niches semblables à celles des mausolées de Henchir Zaâtli74 et Henchir Hammouda75 et corniche comme celles de Ksar El Guennara76 et El Kamour77.

Fig. 19 : L’intérieur de la cella du mausolée

Fig. 19 : L’intérieur de la cella du mausolée

(cliché M. Ben Nejma)

3.5. Les matériaux et les techniques de construction

  • 78 La longueur varie entre 0,34 et 1,75 m.
  • 79 Pour les assises moins hautes il s’agit d’un parpaing.
  • 80 Dans les assises qui dépassent les 0,50 m de hauteur, ils reposent, en effet, sur leur côté étroi (...)
  • 81 Sur la façade nord il existe un exemple au milieu de la deuxième assise du corps du podium et un (...)
  • 82 Il existe un exemple dans l’angle nord-est au niveau de la troisième assise du corps du podium et (...)
  • 83 Il signale (1910, p. 44 et p. 48) que « les joints mis à jour furent nettoyés, arrosés puis fiché (...)

23Les murs du mausolée sont construits en pierre calcaire blanche à patine ocre. L’appareil est l’opus quadratum avec des blocs de hauteur irrégulière (pseudo-isodome). Leur épaisseur est de 0,50 m et leur longueur est très variable78. Le mur est fait de parpaings disposés soit en panneresse79 soit en carreau80 avec dans quelques cas l’insertion d’un bloc mis en boutisse81. Dans les angles, les blocs sont généralement appareillés en besace, de façon à ce que la face se présente alternativement sur un mur et sur l’autre. Toujours dans les angles, il est possible de constater parfois l’existence de quelques crossettes82. Les joints sont en découpe, souvent sans tomber exactement au milieu du bloc qu’il soit inférieur ou supérieur. Les blocs sont appareillés à joints vifs dans lesquels on a constaté un mélange de débris qui ne semble pas former un véritable mortier. De surcroit, les travaux de consolidation effectués par P.-L. Gadrat83 empêchent toute vérification des caractéristiques de ces joints.

  • 84 C’est le cas essentiellement pour les blocs de l’entablement.

24Les blocs sont traités de manière différente d’une face à l’autre. Celle du parement, qui offre la meilleure finition sur la majorité, est ravalée à la gradine dont les traces sont encore visibles dans plusieurs endroits. Les arêtes sont marquées par des ciselures généralement obliques reprises au ciseau plat. Pour ce qui est de l’intérieur, sur la plupart des blocs le ravalement à la gradine n’a pas été poussé très loin et les traces du dégrossissage à la pointe sont restées visibles (fig. 20). Sur d’autres blocs, l’exécution a été effectuée à l’aiguille sans recours à la gradine84. Le même procédé a été suivi pour les faces latérales, le lit d’attente ainsi que le lit de pose des blocs. Par ailleurs, le lit d’attente révèle la présence symétrique d’un trou de louve attestant qu’un appareil de levage a été utilisé pour la construction.

Fig. 20 : Un bloc de l’intérieur de la cella du mausolée de Magdoudech

Fig. 20 : Un bloc de l’intérieur de la cella du mausolée de Magdoudech

(cliché M. Ben Nejma)

4. Le décor du mausolée

25Le décor architectonique, très bien conservé, est l’une des composantes principales du mausolée de Magdoudech. Son étude permet de mettre en lumière ses caractéristiques régionales et de préciser la chronologie du monument.

4.1. Les éléments ornés de moulures lisses

  • 85 Le troisième bloc du côté ouest qui mesure 1,20 m sur 0,60 m a été restauré par P.-L. Gadrat (191 (...)
  • 86 Le listel est haut de 0,02 m ; la doucine de 0,22 m et le filet de 0,03 m.
  • 87 Le talon est haut de 0,20 m ; le filet de 0,02 m ; le listel de 0,02 m et le bandeau de 0,03 m.
  • 88 Le biseau est haut de 0,30 m et le bandeau de 0,10 m.
  • 89 Naddari, Ben Nejma 2017, p. 58 et fig. 3.
  • 90 Ben Nejma 2022, p. 116, fig. 31b.
  • 91 Gadrat 1910, p. 54-55.

26Le décor du niveau inférieur se limitait à de simples moulures lisses. Le socle (fig. 21a), taillé dans une seule assise85, haut de 0,60 m, comprend une plinthe, qui occupe plus que la moitié de la hauteur totale (0,32 m), un listel plat, une grande doucine renversée dont les courbes sont légèrement aplaties et un filet86. Quant au podium, il est couronné par une corniche (fig. 21c) située au même niveau que les dalles du plafond. Elle est haute de 0,27 m et elle est composée d’une moulure principale : un talon droit, encadré en bas par un filet et en haut par un listel. Le tout est couronné d’un bandeau87. Outre le socle et la corniche, la troisième assise du corps du podium (fig. 21b), haute de 0,42 m, est assez large au niveau du lit d’attente où elle mesure 0,78 m. Elle fait saillie à l’intérieur du monument par un simple biseau surmonté d’un large bandeau88. Ce dispositif, qui existe dans les mausolées de Ksar El Guennara89, de Henchir Abid90 et de Henchir Hammouda91, sert comme support aux dalles du plafond du podium.

Fig. 21 : Les éléments ornés de moulures lisses du mausolée de Magdoudech

Fig. 21 : Les éléments ornés de moulures lisses du mausolée de Magdoudech

(dessin M. Ben Nejma)

27Les trois modénatures déjà mentionnées n’ont rien de particulier. Très courantes aux iie et iiie siècles apr. J.-C., elles sont quasiment présentes non seulement dans les mausolées des Hautes Steppes, mais aussi dans la majorité des mausolées romains de Tunisie.

  • 92 Le premier est large de 0,035 m ; le sixième est large de 0,06 m et les autres sont larges de 0,0 (...)

28La porte de la cella est encadrée d’un chambranle dont les jambages sont traités sur les quatre premières assises tandis que le linteau correspond à la cinquième. Ce chambranle, large de 0,255 m, déborde de 0,028 m au maximum sur la paroi du mur. Il comprend les mêmes moulures sur les trois faces (fig. 22-23) : de l’intérieur vers l’extérieur une superposition de six bandeaux disposés en escaliers dont les cinq premiers sont légèrement inclinés. A l’exception du premier et du sixième, l’un est plus petit alors que l’autre est beaucoup plus important, ces bandeaux ont les mêmes dimensions92.

