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Henchir Tawrirt (Jerba) : un site libyque aux origines

Sami Ben Tahar
p. 9-52

Résumés

Les recherches archéologiques conduites entre 2006 et 2008 sur Henchir Tawrirt, site situé au sud-est de l’île de Jerba, ont mis au jour des vestiges s’étalant de la Protohistoire jusqu’à l’époque romaine. Les plus anciennes traces d’occupation humaine consistent en des fonds de cabanes qui ont livré, outre des outils en silex, une poterie complètement inconnue jusqu’alors : il s’agit de la céramique à empreintes de vannerie. Cette dernière serait la réplique insulaire d’une poterie protohistorique caractéristique du Sahara libyen. À l’époque punique, ce site s’est ouvert sur la Méditerranée, probablement à partir du ve s. av. J.-C. comme en témoignent les amphores importées de Carthage et de la Grande Grèce, destinées à contenir du vin. Vers la fin du i er s. ou au début du ii e s. apr. J.-C., un grand édifice, vraisemblablement une villa rurale, y a été construit, destiné à exploiter les denrées agricoles qui y étaient produites.

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Texte intégral

Introduction

  • 1 Tawrirt est un terme berbère qui veut dire « la colline ou la petite montagne ». La (...)

1Henchir Tawrirt1 se trouve au sud-est de l’île de Jerba, à l’intérieur des terres, à 2 km à l’ouest du site punique de Soûq el Guébli (fig. 1). Il se présente sous forme d’un monticule dont la courbe de niveau indique une élévation de 20 mètres par rapport au niveau de la mer et dont la superficie globale est aux alentours de deux hectares. Dans les endroits dégarnis, on peut voir quelques pierres taillées, des pans de murs en brique crue, des tesselles éparpillées de mosaïque romaine et de multiples fragments de meules antiques à grain en basalte (fig. 2). D’autres objets, tels que les pesons en pierre pour lester les filets de pêche, témoignent de l’activité halieutique pratiquée par la population de ce site.

Fig. 1 : Localisation de Henchir Tawrirt (Jerba)

Fig. 1 :             Localisation de Henchir Tawrirt (Jerba)

Fig. 2 : Meule à grain en basalte trouvée en surface

Fig. 2 :             Meule à grain en basalte trouvée en surface
  • 2 Le numéro attribué à ce site est le K050 : Fentress, Fontana 2009, p. 86, fig. 7.1.
  • 3 Fentress, Fontana 2009, p. 89, ci-après désignées sous l’appellation « p (...)
  • 4 Fentress, Fontana 2009, p. 88.
  • 5 Fentress, Fontana 2009, p. 89.
  • 6 « Maison de l’ogresse ».
  • 7 Fentress, Fontana 2009, p. 190, fig. 12.3 ; 12.4.

2Dans le cadre du projet de recherches archéologiques tuniso-américain, ce site2 – identifié comme étant une villa – a fait l’objet d’une prospection géophysique dont les vestiges, essentiellement des restes de murs et de fours qui produisaient des amphores de type Mau XXXV3, ont été dessinés dans un plan d’ensemble (fig. 3)4. Les trouvailles de surface, notamment la céramique à vernis noir, ont permis de dater cette villa du ii e s. av. J.-C.5. Le monument le plus proche de Henchir Tawrirt, situé à 200 m à l’ouest de notre site, appelé par la population locale « Dar El Ghoula »6, est un tombeau romain7, probablement un sepulchrum familiare, comme le laissent entendre les deux niches taillées dans deux de ses parois : celle du fond à l’ouest et celle latérale à l’est.

Fig. 3 : Plan d’ensemble des vestiges repérés par la prospection géophysique

Fig. 3 :             Plan d’ensemble des vestiges repérés par la prospection             géophysique

d’après Fentress, Fontana 2009, p. 88, fig. 7.4

  • 8 Ce site a été probablement transformé en villa rurale à l’époque romaine, comme on le ve (...)
  • 9 Mutin 2006.
  • 10 Concernant ce sondage, nous nous contenterons de ne présenter que la stratigra (...)

3Il s’agit d’un tombeau monumental appartenant selon toute vraisemblance au seigneur ou au propriétaire de la villa romaine de Henchir Tawrirt8. Toutefois, une découverte a attiré notre attention lors de la prospection de surface effectuée en 2006. Il s’agit de fragments de céramique portant sur leur paroi extérieure des empreintes de vannerie : un type de poterie inconnu jusqu’alors en Afrique Mineure, mais documenté ailleurs sous le nom de Basket Ware9. La découverte de ce type de céramique constituerait a priori un indice d’une occupation humaine antérieure à l’époque antique. Pour vérifier cette hypothèse et afin d’établir une stratigraphie qui retrace les principales phases d’occupation qu’aurait connu ce site, quatre sondages archéologiques ont été effectués. Le premier a été implanté en mars 2006 à la lisière occidentale du site, à l’ouest d’un mur en « arête de poisson » ; le second en mars 200710, à l’est du même mur ; le troisième et le quatrième sondage ont eu lieu en mai 2008 au sud-ouest du site (fig. 24a). Les résultats de ces sondages associés aux données recueillies grâce à nos reconnaissances de terrain seront exposés dans cet article. Les différents sondages effectués à Henchir Tawrirt, dont la stratigraphie est présentée en annexe, laissent voir un site pluristratifié avec une chronologie qui s’étale de la Protohistoire à l’époque romaine.

I. Époque protohistorique

1. Fonds de cabanes à poteaux porteurs en bois : vestiges d’occupation humaine précaire

  • 11 Kallala, Sanmartí 2011b, p. 33. Pour la chronologie du Numide Anci (...)
  • 12 Les fonds de cabane n’impliquent pas toujours une installation humaine à caractère (...)

4Le sondage 3, effectué en mai 2008, a permis de mettre au jour deux niveaux de cabanes superposés dont le sol, en terre battue, est situé à 2 m du niveau de circulation actuel. Le grand nombre de trous de poteaux indique la réutilisation du même espace à plusieurs reprises, probablement pour accueillir plus d’une cabane (fig. 4). On peut ainsi supposer que l’US 26 (fig. 5) correspond à l’emplacement de la poutre centrale, située au milieu d’une hutte de plan circulaire, dont le diamètre serait de l’ordre de 2,50 à 2,60 m. Ce calcul a été réalisé sur la base d’une restitution purement hypothétique qui propose de voir dans les US 27 et 28 deux trous pour abriter deux autres poutres latérales. Les autres trous de poteaux, correspondant aux US 29-34, appartiendraient à d’autres huttes installées au même niveau de circulation mais à des périodes différentes. De tels fonds de cabanes ne sont pas sans rappeler Althiburos où ils ont été documentés dans les niveaux du Numide Ancien, souvent associés à des foyers et des vases écrasés in situ 11. Les traces de réfection observées sur le sol de Henchir Tawrirt pourraient indiquer une installation humaine à caractère saisonnier12.

Fig. 4 : S3. Fonds de cabanes protohistoriques

Fig. 4 :               S3. Fonds de cabanes protohistoriques

Fig. 5 : S3. Plan des cabanes protohistoriques

Fig. 5 :               S3. Plan des cabanes protohistoriques

Fig. 6 : S2. Fond d’une cabane protohistorique avec une fosse, un foyer et un fragment d’une meule renversée

Fig. 6 :               S2. Fond d’une cabane protohistorique avec une fosse, un foyer               et un fragment d’une meule renversée

5D’autres vestiges de fréquentation occasionnelle, matérialisés par des trous de poteaux associés à des restes de foyers et des fosses – probablement de stockage de denrées pour une courte durée – ont été décelés dans le sondage 2 (fig. 6). Dans ces niveaux se rencontrent souvent des ossements animaux (essentiellement des ovi-caprinés), parfois des fragments de silex, de la céramique modelée de tradition libyque et de la poterie à empreintes de vannerie.

2. Culture matérielle

Basket Ware

6Outre les silex, la fouille des niveaux protohistoriques a livré d’importantes quantités de Basket Ware. Il s’agit d’une céramique caractérisée par une technique de fabrication particulière, à savoir un moulage fait à l’intérieur de paniers dont les empreintes restent visibles sur la surface externe des vases (fig. 7).

Fig. 7 : Céramique à empreintes de vannerie

Fig. 7 : Céramique à empreintes de                 vannerie

7Deux formes sont attestées : la première consiste en des poêles de grandes dimensions, dont le diamètre dépasse parfois les 60 cm (fig. 27, 1). Elles sont peu profondes et ont un bord évasé bien distinct qui ne devait pas recevoir de couvercle au moment de la cuisson.

8Quant à la deuxième forme (fig. 28, 1), elle se distingue par un bord en petit bandeau, peu évasé ou quasiment vertical. Ces vases sont eux aussi de grandes dimensions (autour de 50 cm), bien qu’inférieures à celles des grandes poêles.

9La dissemblance au niveau de la morphologie et des dimensions entre ces deux types de vases est due à l’utilisation de deux moules différents sous forme de paniers en vannerie : le premier est un couffin à parois divergentes ; le second un panier rond, à parois verticales.

  • 13 Voir par exemple Niemeyer, Docter 1993, p. 216 ; Mansel 1999 ; Mansel (...)

10D’un point de vue typologique, ces formes ne trouvent pas de répondants dans les niveaux les plus anciens de Carthage où la céramique modelée a pourtant bien été mise en évidence en quantités notables13. Ce constat pourrait s’expliquer par la présence d’un répertoire local de tradition libyque, vraisemblablement inspiré d’un modèle autre que phénicien.

  • 14 Papí Rodes 1992-1994, p. 47 ; Arribas (...)

11En raison de la grande dimension de ces vases, les potiers ont dû recourir au moulage, dans une ciste, qu’ils enlevaient avant la cuisson (le démoulage)14. Ces impressions répondent donc à un besoin fonctionnel plutôt qu’à un quelconque souci décoratif.

  • 15 Contra Rovira 2006, p. 115.

12Sur le plan technique, le vase est fabriqué suivant deux procédés différents : le bord est modelé, alors que la paroi est façonnée au moyen d’un moule en vannerie. Ainsi nous avons maintenant la preuve archéologique de l’utilisation des moules végétaux pour la fabrication des vases15.

  • 16 Nous avons mis au jour plusieurs lissoirs en galets d’oued à surface lisse.
  • 17 Il est tentant de voir dans ces grands vases des poêles pour la prépar (...)

13De par leur forme et la nature de leur pâte réfractaire, riche en calcite, dont la surface extérieure est « bruñida » à l’intérieur, probablement au lissoir en pierre16, il s’agirait, du moins pour les grandes formes évasées, de poêles ou tajines qui auraient servi à la torréfaction des céréales pour la préparation de mets particuliers17.

  • 18 Cette même hypothèse a été avancée par K. Mansel pour certaines formes (...)

14Ces plats pourraient avoir été employés aussi pour la cuisson du pain18.

15D’après les données stratigraphiques de Henchir Tawrirt, la Basket Ware n’a pas été trouvée dans des contextes plus anciens que les iv e-iii e s. av. J.-C. Ce fait pourrait s’expliquer par la nature résiduelle de nos céramiques, étant recueillies dans des contextes secondaires. Ces poteries devraient dater, en conséquence, d’époques plus anciennes, à moins qu’il s’agisse d’une survivance protohistorique d’une technique céramique dont les origines remontent à l’aube de l’histoire. L’élargissement de la fouille et l’exploration archéologique d’un terrain plus vaste apportera certainement une réponse plus décisive.

  • 19 Papí Rodes 1992-1994, p. 43.
  • 20 Pour cette technique de vannerie, voir Maréchal 1989, p. 55.
  • 21 Papí Rodes 1992-1994, p. 43.
  • 22 Stordeur 1989.

16Par ailleurs, ce type de céramique pose indirectement le problème de la vannerie protohistorique. Le panier qui servait de moule à ces poteries a été confectionné de jonc, d’alfa ou de sparte. Pour ce qui est des empreintes, elles présentent toutes une structure circulaire qui rappelle la vannerie cousue en spirale19 à points serrés20, une espèce de « cestería cosida en espiral » obtenue par l’utilisation d’une aiguille21. Une telle technique est attestée en Orient dès la Protohistoire22.

  • 23 J’avais émis l’hypothèse de l’importation de céramique fine et d’amphores maltaises (...)

17Il faut signaler ici que plusieurs activités économiques dépendaient de ce type de matériau, telles que la pêche. En effet, les filets, avant le début de l’importation du lin à partir de l’époque punique, probablement de Malte23, étaient confectionnés en sparte ou en alfa tout comme les cistes pour le transport des produits maritimes et terrestres.

18En ce qui concerne le jonc, on ne doit pas exclure la zone du sud-est tunisien où d’ailleurs quelques toponymes modernes rappellent directement cette culture, tels que Smar du côté de Tataouine et oued Smar dans les environs de Gigthis. Il est possible qu’on ait affaire à des transactions remontant à des époques très reculées dans le temps. Il s’agit selon toute vraisemblance d’un commerce par voies terrestres dont il ne faut pas sous-estimer l’importance, d’autant qu’il drainait essentiellement des matériaux périssables nécessaires à la pratique de plusieurs activités économiques vitales à cette époque.

  • 24 Alfaro 1989, p. 104.
  • 25 Alfaro 1989, p. 104.

19En dehors de l’Africa, les plus anciennes attestations de céramique à empreintes de vannerie remontent à la période néolithique. L’exemple le plus connu est celui d’El Fayoum (Égypte) où de grands paniers étaient utilisés pour recouvrir les cavités creusées dans le sol, celles-ci devenant imperméables, à l’intérieur, suite à l’application d’une couche d’argile24. Cette découverte semble confirmer l’hypothèse de C. Alfaro qui présumait que « les premières pièces de céramique devaient avoir une armature en vannerie »25.

Fig. 8 : Fragment de céramique à empreintes de vannerie trouvé à Henchir Bourgou

Fig. 8 : Fragment de céramique à                 empreintes de vannerie trouvé à Henchir Bourgou

Fig. 9 : Fragment de céramique à empreintes de vannerie trouvé à Ghizène

Fig. 9 : Fragment de céramique à                 empreintes de vannerie trouvé à Ghizène
  • 26 Stacul 1974, p. 240. Cette technique est documentée en Nubie dès (...)

20En Afrique, en l’état actuel de la documentation, les deux techniques sont attestées, à savoir le moulage dans des paniers en vannerie (Basket Ware) et les simples empreintes sur des fonds externes relevant de l’utilisation d’une petite natte ou d’un plateau en vannerie ou en sparterie pour séparer le vase du disque de tournage ou de modelage. Cette technique est appelée Mat-impressed ou Basket Impressed Ware26.

  • 27 J’ai moi-même repéré quelques fragments de Basket Ware en surface dans les (...)
  • 28 Ce fragment a été trouvé dans un sondage stratigraphique effectué par mes collègues (...)

21En dehors de Henchir Tawrirt, la Basket Ware est documentée dans deux autres sites à Jerba, à savoir Henchir Bourgou : fragment ramassé en surface (fig. 8) et Ghizène, au Nord-Est de l’île : tesson recueilli dans un contexte qui a livré de la céramique des v e et iv e s. av. J.-C. (fig. 9). En ce qui concerne le continent, la céramique moulée en vannerie a été recueillie près des tumuli protohistoriques de Faj El Ajaj dans les environs de Tataouine27 et à Gigthis dans un contexte de paléo-plage des ve- v es. av. J.-C. (fig. 10)28.

Fig. 10 : Fragment de céramique à empreintes de vannerie trouvé à Gigthis

Fig. 10 : Fragment de céramique à                 empreintes de vannerie trouvé à Gigthis

22Il est notable que dans les contextes scellés des v e et iv e s. av. J.-C., notamment à Gigthis et à Ghizène, les céramiques de type Basket Ware soient extrêmement rares. En effet, parmi des centaines de tessons tournés et modelés recueillis dans les niveaux archéologiques des deux sites, les trouvailles se limitent à un seul fragment de céramique à empreintes de vannerie par site. Ce fait pourrait être expliqué par leur caractère résiduel. Effectivement, il est possible que ces céramiques appartiennent à l’origine à des contextes beaucoup plus anciens, en l’occurrence protohistoriques.

  • 29 Pour la céramique à empreintes de vannerie à Carthage, voir Mansel 1999, (...)
  • 30 Pour l’occurrence de cette céramique dans les contextes tardifs de Byr (...)
  • 31 Krandel-Ben Younès 1992-1993, p. 204 et p. 263, pl. 43, T. IV, 3
  • 32 Camps 1961, p. 234.

23Quant à la céramique à fond à empreintes de vannerie, elle est attestée à Carthage : empreintes sur le fond de quelques céramiques tournées29 et modelées, à Althiburos (empreintes sur le fond de quelques poteries modelées) dans des contextes allant de l’époque archaïque jusqu’à l’époque punique tardive30. Une telle technique est signalée à Thigibba Bure dans une tombe datée par la regrettée A. Ben Younès entre la fin du iii e s. et la deuxième moitié du ii e s. av. J.-C.31 et à Gastel32.

  • 33 Bonnamour 1989, p. 183, fig. 23.
  • 34 Rovira 2006, p. 115.

24Ailleurs, à une échelle méditerranéenne, on ne rencontre que les empreintes végétales sur les fonds externes des vases et non des parois entières moulées dans des paniers en vannerie comme c’est le cas pour la céramique de Henchir Tawrirt. Quelques contextes archéologiques ont livré des fragments de vannerie collés par l’argile à la céramique33, mais de telles trouvailles restent rarissimes. L’inventaire dressé récemment par Papí Rodes des sites qui ont livré de la céramique à fond à empreintes de vannerie laisse voir l’ampleur géographique de la diffusion de cette poterie. En effet, de telles céramiques sont attestées au Proche Orient (Ezion-Géber, Teleilat Ghassul, Jéricho, Hazorea), en France (Soubérac, Ors, Matignons, Mornouards) dans des contextes du Bronze Moyen et dans la Péninsule ibérique (Almeria, Málaga, Alicante, en Catalogne) entre le Chalcolithique et le Bronze final34.

Céramique modelée

  • 35 Morel 2003 p. 109.
  • 36 Camps 1987, p. 49.
  • 37 Ben Tahar 2004, p. 49, p. 59, pl. III, 3.
  • 38 Ben Younès 1988, p. 137, pl. XVII, TB.10.1.

25Il importe de signaler qu’aucun tesson tourné n’a été recueilli dans les niveaux protohistoriques. La céramique modelée mise au jour est peu variée du point de vue technique et morphologique. On y trouve la poterie à engobe rouge (minoritaire), la commune et la céramique culinaire dont la surface extérieure est souvent lissée. Il est notable que toutes les céramiques modelées sont dépourvues d’anses. Les prises, quand il y en a, sont toujours sous forme de tétons de préhension, preuve supplémentaire de la tradition protohistorique de cette céramique35. Pour ce qui est des vases à feu, ils peuvent se répartir en quatre groupes : le premier se caractérise par des formes de grandes dimensions, peu profondes et à parois évasées (fig. 27, 2) : type de tajine pour torréfier les céréales ou « poêles pour cuire les galettes »36 ; le second par des vases profonds, à profil hémisphérique et à bord rentrant. Ces marmites servaient, selon toute vraisemblance, à mijoter des bouillies (fig. 27, 3). Le troisième groupe est composé de bols à bord déversé ou évasé (fig. 27, 4). Le dernier type est représenté par des marmites à bord droit (fig. 50, 5). Les bols à paroi à profil en « S » constitueraient la principale forme de service, raison pour laquelle ils sont souvent engobés en rouge (fig. 30, 1-2). Cette forme a survécu jusqu’à l’époque punique. Elle est bien documentée par exemple à Gigthis 37 et au Sahel tunisien38.

Fig. 11 : Meules primitives à système va-et-vient

Fig. 11 : Meules primitives à système                 va-et-vient

26En ce qui concerne les formes de stockage, on ne dispose pour l’instant que de pieds massifs à parois concaves (fig. 27, 5 ; fig. 52, 1-2). D’autres vases à profil ovoïde pourraient avoir servi comme jarres de stockage.

  • 39 Pour le site de Ghizène, voir Ben Tahar 2014, p. 91 ; pour Carth (...)

27Il s’agit a priori d’un répertoire morphologique libyque qui ne présente aucune affinité typologique avec le faciès phénicien ou méditerranéen d’une manière générale, contrairement à d’autres sites du littoral tunisien où quelques formes modelées s’inspirent clairement du répertoire levantin39.

Techniques de mouture

28Les plus anciennes meules sont en pierres locales riches en quartzite issues de la couche géologique du mio-pliocène. Elles sont toutes à système va-et-vient.

  • 40 Mori 2005, p. 283.
  • 41 Mori 2005, p. 284.
  • 42 Mori 2005, p. 261, fig. 20.1, g : type Ia3.
  • 43 Mori 2005, p. 264.

29Il s’agit de meules dites « de tradition néolithique ». En témoignent les parties dormantes ou gisantes (fig. 11, 4) et les éléments mobiles (les molettes : fig. 11, 1-3). La plupart des éléments de mouture sont de petites dimensions. Par conséquent, ces molettes ne semblaient pas avoir servi au broyage des céréales ; elles auraient été utilisées pour moudre d’autres produits qu’il reste à identifier. À Aghram Nadharif, de tels instruments, féminins par excellence, et qui renvoient au monde domestique, auraient servi à broyer, en plus des céréales, des légumineuses, tels que les petits pois et les pois-chiche, les dattes séchées40 et les épices41. Sur le plan typologique, ces molettes ressemblent beaucoup à celles d’Aghram Nadharif42 décrites comme étant Bifacial loaf-shaped 43.

Fig. 12 : Fragment de meule portant des traces d’ocre rouge

Fig. 12 : Fragment de meule portant                 des traces d’ocre rouge
  • 44 Mori 2005, p. 267, fig. 20.5, f-h.

30Les parties dormantes, quant à elles, ne sont pas sans rappeler les Saddle-shaped grinding slabs attestés également à Aghram Nadharif44.

  • 45 L’engobage à l’ocre rouge est une technique d’origine libyque, même si elle est util (...)
  • 46 Mori 2010, p. 23.
  • 47 Mori 2005, p. 276, fig. 20.13.

31L’une de ces meules, dites primitives, aurait servi au broyage d’un colorant d’origine minérale (fig. 12). On peut y voir un dispositif pour écraser l’ocre en vue d’en extraire un colorant, tel que l’engobe rouge pour décorer la poterie ou d’autres artefacts, une pratique chère aux Libyques de l’Afrique du Nord du Néolithique à l’époque romaine45. Cette meule a été taillée sur le côté pour la caler contre un objet ou un mur au moment de la friction. Par contre, la fonction des encoches demeure pour le moment énigmatique, mais il n’est pas exclu qu’il puisse s’agir de trous pour encastrer des bâtons afin de fixer la partie gisante de la meule au moment où une autre personne procède à la friction en faisant mouvoir la molette. Sa forme générale n’est pas sans rappeler les meules attestées dans le site de Fewet au pays du Fazzan dans un contexte daté entre 400 et 50 av. J.-C. (Mature phase)46 et à Aghram Nadharif47.

