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Notes
Foucher 1964, p. 16.
Voir infra, note 3. C’est, de même, loin de Sousse (à Sufetula, à Segermes, et jusqu’en Algérie, à Madauros) que furent trouvées les inscriptions mentionnant la regio Hadrumetina, circonscription de l’administration des biens impériaux.
Loi agraire de 111 avant l’ère chrétienne, FIRA, I, p. 117-118.
Plin., nat., V, I, 46, 25.
Christol 2006, p. 2078. La Guerre d’Afrique (97, 2) révèle que César déclara Lepti Minus immunis, alors qu’il frappa Hadrumète de lourdes amendes.
CIL VI, 1687 = ILS 1611. Cette tablette fut trouvée au xvie siècle à Rome, avec cinq autres concernant Thaenae, Mididi, Cululis (Aïn Jelloula), Zama Regia et la Ciuitas Faustianensis, dans les ruines de la domus des Valerii, sur le Caelius. Deux de ces tablettes ont disparu ultérieurement et les inscriptions ne sont connues que par des copies d’humanistes.
Gascou 1972a, p. 72. La plus ancienne colonie honoraire africaine semble être Hippo Regius, promue par Domitien selon J. Gascou (2005, p. 183) et Cl. Lepelley (1981, p. 241, n. 14).
Pflaum 1978, p. 381.
Ptol., Geogr., IV, 3.
Il s’agit assurément d’une curie municipale, soit une division électorale du peuple de la cité, et non de 1’édifice abritant 1’ordre des décurions.
Gascou 1972b, p. 141 ; 2003, p. 234-235.
Mattingly et alii 2001, p. 66-89.
Dio LIII, 14, 7.
G. Wilmanns, dans CIL VIII (1881), p. XV ; Merlin, Poinssot 1912, p. 123 ; ILAlg. I, p. IX ; Romanelli 1925, p. 24 : J. Reynolds, J.B. Ward Perkins, dans IRT, p. 3.
Chastagnol 1958 p. 7-19 = 1987, p. 67-82. Malgré son titre, cette étude traite aussi des légats du Haut-Empire.
Le dernier partisan de l’existence d’un légat d’Hadrumète a été B.E. Thomasson (1982, p. 13-19).
Depuis, G. Di Vita-Évrard (1986) a montré que les limites des diocèses » des légats de Carthage et d’Hippone coïncidaient à peu près avec l’antique Fossa Regia, séparant l’Africa Vetus et l’Africa Noua. On constate cependant qu’au sud de Thaenae, donc au-delà de la Fossa Regia, la zone côtière, y compris la Tripolitaine, relevait du légat de Carthage.
Christol 1999 ; 2006.
Le chevalier T. Iulius Sabinus Victorianus fut procurator Augusti patrimonii regionis Leptiminensis (ILAlg. I, 2035, Madaure). Un procurateur de la regio Lepthiminensis (sic) est attesté sur une inscription fragmentaire de Sabratha (IRT 97). Une nouvelle inscription grecque de Perge (AE 2004, 1484, Pamphylie) gravée sous Caracalla, révèle un ἐπίτροπος ῎Αφρικος διοικήσεως Λεπτειτάνης.
Segermes : CIL VIII, 23068 = ILS 9012 (dédicace à un procurateur de la regio Hadrumetina, gravée sous Marc Aurèle et Lucius Verus (161-169)). Sufetula : CIL VIII, 11341= 23219 = ILS 9016 = ILTun 362.
ILAlg I, 2035 et Pflaum 1960-1961, p. 657.
Sur cette question, voir Lepelley 1990-1992 = 2001. Nous apportons ici un complément (avec une retractatio) pour Hadrumète.
Il pourrait aussi s’agir de son parent C. Iulius Scapula Lepidus Tertullus, consul suffect vers 195-197 : cf. Leunissen 1989, p. 217.
Tert., Scap., III, 3, éd. E. Dekkers, CCL 2, p. 1129.
Date astronomique absolue établie après consultation des astronomes de l’observatoire de Berlin par J. Schmidt (1891). À Utique, l’éclipse occulta les 11/12e du soleil.