Fig. 22 : Chambranle de la porte de la cella du mausolée de Magdoudech

Fig. 22 : Chambranle de la porte de la cella du mausolée de Magdoudech

(cliché M. Ben Nejma)

Fig. 23 : Profil du chambranle de la porte de la cella du mausolée de Magdoudech

Fig. 23 : Profil du chambranle de la porte de la cella du mausolée de Magdoudech

(dessin M. Ben Nejma)

  • 93 Hallier 1993, pour la porte du mausolée voire p. 39 et fig. 15 et 16.
  • 94 Saladin 1886, p.134, fig. 236.
  • 95 AATun, feuille no XLVIII, Sbeitla, site no 6.

29Cette organisation diffère de celle que nous connaissons sur d’autres mausolées de la région, ayant des chambranles ornés de successions de moulures très variées. On citera entre autres exemples les mausolées des Flauii de Cillium93, de Henchir Zaâtli94 ainsi que la porte de la chambre funéraire du mausolée de Ksar Brichou95, où on observe plutôt une alternance des bandeaux avec des talons.

4.2. Les bases des pilastres

  • 96 Les dimensions sont les suivantes : h. tot. avec tronçon de fût : 0,61 m ; h. base : 0,34 m ; lar (...)
  • 97 Hallier 1993, p. 41.

30Ce sont des bases ioniques attiques du type occidental ; au nombre de sept (fig. 24-25), elles sont composées de bas en haut d’une plinthe, d’un tore, d’une scotie soulignée par deux filets et d’un deuxième tore96. La plinthe a une allure élancée et fait un peu plus de la moitié de la hauteur totale de la base. Séparée du tore par un profond sillon, elle a été probablement surhaussée pour rester visible du sol en dépit de la saillie de la corniche97. Les tores présentent des ciselures peu marquées, ce qui leur donne un profil légèrement à pans coupés. Le tore inférieur étant assez peu saillant par rapport à l’autre est légèrement plus haut. La scotie, peu profonde, est encadrée par deux filets presque de mêmes dimensions.

Fig. 24 : La base de l’angle est du mausolée de Magdoudech

Fig. 24 : La base de l’angle est du mausolée de Magdoudech

(cliché M. Ben Nejma)

Fig. 25 : Profil de la base de l’angle est du mausolée de Magdoudech

Fig. 25 : Profil de la base de l’angle est du mausolée de Magdoudech

(dessin M. Ben Nejma)

  • 98 Saladin 1886, p. 135.
  • 99 Ferchiou 2001, p. 9-10.
  • 100 Saladin 1886, p. 187-189 ; Ferchiou 2001, p. 9, 11, et fig. 22.
  • 101 Ferchiou 1995b, p. 656.
  • 102 Ferchiou 2002, p. 14.

31Enfin, on rappellera à propos de ces bases qu’elles sont couramment utilisées en Afrique Proconsulaire. Dans notre région, elles sont attestées dans les mausolées de Henchir El Kamour98, de Flavia Donatilla99 près de Hassi El Frid et dans celui, tétrastyle, d’Ammaedara100, qui semblent dater du iie et du iiie siècles101. Pour ce qui concerne le cas qui nous intéresse ici, si l’utilisation du profil étalé en largeur est connue au cours du iiie siècle, celle du profil ferme et ramassé est plutôt datée du iie siècle. Quant à la scotie, elle est de dimensions importantes par rapport aux tores, ce qui laisse penser que les traditions de la modénature commençaient à se perdre dès le début de l’époque sévérienne102. Il est alors possible d’attribuer ces bases au début du iiie siècle.

4.3. Les fûts

  • 103 Ferchiou 1987, p. 810.
  • 104 Haut de 0,03 m.
  • 105 Haut 0,007 m.
  • 106 Haute de 0,03 m.

32Les fûts des pilastres, dont la majorité est en très bon état de conservation, sont lisses. Taillés dans les mêmes blocs que les assises, ils sont apparents sur les deux faces des angles du monument. Un tel dispositif serait un héritage de l’art punique et aurait continué à être employé tout au long de l’époque romaine dans l’architecture funéraire locale103. Hauts de 1,99 m, ils sont larges de 0,39 m au nu du fût et sous l’astragale. L’extrémité inférieure comporte une apophyge surmontant un listel104 et celle d’en haut se termine par un congé, un listel105 et une baguette à pans coupés106. De telles pièces sont très difficiles à dater avec précision, car elles peuvent être attestées en Afrique aussi bien au cours des iie, iiie siècles, et même au-delà.

4.4. Les chapiteaux

  • 107 Ferchiou 1989, p. 212.
  • 108 H. : 0,43 m ; H. premier couronnement : 0,13 m ; H. deuxième couronnement : 0,23 m ; H. abaque : (...)

33De type corinthien dit « normal »107, ils sont au nombre de 7 dont quatre angulaires et trois de rappel (fig. 26 à 28). Leurs dimensions108 répondent aux règles de Vitruve, puisque l’abaque occupe presque 1/7 de l’ensemble, la division en trois parties est respectée, la hauteur des deux rangs de feuilles dépasse la moitié de la hauteur tout en ayant les 2/3 de la corbeille.

Fig. 26 : Chapiteau central de la façade nord-est du mausolée de Magdoudech

Fig. 26 : Chapiteau central de la façade nord-est du mausolée de Magdoudech

(cliché M. Ben Nejma)

Fig. 27 : Chapiteau est de la façade principale du mausolée de Magdoudech

Fig. 27 : Chapiteau est de la façade principale du mausolée de Magdoudech

(cliché M. Ben Nejma)

Fig. 28 : Chapiteau central de la façade nord-ouest du mausolée de Magdoudech

Fig. 28 : Chapiteau central de la façade nord-ouest du mausolée de Magdoudech

(cliché M. Ben Nejma)

Fig. 29 : Chapiteau de Cillium

Fig. 29 : Chapiteau de Cillium

(cliché M. Ben Nejma)

  • 109 Ferchiou 1976, p. 388 ; 1982, p. 853.

34L’acanthe de ces chapiteaux, courte et large, est à folioles en feuilles d’olivier ; ce type d’acanthe est en usage en Tunisie tout au long des iie et iiie siècles apr. J.-C., et il est difficile à dater par lui-même109.