Fig. 13 : Mur de tradition libyque en « arête de poisson »

Fig. 13 : Mur de tradition libyque en                 « arête de poisson »

Pièces lithiques

32Les pièces lithiques sont au nombre de quatre. Elles ont toutes été recueillies dans des strates profondes des sondages 3 et 4. Une seule pièce a été trouvée en surface.

  • 48 Préhistorien spécialiste des technologies lithiques à l’Institut National du (...)
  • 49 Ces trouvailles seront étudiées en détail par mon collègue et ami Lotfi (...)

33N’étant pas spécialiste du matériel lithique, j’ai soumis cette collection de silex à l’expertise de mon collègue et ami Lotfi Belhochet48. Le résultat de son étude a confirmé nos présomptions. Il s’agit bel et bien d’outils préhistoriques49.

  • 50 Pour la chronologie de l’Atérien, voir Bouzouggar, Barton 2012, p. 93-95.

34Parmi ces pièces, il importe de signaler un nucléus Levallois dont la matière première, provenant de Gafsa, remonte au Paléolithique Moyen et plus précisément à l’Atérien (vers 100 000 ans av. J.-C.)50.

  • 51 Pour les caractéristiques morphologiques de cette plateforme saharienn (...)
  • 52 Je dois cette identification à mon ami et collègue L. Belhochet ; qu’il en soit (...)

35Outre ce nucléus, on peut mentionner une autre pièce provenant de l’ouest du Dahar51. Il s’agit d’un fragment d’une « lame débitée par percussion minérale tendre dont la partie proximale montre les traces d’amincissement, ce qui indiquerait le fonctionnement de l’objet en tant que partie apicale d’une arme »52.

II. Époque punique

  • 53 Fantar 1987, p. 334 et p. 404, pl. XXXIV.

36À l’époque punique, ce site s’est doté d’un mur d’enceinte ou de soutènement construit avec des pierres sèches, parfois mêlées à de la terre, disposées en épi de blé ou en arêtes de poisson (fig. 13). Cette technique d’origine locale est attestée aussi à Kerkouane pour la construction de sa muraille interne53. D’un point de vue stratigraphique, deux indices permettent de supposer une date de l’époque historique, probablement punique.

37Le fait que ce mur soit implanté sur un sol (Sondage 1/ US 9), daté par ailleurs des iv e-iii e s. av. J.-C., indique qu’il s’agit d’une structure chronologiquement postérieure à cette date. Le second indice a trait au niveau d’effondrement du mur (Sondage 2/US 6) qui couvre le fond d’une cabane protohistorique (fig. 14). Il lui est donc postérieur.

38Le troisième indice, et non des moindres, tient au fait que l’US 6 (sondage 1), datée du i er s. av. J.-C. s’adosse contre le mur MR 2. On peut en déduire, après le croisement de toutes ces données, que ce mur pourrait être daté entre le iv/iii e et le i er s. av. J.-C.

  • 54 Putzolu 2005, p. 32, fig. 5.2 ; 5.3.
  • 55 Mori 2010, p. 20, 23, fig. 7.

39De par son tracé irrégulier, ce mur n’est pas sans rappeler les enceintes des villages ruraux garamantes d’Aghram Nadharif54 et de l’oasis de Fewet dans la région du Fazzan qui remonte au « Mature Phase » (400 - 50 av. J.-C.)55, même si les techniques de construction des deux sites sont bien différentes.

  • 56 Une de ces amphores (fig. 13, 13) remonte au moins au v e s. av. J.-C. P (...)

40À l’époque punique, peut-être au cours du v e s., Henchir Tawrirt s’est ouvert au commerce méditerranéen, probablement à travers le site côtier de Soûq el Guébli. En témoignent les fragments d’amphores d’importation de Carthage (fig. 15, 1-12) et du monde grec occidental (fig. 15, 13) ramassés en surface56. Bien qu’elles proviennent d’endroits différents, toutes ces amphores d’importation intra et extra-africaine servaient à la consommation du vin acheminé du sud-ouest de la Calabre (v e s. av. J.-C.) et de la Lucanie (à partir de la fin du iv e s.-début du iii e s. av. J.-C.). Cette ouverture est également documentée par la découverte de vaisselle de table de type grec, notamment pour la consommation du poisson (fig. 15, 14-16).

  • 57 Pour le site de Ghizène, voir Ben Tahar 2008a, p. 69, fig. 7, 1, 3-5 ; p. 77, (...)
  • 58 Voir Ben Tahar, Sternberg 2011, p. 110, fig. 8, 3. Bechtold 2013 ; Ben Tahar 2014, p. 64 (...)

41Rappelons que les amphores de production carthaginoise sont connues à Soûq el Guébli et à Ghizène depuis le v e s. av. J.-C. et jusqu’à la première moitié du ii e s. av. J.-C.57. En ce qui concerne les amphores grecques, elles ont été abondamment recueillies à Ghizène (site du littoral nord-est de Jerba) au cours des dernières recherches archéologiques58.

  • 59 Bechtold 2008, p. 97-98.
  • 60 Voir Bechtold 2013, p. 73 et p. 76, fig. 23, 3.

42Sur le plan chronologique, les deux fragments d’amphores grecques de Henchir Tawrirt couvrent une période allant des v e s./fin du ive au début du iii s. av. J.-C. En effet, les Gassner Randform 3 ont été importées en grandes quantités à Carthage à partir du v s. av. J.-C.59 dont une partie devait être redistribuée vers le littoral sud de la Tunisie. En ce qui concerne les amphores de type Gassner 8, elles ne sont pas attestées avant la fin du iv e s. av. J.-C.60.

Fig. 14 : S1. Mur en « arête de poisson » avec son niveau d’effondrement

Fig. 14 :             S1. Mur en « arête de poisson » avec son niveau             d’effondrement
  • 61 Ben Tahar 2008b, p. 37, 38, fig. 12, 6, 7 ; p. 43, 44, fig. 16, 1 ; p. 5 (...)

43Ces données ne peuvent que nous conforter dans nos présomptions : l’île a été pleinement intégrée dans le commerce méditerranéen sous l’égide de Carthage. Les quantités régulières de vin acheminées à Jerba depuis plusieurs sites grecs en sont l’exemple le plus probant. Ces amphores étaient accompagnées de vaisselle à vernis noir attique (aux v e-iv e s. av. J.-C.), mais aussi de coupes apodes à décor en médaillon en relief d’applique dont quelques exemplaires ont été mis au jour dans les fouilles opérées à Soûq el Guébli au iii s. av. J.-C.61.

Fig. 15 : Matériel d’époque punique recueilli en surface sur le site de Henchir Tawrirt

Fig. 15 :             Matériel d’époque punique recueilli en surface sur le site de             Henchir Tawrirt
  • 62 Pour ce type d’amphore, voir Bechtold 2013, p. 48, 49, fig. 5, 5.

Catalogue (fig. 15) : 1 : Amphore punique de type Ramon T-4.2.1.5 ; fragment de bord ; pâte verdâtre riche en grains de quartz ; production carthaginoise (inv. HT.0.17). 2 : Amphore punique de type Ramon T-4.2.1.5 ; fragment de bord ; pâte verdâtre riche en grains de quartz ; production carthaginoise (inv. HT.0.51). 3 : Amphore punique de type Ramon T-4.2.1.5 ; fragment de bord ; pâte saumon riche en quartz ; surface extérieure crème ; production carthaginoise (inv. HT.0.35). 4 : Amphore punique de type Ramon T-5.2.3.1 ; fragment de bord ; pâte rouge brun riche en fins grains de quartz ; production carthaginoise (inv. HT.0.31). 5 : Amphore punique de type Ramon T-5.2.3.1 ; fragment de bord ; pâte rouge orangé riche en grains de quartz ; surface extérieure verdâtre ; production carthaginoise (inv. HT.0.48). 6 : Amphore punique de type Ramon T-5.2.3.1 ; fragment de bord ; pâte vacuolaire de couleur rouge brun riche en fins grains de quartz ; surface crème ; production carthaginoise (inv. HT.0.47). 7 : Amphore punique de type Ramon T-5.2.3.2 ; fragment de bord ; pâte rouge orangé ; surface extérieure verdâtre ; production carthaginoise (inv. HT.0.100). 8 : Amphore punique de type Ramon T-4.2.1.5 ; fragment de bord ; pâte saumon ; surface extérieure jaunâtre ; production carthaginoise (inv. HT.0.77). 9 : Amphore punique de type Ramon T-5.2.3.2 ; fragment de bord ; pâte verdâtre riche en vacuoles ; production carthaginoise (inv. HT.0.82). 10 : Amphore punique de type Ramon T-4.2.1.5 ; fragment de bord ; pâte rouge orangé avec des fins grains de quartz ; production carthaginoise (inv. HT.0.83). 11 : Amphore punique de type Ramon T-4.2.1.5 ; fragment de bord ; pâte orangée riche en quartz ; surface extérieure crème ; production carthaginoise (inv. HT.0.75). 12 : Amphore punique de type Ramon T-7.4.3.1 ; fragment de bord ; pâte rouge brun riche en grains de quartz et en points jaunâtres ; production carthaginoise (inv. HT.0.69). 13 : Amphore grecque de type Gassner 362 ; fragment de bord ; pâte brune, micacée avec des grains de quartz et des inclusions noires ; production de l’aire de Reggio Calabria (inv. HT.0.80). 14 : Céramique à vernis noir italique ; fragment de bord d’un plat à poisson de type Morel 1122 ; pâte rouge brun ; vernis noir à reflets métallescents ; production campanienne A (inv. HT.0.16). 15 : Céramique à vernis noir punique ; fragment de bord et de paroi de plat à poisson de type Morel 1121-1122 ; pâte grisâtre ; vernis noir mat conservé en partie et effacé dans plusieurs endroits ; production locale ou régionale (inv. HT.0.34). 16 : Céramique à vernis noir italique ; fragment de pied d’un plat à poisson ; pâte rouge brun ; vernis noir à reflets métallescents ; production campanienne A (inv. HT.0.81).

Fig. 16 : Meule dite à trémie de type grec

Fig. 16 :             Meule dite à trémie de type grec
  • 63 Byrsa II, 1982 ; Morel 1969 ; Amouretti 1986, pl. 22.
  • 64 Des meules semblables sont exposées au Musée de Kerkouane.
  • 65 Pour la chronologie des meules dans le monde grec, voir Py 1992, p. 192.

44À la même période, la population a adopté un nouveau type de meule, dite à trémie ou à fente, d’origine grecque (fig. 16), mais probablement introduit par les Puniques de Sicile. Des parallèles sont connus en Afrique et notamment à Carthage63 et à Kerkouane64 à partir du v s. av. J.-C.65.

Fig. 17 : Peson de filet de pêche en calcaire villafranchien

Fig. 17 :             Peson de filet de pêche en calcaire villafranchien
  • 66 Ben Tahar, Sternberg 2011, p. 113, fig. 16.
  • 67 Il s’agit d’une des rares indications chronologiques dont nous disposons pour le (...)

45Les activités de pêche continuèrent à être pratiquées comme le laissent voir les pesons de filets de pêche recueillis sur le site dont l’un est fabriqué dans du calcaire villafranchien (fig.17)66. Il s’agit d’un galet aplati de forme ovoïde percé au sommet d’un trou de suspension. Cet objet a été trouvé dans un contexte d’abandon d’un niveau de circulation du iii s. av. J.-C.67 (S2/US 9) qui a livré entre autres des instruments domestiques, notamment de la céramique, des lissoirs en pierre et des restes de consommation, tels que les ossements animaux et les murex pilés.

Fig. 18 : S4. Vestiges d’une villa romaine

Fig. 18 :             S4. Vestiges d’une villa romaine

Fig. 19 : S4. Radier d’un sol en terre battue

Fig. 19 :             S4. Radier d’un sol en terre battue

III. Époque romaine

  • 68 Pour les parallèles avec Jerba, voir Ben Tahar 2008b, p. 79, fig. 15.
  • 69 M’Charek A. et alii, 2008, p. 136, fig. 37.

46Vers la fin du i er s. ou au début du ii s. apr. J.-C. un édifice en dur a été construit à Henchir Tawrirt. Deux murs parallèles orientés nord-sud (S4/MR 3, 4) construits avec des moellons taillés à l’extérieur et laissés à l’état brut à l’intérieur (fig. 18) ont été mis au jour. Cette technique d’origine libyque se rencontre dans plusieurs sites africains, tels que Soûq el Guébli68 et Henchir Ghayadha69.

47La datation post quem nous a été fournie par l’étude de la céramique recueillie dans un sol en terre battue découvert en dessous de cette construction (S4/US 7).

48Ce sol (US 7) repose sur un radier (une couche noircie riche en cailloux brûlés : US 12) ayant livré beaucoup de matériel céramique et amphorique (fig. 19).

  • 70 Ben Tahar 2015, p. 20, fig. 2.

49À un moment indéterminé, cette structure fut abandonnée et réoccupée par un autre édifice (une villa ?) dont les murs ont gardé la même orientation (S4/MR 1, 2). Il est notable que ces derniers soient bâtis avec des moellons de dimensions moyennes renforcés d’une harpe au milieu, une technique qui trouve un répondant à Ghizène dans une villa romaine du ii e s. apr. J.-C.70.

Fig. 20 : Aire cendreuse jonchée de pierres brûlées et de céramique

Fig. 20 :             Aire cendreuse jonchée de pierres brûlées et de céramique
  • 71 Ces tesselles ont été trouvées en surface, déplacées à cause des labours mécan (...)

50Au nord de cette structure se trouve une aire cendreuse jonchée de pierres brûlées (fig. 20). Celle-ci a livré des ratés de cuisson, notamment des versions tardives d’amphores de type Mañá C et des pseudo-Dressel 2/4 (fig. 21), ce qui indiquerait une production agricole, probablement vinicole (?) rattachée à une villa ou à une ferme rurale avec un habitat, expliquant la découverte de tesselles de mosaïque en surface71 et de pans de murs.

Fig. 21 : Amphores produites localement

Fig. 21 :             Amphores produites localement
  • 72 Huit sites de production d’amphores de tradition punique ont été déjà repérés : voir F (...)

Catalogue des amphores (fig. 21) : 1 : Amphore de tradition punique de type Ramon T-7.4.1.1 ; fragment de bord et de col ; pâte verdâtre à grisâtre riche en fins grains blancs ; production locale (inv. HT.0.37). 2 : Amphore de tradition punique de type Ramon T-7.3.1.1 ; fragment de bord et de col ; pâte rouge brun ; surface jaunâtre à verdâtre ; production locale (inv. HT.0.54). 3 : Amphore de tradition punique ; fragment de bord et de col ; pâte brune et verdâtre riche en grains de quartz avec beaucoup de vacuoles ; production locale (inv. HT.0.53). 4 : Amphore de tradition punique ; fragment de bord et de col ; pâte brune, un peu poreuse riche en fins grains de quartz ; surface de même couleur ; production locale (inv. HT.0.23). 5 : Amphore de tradition punique de type Ramon T-7.4.2.2 ; fragment de bord et de col ; pâte compacte, rouge-brique, riche en grains blancs ; production locale (inv. HT.0.52). 6 : Amphore de tradition punique ; fragment de bord et de col ; pâte brune un peu poreuse riche en fins grains de quartz ; surface crème ; production locale (inv. HT.0.21). 7 : Amphore de tradition punique de type Ramon T-7.4.1.1/7.5.3.1 ; fragment de bord et de col ; pâte à moitié rouge brique, à moitié brune, compacte, très dure ; production locale (inv. HT.0.68). 8 : Amphore de tradition punique de type Ramon T-7.5.2.2 ; fragment de bord et de col ; pâte et surface grisâtre, poreuse, riche en fins grains de quartz ; production locale (inv. HT.0.20). 9 : Amphore de tradition punique de type Ramon T-7.3.2.1 ; fragment de bord et de col ; pâte rouge brun ; surface jaunâtre ; production locale (inv. HT.0.60). 10 : Amphore de tradition punique ; fragment de bord et de col ; pâte rouge brun, fine ; production locale (inv. HT.0.100). 11 : Amphore de tradition punique de type pseudo Dressel 2/4-pseudo Tripolitaine I ; fragment de bord et de col ; pâte rouge brun ; surface extérieure jaunâtre ; production locale (inv. HT.0.150). Ces amphores étaient destinées à être exportées probablement par le port de Soûq el Guébli72.

  • 73 Voir Ben Tahar 2008a, p. 72.

51Il n’est pas exclu qu’une partie de ces amphores ait été produite pour commercialiser les saumures de poissons73. Cette hypothèse, avancée depuis quelques années, pourrait être confirmée grâce à la découverte récente d’un fond d’amphore de tradition punique, poissé, contenant des écailles de poisson (fig. 22).

Fig. 22 : Fond d’une amphore avec des écailles de poisson

Fig. 22 :             Fond d’une amphore avec des écailles de poisson
  • 74 Fontana 2009, p. 275.

52Par ailleurs, la continuité observée entre les productions de Mañá C et les Dressel 2/4 sur plusieurs sites à Jerba, entre autres à Henchir Tawrirt, nous incite à y voir, du moins en partie, des conteneurs vinaires74.

  • 75 Dans les temps modernes, à Jerba il était rare que l’on soit uniquement paysan ou artisa (...)

53La découverte de quelques pesons de filets constitue un indice des plus probants de la pratique de la pêche par les habitants de cette villa, comme étant une activité saisonnière complémentaire de la production agricole. Nous avons ici l’exemple d’une économie agro-littorale qui repose sur deux activités différentes : maritime (pêche) et terrestre (agriculture)75.

IV. Les enseignements historiques

  • 76 Kallala, Sanmartí 2011b, p. 33.
  • 77 Kallala, Sanmartí 2011b, p. 38.

54Après avoir présenté ces vestiges, il convient à présent d’en tirer les enseignements d’ordre historique. De prime abord, il faut rappeler qu’il n’existe à Henchir Tawrirt aucun vestige d’une construction en dur en dessous des niveaux puniques. Ce fait pourrait s’expliquer par le caractère temporaire de l’installation humaine sur ce site à l’époque protohistorique attesté par des fonds de cabanes à poteaux porteurs en bois. Il s’agit probablement de semi- nomades dont la présence était liée aux activités saisonnières qu’ils pratiquaient, notamment la pêche. Mais rien n’empêche de supposer le recours à d’autres activités agricoles terrestres complémentaires, telle que la céréaliculture et l’élevage, comme on le verra ci-dessous. Un tel schéma diffère de celui offert par le site d’Althiburos où des constructions en dur concomitantes de la première occupation du site (x e-ix  s. av. J.-C.) ont été mises en évidence76, preuve du développement du sédentarisme qui n’est autre que la « conséquence de dynamiques sociales et économiques internes qui ont débuté vers la fin du ii e millénaire, parmi lesquelles une croissance importante de la population »77.

  • 78 Cremaschi, Di Lernia 2001, p. 823 ; Cremaschi 2005, p. 19.

55Pour le site de Henchir Tawrirt, la présence de quelques meules primitives, de la céramique et des foyers nous renvoie à un contexte domestique (semi-sédentaire ou semi- nomade ?) confirmé d’ailleurs par les restes d’alimentation carnée constituée essentiellement par des ossements d’ovins et de caprins dont les petites quantités ne permettent pas de tirer des conclusions quant au modèle de production. Toutefois, une telle configuration n’est pas sans rappeler les Pastoral settlements du Wadi Tanezzuft à l’époque du Late Pastoral caractérisés par l’abondance de foyers domestiques, l’éparpillement d’outils de silex et de fragments de céramique associés à une faune faisant penser à une économie bergère78.

  • 79 Ben Tahar 2014, p. 63, fig. 3a, p. 66.
  • 80 Mzabi 1993, p. 68.
  • 81 Mzabi 1993, p. 68.
  • 82 Cette aire s’étend du village moderne de Midoun jusqu’à Mahboubine et Cedghian (...)
  • 83 Ferchiou 2009, p. 334, fig. 17, 4. Un autre puits dont la margelle est c (...)

56Cette saisonnalité pourrait s’expliquer par l’absence de ruissellement superficiel et de sources d’eau susceptibles de sédentariser l’homme. Une telle carence n’aurait été compensée que par le creusement de puits dont la plus ancienne attestation n’est pas antérieure à l’époque punique archaïque à Jerba, du moins en l’état actuel de nos connaissances79. Ce n’est pas un hasard si le puits le plus ancien de l’île est situé sur le littoral nord-est. Une nappe d’eau douce des calcaires du Tyrrhénien y est présente à une profondeur qui varie entre 1 et 2 mètres de la surface du sol80. Des puits ont été creusés à l’intérieur des terres à une époque un peu plus tardive (punique moyenne ou classique ?), là où la nappe des sables Plio-Pontiens et Miocène81 est beaucoup plus profonde82. Le site de Henchir Bourgou se situe dans cette dernière zone et a livré quelques puits remontant au moins à l’époque hellénistique83. La présence de l’eau douce dans cet endroit aurait alors été à l’origine du peuplement ou de l’accroissement de la population de ce site. Il ne s’agit ici que d’une hypothèse que seules les futures recherches archéologiques infirmeront ou confirmeront.

  • 84 Wilson 2009a, p. 107 ; Wilson 2012, p. 420 ; Mori 2010, p. 20.

57Il n’y a rien, en l’état actuel des connaissances, qui puisse laisser supposer l’existence de techniques purement locales pour la valorisation des nappes souterraines d’eau douce, contrairement à d’autres populations africaines, tels que les Garamantes qui ont su recourir à la foggara dès la deuxième moitié du i er millénaire av. J.-C.84.

  • 85 Wilson 2012, p. 420.
  • 86 Cremaschi, Di Lernia 2001, p. 823.

58Nous demeurons toujours circonspect et mal renseigné quant à la pratique de l’agriculture, faute d’analyses paléobotaniques et paléo-environnementales, lesquelles sont seules capables d’élucider la question relative au début de la pratique de l’agriculture à Jerba et d’en déterminer les espèces cultivées. Rappelons à ce sujet les enseignements importants tirés par la mission anglaise à Zinchecra et à Jerma. En effet, ces recherches ont pu montrer le recours par les Garamantes à l’irrigation en puisant de l’eau des puits (shaduf) permettant ainsi le développement de la céréaliculture entre 900 et 400 av. J.-C.85. Tout aussi intéressants sont les résultats acquis ces dernières années au Wadi Tanezzuft où, grâce aux investigations archéologiques qui y étaient conduites, il semble prouvé que l’agriculture y était pratiquée dès le Late Pastoral86.