Les éditeurs transcrivent, d’après les manuscrits, adeo portentum fuit, ce qui est difficilement compréhensible (le soleil « fut à ce point prodige »). La lecture a Deo portentum fuit (l’éclipse du soleil fut un prodige venu de Dieu, envoyé par Dieu) m’a été proposée par Valérie Fauvinet-Ranson et elle me semble s’imposer.
Tert., Scap., IV, 3, éd. E. Dekkers, CCL 2, p. 1130.
SHA, trig. tyr., 8, VII, 6, dit simplement que la proclamation de Gordien eut lieu à Thysdrus, d’où le nouvel empereur partit pour Carthage.
Suet., Vespas., 4.
Tert., Scap., III, 4-5, éd. E. Dekkers, CCL 2, p. 1129.
Les manuscrits, suivis par les éditeurs, donnent Adrumeticum ; l’ethnique des habitants d’Hadrumète est assurément (H)adrumetinus, et la correction de cette faute de copiste s’impose.
Dans Corpus Christianorum, Series Latina (CCL), 2, p. 1127-1132 (p. 1129 pour le passage commenté ici). Les manuscrits qui nous font connaître ce texte sont tardifs (xve siècle) et fautifs. Le meilleur manuscrit est le Codex Florentinus Magliabechianus I, VI, 9.
Tert., Scap., éd. V. Bulbart, CSEL 76, p. 9-16.
Maiulus est l’orthographe donnée pour le nom du martyr par le calendrier de Carthage (éd. De Rossi, Duchesne, p. LXX et 59) et le martyrologe hiéronymien. Ces deux documents fixent la mémoire du martyr au 11 mai (V id. Mai.), ce qui est un indice sur la période de l’année où le proconsul, au cours de sa tournée, faisait étape à Hadrumète.
Frend 1965, p. 320 et 333 ; Birley 1971, p. 272 ; Vössing 1997, p. 131, n. 452.
Barnes 1971, p. 268 ; Duval 1982, p. 711-712.
Lepelley 2001, p. 64, n. 46.
A. Stein (PIR2, C, 27) qui ne pouvait connaître la découverte d’E. Dekkers, c’est-à-dire le proconsulat africain de Caecilius Capella, explique son « trépas byzantin » par la guerre civile (Byzantio, a Septimio Seuero capto). La prise de Byzance pour le compte de Septime Sévère, par l’armée de Marius Maximus, sur les partisans de Pescennius Niger, eut lieu en décembre 195 (Hdn. III, 9).
On retrouve toujours ce type d’erreur : la secrétaire qui dactylographiait, dans les années 1970, ma thèse de doctorat écrivait « borne militaire », au lieu de « borne milliaire ».
Il faut donc lire de la façon suivante le texte déjà cité plus haut : Caecilius Capella in illo exitu Byzacenio : « Christiani gaudete ! » exclamauit. Sed qui sibi uidentur impune tulisse, uenient in diem diuini iudicii. Tibi quoque optamus admonitionem solam fuisse, quod, cum Adrumetinum Maiulum idem Caecilius ad bestias damnasset, statim haec uexatio subsecuta est, nunc ex eadem causa interpellatio sanguinis. Sed memento de cetero !
Tertullien écrit « in illlo exitu » : le démonstratif ille est emphatique, c’est pourquoi j’ai traduit : « lors de son fameux trépas byzacénien ».
Cumont 1902, p. 224.
Iul., epist. Byz., I, 2, Lettres et fragments, éd. J. Bidez, Paris (CUF), p. 40 et 66. La démonstration de F. Cumont, prise ici en compte par J. Bidez, avait déjà été relevée par P. Krüger, dans Codex Theodosianus, éd. Th. Mommsen (paru en 1904) pour Cod. Theod., XII, 1, 59, loc. cit., p. 677.
Si le Code Théodosien n’a pas retenu les mesures antichrétiennes de Julien, il a cependant conservé la loi Cod. Theod., XII, I, 50 = XIII, 1, 4, du 13 mars 362, ordonnant le retour aux charges curiales des décurions qui les avaient désertées sous prétexte de christianisme.
Cod. Theod., XII, 1, 49.
Di Vita-Évrard 1985, p. 162-175.
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