35Les feuilles sont structurées par une large côte centrale esquissant un léger étranglement vers le milieu et encadrée par deux sillons, profondément creusés au trépan. Autour de cette côte, sont répartis cinq lobes : deux de chaque côté et un dans l’axe. Les lobes latéraux inférieurs sont découpés en quatre digitations dont la plus proche de la racine se recourbe jusqu’à toucher le bord du lobe surplombant, déterminant ainsi un œil triangulaire. La pointe suivante est également tangente au même bord et dessine un triangle, sur la pointe, creusé au trépan. Le troisième lobe est libre tandis que le quatrième, se touchant avec celui de la feuille voisine, crée une sorte de pont de pierre. De même, les lobes latéraux supérieurs sont découpés en quatre digitations. Celles-ci s’évasent en éventail à partir du limbe profondément creusé, qui se rétrécit vers le bas pour devenir un étroit sillon atteignant le lit de pose du chapiteau. L’œil est ici plus important et plus allongé. La majorité des retombées sont endommagées, mais ce qui subsiste encore indique qu’elles sont à forte saillie et que les folioles sont marquées par des incisions. Les feuilles de la seconde couronne, du même type, ne descendent pas jusqu’au lit de pose.

  • 110 Ferchiou 2006, p. 93.

36La surface des feuilles est aplatie en offrant un décor obtenu par le découpage des contours à l’aide du trépan permettant ainsi de souligner par un cerne sombre la surface plus claire de la pierre. Parfois, un petit pont de pierre subsiste dans la découpure qui sépare deux digitations. Cette technique s’inscrit dans un courant stylistique largement diffusé au iiie siècle110.

  • 111 Ils sont au nombre de sept sur deux exemples et huit sur un autre exemple.
  • 112 Harrazi 1982, p. 67.
  • 113 Ferchiou 2007, p. 97-98 et fig. 3-4.
  • 114 Harrazi 1982, no 47.

37Entre les feuilles du deuxième couronnement s’élèvent des caulicoles qui prennent la forme d’un cornet légèrement renflé, décoré par six trous de trépan disposés sous forme d’un triangle sur la tête111. Sur deux chapiteaux, le godet est surmonté par un bandeau. Les caulicoles presque plates et lisses pourraient suggérer une date basse112. Le même type, mais sans les trous de trépan, se retrouve sur le chapiteau de pilastre du capitole d’Althiburos113 ainsi que sur un exemplaire réemployé dans la Grande Mosquée de Kairouan114.

  • 115 Ferchiou 1989, p. 409.
  • 116 Harrazi 1982, p. 68.
  • 117 Ferchiou 1995b, p. 673.

38Ces caulicoles portent des calices comportant trois lobes, un médian et deux latéraux. La formation du troisième lobe médian du calice commence à l’époque de Trajan115, et elle devient la règle sous les derniers Antonins116. Les volutes sont formées d’un ruban plat de moyenne épaisseur avec des spires qui s’enroulent sur elles-mêmes en corne de bélier. Ils empiètent sur une grande partie de l’abaque. Ce type de volutes est bien connu dans l’architecture romano-africaine117.

  • 118 Parmi une vingtaine de chapiteaux corinthiens qui existent encore sur site, trois exemplaires son (...)
  • 119 Ferchiou 1972, pl. XIV, a.
  • 120 Ferchiou 1972, pl. XII, d.
  • 121 Ferchiou 1972, pl. XIV, b.
  • 122 Ferchiou 1972, p. 332.

39Les hélices sont remplacées par des motifs végétaux variés. Sur les chapiteaux de la façade (fig. 27), on trouve d’abord des rameaux d’acanthe divergeant obliquement vers le bas et ensuite une sorte de guirlande renversée sur le chapiteau de rappel de la façade nord-ouest (fig. 28). Sur le reste des chapiteaux (fig. 26), on distingue deux demi-feuilles affrontées dont chacune est formée de quatre digitations séparées l’une de l’autre par de profonds sillons découpés au trépan. C’est d’ailleurs ce même type de décor qu’on retrouve sur des chapiteaux de Cillium118 (fig. 29). Un tel agencement rappelle quelques exemples de Mactar dont celui du mausolée pyramidal119 et l’un des chapiteaux de la basilique des Juvenes120, où les hélices sont remplacées par des tiges végétales. C’est également le cas sur l’arc de Genius à Vzappa121. Pour tous ces exemples, N. Ferchiou propose une datation de l’époque sévérienne122.

40L’abaque, du type canonique, est composé d’un cavet suivi d’un quart de rond, en partie orné de folioles de taille minuscule qui se retroussent obliquement. Au centre, il existe un fleuron de forme variable d’un chapiteau à l’autre. Malgré leur état très dégradé, il est possible d’identifier les restes d’une fleur à pistil en fuseau entouré de pétales et un fleuron partiellement conservé.

  • 123 Ferchiou 1989, p. 235, no IX.I.B.3.2.

41Toutes ces données stylistiques, voire même techniques, permettent de situer les chapiteaux du mausolée de Magdoudech au début du iiie siècle. C’est aussi l’avis de N. Ferchiou123.

4.5. L’architrave

  • 124 Ferchiou 2004, p. 101-103.
  • 125 Les dimensions sont les suivantes : H. totale : 0,39 m ; H. fascia inférieure : 0,06 m ; H. premi (...)
  • 126 Ferchiou 2009, p. 206.

42Elle présente un profil offrant de bas en haut, fascia, talon portant des feuillages, seconde fascia, astragale avec file de perles et pirouettes, un deuxième talon orné du même type de feuillages et une troisième fascia (fig. 30). Cette séquence s’inspire des modèles connus en Afrique dont nous citons, entre autres exemples, celui du mausolée tour de Ksar Bou Kriss dans la région de Bou Arada, qui date du début du premier tiers du iiie siècle124. Il est notable que les fasciae sont de dimensions inférieures à celles des moulures secondaires125. Une telle tendance a commencé de se manifester au cours du iie et ce n’est qu’à partir du siècle suivant qu’elle connaîtra une certaine vogue en Afrique proconsulaire126.

Fig. 30 : L’architrave du mausolée de Magdoudech

Fig. 30 : L’architrave du mausolée de Magdoudech

Photo, profil et vue de face.

(cliché et dessin M. Ben Nejma)

43Quant aux feuilles des deux talons, elles sont nettement plus larges que hautes et sont divisées en deux lobes par un sillon médian profondément creusé, qui s’évase vers le haut. Le limbe de chaque lobe est découpé en quatre digitations sur les côtés, et trois le long du bord inférieur de la moulure ; celle du milieu est beaucoup plus large que les deux autres. Deux feuilles voisines sont reliées par un élément semi-circulaire percé en son milieu par un trou de trépan. C’est une transcription simplifiée de deux petites folioles appartenant à deux feuilles voisines et se touchant par la pointe. Un dard est intercalé entre deux feuilles, dont seule l’extrémité inférieure est visible, en prenant l’aspect d’une sorte de languette. Si la surface des feuilles est plate et les contours des lobes sont découpés profondément par le trépan, des ponts de pierre n’ont pas cependant été supprimés. C’est la même technique déjà observée dans le traitement des chapiteaux.