  • 87 De tels objets « insolites » ont été trouvés sur la colline de Byrsa, voir Morel 2003 p. (...)
  • 88 Bénichou-Safar 1982, p. 248 ; Morel 2003, p. 101.
  • 89 Ben Tahar 2008b, p. 46, fig. 18.
  • 90 Bénichou-Safar 2004, pl. XXXIII, 6.
  • 91 La Jeffara est une vaste plaine délimitée au nord par la plaine littorale de l (...)
  • 92 Voir Mzabi 1993, p. 20.
  • 93 Communication orale de mon collègue R. Boussoffara, chef de département de la préhistoir (...)

59Par ailleurs, l’existence d’outillage en silex dans un niveau archéologique n’implique pas toujours une occupation préhistorique dans ces strates, étant donné que de tels artefacts peuvent provenir de contextes secondaires. Nous avons plusieurs témoignages de la réutilisation d’outils préhistoriques dans des contextes puniques87. Les exemples en sont nombreux. En effet, de tels objets se rencontrent parfois dans les tombes puniques de Carthage88. Nous avons nous-même trouvé un racloir fabriqué dans du silex de Gafsa dans un caveau punique taillé dans le roc à Soûq el Guébli daté du iii e s. av. J.-C.89. La présence de ces outils a été signalée au tophet de Carthage où ils étaient interprétés comme étant des prophylactères90. Toutefois, de tels objets – reconsidérés dans leur contexte primaire – nous renseignent sur les périodes préhistoriques de Jerba. En effet, grâce à ces découvertes, nous pouvons affirmer, suite à l’expertise de L. Belhochet, que la matière première exploitée pour la fabrication d’outils préhistoriques provenait de la Jeffara91 et du Dahar92. On peut en conclure que les artisans préhistoriques et protohistoriques venus à Jerba pour la pêche et le ramassage de coquilles avaient comme territoire continental la plaine de Jeffara. D’un point de vue chronologique, ces silex – étudiés dans leur contexte primaire – indiqueraient une occupation allant du Paléolithique moyen, de l’Atérien, jusqu’aux périodes récentes du Paléolithique supérieur. De telles données semblent être confirmées par les prospections, en attente de publication, effectuées ces dernières années sur le littoral sud-est de Jerba par une équipe dirigée par R. Boussoffara ayant mis au jour quelques stations préhistoriques dans les environs de Henchir Tawrirt et de Soûq el Guébli93.

60Il est possible que le passage entre l’île de Jerba et la Jeffara se faisait à pied durant une bonne partie de la préhistoire et de la protohistoire, la colonne d’eau ne faisant que quelques centaines de mètres. Il n’est d’ailleurs pas exclu qu’il s’agisse du même itinéraire qui sera aménagé en chaussée à l’époque romaine suite au développement du commerce entre l’île et le continent dans les temps historiques.

61Au cours du Paléolithique et probablement jusqu’à la protohistoire l’unité géographique de la Jeffara (Jerba comprise) fonctionnait comme une entité indépendante offrant toutes les ressources minérales et alimentaires nécessaires. Géographiquement, cette entité était délimitée à l’ouest et au sud par le plateau du Dahar, au nord par l’Oued el Akarit et à l’est par la Mer Méditerranée.

62Étant réutilisés, ces outils en silex ne peuvent en aucun cas dater l’occupation des différentes unités stratigraphiques de Henchir Tawrirt. Malgré leur contexte secondaire, ces pièces lithiques n’en témoignent pas moins d’une fréquentation préhistorique de l’île dont les sites, après leur abandon, auraient servi comme « carrières » de silex.

63En effet, les hommes protohistoriques, n’ayant pas encore accès aux métaux, auraient réutilisé plusieurs artefacts en silex qu’ils avaient récupérés des sites préhistoriques environnants dont quelques-uns ont été repérés ces dernières années comme je l’ai déjà signalé ci-dessus. L’abondance des pierres noires associées au silex dans notre site peut ainsi être expliquée.

  • 94 Les métaux semblent avoir été introduits par les Phéniciens, du moins pour les (...)

64Ces pièces lithiques ont été récupérées pour être réutilisées comme outils pour différents usages quotidiens habituels, tels que le découpage, le raclage ou le travail du cuir, ou relevant des activités agricoles (battage du blé moyennant le tribulum) et exceptionnel (confection d’armes). Cela implique qu’à cette époque cette population n’avait pas accès aux métaux94. Ceci semble être confirmé par l’absence de toute trace de bronze ou de fer dans les niveaux protohistoriques de Henchir Tawrirt.

65D’un point de vue technique, la céramique recueillie dans les niveaux les plus profonds des sondages se caractérise par un lissage oblique par le biais d’un objet dur, appliqué sur la paroi extérieure du vase.

66Pour ce qui est du traitement de surface, nous avons constaté la présence dans les strates les plus profondes de deux types d’engobe d’excellente qualité, à savoir le blanc (White Slip) et le rouge (Red Slip), bien qu’ils soient peu nombreux, comparés aux fragments à surface lissée. C’est ainsi que dans le sondage S3, contexte US 25, les trouvailles se répartissent comme suit : 42 fragments à surface lissée (85 %), 6 à engobe blanc (12 %) et 1 à engobe rouge (2 %).

Fig. 23 : L’île de Jerba dans son contexte régional du sud-est tunisien

Fig. 23 :             L’île de Jerba dans son contexte régional du sud-est             tunisien

d’après mzabi 1993, p. 16

67Dans un autre contexte (US 32) du même sondage, la répartition paraît similaire : 33 fragments à surface lissée (89 %), 2 fragments à engobe blanc (5 %) et 2 fragments à engobe rouge (5 %). La prédominance des céramiques achromes lissées par rapport aux poteries à surface engobée a également été constatée dans les niveaux protohistoriques des autres sondages.

  • 95 Ben Tahar 2014, p. 64, fig. 4, 1.

68Bien que la poterie modelée à engobe rouge soit d’origine libyque protohistorique, ce fait étant archéologiquement prouvé, il semble que ce sont les Phéniciens qui ont diffusé ce goût pour la couleur rouge qui jouira d’une véritable prédilection auprès de la population locale à partir de l’époque archaïque. C’est ce que laisse voir le plus ancien fragment en red slip de production locale, modelé, découvert à Jerba et plus précisément à Ghizène dont les influences levantines sont par ailleurs évidentes95.

69Toutes ces données nous conduisent à nous interroger sur la question du peuplement de la frange sud du littoral d’une manière générale et de l’île plus particulièrement avant l’arrivée des Phénico-puniques. La découverte sur ce site de fragments de silex allogène provenant du Jebel Tajera (Medenine), de Gafsa, de Dahar, du Jbel Roummana près de Oued el Akarit (Gabès) indiquerait une origine continentale de la population locale (fig. 23).

70Avant de développer ses contacts méditerranéens à partir de l’époque punique, l’île regardait vers le continent. Du point de vue géographique, elle était partie intégrante de la vaste plaine de Jeffara qui n’est que l’arrière-pays de Jerba. On peut ainsi expliquer le fait que l’homme préhistorique, et probablement protohistorique, s’y installait de manière périodique ou disons saisonnière pour pratiquer la pêche et pour ramasser les coquillages dont il faisait un grand usage.

  • 96 Ben Tahar, Sternberg 2011, p. 111, fig. 10 ; Ben Tahar 2014, p (...)

71La découverte de ces fonds de cabanes en hauteur, non pas sur la côte comme ce fut le cas à l’époque punique, Ghizène étant un exemple emblématique96, mais à l’intérieur des terres, loin du rivage, trahirait un comportement continental.

  • 97 Écrit sur la carte Edhahar.
  • 98 Hdt., 4.183. Ben Tahar 2009, p. 256. Pour le parcours – via Ghdamès – vers la Petite Syr (...)
  • 99 Di Lernia 2012, p. 32 : 5000-4200 BP.
  • 100 Cremaschi, Di Lernia 2001, p. 822, fig. 6.

72La question qui en découle est la suivante : jusqu’où se prolonge la sphère d’influence continentale ? Peut-on imaginer les limites s’arrêter au niveau du plateau de Dahar y compris Jbel Abiadh vers le sud97 ? Où faut-il au contraire repousser ces « frontières » plus vers l’ouest pour englober le Sahara ? Il n’est pas impossible que Jerba ait eu des contacts ou des échanges économiques et culturels avec la région du Fazzan depuis l’antiquité, ou même avant. Le fait qu’Hérodote évoqua la distance qui sépare le territoire des Garamantes du pays des Lotophages – identifié à l’île de Jerba – qu’il évalua à 30 jours, pourrait être interprété comme étant un indice de plus pour étayer notre hypothèse98. Je me demande d’ailleurs si la Basket Ware, recueillie en grandes quantités à Henchir Tawrirt, n’est autre que la réplique insulaire d’une poterie caractéristique du Sahara où elle est attestée au cours du Middle Pastoral 99 dans la vallée de Tanezzuft et les montagnes de l’Acacus100.

73Comment expliquer maintenant l’absence de monuments funéraires antérieurs à l’époque punique, malgré l’existence de vestiges d’« habitat » protohistoriques. Il y a certes l’exiguïté des surfaces fouillées d’un côté et le hasard des découvertes archéologiques de l’autre. Mais ceci n’explique pas tout. Il est possible que les enterrements aient eu lieu soit à l’intérieur des zones d’habitat soit à l’extérieur sans qu’ils aient reçu une quelconque ostentation monumentale qui aurait joué le rôle de marqueur territorial.

  • 101 Di Lernia, Tafuri 2012, p. 10.

74Il faut signaler que la réutilisation du même espace par plusieurs générations reflète le besoin, qui n’aurait pas encore été ressenti ou exprimé à Henchir Tawrirt, d’une consolidation sociétale et la création d’une mémoire commune exprimée à travers la construction d’une « burial place ». Il est possible qu’à l’époque à laquelle remonte notre site, la généalogie ne s’était pas encore érigée en valeur structurante pour la population locale101.

75Ce n’est qu’à partir de l’époque punique que ces Libyques se sont déplacés de l’intérieur des terres de l’île et du continent pour peupler le littoral sud, intégré depuis le v e s. av. J.-C. dans la nouvelle dynamique méditerranéenne sous l’égide de Carthage. C’est dans ces circonstances historiques qu’émergea le site côtier de Soûq el Guébli profitant ainsi de sa position géographique.

  • 102 Kallala, Sanmartí 2011a, p. 15.

76Une telle observation nous conduit à nous interroger sur les origines et les modalités de la formation et du développement de la société libyque insulaire. Si l’élément endogène, à savoir la croissance démographique, a été retenu comme étant « un facteur principal à la base de l’intensification économique, processus qui enclenche, à un moment donné, le développement politique » d’Althiburos 102, il en est autrement pour l’île de Jerba. En effet, l’ouverture de la population locale sur la mer et son intégration dans les réseaux méditerranéens a induit un changement profond aussi bien au niveau de son mode de vie que sur le plan de sa culture matérielle.

77À l’époque punique Henchir Tawrirt n’a pas été abandonné, mais il fut probablement transformé en villa rurale pour l’exploitation des richesses agricoles environnantes et des denrées maritimes assez proches.

  • 103 Le plat à poisson est une forme qui a été « imitée » à Carthage dès le « Late Punic I » (...)

78Sur le plan culturel, quelques indices pourraient révéler une certaine punicisation de la population libyque insulaire, notamment en ce qui concerne les manières de table, telles que la consommation du poisson à la façon grecque103 et du vin importé de Carthage et du monde magno-grec à partir du v e s. av. J.-C.

  • 104 Valensi 2002, p. 29.
  • 105 Poulain 2005, p. 228.

79Il y a là un désir, de la part des autochtones, de se comporter comme des Carthaginois en adoptant des habitudes allogènes qui étaient en vogue dans la métropole africaine. Bien que certains us culinaires soient d’origine grecque, ils ne reflètent en aucun cas une hellénisation quelconque ; bien au contraire, il y a là l’effet d’une punicisation profonde comme étant l’une des manifestations des « processus de transmission et de reproduction »104. La gastronomie est comme le disait J.-P. Poulain « un espace où une culture construit le sens de son époque »105.

  • 106 Ben Tahar à paraître.

80La consommation et la distribution du vin aux époques archaïque et classique à Jerba étaient aux mains de l’élite qui s’en servait comme instrument de pouvoir et de prestige. À partir de l’époque hellénistique, et surtout après la destruction de Carthage, les ateliers amphoriques pullulent ; ce fait s’expliquerait non seulement par le développement de la viticulture à Jerba mais aussi par la démocratisation de la consommation du vin : objet de prestige à l’époque punique, consommé dans des récipients luxueux importés du monde grec par une élite locale, il ne l’est plus après la chute de Carthage. En effet, cette boisson est alors devenue accessible aux communs des mortels avec une demande de marché de plus en plus grande106.

81À l’époque romaine, des vestiges plus imposants ont été installés au même endroit se rapportant probablement, comme cela a été suggéré, à une villa qui a dû fonctionner au moins jusqu’au iii e s. apr. J.-C.

Conclusion

82Ce site pluristratifié est caractérisé par une épaisseur historique exceptionnelle, dont les origines remontent à la protohistoire et les dernières phases de fréquentations datent de l’antiquité romaine.

  • 107 Pour le site côtier de Ghizène, voir Ben Tahar 2014, p. 90-91.

83Nous avons un « modèle » d’établissement humain qui s’est développé à partir d’un substrat libyque que nous avons mis en évidence ; ce schéma contraste avec les sites du littoral de l’île de Jerba, tel que Ghizène, qui semble naître d’une rencontre entre plusieurs populations107.

84Aussi paradoxal que cela puisse apparaître, c’est du continent que Jerba a été peuplée par des montagnards et des nomades qui se sont installés dans la zone du sud-est de l’île, au départ de manière saisonnière, il y a quelques milliers d’années.

  • 108 Les prospections archéologiques que nous avons effectuées ces dernières années (...)
  • 109 L’afflux d’« indigènes » des environs de Carthage vers la métropole africaine (...)

85Ce n’est qu’à partir du v e s. av. J.-C. que ce site au substrat libyque protohistorique, de culture continentale, s’ouvre pleinement sur la Méditerranée grâce à l’expansion carthaginoise. C’est dans ce contexte historique aussi que plusieurs sites antiques auraient vu le jour à Jerba, tels que Meninx, Soûq el Guébli et Haribus, l’antique Guellala108. Tous ces sites semblent avoir été peuplés par ces Libyques installés à l’intérieur des terres et sur le continent (dans la plaine de la Jeffara) durant la protohistoire, mais qui se sont déplacés vers le littoral étant attirés par le commerce méditerranéen : un phénomène historique signalé par ailleurs à Carthage, même si les circonstances historiques ne sont pas les mêmes109.

86Au cours de la protohistoire, un substrat libyque a été constitué reposant sur une culture locale à « caractère continental dominant ». Cette culture évoluera, changera de forme au fil du temps aux premiers contacts avec les grands marins de la Méditerranéens que furent les Phéniciens.

  • 110 Ghaki 1999 ; 2003. Voir aussi Kallala, Sammartí 2011a, p. 13.
  • 111 La plus ancienne chronologie n’est pas antérieure à 540 av. J.-C. (Dolmens de (...)
  • 112 Morizot 2003, p. 66. Pour les dolmens de Mididi, la plus ancienne chrono (...)
  • 113 Cremaschi, Di Lernia 2001, p. 815.

87Mis à part quelques travaux consacrés presqu’exclusivement aux monuments funéraires110, dont les résultats des fouilles et des analyses au Carbone 14 effectuées sur des restes humains, prélevés dans plusieurs tombeaux présumés protohistoriques111, étaient parfois décevants112, on regrette que la culture protohistorique libyque n’ait pas fait suffisamment l’objet de recherches. Nous sommes toujours peu renseignés sur le passage en Afrique de l’Holocène Récent ou la fin du Néolithique à l’enclenchement du processus de la complexité socioculturelle113.

  • 114 Cremaschi, Di Lernia 2001, p. 824.
  • 115 Di Lernia, Tafuri 2012, p. 4.

88D’après les données archéologiques de Jerba, un tel processus ne s’est déclenché qu’après l’entrée en contact de la population locale insulaire avec les Phéniciens. On peut ainsi expliquer l’absence de tombes monumentales ou de nécropoles protohistoriques susceptibles de marquer une quelconque hiérarchie sociale. Ce schéma est tout à fait différent du Sahara libyen où les Garamantes ont entamé leur propre processus vers la complexité socio-culturelle dès le Late Pastoral : les rites funéraires en font foi114. Ce n’est que depuis ces dernières années, grâce aux recherches menées dans le désert libyen, et notamment à Wadi Tanezzuft, qu’on commence à avoir des indices chronologiques fiables faisant remonter les mégalithes à la protohistoire (le Late Pastoral), allant jusqu’à 5 000 ans BP115.

  • 116 Camps 1961, p. 148.
  • 117 Khanoussi, Rittel, von Rummel 2004-2005, p. 51.
  • 118 Kallala et alii 2014, p. 55-56.

89On peut se demander si l’introduction des tumuli en Afrique Mineure n’est pas due à une influence saharienne dont l’origine est à chercher dans le désert libyen, comme d’ailleurs la Basket Ware. Ceci pourrait expliquer le décalage chronologique entre les mégalithes libyens et ceux tunisiens dont l’émergence n’est pas antérieure à la fin du iie ou au début du i er millénaire av. J.-C116. Cette hypothèse n’a pas été démentie depuis les études magistrales de G. Camps. Bien au contraire, deux indices archéologiques issus des recherches archéologiques récentes semblent confirmer les dires de cet érudit. En effet, les sépultures découvertes à Dougga et remontant à la première moitié du iie millénaire av. J.-C.117 étaient frustes et n’avaient reçu aucun traitement architectural ou monumental particulier. Quant au second indice, il consiste dans les résultats fort intéressants auxquels est parvenue l’équipe tuniso-catalane dans la nécropole mégalithique de la région d’Althiburos 118.

90Puisse notre travail, aussi modeste soit-il, contribuer quelque peu à mettre en lumière des zones d’ombre d’une « formative period » de la culture africaine libyque.

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Wilson A. 2009b, « Foggaras in Ancient North Africa or how to marry a Berber Princess », in Contrôle et distribution de l’eau dans le Maghreb antique et médiéval, Rome (CÉFR 426), p. 19-39.

Wilson A. 2012, « Saharan Trade in the Roman Period : Short-, Medium- and Long-Distance Trade Networks », Azania : Archaeological Research in Africa 47, 4, p. 409-449.

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Annexe

Présentation des contextes et du matériel archéologiquesa

I. Sondage 1 (fig. 24a)

1. Stratigraphie (fig. 24b)

Ce sondage nous a permis de mettre au jour une stratigraphie s’étalant chronologiquement de l’époque protohistoriqueb jusqu’à la période romaine. Le décapage des couches superficielles a mis en lumière le pavement du mur MR 1, un sol fruste, constitué de moellons mélangés avec de l’argile (US 1) ; il reposait sur un soubassement fait de pierres noircies mélangées pêle-mêle avec de la céramique modelée, des coquilles de murex, des ossements animaux et de la cendre (US 2).

Au-dessous, des poches de sable (US 3, 5) et d’argile (US 4) ont pu être décelées ; ces couches se superposaient à une strate de sable meuble haute de 28 cm, de couleur verdâtre, comportant beaucoup de cendre (US 6). Cette couche couvre une autre strate, de couleur verdâtre, riche en cendre, en pierres noircies, en céramique modelée achrome, en coquilles de murex entières et fragmentaires et en ossements animaux. Un peson de pêche y a aussi été découvert. Elle est ponctuée par des zones noires, très cendreuses, correspondant vraisemblablement à des restes de foyers (US 8). En bas, une couche verdâtre assez compacte, probablement un sol en terre battue, a livré des ossements animaux et de la céramique modelée (US 9). Cette couche est coupée, elle-aussi, par un foyer (US 10). Au-dessous, on a pu identifier une couche de sable brun meuble qui contient très peu de matériel archéologique (US 11). Cette dernière strate couvre une couche compacte, de couleur verdâtre, assez riche en matériel archéologique (ossements animaux et céramique modelée) (US 12). Cette dernière a été implantée sur une couche de sable brun pauvre en matériel archéologique (US 13). Au-dessous, se trouvait une poche de terre cendreuse contenant beaucoup d’ossements animaux (US 14). Cette dernière couvre en partie une couche argileuse de terre battue, compacte, de couleur grisâtre à verdâtre (US 15). Au-dessous, a été mise au jour une épaisse couche de 50 cm (US 16) qui a livré, outre la céramique modelée, des ossements animaux, des coquilles de murex et une molette de type primitif (fig. 27, 6). Il s’agirait d’un espace de rejet : une sorte de dépotoir.

Fig. 24a : Plan des vestiges des deux sondages S1 et S2

Fig. 24a : Plan des vestiges des deux               sondages S1 et S2

La poursuite du sondage nous a permis de mettre au jour un autre sol en terre battue (US 17). Au-dessous, une fine strate cendreuse a été mise en évidence (US 18) ; elle contient peu d’ossements et peu de céramique. L’US 19, quant à elle, se présente sous forme de sable brun clair qui ne comporte pas de matériel archéologique. Cette dernière couvre une fine strate cendreuse (US 20) laquelle est superposée à une couche de sable naturel au-dessus du substrat rocheux (US 21).

Fig. 24b : Coupe stratigraphique des sondages S1 et S2. Façade nord

Fig. 24b : Coupe stratigraphique des               sondages S1 et S2. Façade nord

2. Le matériel archéologique

Fig. 25 : Contexte S1/US 6. Le matériel archéologique

Fig. 25 : Contexte S1/US 6. Le matériel               archéologique

1 : Céramique modelée ; fragment d’un vase à bord redressé ; pâte grisâtre fine, surface extérieure à engobe crème lisse ; production locale (inv. HT.1.6.11)c. 2 : Céramique modelée ; fond plat d’un vase fermé ? ; pâte noirâtre ; surface extérieure à engobe verdâtre ; sur le fond extérieur : empreintes de vannerie ; production locale (inv. HT.1.6.6). 3 : Céramique modelée ; fond large plat ; pâte beige fine à vacuoles ; surface extérieure verdâtre ; production locale (inv. HT.1.6.5). 4 : Céramique modelée ; fond plat ; pâte à moitié rouge brun, à moitié grisâtre ; surface extérieure à engobe crème ; production locale (inv. HT.1.6.2). 5 : Céramique modelée ; marmite à bord rentrant à lèvre ronde ; pâte rouge brun à cœur grisâtre ; production locale (inv. HT.1.6.3). 6 : Céramique modelée ; fond plat ; pâte grisâtre ; surface extérieure à engobe crème lissé ; production locale (inv. HT.1.6.8). 7 : Céramique modelée ; marmite à bord rentrant ; pâte grisâtre fine ; surface extérieure à engobe crème lissé ; production locale (inv. HT.1.6.20). 8 : Céramique modelée ; vase à bord droit ; pâte rouge brun ; surface extérieure noirâtre ; production locale (inv. HT.1.6.10). 9 : Céramique modelée ; fragment de bord et de paroi d’une marmite à lèvre évasée ; pâte grisâtre fine, feuilletée ; engobe rouge poli à l’extérieur ; production locale (inv. HT.1.6.19). 10 : Céramique modelée ; fragment d’une jarre (?) à bord redressé à lèvre équarrie ; pâte rouge brun fine ; surface extérieure à engobe crème lissé ; production locale (inv. HT.1.6.4). 11 : Céramique modelée ; marmite à bord rond rentrant ; fragment de bord et de paroi ; pâte grisâtre à noirâtre ; traces de feu à l’extérieur ; surface extérieure de la paroi intérieure de couleur rouge brun ; production locale (HT.1.6.1). 12 : Céramique modelée ; marmite à bord rentrant ; fragment de bord et de paroi ; pâte rouge brun ; surface extérieure à surface noirâtre ; production locale (inv. HT.1.6.9). 13 : Céramique modelée ; marmite à bord rond redressé ; pâte grisâtre fine ; surface extérieure à engobe orangé ; production locale (inv. HT.1.6.16). 14 : Céramique modelée ; tajine (?) à bord évasé ; pâte grisâtre fine, feuilletée ; surface extérieure crème lisse ; production locale (inv. HT.1.13). 15 : Céramique modelée ; fragment amorphe ; pâte gris verdâtre ; surface extérieure à engobe crème à jaunâtre lisse sur lequel ont été peints des tremoli (inv. HT.1.6.18). 16 : Peson de filet de pêche en terre cuite troué en son milieu ; pâte bicolore : rouge orangé dans la partie supérieure, partie inférieure grisâtre (inv. HT.1.6.7). Datation : i er s. av. J.-C.

Dans son profil général, notre vase ovoïde à bord redressé (fig. 25, 1) n’est pas sans rappeler des jarres libyennes de type JRN4d quoi qu’il y ait des différences au niveau de quelques détails, notamment le profil du bord et le diamètre de l’embouchure.

L’autre forme qui offre une certaine ressemblance avec d’autres parallèles au pays des Garamantese est le bol à profil hémisphérique (fig. 25, 11).

Un de nos vases modelés (fig. 25, 10) peut être comparé à des exemplaires recueillis à Althiburos dans des strates allant du iv e s. av. J.-C.f au numide récent 2 (147-27 av. J.-C.)g.

Parmi les autres formes attestées dans cette strate et présentant quelques similitudes avec les trouvailles d’Althiburos, on peut signaler le vase modelé à bord redressé (fig. 25, 8) – qui trouve des parallèles datant de la sous-phase numide récente 1h – et les bols à bord rentrant (fig. 25, 11-12) du i er s. av. J.-C.i.

La chronologie que nous avons proposée pour dater ce contexte (i er s. av. J.-C.) pourrait être confirmée par le fragment modelé portant un décor à tremoli (fig. 25, 15), un motif d’inspiration punique attesté à Marguène dans un contexte du i er s. av. J.-Cj.

Fig. 26 : Contexte S1/US 9. Le matériel archéologique

Fig. 26 : Contexte S1/US 9. Le matériel               archéologique

1 : Céramique modelée ; plat à bord évasé ; fragment de bord ; pâte rouge brun ; surface extérieure jaunâtre, grossièrement lissée, portant des traces de feu ; production locale (inv. HT.1.9.2). 2 : Céramique modelée ; tajine à bord évasé ; fragment de bord ; pâte rouge brun ; surface extérieure noircie ; production locale (inv. HT.1.9.100). 3 : Céramique moulée ; plat à bord en bandeau légèrement évasé à encoches sur sa face supérieure ; fragment de bord et de paroi ; pâte grisâtre ; surface extérieure crème lisse ; production locale (inv. HT.1.9.101). 4 : Céramique moulée ; plat à bord en bandeau droit à encoches sur sa face supérieure ; fragment de bord et de paroi ; pâte grisâtre ; surface extérieure crème lisse ; production locale (inv. HT.1.9.102). 5 : Céramique moulée ; plat à bord droit à encoches sur sa face extérieure ; fragment de bord et de paroi ; pâte grisâtre ; surface extérieure crème lisse ; production locale (inv. HT.1.9.103). 6 : Céramique modelée ; bol à bord rentrant ; fragment de bord et de paroi ; pâte orangée compacte ; surface extérieure crème à peine lissée ; production locale (inv. HT.1.9.1). 7 : Céramique modelée ; bol à bord rentrant convexe à l’extérieur ; fragment de bord et de paroi ; pâte saumon compacte ; surface extérieure noire cendreuse à peine lissée ; production locale (inv. HT. 1.9.3).

Fig. 27 : Contexte S1/US 16. Le matériel archéologique

Fig. 27 : Contexte S1/US 16. Le               matériel archéologique

1 : Céramique moulée ; plat à bord en bandeau évasé ; fragment de bord et de paroi ; pâte grisâtre ; surface extérieure crème lisse ; production locale (inv. HT.1.16.1). 2 : Céramique modelée ; plat à bord évasé (tajine) ; pâte grisâtre ; surface extérieure noirâtre (cendreuse) ; production locale (inv. HT. 1.16.13). 3 : Céramique modelée ; bol hémisphérique à bord rentrant ; fragment de bord et de paroi ; pâte grisâtre avec beaucoup d’impuretés ; surface extérieure jaunâtre ; traces de feu à l’extérieur ; production locale (inv. HT.1.16.17). 4 : Céramique modelée ; bol à bord évasé ; fragment de bord et de paroi ; pâte à moitié orangée à saumon et à moitié grisâtre ; surface extérieure lissée ; production locale (inv. HT.1.16.21). 5 : Céramique modelée ; pied massif à parois concaves ; pâte bicolore : rouge et orangée ; surface extérieure verdâtre ; production locale (inv. HT.1.16.15). 6 : Molette en pierre locale (inv. HT.1.16.1). Datation : iv e-iii e s. av. J.-C.

Le bol à bord évasé (fig. 27, 4) peut être comparé à un exemplaire trouvé à Althiburos, dans un contexte du numide récent 1k. Cette chronologie pourrait être assignée aussi bien au bol à bord rentrant (fig. 27, 3)l qu’au fragment de bord de tajine (fig. 27, 2) qui trouvent tous deux des exemplaires assez proches à El Medeinam.

Fig. 28 : Contexte S1/US 17. Le matériel archéologique

Fig. 28 : Contexte S1/US 17. Le               matériel archéologique

1 : Céramique moulée ; vase de grandes dimensions à bord en bandeau évasé ; fragment de bord et de paroi ; pâte grisâtre ; surface extérieure crème lisse ; production locale (inv. HT.1.17.3). 2 : Céramique modelée ; bol à bord rentrant ; fragment de bord et de paroi ; pâte brune ; surface extérieure orangée (à l’intérieur) et noire (à l’extérieur) ; production locale (inv. HT.1.17.1). 3 : Céramique modelée ; bol à bord rentrant ; fragment de bord et de paroi ; pâte orangée ; surface noire à l’extérieur et orangée à l’intérieur ; production locale (inv. HT.17.6). Datation : viii e-vii e s. av. J.-C. ?

Les deux bols à bord rentrant à lèvre équarrie ne sont pas sans rappeler quelques vases modelés d’Althiburos où ils ont été recueillis dans un contexte Numide Ancien 3n.

II. Sondage 2 (Fig. 24b)

Le sondage de 2,50 m sur 1 m, effectué à l’est du mur MR2, nous a permis de mettre au jour une stratigraphie aussi riche que complexe. Aussitôt décapée, la couche d’humus (US 0) a laissé la place à un sol en argile (US 1). Au-dessous apparaît l’US 2, probablement un radier constitué de sable et de petites pierres.

La poursuite du sondage a mis à nu un remblai contenant du sable, des pierres, des os et de la cendre (US 3). Cette dernière couvrait l’US 4 qui est une couche brune un peu compacte, riche en murex concassé, en ossements animaux, en pierres noires, en cendre, en céramique modelée et tournée.

Au-dessous a été mise en évidence l’US 5, un foyer adossé contre le mur (MR 2), qui se présente sous forme d’une couche noire meuble.

Cette dernière couvre l’US 6 laquelle est constituée de pierres effondrées du mur en « épis de blé » (MR 2).

Au-dessous se trouve l’US 7 : un sol en terre battue très compacte rouge à blanchâtre par endroit. Il s’agit du niveau de circulation contemporain au mur en question. Ce niveau de circulation a été creusé pour accueillir un foyer (US 8).

Au-dessous des US 7 et 8 a été mise au jour l’US 9 qui est une couche de terre meuble riche en cendre, en céramique modelée et moulée à empreintes de vannerie, en ossements animaux et en pierres noires. Dans cette couche ont aussi été mis au jour un peson de filet de pêche en calcaire villafranchien et un fragment de pierre portant des traces d’ocre rouge.

Cette dernière strate couvre l’US 12 qui est le sol d’une cabane en terre battue argileuse de couleur rouge clair. Ce sol a été creusé par une fosse – probablement de stockage (US 11) – colmatée avec un remblai constitué d’ossements animaux et de céramique et quatre trous de poteaux (US 13-16). Au-dessous de ces niveaux, se trouve une couche grisâtre riche en cendre (US 17). Sur cette strate ont été implantés deux foyers (US 18, 19) et la moitié de la partie dormante d’une meule portant des traces rouges sur sa face supérieure (fig. 12).

Fig. 29 : Sondage 3. Coupe stratigraphique

Fig. 29 :             Sondage 3. Coupe stratigraphique

En bas de ce niveau, nous avons identifié une couche de terre meuble qui a livré beaucoup d’Helix, de la cendre et des ossements animaux (US 21). Cette strate est traversée par un foyer couvrant le substrat (US 23).

III. Sondage 3

1. Stratigraphie (fig. 29)

Au-dessous d’une couche de sable brun meuble (US 1), on a mis au jour une strate riche en moellons de petites dimensions. Il s’agit du remplissage d’une fosse (US 2). Cette dernière était flanquée à l’ouest par une autre fosse, probablement de spoliation d’un mur (US 8) et à l’est par un remblai meuble (US 3), lequel couvrait un sol en terre battue mal conservé (US 4). Ce dernier reposait sur un radier constitué de cailloux noircis liés à de l’argile (US 5). Au-dessous a été mis au jour un remblai meuble de couleur brun clair (US 6). De nouveau apparaît un sol en terre battue (US 7) qui était peut-être en rapport avec l’autre fragment de sol (US 9). Ce dernier était coupé par un foyer (US 10). Par-dessous, on voit apparaître une couche épaisse de remblai, meuble, de couleur brun à grisâtre (US 11) ayant livré – entre autres – une molette en pierre locale. Cette strate est superposée à un sol en terre battue (US 12) implantée sur une couche noire meuble (US 13).

Plus bas, on rencontre un sol en terre battue (US 14) qui se trouve lui aussi sur une autre couche noire meuble (US 15). Sous cette strate on retrouve un autre niveau de circulation (US 16) qui couvre une couche de terre meuble noirâtre (US 17). Au-dessous de ce niveau ont été mis au jour deux sols en terre battue superposés (US 18 et 19). Ce dernier, traversé par deux fosses (US 20 et 21), couvre le sol (US 23) lequel est implanté sur un autre niveau de circulation (US 24) qui est superposé à un autre sol également en terre battue (US 25). Ce dernier est truffé de trous de poteaux (US 26-34). Dans ce niveau a été recueilli un riche matériel archéologique consistant en des restes d’ossements animaux, de la céramique modelée et des outils en silex. Au-dessous de cette strate a été mise au jour une couche brune qui a livré de la céramique, de la cendre et des ossements animaux (US 38). Cette dernière couvre le sol en terre battue (US 37) traversé lui aussi par deux trous de poteaux (US 35, 36). Ce niveau est installé sur du sable fin, de couleur brun foncé qui a servi comme lit de pose au sol (US 39). Cette fine couche de sable repose sur le substrat (US 40).

2. Le matériel archéologique

Fig. 30 : Contexte S3/US 5. Le matériel archéologique

Fig. 30 : Contexte S3/US 5. Le matériel               archéologique

1 : Céramique modelée ; bol caréné ; fragment de bord et de paroi ; pâte à moitié grisâtre, à moitié rouge brun ; engobe rouge à l’intérieur ; production locale (inv. HT.3.5.10). 2 : Céramique modelée ; bol à bord déversé à profil convexo-concave ; fragment de bord et de paroi ; pâte grisâtre ; surface extérieure beige à crème ; production locale (inv. HT.3.5.12). 3 : Céramique modelée ; pâte brune riche en inclusions noires et en quartz ; production italique. 4 : Céramique moulée ; bol à bord évasé ; fragment de bord et de paroi ; pâte brune ; surface extérieure crème ; production locale (inv. HT.3.5.2). 5 : Céramique culinaire ; couvercle ; fragment de bord et de paroi ; pâte brun clair ; production locale (inv. HT.3.5.13). 6 : Amphore de tradition punique tardive ? ; fragment de bord et de col d’une amphore de type Ramon T-7.5.2.3 ? ; pâte brune fine ; production locale (inv. HT.3.5.11). 7 : Amphore de tradition punique ; fragment de bord et de col d’une amphore de type Ramon T-7.3.2.1 ; pâte rouge brun fine ; production locale (inv. HT.3.5.3). 8 : Amphore de tradition punique ; fragment de bord et de col d’une amphore de type Ramon T-7.3.2.1 ; pâte rouge orangé, riche en quartz ; surface extérieure jaunâtre ; production locale (inv. HT.3.5.9). 9 : Amphore punique ; fragment de bord d’une amphore de type Ramon T-5.2.3.2 ; pâte saumon ; surface extérieure verdâtre riche en quartz ; production carthaginoise (inv. HT.3.5.5). 10 : Amphore de tradition punique ; fragment de bord et de col d’une amphore de type Ramon T-7.5.2.3 ; pâte rouge brun fine ; surface extérieure jaunâtre (inv. HT.3.5.4). Datation : fin du i er s. av. J.-C.

Le bol caréné (fig. 30, 1) trouve un parallèle à Althiburos où il était associé à de la céramique punique hellénistique dans un contexte du Numide récent 2 (146-27 av. J.-C.)o ; quant au bol à bord évasé et à profil convexo-concave (fig. 30, 2), il n’est pas sans rappeler des exemplaires recueillis à Gigthis p et à Soûq el Guébliq.

Les amphores de tradition punique à bord mouluré, quant à elles (fig. 30, 7-8), ont souvent été recueillies à Jerba dans des contextes de la fin du i er s. av. J.-C.r Une telle datation peut être confirmée grâce à l’association dans ce même contexte de l’amphore de type Ramon T-7.5.2.3 (fig. 30, 10), dont les parallèles sont attestés à Soûq el Guébli dans la même fourchette chronologiques. Le fragment de bord de l’amphore carthaginoise de type Ramon T-5.2.3.2, quant à lui, généralement daté du iii e s. av. J.-C. paraît être résiduel.

Fig. 31 : Contexte S3/US 7. Le matériel archéologique

Fig. 31 : Contexte S3/US 7. Le matériel               archéologique

1 : Amphore ; fragment de bord et de col d’une amphore de type Ramon T-7.5.2.2 ; pâte brune avec de gros grains de quartz ; surface extérieure verdâtre ; production locale (inv. HT.3.7.4). 2 : Amphore ; fragment de bord et de col d’une amphore de type Ramon T-7.5.2.2 ; pâte brune avec de gros grains de quartz ; surface extérieure jaunâtre ; production locale (inv. HT.3.7.2). 3 : Céramique moulée ; fragment de bord et de paroi d’un plat à bord évasé ; pâte grisâtre fine ; surface extérieure crème ; production locale (inv. HT.3.7.3). 4 : Céramique modelée ; fragment de pied à parois concaves d’une forme fermée ; pâte grisâtre ; surface extérieure crème ; production locale (inv. HT.3.7.1). 5 : Céramique modelée ; fragment de pied à parois concaves d’une forme fermée ; pâte grisâtre ; surface extérieure crème ; production locale (inv. HT.3.7.5). 6 : Partie dormante d’une meule en pierre locale (inv. HT.3.7.29). 7 : Partie dormante d’une meule rotative en pierre locale (inv. HT.3.7.28). Datation : i er s. av. J.-C.t.

Nos deux fragments d’amphores trouvent un parallèle strict à Marguène dans une tombe datée vers le milieu du i er s. av. J.-C.

Contexte S3/US 17 : Un fragment d’un petit nucleus (non illustré).

Fig. 32 : Contexte S3/US 19. Pilon en pierre

Fig. 32 : Contexte S3/US 19. Pilon en               pierre

Pilon en calcaire villafranchien (inv. HT.3.19.4)

Fig. 33 : Contexte S3/US 23. Le matériel archéologique

Fig. 33 : Contexte S3/US 23. Le               matériel archéologique

1 : Céramique modelée ; fragment de bord et de paroi d’un bol à bord rentrant ; pâte grisâtre, fine ; surface extérieure de couleur crème, lissée ; production locale (inv. HT.3.23.14). 2 : Céramique modelée ; fragment de pied massif à parois concaves ; pâte grisâtre fine ; surface extérieure crème lissée ; production locale (inv. HT.3.23.42).

Fig. 34 : Contexte S3/US 24. Le matériel archéologique

Fig. 34 : Contexte S3/US 24. Le               matériel archéologique

1 : Céramique modelée ; fragment d’un bol à bord rentrant ; pâte brune, fine ; surface extérieure grisâtre, lissée (inv. HT.3.24.8)

Contexte S3/US 24 : Lamelle sous forme d’arme taillée dans du silex de Dahar (non illustré).

Fig. 35 : Contexte S3/US 25. Le matériel archéologique

Fig. 35 : Contexte S3/US 25. Le               matériel archéologique

Nucleus taillé dans du silex de Gafsa (non illustré). 1 : Céramique modelée ; fragment d’un bol à bord rentrant ; pâte grisâtre fine ; surface extérieure lissée (inv. HT.3.25.24). 2 : Céramique modelée ; fragment d’un bol à bord rentrant ; pâte gris noirâtre, riche en fins grains de quartz ; surface extérieure lissée (inv. HT.3.25.100). 3 : Céramique modelée ; fragment de bol à bord rentrant ; pâte à moitié grisâtre, à moitié brune, fine ; surface extérieure crème, lissée (inv. HT.3.25.101) 4 : Céramique modelée ; fragment de tajine ( ?) à bord évasé ; pâte grise, fine ; surface extérieure crème lissée (inv. HT.3.25.102). 5 : Céramique modelée ; fragment de pied à parois concaves ; pâte brune riche en grains de quartz ; surface extérieure à engobe crème lissé (inv. HT.3.25.108). 6 : Lissoir en pierre (inv. HT.3.25.105). 7 : Lissoir en pierre (inv. HT.3.25.106). 8 : Un fragment d’os travaillé (inv. HT.3.25.107)

Fig. 36 : Contexte S3/US 27. Le matériel archéologique

Fig. 36 : Contexte S3/US 27. Le               matériel archéologique

1 : Céramique modelée ; fragment de pied d’une forme fermée ; pâte grise fine ; surface extérieure verdâtre (inv. HT.3.27.1). 2 : Lissoir en pierre (inv. HT.3.27.2).

Fig. 37 : Contexte S3/US 35. Le matériel archéologique

Fig. 37 : Contexte S3/US 35. Le               matériel archéologique

1 : Céramique modelée ; fragment d’un bol à bord rentrant ; pâte grisâtre assez grenue ; production locale (inv. HT.3.35.31). 2 : Céramique modelée ; fragment d’un bol à bord rond droit ; pâte grise à noirâtre assez fine ; production locale (inv. HT.3.35.27). 3 : Céramique modelée ; fragment d’un bol à bord rond légèrement rentrant ; pâte grise à noirâtre assez fine ; surface extérieure crème lissée (inv. HT.3.35.22). 4 : Céramique modelée ; fragment d’un vase à bord droit (tajine ?) ; pâte grise à noirâtre, fine ; engobe rouge à l’extérieur lissé (inv. HT.3.35.20).

Fig. 38 : Contexte S3/US 37. Le matériel archéologique

Fig. 38 : Contexte S3/US 37. Le               matériel archéologique

1 : Céramique modelée ; fragment d’un bol à bord rentrant ; pâte grise à noirâtre ; production locale (inv. HT.3.37.1). 2 : Céramique modelée ; fragment d’un bol à bord rentrant ; pâte brune à cœur gris à noirâtre (inv. HT.3.37.2). 3 : Céramique modelée ; fragment d’un plat à bord évasé (tajine), pâte grise ; surface extérieure crème lissée. 4 : Céramique modelée ; fragment de bord et de paroi d’un bol ; pâte grisâtre fine ; surface extérieure à peine lissée ; traces de feu à l’extérieur (inv. HT.3.37.1).

Ce bol, de forme ovale, trouve un parallèle strict à Althiburos où il a été daté entre la fin du vii e s. et les deux premiers tiers du vi e s. av. J.-C.u. Datation : vii e-vi e s. av. J.-C. ?

Fig. 39 : Contexte S3/US 38. Le matériel archéologique

Fig. 39 : Contexte S3/US 38. Le               matériel archéologique

1 : Céramique modelée ; fragment d’un bol à bord biseauté rentrant ; pâte grenue de couleur grisâtre à noirâtre ; surface extérieure lissée (inv. HT.3.38.15). 2 : Céramique modelée ; fragment d’un bol à bord biseauté rentrant ; pâte gris noirâtre, fine ; surface extérieure à engobe blanc lissé (inv. HT.3.38.17). Datation : vii e-vi e s. av. J.-C. ?

Le bol à bord biseauté (fig. 19, 1) ressemble beaucoup à un exemplaire trouvé à Althiburos dans un contexte du Numide Moyen 3v.

IV. Sondage 4

1. Stratigraphie

Dans les niveaux supérieurs du sondage, au-dessous de la couche d’humus, quatre pans de murs (MR 1, 2, 3, 4) dont deux construits avec des moellons en grès selon la technique de l’opus africanum et liés avec un mortier de chaux ont été mis au jour. Seule une partie de leur pavement également en chaux a été conservée.

Ces murs étaient couverts d’une couche meuble brune à grisâtre riche en céramique qui pourrait correspondre au niveau d’abandon (US 5). Au-dessous de cette strate on a mis au jour un sol en terre battue très compacte (US 7) qui a livré de la céramique, du verre et un fragment de meule en pierre locale.

Ce sol a été coupé par deux fosses emboîtées l’une dans l’autre (US 8 et US 9). Ces deux dernières contenaient de la céramique, un fragment de pavement en opus figlinum, des ossements animaux et du murex pilé. Il faut signaler la découverte parmi ce lot de fonds d’amphores de type Mañá C2 tardives de production locale contenant de la poix, ce qui indique qu’elles étaient destinées au transport du vin ou du garum.