  • 127 Desparmet 1969-1970, p. 56.
  • 128 Ennabli 1976, p. 224.
  • 129 Sear 2006, p. 84.
  • 130 Lachaux 1979, p. 61.

44Ce type de feuilles est identique à celui de l’architrave du théâtre de Cillium (fig. 31) dont la datation est encore discutée. C’est ainsi que H. Desparmet place sa construction à l’époque flavienne127 alors que A. Ennabli la situe la fin du premier siècle128, une datation adoptée aussi par F. Sear129. Par ailleurs, J.-Cl. Lachaux propose de le dater de la fin du iie siècle130. Indépendamment de ces débats, les éléments du décor architectonique, style et motifs décoratifs, laisseraient penser à une date qui serait plutôt vers le début du iiie siècle.

Fig. 31 : L’architrave du théâtre de Cillium

Fig. 31 : L’architrave du théâtre de Cillium

(cliché M. Ben Nejma)

45Les perles ont la forme d’un cylindre dont les extrémités sont légèrement arrondies avec une surface aplatie. Elles sont séparées par une paire de pirouettes en losange parcourue d’une arête centrale. Aux angles de l’architrave, la perle coudée est beaucoup plus étirée. Cette forme, en usage en Afrique aux iie et iiie siècle, est remarquable dans l’architrave du théâtre de Cillium.

4.6. La frise

46Elle est haute de 0,28 m et elle est désespérément anépigraphe, ce qui nous prive de tout un pan de documentation archéologique.

4.7. La corniche (fig. 32)

  • 131 Les mesures sont les suivantes : H. : 0,25 m ; largeur au lit d’attente : 0,785 m ; largeur au li (...)
  • 132 Petit couronnement d’autel dans le Temple d’Apollon à Mactar (pl. XXIX, b) ; petite corniche aux (...)

47Le profil de la corniche offre de bas en haut une doucine ornée de feuilles, un quart de rond d’oves, une cimaise profilée en doucine décorée de feuilles unies131. Cette même séquence est visible sur quelques corniches de Mactar132.

48Fig. 32 : La corniche du mausolée de Magdoudech

49Photo, profil et vue de face.

50(cliché et dessin M. Ben Nejma)

51Les feuilles qui décorent la doucine sont les mêmes que celles de l’architrave, sauf qu’elles sont ici montantes au lieu d’être pendantes. Dans les angles, elles sont remplacées par des feuilles composées d’une côte centrale en relief sur laquelle se greffent neuf digitations, huit sur les côtés et une centrale, de forme différente. Les quatre digitations inférieures sont identiques à celles des feuilles avoisinantes. Les quatre digitations médianes ont l’aspect de palmette aux découpures raides. Enfin celle du centre est en forme de losange. Les sillons qui séparent les deux lobes sont profondément creusés au trépan.

  • 133 Ferchiou 2004, p. 105.
  • 134 C’est le cas par exemple à la palestre des Petronii (225 apr. J.-C.) et à l’arc de Gordien III à (...)

52L’ove est un ovale plus ou moins dissymétrique et plus pointu à l’extrémité inférieure. Il est enveloppé par des coquilles évasées dont les deux moitiés s’écartent fortement de la partie supérieure des oves, au niveau de la moulure. La surface en est lisse et l’épaisseur de ces coquilles diminue nettement en passant sous l’apex, où elle n’est plus que de quelques millimètres, mais il arrive aussi souvent que ces coquilles s’interrompent complètement. Les oves sont séparés par des pointes de flèches dont la hampe est généralement de largeur constante. Aux angles, les oves deviennent plus larges et beaucoup plus pointus en haut qu’en bas. Cette forme d’oves s’est généralisée en Afrique proconsulaire à partir de l’époque sévérienne133 et elle est remarquable sur divers monuments datables de la première moitié du iiie siècle apr. J.-C.134.

  • 135 Pour Ksar Bou Kriss, voir Ferchiou 2004, fig. 7 à 9.

53La dernière moulure de la corniche porte des feuilles unies orientées vers le haut. Elles sont plus larges que hautes. Chaque élément est divisé en deux moitiés par un sillon, qui s’évase vers le bas pour créer un petit espace triangulaire évidé. Le bord supérieur de chaque élément est plus ou moins arrondi, ce qui laisse un petit espace triangulaire entre deux motifs, le long de l’arête soulignant le haut de la mouluration. Dans cet espace est insérée une languette en forme de losange dépourvue de hampe ; la tête est remplacée par un trou de trépan placé au-dessus de l’échancrure. Aux angles, ces feuilles sont remplacées par d’autres de même type que celles du talon inférieur. Ce motif est très proche de celui de l’architrave de la palestre des Petronii à Thuburbo Maius et du mausolée de Ksar Bou Kriss, dans la région de Bou Arada, datables du début du iiie siècle135.

5. La restitution du mausolée

  • 136 Pour ce type de mausolée voir Ferchiou 2001, p. 7.

54Grâce aux données fournies par les anciennes descriptions complétées par nos propres observations il est permis de proposer une restitution globale du monument : le plan au niveau de la chambre funéraire (fig. 33) et de la cella (fig. 34), les élévations de la façade principale (fig. 35) et du côté sud-ouest (fig. 36). Il n’est pas sans rappeler le mausolée de Henchir Abid, les deux considérés comme étant les mausolées-temples136 les plus richement décorés de la région, contrairement à d’autres comme ceux de Henchir Hammouda, Henchir Oussninet, Henchir Zaâtli ou encore Henchir Kamour le plus souvent ornés de moulures lisses.