Au-dessous du sol en terre battue a pu être mise au jour une couche de terre brune à grisâtre, cendreuse par endroits, riche en cailloux noircis (US 10).

Cette strate couvre l’US 12 qui est une couche riche en cailloux noircis et en céramique. Il s’agit probablement d’une sorte de radier pour le sol (US 7). Parmi les céramiques qui ont été recueillies dans cette couche on peut signaler les fragments de bords d’amphores de type Mañá C2 tardives, quelques fragments d’amphores de l’Adriatique de la fin de l’époque républicaine et de la céramique commune de tradition punique du i er s. av. J.-C. Cette strate couvre une couche meuble noirâtre sableuse (US 16). Elle a livré du murex, des fragments de céramique et des ossements animaux. Au-dessous, deux couches de remblai (US 19 et 20) ont été mises au jour et comprenaient, entre autres, une amphore italique à l’intérieur de laquelle a été trouvée la moitié d’une amphore de tradition punique, ce qui prouve que cet espace servait probablement de dépotoir.

Ce remblai est traversé par deux foyers (US 21 et US 22). Le premier couvre un sol en terre brune, jaunâtre par endroits, de texture très compacte (US 23). Au-dessous, on rencontre un niveau de circulation en terre battue, brun à jaunâtre (US 24) coupé par une fosse (US 25). Un autre sol en terre battue de couleur verdâtre a pu être dégagé : il s’agit de l’US 26. Ce dernier est traversé par une grande fosse (US 27) et deux trous de poteaux (US 28-29). Au-dessous de ce sol se trouve une couche noire cendreuse (US 30) qui couvre un sol en terre battue compacte, de couleur jaunâtre à verdâtre (US 32). Ce sol est coupé par deux fosses (US 33 et 34) qui correspondent à deux foyers différents. Le premier (US 33) est superposé à l’US 35 qui est une strate assez compacte. Au-dessous, a été découvert un sol en terre battue de couleur brune parsemé de taches noires (US 37). Cette strate couvre une couche de terre brune tassée, de couleur rougeâtre (US 38). Cette dernière est superposée à une couche de terre brune à rougeâtre également compacte (US 39) qui couvre directement le substrat.

2. Le matériel archéologique

Fig. 40 : Contexte S4/US 5. Le matériel archéologique

Fig. 40 : Contexte S4/US 5. Le matériel               archéologique

1 : Céramique commune ; fragment de bord et de paroi d’un bol à listel ; pâte verdâtre ; production locale (inv. HT.4.5.120). 2 : Céramique modelée ; fragment de marmite de type Hayes 183 ; pâte rouge brun assez fine ; production locale (inv. HT.4.5.121). 3 : Céramique commune ; fragment de pied d’un plat ; pâte rouge orangé ; surface extérieure crème ; production locale (inv. HT.4.5.136). 4 : Céramique culinaire ; fragment bord et de paroi ; pâte rouge brun fine ; surface extérieure jaunâtre ; production locale (inv. HT.4.5.174). 5 : Céramique culinaire ; fragment de bord et de paroi d’un couvercle de type Sabratha 96 ; pâte rouge brun fine ; surface extérieure jaunâtre ; production locale (inv. HT.4.5.33). 6 : Céramique modelée ; fragment de bol à bord droit ; pâte grisâtre ; engobe crème lisse à l’extérieur ; production locale (inv. HT.4.5.1221). 7 : Céramique commune ; fragment de bord à lèvre tombante et de col d’une cruche ; pâte rouge brique fine ; surface extérieure verdâtre ; production locale (inv. HT.4.5.34). 8 : Amphore romaine ; fragment de bord et de col d’une amphore de type Dressel 2/4 ; pâte rouge orangé riche en fins grains de quartz ; surface extérieure jaunâtre ; production locale (inv. HT.4.5.48). 9 : Céramique commune ; fragment de bord et de col d’une cruche ; pâte brun clair ; surface extérieure jaunâtre ; production locale (inv. HT.4.5.129). 10 : Amphore de tradition punique ; fragment de bord et de col de type Ramon T- 7.3.2.1 ; pâte rouge brun avec de fins grains de quartz ; surface extérieure jaunâtre (inv. HT.4.5.44). Datation : fin du ii e s. apr. J.-C.-début du iii e s. apr. J.-C.

La présence de l’amphore de type Dressel 2/4 de production africaine et de la forme Hayes 183 dans ce contexte nous incite à proposer une datation vers la fin du ii e s. apr. J.-C. ou au début du iii e s. apr. J.-C., étant donné que ce type d’amphore n’a pas été produit au-delà de cette date. Quant aux autres trouvailles, il semble qu’il s’agisse de céramiques résiduelles.

Fig. 41 : Contexte S4/US 7. Le matériel archéologique

Fig. 41 : Contexte S4/US 7. Le matériel               archéologique

1 : Amphore de tradition punique de type Ramon T-7.2.1.1 ; fragment de bord et de col ; pâte grisâtre à cœur rouge brun constellé de petits points blancs ; production locale (inv. HT.4.7.228). 2 : Amphore de tradition punique ; fragment de bord et de col ; pâte orangée riche en vacuoles ; surface extérieure verdâtre ; production locale (inv. HT.4.7.4). 3 : Amphore de tradition punique de type Ramon T-7.4.2.2 ; fragment de bord et de col ; pâte brune avec de fins grains de quartz ; production locale (inv. HT.4.7.1). 4 : Amphore de tradition punique de type Ramon T-7.5.2.3 ; fragment de bord et de col ; pâte rouge brun fine ; surface extérieure jaunâtre ; production locale (inv. HT.4.7.55). 5 : Amphore romaine de type pseudo-Dressel 2/4 ; fragment de bord et de col ; pâte rouge brun fine ; production locale (inv. HT.4.7.56). 6 : Amphore romaine de type Dressel 2/4 ; fragment de bord et de col ; pâte beige micacée avec des particules noires ; production italique (inv. HT.4.7.51). 7 : Amphore romaine de type indéterminé ; fragment de fond ; pâte brune fine ; production locale (inv. HT.4.7.131). 8 : Céramique culinaire africaine ; plat de type Hayes 181.1 ; fragment de bord ; pâte rouge brun fine avec de minuscules particules blanches ; vernis rouge brique mat à l’intérieur, à l’extérieur il n’est appliqué que sur la partie supérieure du bord, le reste de la paroi étant uniquement lissé ; production locale ou régionale (inv. HT.4.7.230). 9 : Céramique culinaire africaine ; plat de type Hayes 181.1 ; fragment de bord ; pâte rouge brun fine avec de minuscules particules blanches ; vernis rouge brique mat à l’intérieur, à l’extérieur il n’est appliqué que sur la partie supérieure du bord, le reste de la paroi étant uniquement lissé ; production locale ou régionale (inv. HT.4.7.159). 10 : Céramique culinaire africaine ; plat de type Hayes 181.1 ; fragment de bord ; pâte rouge brun fine avec de minuscules particules blanches ; vernis rouge brique mat à l’intérieur, à l’extérieur il n’est appliqué que sur la partie supérieure du bord, le reste de la paroi étant uniquement lissé ; production locale (inv. HT.4.7.155). 11 : Céramique culinaire africaine ; lopas de type Sabratha 153w ; fragment de bord ; pâte beige riche en points blancs ; production locale (inv. HT.4.7.52). 12 : Céramique commune africaine ; fragment de bord d’un bol ; production locale (inv. HT.4.7.53). 13 : Céramique commune africaine ; bol de type Sabratha 206x ; fragment de bord ; pâte rouge orangé avec des vacuoles et des petits points blancs ; production locale (inv. HT.4.7.239). 14 : Céramique commune africaine ; fragment de bord d’un bol ; pâte rouge brun fine ; surface noirâtre à l’extérieur ; production locale (inv. HT.4.7.13). 15 : Céramique culinaire africaine ; plat de type Hayes 181.1 ; fragment de bord brûlé ; pâte grisâtre à cœur brun riche en fins grains de quartz ; vernis rouge portant des traces de feu à l’intérieur ; extérieur lissé (sans vernis) ; production locale ou régionale (inv. HT.4.7.242). 16 : Céramique culinaire africaine ; marmite de type Sabratha 43y ; fragment de bord et de paroi ; pâte rouge brun avec de minuscules points blancs ; production locale (inv. HT.4.7.160). 17 : Céramique culinaire italique ; couvercle de type Sabratha 101z ; fragment de bord ; pâte grisâtre micacée ; production italique (inv. HT.4.7.3). 18 : Céramique commune africaine ; couvercle de type Sabratha 96aa ; fragment de bord ; pâte brune assez fine ; production locale. 19 : Céramique modelée ; marmite ; fragment de bord ; pâte rouge brun ; traces de feu au niveau du bord ; production locale (inv. HT.4.7.249). 20 : Céramique modelée ; marmite ; fragment de bord ; pâte rouge orangé fine ; production locale (inv. HT.4.7.224). 21 : Céramique modelée ; marmite ; fragment de bord et de paroi ; pâte rouge orangé fine ; production locale (inv. HT.4.7.132). 22 : Céramique modelée ; fragment de fond ; pâte grisâtre ; surface extérieure à engobe crème lisse ; pâte grisâtre assez fine ; production locale (inv. HT.4.7.2). Datation : fin du i er s. apr. J.-C.-début du ii e s. apr. J.-C.

Les couvercles de type Sabratha 101 sont souvent attestés en Libye dans les contextes de la deuxième moitié du i er s apr. J.-C.ab. La même chronologie peut être attribuée à la marmite de type Sabratha 43ac. Une précision peut être apportée par les plats de type Hayes 181.1 qui ne sont pas produits avant la fin du i er s. ou au début du ii e s. apr. J.-C.ad.

Par ailleurs, la présence de fragments d’amphores de tradition punique pose le problème de l’arrêt de leur productionae. Il est possible que certaines d’entre elles soient résiduelles (fig. 41, 1-3), mais cela ne semble pas être le cas pour le fragment de bord à bourrelet à lèvre retombante (fig. 41, 4). En effet, ce dernier type d’amphore est attesté à Henchir Tawrirt dans un autre contexteaf où il côtoie des pseudo- Dressel 2/4ag (inv. HT.4.13.14, HT.4.13.29, HT.4.13.61), un fragment de marmite de Pantelleria (HT.4.13.45), un fragment de Tripolitaine III (HT.4.13.10) et un couvercle de type Sabratha 96 (HT.4.13.31). Il s’agirait ici d’un des types les plus tardifs de la catégorie « fourre-tout » des Mañá C.

Fig. 42 : Contexte S4/US 8. Le matériel archéologique

Fig. 42 : Contexte S4/US 8. Le matériel               archéologique

1 : Céramique commune ; bol de type Sabratha 259 ; fragment de bol à bord épaissi, cannelé rentrant ; pâte grisâtre riche en fins grains de quartz et en vacuoles (inv. HT.4.8.24). 2 : Céramique culinaire ; fragment de bord et de paroi ; pâte brune riche en grains de quartz (inv. HT.4.8.100). 3 : Céramique culinaire ; fragment de bord et de paroi d’un plat de type Hayes 181.1 ; pâte brune riche en grains de quartz ; surface extérieure noirâtre (inv. HT.4.8.7). 4 : Céramique culinaire ; fragment de bord et de paroi d’une marmite ; pâte rouge brun fine ; surface extérieure jaunâtre (inv. HT.4.8.51). 5 : Céramique culinaire ; fragment de bord et de paroi d’un couvercle de type Sabratha 101 ; pâte rouge clair fine (inv. HT.4.8.27). 6 : Céramique culinaire ; fragment de bord et de paroi d’un couvercle de type Sabratha 101 (inv. HT.4.8.65). 7 : Céramique culinaire ; fragment de bord et de paroi d’un couvercle de type Sabratha 104 ; pâte brune fine ; production locale (inv. HT.4.8.26). 8 : Céramique modelée ; fragment de bord et de paroi d’une marmite de type Hayes 183 (imitation) ; pâte grisâtre fine ; surface extérieure lissée ; production locale (inv. HT.4.8.47). 9 : Céramique commune ; fragment de bord et de col d’une cruche ; pâte orangée fine ; surface extérieure jaunâtre (inv. HT.4.8.106). 10 : Amphore punique ; fragment de bord et de col d’une amphore de type Ramon T-7.4.3.1 ; pâte rouge brun grenue avec des particularités jaunâtres ; production carthaginoise (inv. HT.4.8.104). 11 : Amphore de tradition punique ; fragment de pied creux de type Ramon T- 7.0.0.0. ; pâte rouge orangé riche en points jaunâtres éclatés et en fins grains de quartz ; restes de poix à l’intérieur ; production locale (inv. HT.4.8.107). Datation : fin du i er s. apr. J.-C.-début du ii e s. apr. J.-C.

La datation proposée se fonde sur l’association entre le plat de type Hayes 181.1 souvent daté entre la fin du i er s. apr. J.-C.ah et le ii e s. apr. J.-C.ai, le bol de type Sabratha 259 (fig. 42, 1) caractéristique de la deuxième moitié du i er s. apr. J.-C. et le couvercle de type Sabratha 101. Le reste du matériel est résiduel.

Fig. 43 : Contexte S4/US 12. Le matériel archéologique

Fig. 43 : Contexte S4/US 12. Le               matériel archéologique

1 : Amphore punique de type Ramon T- 7.4.3.1 ; fragment de bord ; pâte rouge brun riche en fins grains de quartz et en particules jaunâtres ; production carthaginoise (inv. HT.4.12.14). 2 : Amphore punique de type Ramon T-7.3.1.1 ; fragment de bord et de col ; pâte rouge orangé riche en quartz ; surface extérieure verdâtre ; production locale (inv. H.T. 4.12.33). 3 : Amphore punique de type Ramon T-7.4.2.2 ; fragment de bord et de col ; pâte grisâtre à cœur rouge brun riche en fins grains de quartz ; surface extérieure verdâtre ; production locale (inv. HT.4.12.21). 4 : Amphore punique de type Ramon T-7.2.1.1 ; fragment de bord et de col ; pâte grisâtre à cœur rouge brun ; surface extérieure verdâtre ; production locale (inv. HT.4.12.3). 5 : Amphore punique de type Ramon T-7.4.2.2 ; fragment de bord et de col ; pâte rouge brun assez fine ; surface extérieure verdâtre ; production locale (inv. HT.4.5.16). 6 : Amphore punique de type Ramon T-7.2.1.1 ; fragment de bord et de col ; pâte rouge brun riche en particules jaunâtres ; surface extérieure verdâtre ; production locale (inv. HT.4.12.). 7 : Amphore punique de type Ramon T-7.4.2.2 ; fragment de bord et de col ; pâte brun clair ; production locale (inv. inv. HT.4.12.6). 8 : Amphore punique de type Ramon T-7.4.2.2 ; fragment de bord et de col ; pâte brun clair assez fine ; surface extérieure verdâtre ; production locale (inv. HT.4.12.5). 9 : Amphore romaine ; fragment de bord et de col ; pâte beige un peu micacée riche en chamotte ; production de l’Adriatique (inv. HT.4.12.32). 10 : Céramique commune ; fragment de bord et de paroi ; pâte rouge orangé riche en fins grains de quartz avec quelques points blancs ; surface extérieure verdâtre ; production locale (inv. HT.4.12.22). 11 : Céramique sigillée italique ; fragment de bord d’une coupe ; pâte beige ; vernis rouge ; production d’Arezzo (inv. HT.4.12.23). 12 : Céramique commune punique ; fragment de bord d’un plat de type Vegas 54 ; pâte grisâtre à cœur brun riche en points jaunâtres ; production locale (inv. HT. 4.12.4). 13 : Céramique à vernis noir italique ; fragment de bord d’un bol de type Lamboglia 27 ; pâte beige à brun fine ; vernis noir de bonne qualité ; production de l’atelier des petites estampilles (inv. HT.4.12.27). 14 : Pilon en calcaire villafranchien (inv. HT.4.12.100). 15 : Pilon en calcaire villafranchien (inv. HT.4.12.97). Datation : début du i er s. apr. J.-C.

La présence d’un plat en sigillée italique (fig. 23, 11) associé à un fragment de bord d’une amphore de l’Adriatique (fig. 23, 9) permet de dater ce niveau du début du i er s. apr. J.-C.

Fig. 44 : Contexte S4/US 13. Le matériel archéologique

Fig. 44 : Contexte S4/US 13. Le               matériel archéologique

1 : Amphore romaine de type Dressel 2/4 ; fragment de bord et de col ; pâte rouge orangé riche en fins grains de quartz ; surface extérieure jaunâtre (inv. HT.4.13.14). 2 : Amphore de tradition punique de type Ramon T-7.5.2.3 ; fragment de bord et de col ; pâte rouge orangé grenue ; surface extérieure verdâtre (inv. HT.4.13.95). 3 : Amphore tripolitaine de type Sabratha 16d/ Tripolitaine I ; fragment de bord ; pâte bicolore rouge et grise constellée d’une multitude d’inclusions blanches ; surface extérieure verdâtre ; production de Lepcis Magna (inv. HT.4.13.10). 4 : Amphore romaine ; fragment de bord et de col d’une amphore de type Dressel 2/4 ; production locale (inv. HT.4.13.29). 5 : Amphore romaine de type Dressel 2/4 ; fragment de bord et de col ; production locale (inv. HT.4.13.61). 6 : Céramique modelée ; fragment de bord d’une marmite de type Sabratha 292 ; pâte brune avec beaucoup d’impuretés et de gros grains noirs ; surface extérieure rouge brun, lissée ; production de Pantelleria (inv. HT.4.13.45). 7 : Céramique culinaire ; fragment de bord et de paroi d’un couvercle de type Sabratha 96 ; pâte brune assez fine ; surface extérieure verdâtre (inv. HT.4.13. 31). Datation : deuxième moitié du i er s. apr. J.-C.

Le matériel présenté ci-dessus permet de dater cette strate de la deuxième moitié du i er s apr. J.-C. En effet, la présence de l’amphore de type Sabratha 16d d’importation libyenne, probablement lepcitaine – dont la production a démarré vers la deuxième moitié du i er s apr. J.-C.aj – avec le couvercle de type Sabratha 96 et les amphores africaines de type Dressel 2/4 nous incite à proposer une datation aux alentours de la seconde moitié du ier s. apr. J.-C.ak

Fig. 45 : Contexte S4/US 14. Le matériel archéologique

Fig. 45 : Contexte S4/US 14. Le               matériel archéologique

1 : Céramique culinaire ; fragment de bord et de paroi d’un couvercle ; pâte brun clair riche en points jaunâtres éclatés ; surface intérieure cendreuse (inv. HT.4.14.3). 2 : Céramique commune ; bol de type Sabratha 214/216 ; fragment de bord et de paroi ; pâte rouge brun granuleuse et vacuolaire ; surface extérieure jaunâtre (inv. HT.4.14.10). 3 : Céramique commune ; fragment de bord et de paroi d’un bol ; pâte verdâtre riche en fins grains de quartz (inv. HT.4.14.36). 4 : Céramique culinaire ; fragment de bord et de paroi d’une lopas de type Vegas 68.1 ; pâte brune, fine, riche en fins grains de quartz avec quelques points blancs ; surface extérieure jaunâtre (inv. HT.4.14.8). 5 : Amphore de tradition punique de type Ramon T-7.6.1.1 ; fragment de bord et de col ; pâte brune fine ; surface extérieure jaunâtre (inv. HT.4.14.6). 6 : Amphore de tradition punique de type Ramon T-7.6.1.1 ; fragment de bord et de col ; pâte brune fine (inv. HT.4.14.34). 7 : Céramique commune ; fragment de pied et de paroi d’une cruche à panse biconique ; pâte grisâtre riche en points blancs éclatés (inv. HT.4.14.2). Deuxième moitié du i er s. av. J.-C.

Le bol de type Sabratha 214/216 est caractéristique des contextes du i er s. à Ghizène (nord-est de l’île de Jerba)al, surtout de sa deuxième moitié. Une telle datation est confirmée par les amphores de type Ramon T-7.6.1.1 (fig. 45, 5-6) – dont la lèvre, nettement retombante, indique une chronologie assez avancée dans le i er s. av. J.-C. et la cruche à panse biconique, qui trouve un parallèle à Marguène, daté aux alentours du milieu du i er s. av. J.-C. ou peu aprèsam.

Fig. 46 : Contexte S4/US 16. Le matériel archéologique

Fig. 46 : Contexte S4/US 16. Le               matériel archéologique

1 : Amphore grecque de type Gassner 8 ; fragment de bord ; pâte grisâtre, granuleuse riche en point blancs ; production de l’aire de la Lucanie (inv. HT.4.16.20). 2 : Amphore de tradition punique de type Ramon T-7.5.2.2 ; fragment de bord et de col ; pâte rouge brun fine ; production locale (inv. HT.4.16.24). Datation : première moitié du i er s. av. J.-C.

La datation a été établie uniquement à partir du fragment de l’amphore de type Ramon T-7.5.2.2, caractéristique surtout de la première moitié du i er s. av. J.-C., le conteneur grec étant résiduel.

Fig. 47 : Contexte S4/US 18. Le matériel archéologique

Fig. 47 : Contexte S4/US 18. Le               matériel archéologique

1 : Céramique modelée ; forme fermée (jarre de stockage ?) ; fragment de pied ; pâte grise ; surface extérieure à engobe crème lissé ; production locale (inv. HT.4.18.2). 2 : Céramique modelée ; forme fermée (jarre de stockage ?) ; fragment de pied ; pâte grise ; surface extérieure à engobe crème lissé ; production locale (inv. HT.4.18.1). 3 : Céramique modelée ; forme fermée ; fragment de pied ; pâte grise ; surface extérieure à engobe crème lissé ; production locale (inv. HT.4.18.6).

Fig. 48 : Contexte S4/US 19. Le matériel archéologique

Fig. 48 : Contexte S4/US 19. Le               matériel archéologique

1 : Céramique commune (fig. 48) ; fragment de bord et de paroi d’un bol de type Vegas 54 ; pâte verdâtre assez fine ; production locale (inv. HT.4.19.60). Datation : ii e s. av. J.-C.

Cette forme est amplement attestée dans le monde punique, notamment à Carthage dans les contextes des iii e et ii e s. av. J.-C.an et à Neapolis, à la fin du iii e s. av. J.-C.ao

Fig. 49 : Contexte S4/US 20. Le matériel archéologique

Fig. 49 : Contexte S4/US 20. Le               matériel archéologique

1 : Céramique modelée ; fragment d’un bol à bord rentrant, à lèvre équarrie ; pâte brun clair, à cœur gris clair ; surface extérieure jaunâtre lissée (inv. HT.4.20.1).