Fig. 33 : Restitution du plan du mausolée au niveau de la chambre funéraire du mausolée de Magdoudech

Fig. 33 : Restitution du plan du mausolée au niveau de la chambre funéraire du mausolée de Magdoudech

(dessin M. Ben Nejma)

Fig. 34 : Restitution du plan du mausolée au niveau de la cella du mausolée de Magdoudech

Fig. 34 : Restitution du plan du mausolée au niveau de la cella du mausolée de Magdoudech

(dessin M. Ben Nejma)

Fig. 35 : Restitution de la façade principale du mausolée du mausolée de Magdoudech

Fig. 35 : Restitution de la façade principale du mausolée du mausolée de Magdoudech

(dessin M. Ben Nejma)

Fig. 36 : L’élévation de la façade sud-ouest du mausolée de Magdoudech

Fig. 36 : L’élévation de la façade sud-ouest du mausolée de Magdoudech

(dessin M. Ben Nejma)

Conclusion

  • 137 Ferchiou 2001, p. 11.
  • 138 Voir Hitchner 1988 ; 1990 et Sehili 2009.
  • 139 Moore 2007, p. 91 ; Ferchiou 1995a, p. 125.
  • 140 Ferchiou 2001, p. 12.

55Au terme de cette analyse deux remarques s’imposent, l’une est d’ordre chronologique, l’autre est plutôt relative à la nature même du site de Magdoudech et du mausolée. Pour le premier point, l’ensemble du décor architectonique du mausolée permet de le situer dans le premier tiers du iiie siècle apr. J.-C. comme date de sa construction, rejoignant ainsi la chronologie déjà proposée par N. Ferchiou pour le même monument funéraire137. Pour le second point, et malgré les maigres témoignages matériels visibles ou signalés par nos prédécesseurs, on peut suggérer l’idée selon laquelle les ruines de Henchir Magdoudech seraient celles d’une grande ferme, vraisemblablement florissante au cours de la première moitié du iiie s. apr. J.-C. comme on en connaît plusieurs dans la région des Hautes Steppes138. Dans cette ferme, le propriétaire, qui a choisi de se faire enterrer dans un tombeau-temple empruntant son plan à l’architecture religieuse, visait à s’assurer de son immortalité dans la mémoire des générations ultérieures en espérant ou pensant peut-être même à sa divinisation. C’est ce que pourrait suggérer la présence de la cella qui devait probablement abriter sa statue139. Le mausolée ferait alors fonction d’un sanctuaire consacré au culte funéraire140.

Annexe : Inscriptions latines de Henchir Magdoudech

1. Épitaphe De Caius Iulius Novellus

56CIL VIII, 209 ; Guérin 1862, p. 306, no 75 ; Gauckler 1894, p. 259, no 58.

57Fragment brisé à droite et en bas. Au-dessus de l’inscription, couronne de laurier en bas-relief.

58D(iis) M(anibus) sacru(m) / C(aius) Iulius / Nouell(us) / uixi(t).

2. Épitaphe de Cnaeus Cornelius Terpnus

59CIL VIII, 23193 ; Gauckler 1894, p. 259, no 59 ; Espinasse-Langeac 1894, p. 329, no 14 ; Merlin, 1907 p. 143.

60Un cippe hexaèdre régulier, haut de 1,38 m et dont les faces sont larges de 0,23 m. L’inscription est encadrée d’une double moulure.

61Di(i)s Ma/nib(us) sa/crum / Cn(aeus) Cor/nelius / Terpn/us uix(it) / annis / LXVII / Terpnus / fil(io) fec(it).

3. Épitaphe de Marcus Iulius Saturninus

62ILAfr 97 ; Merlin 1908, p. 51, no 6.

63Inscription gravée sur une colonne hexagonale. Hauteur des lettres entre 0,05 m et 0,035 m.

64D(iis) M(anibus) s(acrum) / sacrum / (hi)c situs est / M(arcus) Iulius / Saturni/nus uix(it) / an(nis) V cura(m) / eg(it) C(aius) Iulius M/artialis ne(p)o/ti suo.

4. Borne milliaire de l’époque de Caracalla (216)

65ILAfr 659, 1 ; Gadrat 1910, p. 49 et fig. 5 ; Merlin 1912, p. CCXI, no 1 ; Naddari 2016, p. 47.

66Colonne milliaire de 1,80 m de hauteur, surmontée d’un astragale de 0,05 m raccordée par un congé au fût cylindrique, de 0,35 m de diamètre.

67Imp(erator) Caes(ar) / M(arcus) Aurelius Anto/ninus Pius Aug(ustus), / Part(hicus) Max(imus), Brit(tannicus) / Max(imus) Germ(anicus) Max(imus), / trib(unicia) pot(estate) XIX / [co](n)s(ul) III[I], p(ater) p(atriae) / [re (uel in)]stituit. / (Milia passuum) VIII.

5. Borne milliaire de l’époque de Constantin (306-337) et de Decentius (350-253)

68CIL VIII, 21927 ; ILAfr 659, 2 ; Espinasse-Langeac 1894, p. 329, no 13 ; Merlin 1908, p. 51, no 5 ; Naddari 2016, p. 47.

69Colonne semi-cylindrique, haute de 1,50 m, ø 0,28 m ; avec deux inscriptions, dont la première (a) date de l’époque de Constantin alors que la deuxième (b) de l’époque de Decentius. Hauteur des lettres 0,045 m pour le premier texte et 0,065 m pour le deuxième.

70a) D(omino) n(ostro) Imp(eratori) [Constan]/tino M[ax(imo) in]uicto p[io] fel(ici)] / Aug(usto) Bo[no rep(ubliciae)] / nato.

71b) D(omino) n(ostro) Mag/no Decen/tio C(a)esari. (Milia passuum) VIII.

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Notes

1 L’actuelle Kasserine.

2 Outre les deux mausolées de Kasserine celui des Flauii et celui des Petronii, les mausolées les mieux conservés sont celui de Henchir Abid, Henchir Hammouda et Oussninet.

3 D’autres plateaux encadrent le Bled Magdoudech comme celui de Bled Rchig au sud, Bled Bou Safa au sud-est, Bled Srhir au nord-est, Bled Ez Zmela au nord-ouest.

4 Haut de 1544 m.

5 Haut de 1248 m.

6 Lund, wriedt Sørensen 1993, p. 34 et fig. 5. Les observations du consul ont été utilisées par la suite pour localiser le site sur une carte intitulée Détail de la Carte de la Régence de Tunis dressée au Dépôt général de la guerre sous la direction de Mr le Lieut. Gén. Baron Pelet. D’après les observations et les reconnaissances de Mr Falbe, Capt. de Vaisseau danois, de Mr Pricot Ste Marie, Cap. d’État-Major et d’après les renseignements recueillis par eux, Paris 1842.

7 Voici le passage concernant le site : « J’examine d’abord une grande enceinte… un monument long de sept mètres et large de quatre. Il est divisé en deux parties, dont l’une est comme le vestibule de l’autre. Celle-ci est ornée extérieurement de pilastres corinthiens et couronnée de deux frontons ; le toit manque… c’est probablement un ancien mausolée… Sur l’emplacement du même henchir, on distingue encore une autre enceinte rectangulaire… » (Guérin 1862, p. 306).

8 CIL VIII, 209 : voir annexe.

9 Il écrivait (1862, p. 207) : « The ruins of Makdodesh are situated in an arid plain, and consist of a two-storeyed mausoleum, and of the ponderous remains of another large edifice… Besides these ruins, we trace here the foundations of private dwellings; but neither these nor the others contain anything attractive about them, notwithstanding their being so highly panegyrized by the Arabs ».

10 Ils signalent (1886, p. 219) « Henchir-Magdoudech où s’élève un mausolée analogue à celui de Henchir es-Zaâtli, avec escalier antérieur ; mais ici les faces extérieures de la cella sont ornées de pilastres d’ordre corinthien ».

11 Voici ce qu’il écrit (1866, p. 155) : « mausolée à escalier antérieur ; il est décoré de pilastres corinthiens et paraît d’une assez basse époque. Il se compose d’une cella de 3,58 m de côté, décorée de trois pilastres corinthiens sur chaque face. Les deux pignons antérieur et postérieur sont encore en place. L’escalier est en partie détruit ».

12 Cagnat 1885, p. 159.

13 CIL VIII, 209, 23193, Gauckler 1894, p. 259, nos 8 et 59 : voir annexe.

14 Merlin 1907, p. 143, no 58 : voir annexe.

15 CIL VIII, 21927 ; ILAfr, 659, 2 : voir annexe.

16 CIL VIII, 23193 ; Espinasse-Langeac 1894, p. 329, nos 13 et 14 : voir annexe.

17 AATun, feuille no XLVII, Kasserine, site no 147.

18 AATun, feuille no XLVII, Kasserine, site no 147.

19 Il écrivait (1901, p. CXLIV) : « À 11 kilomètres sud-ouest de Kasserine ; grand mausolée, traces de voie romaine ». C’est probablement ces travaux qui sont à l’origine du classement du mausolée à titre de monument historique, par décret de Ali Pacha Bey, le 12 mai 1901, 23 Moharrem 1319.

20 Merlin 1908, p. 51, no 5 ; CIL VIII, 21927; voir annexe.

21 Merlin 1908, p. 51, no 6 ; ILAfr. 97 ; voir annexe

22 Gadrat 1910 : l’auteur est chargé comme conducteur des ponts et chaussées des travaux de restauration archéologique.

23 ILAfr 659,1, voir Naddari 2016, p. 47 et annexe.

24 Schulten 1911, p. 255-256 et fig. 7.

25 Merlin 1912.

26 Ferchiou 2001.

27 Il est long de 1,70 m, large de 0,60 m et épais de 0,50 m. Il comporte un trou rectangulaire (haut de 0,15 m, large de 0,12 m) et une rainure qui se prolonge vers le haut et vers le bas (haute de 1,18 m, large de 0,12 m et profonde de 0,10 m).

28 Guérin 1862, p. 306.

29 Davis 1862, p. 207.

30 Voir annexe, nos 4 et 5.

31 L’un des tronçons conservés de cette voie a été repéré à une distance d’un kilomètre et demi au sud-ouest du mausolée et il est reporté sur la carte de l’Atlas archéologique.

32 Naddari 2016, p. 54.

33 Hitchner 1988 ; 1989; 1990 ; 1995.

34 Distance mesurée à vol d’oiseau entre Magdoudech et Henchir Rechig, l’un des sites prospectés par R.B. Hitchner au nord du secteur 1.

35 Voir en dernier lieu Naddari 2019 ; 2021.

36 Il s’agit de la typologie proposée par R.B. Hitchner (1989) et qui fait la distinction entre les agrovilles, les grandes exploitations agricoles, les grandes fermes, les petites fermes et finalement les petites structures.

37 Voir Hitchner 1989, p. 400 et essentiellement 1990, p. 233-239.

38 Hitchner 1989, p. 400-401; 1990, p. 245.

39 Parmi les grandes fermes de la région on signale KS001, 004 et 010.

40 MOORE 2007, p. 91 ; bentivogli 2015, p. 2144.

41 Moore 2007, p. 91.

42 Toutes les illustrations sont de l’auteur sauf mention contraire. Le travail du terrain a été effectué grâce à l’aide des conservateurs du gouvernorat de Kasserine N. Hassni, H. Ghodhbani et T. Hamzaoui : qu’ils trouvent ici l’expression de ma profonde gratitude.

43 P.-L. Gadrat (1910, p. 41) parle d’un plan carré de 3,40 m de côté. Il s’agit en fait des dimensions de la cella.

44 Les relevés publiés par P.-L. Gadrat (1910, p. 42, fig. 2 à 4), ont été effectués après les travaux de restauration.

45 Il s’agit probablement de la hauteur sans le fronton. Selon P.-L. Gadrat (1910, p. 41) la hauteur de la cella est de 3,67 m et celle du podium est de 2,25 m. Par les deux mesures la hauteur totale du monument atteignait 5,92 m.

46 Au niveau du socle.

47 Mesure d’après les relevés de P.-L. Gadrat (1910, p. 42, fig. 2).

48 Du côté ouest, le deuxième bloc mesurant 1,75 m est restauré : Gadrat 1910, p. 47.

49 Dans la première assise est inséré un bloc de 1,40 m de longueur. Dans la troisième, il s’agit de deux blocs : le premier de 0,59 m et le deuxième de 0,70 m. Du côté gauche du podium 8 pierres de taille furent placées ainsi que deux fragments de la corniche : Gadrat 1910, p. 47.

50 Pour ce mausolée voir Gadrat 1910, p. 53 et pl. III ; Merlin 1912, p. CCXII ; Cagnat 1936, p. 58 ; Ferchiou 2001, p. 7 et 11 ; Ben Nejma 2022.

51 Gadrat 1910, p. 54-55 et pl. IV.

52 Voir Saladin 1886, p. 129-135, fig. 230-236 et Ladjimi Sebaï 2001.

53 Ben Nejma 2022, p. 110.

54 Gadrat 1910, p. 55.

55 Gadrat 1910, p. 43.

56 De même, la porte du mausolée de Henchir Abid est haute de 0,90 m et large entre 0,70 et 0,80 m.

57 P.-L. Gadrat (1910, p. 43) signale que « la partie supérieure, bien que construite en gros appareil, correctement assemblé, ne trouvant plus la base nécessaire à sa stabilité, avait fait un léger mouvement ».