Fig. 50 : Contexte S4/US 24. Le matériel archéologique

Fig. 50 : Contexte S4/US 24. Le               matériel archéologique

1 : Céramique modelée ; fragment de bol droit ; pâte grise assez fine ; surface extérieure noirâtre ; production locale (inv. HT.4.24.10). 2 : Céramique modelée ; fragment de bol à bord rentrant ; pâte brun clair à cœur grisâtre ; surface extérieure lissée ; production locale (inv. HT.4.24.17). 3 : Céramique modelée ; fragment de bol à bord rentrant ; pâte grise fine ; surface extérieure légèrement lissée ; production locale (inv. HT.4.24.28). 4 : Céramique modelée ; fragment de bol à bord rentrant ; pâte grise fine ; surface noire mal lissée (inv. HT.4.24.8). 5 : Céramique modelée ; fragment de bol à bord droit ; pâte grisâtre à noirâtre, fine ; surface extérieure crème lissée (inv. HT.4.24.13). Datation : première moitié du i er millénaire av. J.-C. ?

Le bol ovoïde (fig. 50, 2) trouve quelques parallèles à Althiburos où ils remontent au Numide Ancien 1 daté entre le x e et le ix e s. av. J.-C.ap

Fig. 51 : Contexte S4/US 25. Le matériel archéologique

Fig. 51 : Contexte S4/US 25. Le               matériel archéologique

1 : Céramique modelée ; fragment d’un bol à bord rentrant et à lèvre biseautée ; pâte grise, fine ; surface extérieure cendreuse, lissée (inv. HT.4.25.12). 2 : Céramique modelée ; fragment d’un bol à bord rentrant, à lèvre ronde ; pâte brun clair, fine, à cœur gris ; surface extérieure cendreuse et lissée (inv. HT.4.25.25). 3 : Céramique modelée ; fragment de pied d’une forme fermée ; pâte grise fine ; surface extérieure crème, lissée (inv. HT.4.25.39). 4 : Fragment d’un lissoir en pierre de forme ronde (inv. HT.4.25.14). 5 : Molette en pierre locale (inv. HT.4.25.42).

Fig. 52 : Contexte S4/US 29. Le matériel archéologique

Fig. 52 : Contexte S4/US 29. Le               matériel archéologique

1 : Céramique modelée ; fragment de pied ; pâte grise ; surface extérieure crème ; production locale (inv. HT.4.29.13). 2 : Céramique modelée ; fragment de pied ; pâte grise fine ; surface extérieure lissée ; production locale (inv. HT.4.29.1). 3 : Céramique modelée ; fragment de bol à bord rentrant ; pâte brun clair à cœur gris, fine ; surface 3 extérieure lissée portant les traces de feu ; production locale (inv. HT.4.29.29.16). 4 : Céramique modelée ; fragment de bol à bord légèrement rentrant ; pâte grise fine ; surface extérieure crème lissée portant les traces de feu ; production locale (inv. HT.4.29.31). 5 : Céramique modelée ; fragment de plat à bord évasé et lèvre biseautée : probablement un tajine ; pâte brune à cœur grisâtre ; production locale (inv. HT.4.29.2). 6 : Céramique modelée ; fragment de bol à bord rentrant ; pâte brune à cœur grisâtre ; surface extérieure portant des traces de feu (inv. HT.4.29.26). Datation : première moitié du i er millénaire av. J.-C. ?

Le vase à bord rentrant (fig. 52, 3) trouve des parallèles à Althiburos où ils ont été datés des x e-ix e s. av. J.-C.aq. On peut assigner la même chronologie au bol à bord légèrement rentrant (fig. 52, 4) dont un exemplaire semblable se rencontre à Althiburos ar.

Fig. 53 : Contexte S4/US 32. Le matériel archéologique

Fig. 53 : Contexte S4/US 32. Le               matériel archéologique

1 : Céramique modelée ; forme fermée (jarre de stockage ?) ; fragment de pied ; pâte grisâtre ; surface à engobe crème lissé ; production locale (inv. HT.4.32.5). 2 : Céramique modelée ; forme fermée (jarre de stockage ?) ; fragment de pied ; pâte grisâtre ; surface à engobe crème lissé ; production locale (inv. HT.4.32.7). 3 : Céramique modelée ; forme fermée (jarre de stockage ?) ; fragment de pied ; pâte grise à noirâtre ; surface extérieure crème, lissée.

Fig. 54 : Contexte S4/US 35. Le matériel archéologique

Fig. 54 : Contexte S4/US 35. Le               matériel archéologique

Outil en silex dont la matière première provient d’El Guettar, Dahar (non illustré). 1 : Céramique modelée ; pâte brune à cœur gris ; surface extérieure à engobe rouge clair à marronâtre lissé. 2 : Lissoir en pierre. 3 : Lissoir en pierre.

Fig. 55 : Contexte S4/US 37. Le matériel archéologique

Fig. 55 : Contexte S4/US 37. Le               matériel archéologique

1 : Céramique modelée ; marmite à bord rentrant ; fragment de bord et de paroi ; pâte grisâtre riche en chamotte ; surface extérieure portant les traces de feu ; production locale (inv. HT.4.37.1). 2 : Céramique modelée ; marmite à bord rentrant ; fragment de bord et de paroi ; pâte grisâtre ; surface extérieure portant des traces de feu ; production locale (HT.4.37.1bis). Datation : première moitié du i er millénaire av. J.-C. ?

Le bol à bord rentrant à lèvre triangulaire (fig. 55, 1) trouve plusieurs parallèles stricts à Althiburos datant du Numide Moyen (fin vii e-v e s. av. J.-C.)as, du Numide Ancien 2at et du Numide Ancien 1au

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Notes

1 Tawrirt est un terme berbère qui veut dire « la colline ou la petite montagne ». La montagne se traduit en berbère par « Awrir ». Je dois toutes ces précisions à Monsieur Sassi Ben Yahiaten Djerbien berbérophone que je remercie infiniment.

2 Le numéro attribué à ce site est le K050 : Fentress, Fontana 2009, p. 86, fig. 7.1.

3 Fentress, Fontana 2009, p. 89, ci-après désignées sous l’appellation « pseudo-Dressel 2/4 ».

4 Fentress, Fontana 2009, p. 88.

5 Fentress, Fontana 2009, p. 89.

6 « Maison de l’ogresse ».

7 Fentress, Fontana 2009, p. 190, fig. 12.3 ; 12.4.

8 Ce site a été probablement transformé en villa rurale à l’époque romaine, comme on le verra ci-dessous dans le texte.

9 Mutin 2006.

10 Concernant ce sondage, nous nous contenterons de ne présenter que la stratigraphie, sans pouvoir étudier les contextes, le matériel étant perdu.

11 Kallala, Sanmartí 2011b, p. 33. Pour la chronologie du Numide Ancien (x e/ix e s.-viii e/début du vii e s. av. J.-C.), voir ibid., p. 31.

12 Les fonds de cabane n’impliquent pas toujours une installation humaine à caractère temporaire. Voir par exemple les trous de poteaux rencontrés à l’intérieur des espaces d’habitat construits en dur dans le village des Garamantes à Aghram Nadharif : Libyan Sahara II, 2005, p. 54, fig. 7.3-4. Toutefois, en ce qui concerne nos sondages, nous n’avons rencontré aucun vestige relatif à une construction en dur à Henchir Tawrirt.

13 Voir par exemple Niemeyer, Docter 1993, p. 216 ; Mansel 1999 ; Mansel 2007.

14 Papí Rodes 1992-1994, p. 47 ; Arribas et alii 1979, p. 61-96.

15 Contra Rovira 2006, p. 115.

16 Nous avons mis au jour plusieurs lissoirs en galets d’oued à surface lisse.

17 Il est tentant de voir dans ces grands vases des poêles pour la préparation de mets libyques à base de céréales aromatisés. Et c’est peut-être de ce genre de nourriture que Pline parla, voir nat. XVIII, 98 : « Faites d’abord griller les lentilles puis pilez-les légèrement avec du son ». Par ailleurs, nous disposons de quelques données archéologiques qui pourraient apporter de l’eau à notre moulin. En effet, on a souvent rencontré dans les niveaux protohistoriques du site numide d’Althiburos des céréales carbonisées associées à des tajines.
Il y a là, je crois, les indices de l’utilisation de ces vases en tant que poêles pour la torréfaction des céréales. L’enquête ethnographique, par ailleurs, montre la survivance de cette pratique culinaire jusqu’à nos jours dans plusieurs villages et hameaux modernes.

18 Cette même hypothèse a été avancée par K. Mansel pour certaines formes rencontrées à Carthage dans des niveaux datés entre la deuxième moitié du viii e et la première moitié du vii e s. av. J.-C. : voir Mansel 2005, p. 261.

19 Papí Rodes 1992-1994, p. 43.

20 Pour cette technique de vannerie, voir Maréchal 1989, p. 55.

21 Papí Rodes 1992-1994, p. 43.

22 Stordeur 1989.

23 J’avais émis l’hypothèse de l’importation de céramique fine et d’amphores maltaises à Ghizène à l’époque punique comme étant un complément de cargaison, laquelle était constituée essentiellement d’autres marchandises, notamment de lin : voir Ben Tahar, à paraître. Pour l’artisanat du lin à Malte, voir Bonanno 1990, p. 215.

24 Alfaro 1989, p. 104.

25 Alfaro 1989, p. 104.

26 Stacul 1974, p. 240. Cette technique est documentée en Nubie dès les iii e-ii e millénaires av. J.-C. : voir Gatto 2010, p. 35 ; elle est également attestée à Aghram Nadharif : Gatto 2005, p. 208, 237. Un exemplaire a été trouvé à Althiburos : Ben Moussa et alii 2011, p. 277, p. 382, 290214, 5.2.

27 J’ai moi-même repéré quelques fragments de Basket Ware en surface dans les environs de ces monuments funéraires lorsque j’ai participé à deux campagnes de fouille en 2007 et en 2008 dans le cadre de la mission archéologique alors co-dirigée par les Professeurs M. Ghaki et F. Paris.

28 Ce fragment a été trouvé dans un sondage stratigraphique effectué par mes collègues et amis A. Drine et M. el Aoudi à Gigthis en 2010. Je les remercie de m’avoir autorisé à le publier.

29 Pour la céramique à empreintes de vannerie à Carthage, voir Mansel 1999, p. 231.

30 Pour l’occurrence de cette céramique dans les contextes tardifs de Byrsa, voir Morel 2003, p. 110.

31 Krandel-Ben Younès 1992-1993, p. 204 et p. 263, pl. 43, T. IV, 3.

32 Camps 1961, p. 234.

33 Bonnamour 1989, p. 183, fig. 23.

34 Rovira 2006, p. 115.

35 Morel 2003 p. 109.

36 Camps 1987, p. 49.

37 Ben Tahar 2004, p. 49, p. 59, pl. III, 3.

38 Ben Younès 1988, p. 137, pl. XVII, TB.10.1.

39 Pour le site de Ghizène, voir Ben Tahar 2014, p. 91 ; pour Carthage, voir, entre autres, Mansel 2007, p. 435-439.

40 Mori 2005, p. 283.

41 Mori 2005, p. 284.

42 Mori 2005, p. 261, fig. 20.1, g : type Ia3.

43 Mori 2005, p. 264.

44 Mori 2005, p. 267, fig. 20.5, f-h.

45 L’engobage à l’ocre rouge est une technique d’origine libyque, même si elle est utilisée aussi pour orner les céramiques phéniciennes archaïques attestées à Carthage. Pour le rouge et les « connexions protohistoriques », voir Morel 2003, p. 101. Pour les contextes funéraires d’époque romaine, voir par exemple Mattingly et alii, 2010, p. 91.

46 Mori 2010, p. 23.

47 Mori 2005, p. 276, fig. 20.13.

48 Préhistorien spécialiste des technologies lithiques à l’Institut National du Patrimoine de Tunis.

49 Ces trouvailles seront étudiées en détail par mon collègue et ami Lotfi Belhochet.

50 Pour la chronologie de l’Atérien, voir Bouzouggar, Barton 2012, p. 93-95.

51 Pour les caractéristiques morphologiques de cette plateforme saharienne, voir Mzabi 1993, p. 20.

52 Je dois cette identification à mon ami et collègue L. Belhochet ; qu’il en soit vivement remercié.

53 Fantar 1987, p. 334 et p. 404, pl. XXXIV.

54 Putzolu 2005, p. 32, fig. 5.2 ; 5.3.

55 Mori 2010, p. 20, 23, fig. 7.

56 Une de ces amphores (fig. 13, 13) remonte au moins au v e s. av. J.-C. Pour la chronologie de ce type de conteneur grec, voir Bechtold 2013, p. 48.

57 Pour le site de Ghizène, voir Ben Tahar 2008a, p. 69, fig. 7, 1, 3-5 ; p. 77, fig. 12, 1, 3-5, 7 ; Ben Tahar 2014, p. 68, fig. 10, 8 ; p. 71, fig. 13, 2 ; p. 42, fig. 18, 22 ; p. 79, fig. 20, 18 ; p. 81, fig. 21, 8 ; pour le site de Soûq el Guébli, voir Ben Tahar 2010-2012, p. 98, fig. 40, 1-7.

58 Voir Ben Tahar, Sternberg 2011, p. 110, fig. 8, 3. Bechtold 2013 ; Ben Tahar 2014, p. 64, fig. 4, 5 ; fig. 21, 15 (Gassner Randform 3).

59 Bechtold 2008, p. 97-98.

60 Voir Bechtold 2013, p. 73 et p. 76, fig. 23, 3.

61 Ben Tahar 2008b, p. 37, 38, fig. 12, 6, 7 ; p. 43, 44, fig. 16, 1 ; p. 50, 51, fig. 21, 1-2.

62 Pour ce type d’amphore, voir Bechtold 2013, p. 48, 49, fig. 5, 5.

63 Byrsa II, 1982 ; Morel 1969 ; Amouretti 1986, pl. 22.

64 Des meules semblables sont exposées au Musée de Kerkouane.

65 Pour la chronologie des meules dans le monde grec, voir Py 1992, p. 192.

66 Ben Tahar, Sternberg 2011, p. 113, fig. 16.

67 Il s’agit d’une des rares indications chronologiques dont nous disposons pour le sondage 2, avant que le matériel ne disparaisse.

68 Pour les parallèles avec Jerba, voir Ben Tahar 2008b, p. 79, fig. 15.

69 M’Charek A. et alii, 2008, p. 136, fig. 37.

70 Ben Tahar 2015, p. 20, fig. 2.

71 Ces tesselles ont été trouvées en surface, déplacées à cause des labours mécaniques.

72 Huit sites de production d’amphores de tradition punique ont été déjà repérés : voir Fonatana 2009, p. 272.

73 Voir Ben Tahar 2008a, p. 72.

74 Fontana 2009, p. 275.

75 Dans les temps modernes, à Jerba il était rare que l’on soit uniquement paysan ou artisan ou pêcheur. Le travail était bien réparti durant toute l’année entre activités maritimes et terrestres selon un calendrier rigoureux.

76 Kallala, Sanmartí 2011b, p. 33.

77 Kallala, Sanmartí 2011b, p. 38.

78 Cremaschi, Di Lernia 2001, p. 823 ; Cremaschi 2005, p. 19.

79 Ben Tahar 2014, p. 63, fig. 3a, p. 66.

80 Mzabi 1993, p. 68.

81 Mzabi 1993, p. 68.

82 Cette aire s’étend du village moderne de Midoun jusqu’à Mahboubine et Cedghiane. Voir Mzabi 1993, p. 72.

83 Ferchiou 2009, p. 334, fig. 17, 4. Un autre puits dont la margelle est construite avec des pierres taillées a été reconnu lors des travaux agricoles effectués récemment par l’un des propriétaires d’un lopin de terre sis à l’intérieur de ce site.

84 Wilson 2009a, p. 107 ; Wilson 2012, p. 420 ; Mori 2010, p. 20.

85 Wilson 2012, p. 420.

86 Cremaschi, Di Lernia 2001, p. 823.

87 De tels objets « insolites » ont été trouvés sur la colline de Byrsa, voir Morel 2003 p. 100-101.

88 Bénichou-Safar 1982, p. 248 ; Morel 2003, p. 101.

89 Ben Tahar 2008b, p. 46, fig. 18.

90 Bénichou-Safar 2004, pl. XXXIII, 6.

91 La Jeffara est une vaste plaine délimitée au nord par la plaine littorale de l’Aradh, au niveau de Mareth, au sud par le Djebel Nefousah en Libye et à l’ouest par le Djebel Dahar et les dunes du Grand Erg oriental.

92 Voir Mzabi 1993, p. 20.

93 Communication orale de mon collègue R. Boussoffara, chef de département de la préhistoire à l’Institut National du Patrimoine de Tunis. Qu’il en soit vivement remercié.

94 Les métaux semblent avoir été introduits par les Phéniciens, du moins pour les zones qui étaient démunies de minerais de fer. Cette hypothèse n’a pas été démentie par les recherches tuniso-catalanes à Althiburos : Kallala, Sanmartí 2011b, p. 34.

95 Ben Tahar 2014, p. 64, fig. 4, 1.

96 Ben Tahar, Sternberg 2011, p. 111, fig. 10 ; Ben Tahar 2014, p. 70, fig. 12 ; p. 72, fig. 14.

97 Écrit sur la carte Edhahar.

98 Hdt., 4.183. Ben Tahar 2009, p. 256. Pour le parcours – via Ghdamès – vers la Petite Syrte, voir Wilson 2012, p. 411.

99 Di Lernia 2012, p. 32 : 5000-4200 BP.

100 Cremaschi, Di Lernia 2001, p. 822, fig. 6.

101 Di Lernia, Tafuri 2012, p. 10.

102 Kallala, Sanmartí 2011a, p. 15.

103 Le plat à poisson est une forme qui a été « imitée » à Carthage dès le « Late Punic I » (300-200 av. J.-C.) : voir Bechtold 2014, p. 101, fig. 5, a.

104 Valensi 2002, p. 29.

105 Poulain 2005, p. 228.

106 Ben Tahar à paraître.

107 Pour le site côtier de Ghizène, voir Ben Tahar 2014, p. 90-91.

108 Les prospections archéologiques que nous avons effectuées ces dernières années ont permis de mettre au jour des vestiges puniques, tels que des fragments de sol en opus signinum. Le ramassage sélectif de la céramique de surface opéré sur le littoral témoigne de la présence d’une phase punique à Henchir Khaway.

109 L’afflux d’« indigènes » des environs de Carthage vers la métropole africaine au moment de sa fondation a déjà été évoqué par Justin (XVIII, 5, 10-11) ; voir aussi Morel 2003, p. 106.

110 Ghaki 1999 ; 2003. Voir aussi Kallala, Sammartí 2011a, p. 13.

111 La plus ancienne chronologie n’est pas antérieure à 540 av. J.-C. (Dolmens de Djebel Mistiri) : voir Morizot 2003, p. 67. La datation de certains mégalithes algériens a été revue à la hausse par l’équipe catalane à la lumière des nouvelles découvertes d’Althiburos : voir Kallala et alii 2014, p. 55. Pour la chronologie des mégalithes d’Althiburos, voir Kallala et alii 2014, p. 29, p. 41.

112 Morizot 2003, p. 66. Pour les dolmens de Mididi, la plus ancienne chronologie ne remonte pas au-delà du v e s. av. J.-C. : Marras et alii 2009, p. 188.

113 Cremaschi, Di Lernia 2001, p. 815.

114 Cremaschi, Di Lernia 2001, p. 824.

115 Di Lernia, Tafuri 2012, p. 4.

116 Camps 1961, p. 148.

117 Khanoussi, Rittel, von Rummel 2004-2005, p. 51.

118 Kallala et alii 2014, p. 55-56.

a Dans le texte, nous allons nous contenter de présenter les contextes qui ont livré du matériel archéologique et notamment céramique afin d’en tirer des renseignements d’ordre chronologique.

b Nous entendons par protohistoire la phase postérieure à la préhistoire et antérieure à l’arrivée des Phénico-puniques. Ce découpage se fonde sur des critères culturels. En tout cas « toute périodisation a sa part d’arbitraire » : Bresson 2001, p. 11. Pour la question de terminologie, voir Camps 1987, p. 43-45 et 59.

c Le système d’inventaire que nous avons adopté comporte les éléments suivants : l’abréviation du nom du site, le numéro du sondage, le numéro de l’unité stratigraphique et le numéro d’ordre de chaque fragment. Ainsi le numéro d’inventaire HT.1.6.11, par exemple, correspond à Henchir Tawrirt, sondage nº 1, unité stratigraphique nº 6, numéro d’ordre 11.

d Gatto 2005, p. 233, fig. 17.20.

e Gatto 2005, p. 213, fig. 17.4.

f Belarte 2011, p. 48 ; Ben Moussa et alii 2011, p. 117, 148, 190019, 10.

g Ben Moussa et alii 2011, p. 125, 160050, 27.1.

h Belarte 2011, p. 48 ; Ben Moussa et alii 2011, p. 117, p. 148, 190019. 10, p. 145, 180122. 4.

i Ben Moussa et alii 2011, p. 145, 180122.7.

j Ben Tahar 2010-2012, p. 68, fig. 30, 5.

k Ben Moussa et alii 2011, p. 165, p. 378, 280516. 192

l Ben Moussa et alii 2011, p. 147, 180150.136.

m Ben Moussa et alii 2011, p. 379, 290115, 17.3.

n Ben Moussa et alii 2011, p. 277, p. 384, 290323, 24, 25.

o Ben Moussa et alii 2011, p. 113, p. 127, 160072, 2.2.

p Ben Tahar 2004, p. 59, pl. III, 2-4.

q Ben Tahar 2008b, p. 36, fig. 11, 1.

r Ben Tahar 2010, p. 96, fig. 37, 13 ; p. 74-75.

s Ben Tahar 2010, p. 70, p. 86, fig. 22, 3.

t Ben Tahar 2010-2012, p. 70, fig. 32, 4.

u Ben Moussa et alii 2011, p. 163, p. 379, 290109, 5.2.

v Ben Moussa et alii 2011, p. 163, p. 379, 290109, 5.2.

w Dore 1989, p. 175, fig. 46, 153.1709.

x Dore 1989, p. 189, fig. 50, 206.4189 et p. 190 : deuxième moitié du i er s. apr. J.-C.

y Dore 1989, p. 121, fig. 31, 43.

z Dore 1989, p. 153, fig. 41, 101.

aa Dore 1989, p. 141, fig. 39, 96.

ab Dore 1989, p. 152.

ac Dore 1989, p. 120.

ad Bonifay 2004, p. 214-215.

ae S. Fontana suggère, d’après les données stratigraphiques de Meninx, que la production des amphores de tradition punique a continué au cours du ier s. apr. J.-C. : Fontana 2009, p. 275.

af Il s’agit de l’US 13 du sondage 4.

ag Ces amphores ne sont pas produites à Jerba avant le deuxième quart du ier s. apr. J.-C. : Fontana 2009, p. 282.

ah Hayes 1972, p. 200.

ai Bonifay 2004, p. 213.

aj Keay 1989, p. 43.

ak Ces amphores sont attestées à Meninx à partir du second quart du ier s. apr. J.-C. : Fontana 2009, p. 282.

al Contextes en cours de publication.

am Ben Tahar 2010-2012, p. 76, fig. 37, 10.

an Vegas 1999, p. 186.

ao Ben Tahar 2010, p. 46, fig. 4, 3.

ap Ben Moussa et alii 2011, p. 389, 290432, 12, 12.3.

aq Ben Moussa et alii 2011, p. 389, 290432, 12 et 12.3.

ar Ben Moussa et alii 2011, p. 389, 290432, 14.2.

as Ben Moussa et alii 2011, p. 378, 280540.8, 280548.3.

at Ben Moussa et alii 2011, p. 386, 290420.1.

au Ben Moussa et alii 2011, p. 389, 290432, 22.