58 Gadrat 1910, p. 47, avec l’indication des dimensions de six blocs mise en place durant cette restauration.

59 Il figure sur la photo de P.-L. Gadrat (1910, pl. I), ainsi que celle publiée par A. Schulten (1911, p. 256, fig. 7). Dans les photos d’archives de l’INP, ce mur est totalement conservé.

60 Intérieurement, la pièce est large de 1,14 m.

61 Jusqu’au niveau du socle et en éliminant la largeur du mur, soit 0,50 m.

62 Gadrat 1910, p. 47. Cette marche figure dans les anciennes photos qui ont été prises avant la restauration.

63 Gadrat 1910, p. 47.

64 P.-L. Gadrat (1910, p. 44) signale que « ce mur devait être probablement percé d’une ouverture faisant communiquer la chambre funéraire placée sous la cella avec la chambre qui la précédait située sous le portique ».

65 Ben Nejma 2022, p. 108 et fig. 21-22.

66 Gadrat 1910, p. 54-55, fig. 9 et pl. IV.

67 Sans le fronton.

68 La première et la troisième sont hautes de 0,60 m ; la deuxième 0,70 m ; la quatrième 0,42 m ; la cinquième 0,43 m ; la sixième 0,40 m ; la septième 0,27 m et la huitième 0,25 m.

69 A Henchir Abid aussi la porte de la cella ne comporte pas un système de fermeture.

70 Ce fronton qui figure sur les photos de P.-L. Gadrat (1910), et les photos d’archives, n’existe plus actuellement.

71 Saladin 1886, p. 132-133, fig. 233-234.

72 Ben Nejma 2022, p. 108 et fig. 21-22.

73 Gadrat 1910, p. 54-55.

74 Saladin 1886, p. 133-134, fig. 234-235.

75 Gadrat 1910, p. 54-55.

76 Naddari, Ben Nejma 2017.

77 Saladin 1886, p. 135.

78 La longueur varie entre 0,34 et 1,75 m.

79 Pour les assises moins hautes il s’agit d’un parpaing.

80 Dans les assises qui dépassent les 0,50 m de hauteur, ils reposent, en effet, sur leur côté étroit.

81 Sur la façade nord il existe un exemple au milieu de la deuxième assise du corps du podium et un autre au niveau de la cinquième assise de la cella. Sur la façade sud quatre exemples encadrent la porte du monument ; sur la façade ouest un exemple est identifié au niveau de la troisième assise du corps du podium ; un dans la première assise de la cella et un dans la quatrième ; la façade ouest est dépourvue de parpaing en boutisse.

82 Il existe un exemple dans l’angle nord-est au niveau de la troisième assise du corps du podium et un autre au niveau de la quatrième assise de la cella ; un dans l’angle sud-ouest au niveau de la cinquième assise.

83 Il signale (1910, p. 44 et p. 48) que « les joints mis à jour furent nettoyés, arrosés puis fichés au mortier de chaux hydraulique et fortement coincés à l’aide d’éclats de pierre enfoncés au marteau » et que « enfin pour terminer ce travail de restauration, il fallait procéder au fichage de mortier dans les joints vides et au rejointoiement général des parements ».

84 C’est le cas essentiellement pour les blocs de l’entablement.

85 Le troisième bloc du côté ouest qui mesure 1,20 m sur 0,60 m a été restauré par P.-L. Gadrat (1910, p. 47).

86 Le listel est haut de 0,02 m ; la doucine de 0,22 m et le filet de 0,03 m.

87 Le talon est haut de 0,20 m ; le filet de 0,02 m ; le listel de 0,02 m et le bandeau de 0,03 m.

88 Le biseau est haut de 0,30 m et le bandeau de 0,10 m.

89 Naddari, Ben Nejma 2017, p. 58 et fig. 3.

90 Ben Nejma 2022, p. 116, fig. 31b.

91 Gadrat 1910, p. 54-55.

92 Le premier est large de 0,035 m ; le sixième est large de 0,06 m et les autres sont larges de 0,04 m.

93 Hallier 1993, pour la porte du mausolée voire p. 39 et fig. 15 et 16.

94 Saladin 1886, p.134, fig. 236.

95 AATun, feuille no XLVIII, Sbeitla, site no 6.

96 Les dimensions sont les suivantes : h. tot. avec tronçon de fût : 0,61 m ; h. base : 0,34 m ; largeur du lit d’attente : 0,39 m ; h. plinthe : 0,21 m ; largeur de la plinthe : 0,475 m ; h. tore inférieur : 0,04 m ; h. tore supérieur 0,035 m ; h. scotie 0,04 m.

97 Hallier 1993, p. 41.

98 Saladin 1886, p. 135.

99 Ferchiou 2001, p. 9-10.

100 Saladin 1886, p. 187-189 ; Ferchiou 2001, p. 9, 11, et fig. 22.

101 Ferchiou 1995b, p. 656.

102 Ferchiou 2002, p. 14.

103 Ferchiou 1987, p. 810.

104 Haut de 0,03 m.

105 Haut 0,007 m.

106 Haute de 0,03 m.

107 Ferchiou 1989, p. 212.

108 H. : 0,43 m ; H. premier couronnement : 0,13 m ; H. deuxième couronnement : 0,23 m ; H. abaque : 0,06 m ; largeur au niveau des cornes d’abaque : 0,63 m ; largeur lit de pose : 0,39 m.

109 Ferchiou 1976, p. 388 ; 1982, p. 853.

110 Ferchiou 2006, p. 93.

111 Ils sont au nombre de sept sur deux exemples et huit sur un autre exemple.

112 Harrazi 1982, p. 67.

113 Ferchiou 2007, p. 97-98 et fig. 3-4.

114 Harrazi 1982, no 47.

115 Ferchiou 1989, p. 409.

116 Harrazi 1982, p. 68.

117 Ferchiou 1995b, p. 673.

118 Parmi une vingtaine de chapiteaux corinthiens qui existent encore sur site, trois exemplaires sont ornés de ce type de décor, ce qui indique l’importance de ce thème.

119 Ferchiou 1972, pl. XIV, a.

120 Ferchiou 1972, pl. XII, d.

121 Ferchiou 1972, pl. XIV, b.

122 Ferchiou 1972, p. 332.

123 Ferchiou 1989, p. 235, no IX.I.B.3.2.

124 Ferchiou 2004, p. 101-103.

125 Les dimensions sont les suivantes : H. totale : 0,39 m ; H. fascia inférieure : 0,06 m ; H. premier talon : 0,09 m ; H. fascia médiane 0,06 m ; H. perles et pirouettes : 0,04 m ; H. deuxième talon : 0,08 m ; H. troisième fascia : 0,06 m; largeur au lit de pose : 0,475 m; largeur au lit d’attente : 0,51 m.