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Table des illustrations

Titre Fig. 1 : Localisation de Henchir Tawrirt (Jerba)
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Titre Fig. 2 : Meule à grain en basalte trouvée en surface
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Titre Fig. 3 : Plan d’ensemble des vestiges repérés par la prospection géophysique
Crédits d’après Fentress, Fontana 2009, p. 88, fig. 7.4
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Titre Fig. 4 : S3. Fonds de cabanes protohistoriques
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Fichier image/jpeg, 1,6M
Titre Fig. 5 : S3. Plan des cabanes protohistoriques
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Titre Fig. 6 : S2. Fond d’une cabane protohistorique avec une fosse, un foyer et un fragment d’une meule renversée
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Titre Fig. 7 : Céramique à empreintes de vannerie
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Titre Fig. 8 : Fragment de céramique à empreintes de vannerie trouvé à Henchir Bourgou
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Titre Fig. 9 : Fragment de céramique à empreintes de vannerie trouvé à Ghizène
URL http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/antafr/docannexe/image/544/img-9.jpg
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Titre Fig. 10 : Fragment de céramique à empreintes de vannerie trouvé à Gigthis
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Titre Fig. 11 : Meules primitives à système va-et-vient
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Titre Fig. 12 : Fragment de meule portant des traces d’ocre rouge
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Titre Fig. 13 : Mur de tradition libyque en « arête de poisson »
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Titre Fig. 14 : S1. Mur en « arête de poisson » avec son niveau d’effondrement
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Titre Fig. 15 : Matériel d’époque punique recueilli en surface sur le site de Henchir Tawrirt
Légende Catalogue (fig. 15) : 1 : Amphore punique de type Ramon T-4.2.1.5 ; fragment de bord ; pâte verdâtre riche en grains de quartz ; production carthaginoise (inv. HT.0.17). 2 : Amphore punique de type Ramon T-4.2.1.5 ; fragment de bord ; pâte verdâtre riche en grains de quartz ; production carthaginoise (inv. HT.0.51). 3 : Amphore punique de type Ramon T-4.2.1.5 ; fragment de bord ; pâte saumon riche en quartz ; surface extérieure crème ; production carthaginoise (inv. HT.0.35). 4 : Amphore punique de type Ramon T-5.2.3.1 ; fragment de bord ; pâte rouge brun riche en fins grains de quartz ; production carthaginoise (inv. HT.0.31). 5 : Amphore punique de type Ramon T-5.2.3.1 ; fragment de bord ; pâte rouge orangé riche en grains de quartz ; surface extérieure verdâtre ; production carthaginoise (inv. HT.0.48). 6 : Amphore punique de type Ramon T-5.2.3.1 ; fragment de bord ; pâte vacuolaire de couleur rouge brun riche en fins grains de quartz ; surface crème ; production carthaginoise (inv. HT.0.47). 7 : Amphore punique de type Ramon T-5.2.3.2 ; fragment de bord ; pâte rouge orangé ; surface extérieure verdâtre ; production carthaginoise (inv. HT.0.100). 8 : Amphore punique de type Ramon T-4.2.1.5 ; fragment de bord ; pâte saumon ; surface extérieure jaunâtre ; production carthaginoise (inv. HT.0.77). 9 : Amphore punique de type Ramon T-5.2.3.2 ; fragment de bord ; pâte verdâtre riche en vacuoles ; production carthaginoise (inv. HT.0.82). 10 : Amphore punique de type Ramon T-4.2.1.5 ; fragment de bord ; pâte rouge orangé avec des fins grains de quartz ; production carthaginoise (inv. HT.0.83). 11 : Amphore punique de type Ramon T-4.2.1.5 ; fragment de bord ; pâte orangée riche en quartz ; surface extérieure crème ; production carthaginoise (inv. HT.0.75). 12 : Amphore punique de type Ramon T-7.4.3.1 ; fragment de bord ; pâte rouge brun riche en grains de quartz et en points jaunâtres ; production carthaginoise (inv. HT.0.69). 13 : Amphore grecque de type Gassner 362 ; fragment de bord ; pâte brune, micacée avec des grains de quartz et des inclusions noires ; production de l’aire de Reggio Calabria (inv. HT.0.80). 14 : Céramique à vernis noir italique ; fragment de bord d’un plat à poisson de type Morel 1122 ; pâte rouge brun ; vernis noir à reflets métallescents ; production campanienne A (inv. HT.0.16). 15 : Céramique à vernis noir punique ; fragment de bord et de paroi de plat à poisson de type Morel 1121-1122 ; pâte grisâtre ; vernis noir mat conservé en partie et effacé dans plusieurs endroits ; production locale ou régionale (inv. HT.0.34). 16 : Céramique à vernis noir italique ; fragment de pied d’un plat à poisson ; pâte rouge brun ; vernis noir à reflets métallescents ; production campanienne A (inv. HT.0.81).
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Titre Fig. 16 : Meule dite à trémie de type grec
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Titre Fig. 17 : Peson de filet de pêche en calcaire villafranchien
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Titre Fig. 18 : S4. Vestiges d’une villa romaine
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Titre Fig. 19 : S4. Radier d’un sol en terre battue
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Titre Fig. 20 : Aire cendreuse jonchée de pierres brûlées et de céramique
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Titre Fig. 21 : Amphores produites localement
Légende Catalogue des amphores (fig. 21) : 1 : Amphore de tradition punique de type Ramon T-7.4.1.1 ; fragment de bord et de col ; pâte verdâtre à grisâtre riche en fins grains blancs ; production locale (inv. HT.0.37). 2 : Amphore de tradition punique de type Ramon T-7.3.1.1 ; fragment de bord et de col ; pâte rouge brun ; surface jaunâtre à verdâtre ; production locale (inv. HT.0.54). 3 : Amphore de tradition punique ; fragment de bord et de col ; pâte brune et verdâtre riche en grains de quartz avec beaucoup de vacuoles ; production locale (inv. HT.0.53). 4 : Amphore de tradition punique ; fragment de bord et de col ; pâte brune, un peu poreuse riche en fins grains de quartz ; surface de même couleur ; production locale (inv. HT.0.23). 5 : Amphore de tradition punique de type Ramon T-7.4.2.2 ; fragment de bord et de col ; pâte compacte, rouge-brique, riche en grains blancs ; production locale (inv. HT.0.52). 6 : Amphore de tradition punique ; fragment de bord et de col ; pâte brune un peu poreuse riche en fins grains de quartz ; surface crème ; production locale (inv. HT.0.21). 7 : Amphore de tradition punique de type Ramon T-7.4.1.1/7.5.3.1 ; fragment de bord et de col ; pâte à moitié rouge brique, à moitié brune, compacte, très dure ; production locale (inv. HT.0.68). 8 : Amphore de tradition punique de type Ramon T-7.5.2.2 ; fragment de bord et de col ; pâte et surface grisâtre, poreuse, riche en fins grains de quartz ; production locale (inv. HT.0.20). 9 : Amphore de tradition punique de type Ramon T-7.3.2.1 ; fragment de bord et de col ; pâte rouge brun ; surface jaunâtre ; production locale (inv. HT.0.60). 10 : Amphore de tradition punique ; fragment de bord et de col ; pâte rouge brun, fine ; production locale (inv. HT.0.100). 11 : Amphore de tradition punique de type pseudo Dressel 2/4-pseudo Tripolitaine I ; fragment de bord et de col ; pâte rouge brun ; surface extérieure jaunâtre ; production locale (inv. HT.0.150). Ces amphores étaient destinées à être exportées probablement par le port de Soûq el Guébli72.
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Titre Fig. 22 : Fond d’une amphore avec des écailles de poisson
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Titre Fig. 23 : L’île de Jerba dans son contexte régional du sud-est tunisien
Crédits d’après mzabi 1993, p. 16
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Titre Fig. 24a : Plan des vestiges des deux sondages S1 et S2
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Titre Fig. 24b : Coupe stratigraphique des sondages S1 et S2. Façade nord
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Titre Fig. 25 : Contexte S1/US 6. Le matériel archéologique
Légende 1 : Céramique modelée ; fragment d’un vase à bord redressé ; pâte grisâtre fine, surface extérieure à engobe crème lisse ; production locale (inv. HT.1.6.11)c. 2 : Céramique modelée ; fond plat d’un vase fermé ? ; pâte noirâtre ; surface extérieure à engobe verdâtre ; sur le fond extérieur : empreintes de vannerie ; production locale (inv. HT.1.6.6). 3 : Céramique modelée ; fond large plat ; pâte beige fine à vacuoles ; surface extérieure verdâtre ; production locale (inv. HT.1.6.5). 4 : Céramique modelée ; fond plat ; pâte à moitié rouge brun, à moitié grisâtre ; surface extérieure à engobe crème ; production locale (inv. HT.1.6.2). 5 : Céramique modelée ; marmite à bord rentrant à lèvre ronde ; pâte rouge brun à cœur grisâtre ; production locale (inv. HT.1.6.3). 6 : Céramique modelée ; fond plat ; pâte grisâtre ; surface extérieure à engobe crème lissé ; production locale (inv. HT.1.6.8). 7 : Céramique modelée ; marmite à bord rentrant ; pâte grisâtre fine ; surface extérieure à engobe crème lissé ; production locale (inv. HT.1.6.20). 8 : Céramique modelée ; vase à bord droit ; pâte rouge brun ; surface extérieure noirâtre ; production locale (inv. HT.1.6.10). 9 : Céramique modelée ; fragment de bord et de paroi d’une marmite à lèvre évasée ; pâte grisâtre fine, feuilletée ; engobe rouge poli à l’extérieur ; production locale (inv. HT.1.6.19). 10 : Céramique modelée ; fragment d’une jarre (?) à bord redressé à lèvre équarrie ; pâte rouge brun fine ; surface extérieure à engobe crème lissé ; production locale (inv. HT.1.6.4). 11 : Céramique modelée ; marmite à bord rond rentrant ; fragment de bord et de paroi ; pâte grisâtre à noirâtre ; traces de feu à l’extérieur ; surface extérieure de la paroi intérieure de couleur rouge brun ; production locale (HT.1.6.1). 12 : Céramique modelée ; marmite à bord rentrant ; fragment de bord et de paroi ; pâte rouge brun ; surface extérieure à surface noirâtre ; production locale (inv. HT.1.6.9). 13 : Céramique modelée ; marmite à bord rond redressé ; pâte grisâtre fine ; surface extérieure à engobe orangé ; production locale (inv. HT.1.6.16). 14 : Céramique modelée ; tajine (?) à bord évasé ; pâte grisâtre fine, feuilletée ; surface extérieure crème lisse ; production locale (inv. HT.1.13). 15 : Céramique modelée ; fragment amorphe ; pâte gris verdâtre ; surface extérieure à engobe crème à jaunâtre lisse sur lequel ont été peints des tremoli (inv. HT.1.6.18). 16 : Peson de filet de pêche en terre cuite troué en son milieu ; pâte bicolore : rouge orangé dans la partie supérieure, partie inférieure grisâtre (inv. HT.1.6.7). Datation : i er s. av. J.-C.
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Titre Fig. 26 : Contexte S1/US 9. Le matériel archéologique
Légende 1 : Céramique modelée ; plat à bord évasé ; fragment de bord ; pâte rouge brun ; surface extérieure jaunâtre, grossièrement lissée, portant des traces de feu ; production locale (inv. HT.1.9.2). 2 : Céramique modelée ; tajine à bord évasé ; fragment de bord ; pâte rouge brun ; surface extérieure noircie ; production locale (inv. HT.1.9.100). 3 : Céramique moulée ; plat à bord en bandeau légèrement évasé à encoches sur sa face supérieure ; fragment de bord et de paroi ; pâte grisâtre ; surface extérieure crème lisse ; production locale (inv. HT.1.9.101). 4 : Céramique moulée ; plat à bord en bandeau droit à encoches sur sa face supérieure ; fragment de bord et de paroi ; pâte grisâtre ; surface extérieure crème lisse ; production locale (inv. HT.1.9.102). 5 : Céramique moulée ; plat à bord droit à encoches sur sa face extérieure ; fragment de bord et de paroi ; pâte grisâtre ; surface extérieure crème lisse ; production locale (inv. HT.1.9.103). 6 : Céramique modelée ; bol à bord rentrant ; fragment de bord et de paroi ; pâte orangée compacte ; surface extérieure crème à peine lissée ; production locale (inv. HT.1.9.1). 7 : Céramique modelée ; bol à bord rentrant convexe à l’extérieur ; fragment de bord et de paroi ; pâte saumon compacte ; surface extérieure noire cendreuse à peine lissée ; production locale (inv. HT. 1.9.3).
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Titre Fig. 27 : Contexte S1/US 16. Le matériel archéologique
Légende 1 : Céramique moulée ; plat à bord en bandeau évasé ; fragment de bord et de paroi ; pâte grisâtre ; surface extérieure crème lisse ; production locale (inv. HT.1.16.1). 2 : Céramique modelée ; plat à bord évasé (tajine) ; pâte grisâtre ; surface extérieure noirâtre (cendreuse) ; production locale (inv. HT. 1.16.13). 3 : Céramique modelée ; bol hémisphérique à bord rentrant ; fragment de bord et de paroi ; pâte grisâtre avec beaucoup d’impuretés ; surface extérieure jaunâtre ; traces de feu à l’extérieur ; production locale (inv. HT.1.16.17). 4 : Céramique modelée ; bol à bord évasé ; fragment de bord et de paroi ; pâte à moitié orangée à saumon et à moitié grisâtre ; surface extérieure lissée ; production locale (inv. HT.1.16.21). 5 : Céramique modelée ; pied massif à parois concaves ; pâte bicolore : rouge et orangée ; surface extérieure verdâtre ; production locale (inv. HT.1.16.15). 6 : Molette en pierre locale (inv. HT.1.16.1). Datation : iv e-iii e s. av. J.-C.
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Titre Fig. 28 : Contexte S1/US 17. Le matériel archéologique
Légende 1 : Céramique moulée ; vase de grandes dimensions à bord en bandeau évasé ; fragment de bord et de paroi ; pâte grisâtre ; surface extérieure crème lisse ; production locale (inv. HT.1.17.3). 2 : Céramique modelée ; bol à bord rentrant ; fragment de bord et de paroi ; pâte brune ; surface extérieure orangée (à l’intérieur) et noire (à l’extérieur) ; production locale (inv. HT.1.17.1). 3 : Céramique modelée ; bol à bord rentrant ; fragment de bord et de paroi ; pâte orangée ; surface noire à l’extérieur et orangée à l’intérieur ; production locale (inv. HT.17.6). Datation : viii e-vii e s. av. J.-C. ?
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Titre Fig. 29 : Sondage 3. Coupe stratigraphique
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Titre Fig. 30 : Contexte S3/US 5. Le matériel archéologique
Légende 1 : Céramique modelée ; bol caréné ; fragment de bord et de paroi ; pâte à moitié grisâtre, à moitié rouge brun ; engobe rouge à l’intérieur ; production locale (inv. HT.3.5.10). 2 : Céramique modelée ; bol à bord déversé à profil convexo-concave ; fragment de bord et de paroi ; pâte grisâtre ; surface extérieure beige à crème ; production locale (inv. HT.3.5.12). 3 : Céramique modelée ; pâte brune riche en inclusions noires et en quartz ; production italique. 4 : Céramique moulée ; bol à bord évasé ; fragment de bord et de paroi ; pâte brune ; surface extérieure crème ; production locale (inv. HT.3.5.2). 5 : Céramique culinaire ; couvercle ; fragment de bord et de paroi ; pâte brun clair ; production locale (inv. HT.3.5.13). 6 : Amphore de tradition punique tardive ? ; fragment de bord et de col d’une amphore de type Ramon T-7.5.2.3 ? ; pâte brune fine ; production locale (inv. HT.3.5.11). 7 : Amphore de tradition punique ; fragment de bord et de col d’une amphore de type Ramon T-7.3.2.1 ; pâte rouge brun fine ; production locale (inv. HT.3.5.3). 8 : Amphore de tradition punique ; fragment de bord et de col d’une amphore de type Ramon T-7.3.2.1 ; pâte rouge orangé, riche en quartz ; surface extérieure jaunâtre ; production locale (inv. HT.3.5.9). 9 : Amphore punique ; fragment de bord d’une amphore de type Ramon T-5.2.3.2 ; pâte saumon ; surface extérieure verdâtre riche en quartz ; production carthaginoise (inv. HT.3.5.5). 10 : Amphore de tradition punique ; fragment de bord et de col d’une amphore de type Ramon T-7.5.2.3 ; pâte rouge brun fine ; surface extérieure jaunâtre (inv. HT.3.5.4). Datation : fin du i er s. av. J.-C.
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Titre Fig. 31 : Contexte S3/US 7. Le matériel archéologique
Légende 1 : Amphore ; fragment de bord et de col d’une amphore de type Ramon T-7.5.2.2 ; pâte brune avec de gros grains de quartz ; surface extérieure verdâtre ; production locale (inv. HT.3.7.4). 2 : Amphore ; fragment de bord et de col d’une amphore de type Ramon T-7.5.2.2 ; pâte brune avec de gros grains de quartz ; surface extérieure jaunâtre ; production locale (inv. HT.3.7.2). 3 : Céramique moulée ; fragment de bord et de paroi d’un plat à bord évasé ; pâte grisâtre fine ; surface extérieure crème ; production locale (inv. HT.3.7.3). 4 : Céramique modelée ; fragment de pied à parois concaves d’une forme fermée ; pâte grisâtre ; surface extérieure crème ; production locale (inv. HT.3.7.1). 5 : Céramique modelée ; fragment de pied à parois concaves d’une forme fermée ; pâte grisâtre ; surface extérieure crème ; production locale (inv. HT.3.7.5). 6 : Partie dormante d’une meule en pierre locale (inv. HT.3.7.29). 7 : Partie dormante d’une meule rotative en pierre locale (inv. HT.3.7.28). Datation : i er s. av. J.-C.t.
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Titre Fig. 32 : Contexte S3/US 19. Pilon en pierre
Légende Pilon en calcaire villafranchien (inv. HT.3.19.4)
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Titre Fig. 33 : Contexte S3/US 23. Le matériel archéologique
Légende 1 : Céramique modelée ; fragment de bord et de paroi d’un bol à bord rentrant ; pâte grisâtre, fine ; surface extérieure de couleur crème, lissée ; production locale (inv. HT.3.23.14). 2 : Céramique modelée ; fragment de pied massif à parois concaves ; pâte grisâtre fine ; surface extérieure crème lissée ; production locale (inv. HT.3.23.42).
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Titre Fig. 34 : Contexte S3/US 24. Le matériel archéologique
Légende 1 : Céramique modelée ; fragment d’un bol à bord rentrant ; pâte brune, fine ; surface extérieure grisâtre, lissée (inv. HT.3.24.8)
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Titre Fig. 35 : Contexte S3/US 25. Le matériel archéologique
Légende Nucleus taillé dans du silex de Gafsa (non illustré). 1 : Céramique modelée ; fragment d’un bol à bord rentrant ; pâte grisâtre fine ; surface extérieure lissée (inv. HT.3.25.24). 2 : Céramique modelée ; fragment d’un bol à bord rentrant ; pâte gris noirâtre, riche en fins grains de quartz ; surface extérieure lissée (inv. HT.3.25.100). 3 : Céramique modelée ; fragment de bol à bord rentrant ; pâte à moitié grisâtre, à moitié brune, fine ; surface extérieure crème, lissée (inv. HT.3.25.101) 4 : Céramique modelée ; fragment de tajine ( ?) à bord évasé ; pâte grise, fine ; surface extérieure crème lissée (inv. HT.3.25.102). 5 : Céramique modelée ; fragment de pied à parois concaves ; pâte brune riche en grains de quartz ; surface extérieure à engobe crème lissé (inv. HT.3.25.108). 6 : Lissoir en pierre (inv. HT.3.25.105). 7 : Lissoir en pierre (inv. HT.3.25.106). 8 : Un fragment d’os travaillé (inv. HT.3.25.107)
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Titre Fig. 36 : Contexte S3/US 27. Le matériel archéologique
Légende 1 : Céramique modelée ; fragment de pied d’une forme fermée ; pâte grise fine ; surface extérieure verdâtre (inv. HT.3.27.1). 2 : Lissoir en pierre (inv. HT.3.27.2).
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Titre Fig. 37 : Contexte S3/US 35. Le matériel archéologique
Légende 1 : Céramique modelée ; fragment d’un bol à bord rentrant ; pâte grisâtre assez grenue ; production locale (inv. HT.3.35.31). 2 : Céramique modelée ; fragment d’un bol à bord rond droit ; pâte grise à noirâtre assez fine ; production locale (inv. HT.3.35.27). 3 : Céramique modelée ; fragment d’un bol à bord rond légèrement rentrant ; pâte grise à noirâtre assez fine ; surface extérieure crème lissée (inv. HT.3.35.22). 4 : Céramique modelée ; fragment d’un vase à bord droit (tajine ?) ; pâte grise à noirâtre, fine ; engobe rouge à l’extérieur lissé (inv. HT.3.35.20).
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Titre Fig. 38 : Contexte S3/US 37. Le matériel archéologique
Légende 1 : Céramique modelée ; fragment d’un bol à bord rentrant ; pâte grise à noirâtre ; production locale (inv. HT.3.37.1). 2 : Céramique modelée ; fragment d’un bol à bord rentrant ; pâte brune à cœur gris à noirâtre (inv. HT.3.37.2). 3 : Céramique modelée ; fragment d’un plat à bord évasé (tajine), pâte grise ; surface extérieure crème lissée. 4 : Céramique modelée ; fragment de bord et de paroi d’un bol ; pâte grisâtre fine ; surface extérieure à peine lissée ; traces de feu à l’extérieur (inv. HT.3.37.1).
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Fichier image/jpeg, 463k
Titre Fig. 39 : Contexte S3/US 38. Le matériel archéologique
Légende 1 : Céramique modelée ; fragment d’un bol à bord biseauté rentrant ; pâte grenue de couleur grisâtre à noirâtre ; surface extérieure lissée (inv. HT.3.38.15). 2 : Céramique modelée ; fragment d’un bol à bord biseauté rentrant ; pâte gris noirâtre, fine ; surface extérieure à engobe blanc lissé (inv. HT.3.38.17). Datation : vii e-vi e s. av. J.-C. ?