126 Ferchiou 2009, p. 206.

127 Desparmet 1969-1970, p. 56.

128 Ennabli 1976, p. 224.

129 Sear 2006, p. 84.

130 Lachaux 1979, p. 61.

131 Les mesures sont les suivantes : H. : 0,25 m ; largeur au lit d’attente : 0,785 m ; largeur au lit de pose : 0,565 m ; le bandeau supérieur est haut de 0,035 m ; les deux talons sont hauts de 0,06 m ; les oves sont hauts de 0,04 m.

132 Petit couronnement d’autel dans le Temple d’Apollon à Mactar (pl. XXIX, b) ; petite corniche aux environs du temple de Liber à Mactar (pl. XXXVI, c) ; corniche dans la basilique de Rutilius à Mactar (pl. XXXVII, b) ; sur les corniches de la palestre des Grands Thermes à Mactar (pl. XXXIV, a), un fils de perles et pirouettes est ajouté entre les oves et la cimaise (Ferchiou 1972).

133 Ferchiou 2004, p. 105.

134 C’est le cas par exemple à la palestre des Petronii (225 apr. J.-C.) et à l’arc de Gordien III à Mustis. Pour une photo du décor du premier monument voir Ferchiou 2009, fig. 9, p. 210. Pour le deuxième monument voir Ferchiou 1985, pl. IV-XI.

135 Pour Ksar Bou Kriss, voir Ferchiou 2004, fig. 7 à 9.

136 Pour ce type de mausolée voir Ferchiou 2001, p. 7.

137 Ferchiou 2001, p. 11.

138 Voir Hitchner 1988 ; 1990 et Sehili 2009.

139 Moore 2007, p. 91 ; Ferchiou 1995a, p. 125.

140 Ferchiou 2001, p. 12.

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Table des illustrations

Titre Fig. 1 : Henchir Magdoudech : carte de localisation
Crédits (dessin M. Ben Nejma)
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Titre Fig. 2 : Le mausolée de Magdoudech
Crédits D’après P.-L. Gadrat (1910, p. 42, fig. 2 à 4).
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Titre Fig. 3 : Le mausolée de Magdoudech avant la restauration
Crédits D’après P.-L. Gadrat (1910, p. 45, pl. I).
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Titre Fig. 4 : Le mausolée de Magdoudech après la restauration
Crédits D’après P.-L. Gadrat (1910, p. 46, pl. II).
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Titre Fig. 5 : Montant d’un pressoir à huile
Crédits (cliché M. Ben Nejma)
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Titre Fig. 6 : Carte des sites archéologiques de la région de Henchir Magdoudech
Crédits (extrait d’un assemblage des cartes de Kasserine (XLVII) et de Feriana (LIII) de l’Atlas archéologique de la Tunisie)
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Titre Fig. 7 : Le mausolée de Magdoudech, assise de réglage
Crédits (cliché M. Ben Nejma)
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Titre Fig. 8 : Plan du mausolée de Magdoudech, état actuel
Crédits (dessin M. Ben Nejma)
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Titre Fig. 9 : La façade principale du mausolée de Magdoudech
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Titre Fig. 10 : Élévation de façade principale du mausolée de Magdoudech
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Titre Fig. 11 : La façade sud-ouest du mausolée de Magdoudech
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Titre Fig. 12 : Élévation de la façade sud-ouest du mausolée de Magdoudech
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Titre Fig. 13 : La façade nord-ouest du mausolée de Magdoudech
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Titre Fig. 14 : Élévation de la façade nord-ouest du mausolée de Magdoudech
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Titre Fig. 15 : La façade nord-est du mausolée de Magdoudech
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Titre Fig. 16 : Élévation de la façade nord-est du mausolée de Magdoudech
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Titre Fig. 17 : La chambre funéraire du mausolée de Magdoudech
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Titre Fig. 18 : Le mausolée de Henchir Hammouda
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Titre Fig. 19 : L’intérieur de la cella du mausolée
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Titre Fig. 20 : Un bloc de l’intérieur de la cella du mausolée de Magdoudech
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Titre Fig. 21 : Les éléments ornés de moulures lisses du mausolée de Magdoudech
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Titre Fig. 22 : Chambranle de la porte de la cella du mausolée de Magdoudech
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Titre Fig. 23 : Profil du chambranle de la porte de la cella du mausolée de Magdoudech
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Titre Fig. 24 : La base de l’angle est du mausolée de Magdoudech
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Titre Fig. 25 : Profil de la base de l’angle est du mausolée de Magdoudech
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Titre Fig. 26 : Chapiteau central de la façade nord-est du mausolée de Magdoudech
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Titre Fig. 27 : Chapiteau est de la façade principale du mausolée de Magdoudech
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Titre Fig. 28 : Chapiteau central de la façade nord-ouest du mausolée de Magdoudech
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Titre Fig. 29 : Chapiteau de Cillium
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Titre Fig. 30 : L’architrave du mausolée de Magdoudech
Légende Photo, profil et vue de face.
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Titre Fig. 31 : L’architrave du théâtre de Cillium
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Titre Fig. 33 : Restitution du plan du mausolée au niveau de la chambre funéraire du mausolée de Magdoudech
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Titre Fig. 34 : Restitution du plan du mausolée au niveau de la cella du mausolée de Magdoudech
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Titre Fig. 35 : Restitution de la façade principale du mausolée du mausolée de Magdoudech
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Titre Fig. 36 : L’élévation de la façade sud-ouest du mausolée de Magdoudech
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Pour citer cet article

Référence papier

Mohamed Ben Nejma, « Le Mausolée de Magdoudech (entre Cillium et Thelepte, Hautes Steppes tunisiennes) »Antiquités africaines, 59 | -1, 83-108.

Référence électronique

Mohamed Ben Nejma, « Le Mausolée de Magdoudech (entre Cillium et Thelepte, Hautes Steppes tunisiennes) »Antiquités africaines [En ligne], 59 | 2023, mis en ligne le 15 décembre 2023, consulté le 07 février 2025. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/antafr/6166 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/antafr.6166

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Auteur

Mohamed Ben Nejma

Chargé de recherches à l’Institut National du Patrimoine, Tunisie

bennejmamohamed[at]hotmail.com

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