URL http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/antafr/docannexe/image/544/img-40.jpg
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Titre Fig. 40 : Contexte S4/US 5. Le matériel archéologique
Légende 1 : Céramique commune ; fragment de bord et de paroi d’un bol à listel ; pâte verdâtre ; production locale (inv. HT.4.5.120). 2 : Céramique modelée ; fragment de marmite de type Hayes 183 ; pâte rouge brun assez fine ; production locale (inv. HT.4.5.121). 3 : Céramique commune ; fragment de pied d’un plat ; pâte rouge orangé ; surface extérieure crème ; production locale (inv. HT.4.5.136). 4 : Céramique culinaire ; fragment bord et de paroi ; pâte rouge brun fine ; surface extérieure jaunâtre ; production locale (inv. HT.4.5.174). 5 : Céramique culinaire ; fragment de bord et de paroi d’un couvercle de type Sabratha 96 ; pâte rouge brun fine ; surface extérieure jaunâtre ; production locale (inv. HT.4.5.33). 6 : Céramique modelée ; fragment de bol à bord droit ; pâte grisâtre ; engobe crème lisse à l’extérieur ; production locale (inv. HT.4.5.1221). 7 : Céramique commune ; fragment de bord à lèvre tombante et de col d’une cruche ; pâte rouge brique fine ; surface extérieure verdâtre ; production locale (inv. HT.4.5.34). 8 : Amphore romaine ; fragment de bord et de col d’une amphore de type Dressel 2/4 ; pâte rouge orangé riche en fins grains de quartz ; surface extérieure jaunâtre ; production locale (inv. HT.4.5.48). 9 : Céramique commune ; fragment de bord et de col d’une cruche ; pâte brun clair ; surface extérieure jaunâtre ; production locale (inv. HT.4.5.129). 10 : Amphore de tradition punique ; fragment de bord et de col de type Ramon T- 7.3.2.1 ; pâte rouge brun avec de fins grains de quartz ; surface extérieure jaunâtre (inv. HT.4.5.44). Datation : fin du ii e s. apr. J.-C.-début du iii e s. apr. J.-C.
URL http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/antafr/docannexe/image/544/img-41.jpg
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Titre Fig. 41 : Contexte S4/US 7. Le matériel archéologique
Légende 1 : Amphore de tradition punique de type Ramon T-7.2.1.1 ; fragment de bord et de col ; pâte grisâtre à cœur rouge brun constellé de petits points blancs ; production locale (inv. HT.4.7.228). 2 : Amphore de tradition punique ; fragment de bord et de col ; pâte orangée riche en vacuoles ; surface extérieure verdâtre ; production locale (inv. HT.4.7.4). 3 : Amphore de tradition punique de type Ramon T-7.4.2.2 ; fragment de bord et de col ; pâte brune avec de fins grains de quartz ; production locale (inv. HT.4.7.1). 4 : Amphore de tradition punique de type Ramon T-7.5.2.3 ; fragment de bord et de col ; pâte rouge brun fine ; surface extérieure jaunâtre ; production locale (inv. HT.4.7.55). 5 : Amphore romaine de type pseudo-Dressel 2/4 ; fragment de bord et de col ; pâte rouge brun fine ; production locale (inv. HT.4.7.56). 6 : Amphore romaine de type Dressel 2/4 ; fragment de bord et de col ; pâte beige micacée avec des particules noires ; production italique (inv. HT.4.7.51). 7 : Amphore romaine de type indéterminé ; fragment de fond ; pâte brune fine ; production locale (inv. HT.4.7.131). 8 : Céramique culinaire africaine ; plat de type Hayes 181.1 ; fragment de bord ; pâte rouge brun fine avec de minuscules particules blanches ; vernis rouge brique mat à l’intérieur, à l’extérieur il n’est appliqué que sur la partie supérieure du bord, le reste de la paroi étant uniquement lissé ; production locale ou régionale (inv. HT.4.7.230). 9 : Céramique culinaire africaine ; plat de type Hayes 181.1 ; fragment de bord ; pâte rouge brun fine avec de minuscules particules blanches ; vernis rouge brique mat à l’intérieur, à l’extérieur il n’est appliqué que sur la partie supérieure du bord, le reste de la paroi étant uniquement lissé ; production locale ou régionale (inv. HT.4.7.159). 10 : Céramique culinaire africaine ; plat de type Hayes 181.1 ; fragment de bord ; pâte rouge brun fine avec de minuscules particules blanches ; vernis rouge brique mat à l’intérieur, à l’extérieur il n’est appliqué que sur la partie supérieure du bord, le reste de la paroi étant uniquement lissé ; production locale (inv. HT.4.7.155). 11 : Céramique culinaire africaine ; lopas de type Sabratha 153w ; fragment de bord ; pâte beige riche en points blancs ; production locale (inv. HT.4.7.52). 12 : Céramique commune africaine ; fragment de bord d’un bol ; production locale (inv. HT.4.7.53). 13 : Céramique commune africaine ; bol de type Sabratha 206x ; fragment de bord ; pâte rouge orangé avec des vacuoles et des petits points blancs ; production locale (inv. HT.4.7.239). 14 : Céramique commune africaine ; fragment de bord d’un bol ; pâte rouge brun fine ; surface noirâtre à l’extérieur ; production locale (inv. HT.4.7.13). 15 : Céramique culinaire africaine ; plat de type Hayes 181.1 ; fragment de bord brûlé ; pâte grisâtre à cœur brun riche en fins grains de quartz ; vernis rouge portant des traces de feu à l’intérieur ; extérieur lissé (sans vernis) ; production locale ou régionale (inv. HT.4.7.242). 16 : Céramique culinaire africaine ; marmite de type Sabratha 43y ; fragment de bord et de paroi ; pâte rouge brun avec de minuscules points blancs ; production locale (inv. HT.4.7.160). 17 : Céramique culinaire italique ; couvercle de type Sabratha 101z ; fragment de bord ; pâte grisâtre micacée ; production italique (inv. HT.4.7.3). 18 : Céramique commune africaine ; couvercle de type Sabratha 96aa ; fragment de bord ; pâte brune assez fine ; production locale. 19 : Céramique modelée ; marmite ; fragment de bord ; pâte rouge brun ; traces de feu au niveau du bord ; production locale (inv. HT.4.7.249). 20 : Céramique modelée ; marmite ; fragment de bord ; pâte rouge orangé fine ; production locale (inv. HT.4.7.224). 21 : Céramique modelée ; marmite ; fragment de bord et de paroi ; pâte rouge orangé fine ; production locale (inv. HT.4.7.132). 22 : Céramique modelée ; fragment de fond ; pâte grisâtre ; surface extérieure à engobe crème lisse ; pâte grisâtre assez fine ; production locale (inv. HT.4.7.2). Datation : fin du i er s. apr. J.-C.-début du ii e s. apr. J.-C.
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Titre Fig. 42 : Contexte S4/US 8. Le matériel archéologique
Légende 1 : Céramique commune ; bol de type Sabratha 259 ; fragment de bol à bord épaissi, cannelé rentrant ; pâte grisâtre riche en fins grains de quartz et en vacuoles (inv. HT.4.8.24). 2 : Céramique culinaire ; fragment de bord et de paroi ; pâte brune riche en grains de quartz (inv. HT.4.8.100). 3 : Céramique culinaire ; fragment de bord et de paroi d’un plat de type Hayes 181.1 ; pâte brune riche en grains de quartz ; surface extérieure noirâtre (inv. HT.4.8.7). 4 : Céramique culinaire ; fragment de bord et de paroi d’une marmite ; pâte rouge brun fine ; surface extérieure jaunâtre (inv. HT.4.8.51). 5 : Céramique culinaire ; fragment de bord et de paroi d’un couvercle de type Sabratha 101 ; pâte rouge clair fine (inv. HT.4.8.27). 6 : Céramique culinaire ; fragment de bord et de paroi d’un couvercle de type Sabratha 101 (inv. HT.4.8.65). 7 : Céramique culinaire ; fragment de bord et de paroi d’un couvercle de type Sabratha 104 ; pâte brune fine ; production locale (inv. HT.4.8.26). 8 : Céramique modelée ; fragment de bord et de paroi d’une marmite de type Hayes 183 (imitation) ; pâte grisâtre fine ; surface extérieure lissée ; production locale (inv. HT.4.8.47). 9 : Céramique commune ; fragment de bord et de col d’une cruche ; pâte orangée fine ; surface extérieure jaunâtre (inv. HT.4.8.106). 10 : Amphore punique ; fragment de bord et de col d’une amphore de type Ramon T-7.4.3.1 ; pâte rouge brun grenue avec des particularités jaunâtres ; production carthaginoise (inv. HT.4.8.104). 11 : Amphore de tradition punique ; fragment de pied creux de type Ramon T- 7.0.0.0. ; pâte rouge orangé riche en points jaunâtres éclatés et en fins grains de quartz ; restes de poix à l’intérieur ; production locale (inv. HT.4.8.107). Datation : fin du i er s. apr. J.-C.-début du ii e s. apr. J.-C.
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Titre Fig. 43 : Contexte S4/US 12. Le matériel archéologique
Légende 1 : Amphore punique de type Ramon T- 7.4.3.1 ; fragment de bord ; pâte rouge brun riche en fins grains de quartz et en particules jaunâtres ; production carthaginoise (inv. HT.4.12.14). 2 : Amphore punique de type Ramon T-7.3.1.1 ; fragment de bord et de col ; pâte rouge orangé riche en quartz ; surface extérieure verdâtre ; production locale (inv. H.T. 4.12.33). 3 : Amphore punique de type Ramon T-7.4.2.2 ; fragment de bord et de col ; pâte grisâtre à cœur rouge brun riche en fins grains de quartz ; surface extérieure verdâtre ; production locale (inv. HT.4.12.21). 4 : Amphore punique de type Ramon T-7.2.1.1 ; fragment de bord et de col ; pâte grisâtre à cœur rouge brun ; surface extérieure verdâtre ; production locale (inv. HT.4.12.3). 5 : Amphore punique de type Ramon T-7.4.2.2 ; fragment de bord et de col ; pâte rouge brun assez fine ; surface extérieure verdâtre ; production locale (inv. HT.4.5.16). 6 : Amphore punique de type Ramon T-7.2.1.1 ; fragment de bord et de col ; pâte rouge brun riche en particules jaunâtres ; surface extérieure verdâtre ; production locale (inv. HT.4.12.). 7 : Amphore punique de type Ramon T-7.4.2.2 ; fragment de bord et de col ; pâte brun clair ; production locale (inv. inv. HT.4.12.6). 8 : Amphore punique de type Ramon T-7.4.2.2 ; fragment de bord et de col ; pâte brun clair assez fine ; surface extérieure verdâtre ; production locale (inv. HT.4.12.5). 9 : Amphore romaine ; fragment de bord et de col ; pâte beige un peu micacée riche en chamotte ; production de l’Adriatique (inv. HT.4.12.32). 10 : Céramique commune ; fragment de bord et de paroi ; pâte rouge orangé riche en fins grains de quartz avec quelques points blancs ; surface extérieure verdâtre ; production locale (inv. HT.4.12.22). 11 : Céramique sigillée italique ; fragment de bord d’une coupe ; pâte beige ; vernis rouge ; production d’Arezzo (inv. HT.4.12.23). 12 : Céramique commune punique ; fragment de bord d’un plat de type Vegas 54 ; pâte grisâtre à cœur brun riche en points jaunâtres ; production locale (inv. HT. 4.12.4). 13 : Céramique à vernis noir italique ; fragment de bord d’un bol de type Lamboglia 27 ; pâte beige à brun fine ; vernis noir de bonne qualité ; production de l’atelier des petites estampilles (inv. HT.4.12.27). 14 : Pilon en calcaire villafranchien (inv. HT.4.12.100). 15 : Pilon en calcaire villafranchien (inv. HT.4.12.97). Datation : début du i er s. apr. J.-C.
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Titre Fig. 44 : Contexte S4/US 13. Le matériel archéologique
Légende 1 : Amphore romaine de type Dressel 2/4 ; fragment de bord et de col ; pâte rouge orangé riche en fins grains de quartz ; surface extérieure jaunâtre (inv. HT.4.13.14). 2 : Amphore de tradition punique de type Ramon T-7.5.2.3 ; fragment de bord et de col ; pâte rouge orangé grenue ; surface extérieure verdâtre (inv. HT.4.13.95). 3 : Amphore tripolitaine de type Sabratha 16d/ Tripolitaine I ; fragment de bord ; pâte bicolore rouge et grise constellée d’une multitude d’inclusions blanches ; surface extérieure verdâtre ; production de Lepcis Magna (inv. HT.4.13.10). 4 : Amphore romaine ; fragment de bord et de col d’une amphore de type Dressel 2/4 ; production locale (inv. HT.4.13.29). 5 : Amphore romaine de type Dressel 2/4 ; fragment de bord et de col ; production locale (inv. HT.4.13.61). 6 : Céramique modelée ; fragment de bord d’une marmite de type Sabratha 292 ; pâte brune avec beaucoup d’impuretés et de gros grains noirs ; surface extérieure rouge brun, lissée ; production de Pantelleria (inv. HT.4.13.45). 7 : Céramique culinaire ; fragment de bord et de paroi d’un couvercle de type Sabratha 96 ; pâte brune assez fine ; surface extérieure verdâtre (inv. HT.4.13. 31). Datation : deuxième moitié du i er s. apr. J.-C.
URL http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/antafr/docannexe/image/544/img-45.jpg
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Titre Fig. 45 : Contexte S4/US 14. Le matériel archéologique
Légende 1 : Céramique culinaire ; fragment de bord et de paroi d’un couvercle ; pâte brun clair riche en points jaunâtres éclatés ; surface intérieure cendreuse (inv. HT.4.14.3). 2 : Céramique commune ; bol de type Sabratha 214/216 ; fragment de bord et de paroi ; pâte rouge brun granuleuse et vacuolaire ; surface extérieure jaunâtre (inv. HT.4.14.10). 3 : Céramique commune ; fragment de bord et de paroi d’un bol ; pâte verdâtre riche en fins grains de quartz (inv. HT.4.14.36). 4 : Céramique culinaire ; fragment de bord et de paroi d’une lopas de type Vegas 68.1 ; pâte brune, fine, riche en fins grains de quartz avec quelques points blancs ; surface extérieure jaunâtre (inv. HT.4.14.8). 5 : Amphore de tradition punique de type Ramon T-7.6.1.1 ; fragment de bord et de col ; pâte brune fine ; surface extérieure jaunâtre (inv. HT.4.14.6). 6 : Amphore de tradition punique de type Ramon T-7.6.1.1 ; fragment de bord et de col ; pâte brune fine (inv. HT.4.14.34). 7 : Céramique commune ; fragment de pied et de paroi d’une cruche à panse biconique ; pâte grisâtre riche en points blancs éclatés (inv. HT.4.14.2). Deuxième moitié du i er s. av. J.-C.
URL http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/antafr/docannexe/image/544/img-46.jpg
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Titre Fig. 46 : Contexte S4/US 16. Le matériel archéologique
Légende 1 : Amphore grecque de type Gassner 8 ; fragment de bord ; pâte grisâtre, granuleuse riche en point blancs ; production de l’aire de la Lucanie (inv. HT.4.16.20). 2 : Amphore de tradition punique de type Ramon T-7.5.2.2 ; fragment de bord et de col ; pâte rouge brun fine ; production locale (inv. HT.4.16.24). Datation : première moitié du i er s. av. J.-C.
URL http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/antafr/docannexe/image/544/img-47.jpg
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Titre Fig. 47 : Contexte S4/US 18. Le matériel archéologique
Légende 1 : Céramique modelée ; forme fermée (jarre de stockage ?) ; fragment de pied ; pâte grise ; surface extérieure à engobe crème lissé ; production locale (inv. HT.4.18.2). 2 : Céramique modelée ; forme fermée (jarre de stockage ?) ; fragment de pied ; pâte grise ; surface extérieure à engobe crème lissé ; production locale (inv. HT.4.18.1). 3 : Céramique modelée ; forme fermée ; fragment de pied ; pâte grise ; surface extérieure à engobe crème lissé ; production locale (inv. HT.4.18.6).
URL http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/antafr/docannexe/image/544/img-48.jpg
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Titre Fig. 48 : Contexte S4/US 19. Le matériel archéologique
Légende 1 : Céramique commune (fig. 48) ; fragment de bord et de paroi d’un bol de type Vegas 54 ; pâte verdâtre assez fine ; production locale (inv. HT.4.19.60). Datation : ii e s. av. J.-C.
URL http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/antafr/docannexe/image/544/img-49.jpg
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Titre Fig. 49 : Contexte S4/US 20. Le matériel archéologique
Légende 1 : Céramique modelée ; fragment d’un bol à bord rentrant, à lèvre équarrie ; pâte brun clair, à cœur gris clair ; surface extérieure jaunâtre lissée (inv. HT.4.20.1).
URL http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/antafr/docannexe/image/544/img-50.jpg
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Titre Fig. 50 : Contexte S4/US 24. Le matériel archéologique
Légende 1 : Céramique modelée ; fragment de bol droit ; pâte grise assez fine ; surface extérieure noirâtre ; production locale (inv. HT.4.24.10). 2 : Céramique modelée ; fragment de bol à bord rentrant ; pâte brun clair à cœur grisâtre ; surface extérieure lissée ; production locale (inv. HT.4.24.17). 3 : Céramique modelée ; fragment de bol à bord rentrant ; pâte grise fine ; surface extérieure légèrement lissée ; production locale (inv. HT.4.24.28). 4 : Céramique modelée ; fragment de bol à bord rentrant ; pâte grise fine ; surface noire mal lissée (inv. HT.4.24.8). 5 : Céramique modelée ; fragment de bol à bord droit ; pâte grisâtre à noirâtre, fine ; surface extérieure crème lissée (inv. HT.4.24.13). Datation : première moitié du i er millénaire av. J.-C. ?
URL http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/antafr/docannexe/image/544/img-51.jpg
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Titre Fig. 51 : Contexte S4/US 25. Le matériel archéologique
Légende 1 : Céramique modelée ; fragment d’un bol à bord rentrant et à lèvre biseautée ; pâte grise, fine ; surface extérieure cendreuse, lissée (inv. HT.4.25.12). 2 : Céramique modelée ; fragment d’un bol à bord rentrant, à lèvre ronde ; pâte brun clair, fine, à cœur gris ; surface extérieure cendreuse et lissée (inv. HT.4.25.25). 3 : Céramique modelée ; fragment de pied d’une forme fermée ; pâte grise fine ; surface extérieure crème, lissée (inv. HT.4.25.39). 4 : Fragment d’un lissoir en pierre de forme ronde (inv. HT.4.25.14). 5 : Molette en pierre locale (inv. HT.4.25.42).
URL http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/antafr/docannexe/image/544/img-52.jpg
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Titre Fig. 52 : Contexte S4/US 29. Le matériel archéologique
Légende 1 : Céramique modelée ; fragment de pied ; pâte grise ; surface extérieure crème ; production locale (inv. HT.4.29.13). 2 : Céramique modelée ; fragment de pied ; pâte grise fine ; surface extérieure lissée ; production locale (inv. HT.4.29.1). 3 : Céramique modelée ; fragment de bol à bord rentrant ; pâte brun clair à cœur gris, fine ; surface 3 extérieure lissée portant les traces de feu ; production locale (inv. HT.4.29.29.16). 4 : Céramique modelée ; fragment de bol à bord légèrement rentrant ; pâte grise fine ; surface extérieure crème lissée portant les traces de feu ; production locale (inv. HT.4.29.31). 5 : Céramique modelée ; fragment de plat à bord évasé et lèvre biseautée : probablement un tajine ; pâte brune à cœur grisâtre ; production locale (inv. HT.4.29.2). 6 : Céramique modelée ; fragment de bol à bord rentrant ; pâte brune à cœur grisâtre ; surface extérieure portant des traces de feu (inv. HT.4.29.26). Datation : première moitié du i er millénaire av. J.-C. ?
URL http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/antafr/docannexe/image/544/img-53.jpg
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Titre Fig. 53 : Contexte S4/US 32. Le matériel archéologique
Légende 1 : Céramique modelée ; forme fermée (jarre de stockage ?) ; fragment de pied ; pâte grisâtre ; surface à engobe crème lissé ; production locale (inv. HT.4.32.5). 2 : Céramique modelée ; forme fermée (jarre de stockage ?) ; fragment de pied ; pâte grisâtre ; surface à engobe crème lissé ; production locale (inv. HT.4.32.7). 3 : Céramique modelée ; forme fermée (jarre de stockage ?) ; fragment de pied ; pâte grise à noirâtre ; surface extérieure crème, lissée.
URL http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/antafr/docannexe/image/544/img-54.jpg
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Titre Fig. 54 : Contexte S4/US 35. Le matériel archéologique
Légende Outil en silex dont la matière première provient d’El Guettar, Dahar (non illustré). 1 : Céramique modelée ; pâte brune à cœur gris ; surface extérieure à engobe rouge clair à marronâtre lissé. 2 : Lissoir en pierre. 3 : Lissoir en pierre.
URL http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/antafr/docannexe/image/544/img-55.jpg
Fichier image/jpeg, 411k
Titre Fig. 55 : Contexte S4/US 37. Le matériel archéologique
Légende 1 : Céramique modelée ; marmite à bord rentrant ; fragment de bord et de paroi ; pâte grisâtre riche en chamotte ; surface extérieure portant les traces de feu ; production locale (inv. HT.4.37.1). 2 : Céramique modelée ; marmite à bord rentrant ; fragment de bord et de paroi ; pâte grisâtre ; surface extérieure portant des traces de feu ; production locale (HT.4.37.1bis). Datation : première moitié du i er millénaire av. J.-C. ?
URL http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/antafr/docannexe/image/544/img-56.jpg
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Pour citer cet article

Référence papier

Sami Ben Tahar, « Henchir Tawrirt (Jerba) : un site libyque aux origines »Antiquités africaines, 52 | 2016, 9-52.

Référence électronique

Sami Ben Tahar, « Henchir Tawrirt (Jerba) : un site libyque aux origines »Antiquités africaines [En ligne], 52 | 2016, mis en ligne le 24 avril 2020, consulté le 06 février 2025. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/antafr/544 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/antafr.544

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Auteur

Sami Ben Tahar

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