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Une nouvelle inscription libyque découverte à Makhfi, près de Tanger

Mustapha Jaouhari
p. 53-58

Résumés

Cet article vise à informer les chercheurs de la découverte d’une nouvelle inscription libyque, à une vingtaine de kilomètres à l’est de Tanger. L’endroit est accessible, l’inscription est visible. C’est la première inscription de ce type gravée dans une grande roche encore plantée dans le sol. Elle comporte vingt-cinq caractères où figure la fameuse formule (Image). Ses caractéristiques épigraphiques permettent de la classer dans le groupe des inscriptions déjà trouvées dans la région d’Anjra, située entre Tanger, Tétouan et Ceuta. Les inscriptions de cette région emploient un même alphabet libyque à l’époque romaine.

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Texte intégral

Les circonstances de la découverte

1Le texte libyque ici présenté est gravé dans une roche encore plantée dans son sol, près d’une modeste maison récemment construite à Makhfi, petit village situé dans les collines, à l’est de Tanger (fig. 1). Aux dires du propriétaire de la maison, la roche à inscription a toujours existé à cet endroit où la végétation couvrait autrefois tout le terrain. C’est en le débroussaillant qu’il serait tombé fortuitement sur l’inscription. Occupant le versant est de la colline, le terrain était, lors de notre visite (août 2013), sec et la roche bien visible. Celle-ci se trouve au milieu de la colline.

2Non loin de là, passe un cours d’eau et l’on observe un puits abandonné. Nos prospections aux environs n’ont conduit à aucune donnée archéologique exploitable.

Description succinte de l’inscription

Fig. 1 : Carte de situation du nord-ouest du Maroc

Fig. 1 : Carte de situation du nord-ouest du Maroc
  • 1 Dans le dialecte local actuel, ce grès est appelé « tafezza ». D’origine berbère, ce terme est att (...)
  • 2 Cf. Camps 1961.

3La roche en grès rouge 1 est bien enfoncée dans le sol. L’inscription est gravée sur la face visible qui semble avoir été légèrement travaillée pour recevoir le texte funéraire suivant un rituel bien établi 2. La forme est presque oblongue (fig. 2). Le côté supérieur mesure 2,20 m maximum visible, le côté inférieur 1,95 m maximum visible, le côté latéral gauche 1,16 m maximum visible et le côté latéral droit 1,20 m maximum visible. Placé au centre, le champ épigraphique mesure 0,80 m de largeur et 0,60 m de hauteur. La surface écrite est assez accidentée et accuse de nombreuses écorchures, mais sans conséquence majeure sur la matière épigraphique qui, elle, est remarquablement conservée. Quelques éraflures naturelles, parfois assez profondes, traversent le champ épigraphique. Certaines d’entre elles semblent plutôt antérieures à l’intervention du lapicide, qui s’en écarta plus d’une fois, pour poser ses caractères. Ces derniers sont de grande taille et présentent une hauteur variant de 5 à 9 cm et une largeur oscillant entre 6 et 14 cm. La largeur du trait varie de 1 à 1,5 cm. Sa profondeur est de 1 à 1,5 cm.

Fig. 2 : Photographie de l’inscription

Fig. 2 : Photographie de l’inscription

4Au trait sûr, l’écriture est soigneusement incisée et les deux premières colonnes de gauche ainsi que la dernière suivent un axe droit. La troisième et la quatrième colonne sont nettement inclinées à droite. Faute de place, la dernière lettre de la troisième colonne est incrustée dans l’espace supérieur entre la troisième et la quatrième colonne. Les cinq colonnes du texte sont intactes et comptent vingt-cinq caractères que l’on réduira, une fois les répétitions mises à part, à quinze signes différents (fig. 3). Certains d’entre eux présentent une réelle originalité sur laquelle nous reviendrons plus loin.

Fig. 3 : Relevé de l’inscription

Fig. 3 : Relevé de l’inscription
  • 3 Sur ces deux dernières inscriptions, voir El Khayari 2004.
  • 4 Sur cette inscription, voir Jaouhari, El Khayari 2008.
  • 5 C’est le cas de la présente inscription, de celle de Aïn Onsar et de IAM 4. Toutes les trois provi (...)
  • 6 Par un point, dans IAM 9, 11 et 15. Par deux points, dans IAM 2, 8 et MZORA 1. Sur la valeur sépar (...)
  • 7 Voir Rebuffat 2012, p. 15-19, où cette formule ternaire serait, en système graphique étudié, « MKY  (...)

5Les inscriptions découvertes au cœur de la région Tanger-Tétouan-Ceuta, auxquelles il conviendrait de rattacher notre inscription, présentent un alphabet commun qu’il serait commode d’appeler à la lumière des dernières découvertes « alphabet du nord-ouest marocain ». Il se caractérise essentiellement par l’utilisation des deux chevrons (Image et <) notant visiblement deux phonèmes distincts et par la fréquence du signe (Image). Il se caractérise également par la présence de la fameuse formule ternaire (Image) attestée dans les stèles marocaines suivantes : IAM 2, IAM 3, IAM 4, IAM 8, IAM 15, MZORA 1, Tanger 1 3 et Aïn Onsar 4. Elle seule, occupe souvent la colonne de gauche tout en étant légèrement écartée du reste du texte 5. Parfois, elle se trouve mêlée à d’autres caractères dans une même colonne, mais généralement démarquée par un ou deux points séparateurs 6. A noter que cette expression figure également dans des stèles découvertes en Algérie et en Tunisie 7.

Bref commentaire

6Les inscriptions libyques du nord-ouest du Maroc résistent encore au déchiffrement et inspirent la prudence face aux hypothèses les plus ingénieuses. Nous nous contentons ici de présenter la lecture matérielle de l’inscription et de souligner quelques remarques portant essentiellement sur ses caractéristiques épigraphiques en nous référant particulièrement aux autres inscriptions découvertes dans la région. Notre document semble dextrograde puisque la formule (Image), placée à gauche, est considérée dans ce type d’inscription comme le début du texte. Il se lit de bas en haut puisque la troisième colonne, faute de place, se termine dans l’espace supérieur suivant. Par conséquent, pour ne pas manquer de place en fin de colonne, le lapicide a repris la dernière colonne un peu plus bas que les autres. La lecture matérielle en est la suivante :

Fig. 4 : Reproduction du texte de l’inscription

Fig. 4 : Reproduction du texte de l’inscription

L’intérêt de l’inscription de Makhfi

  • 8 Notamment à Aïn Onsar et Belâaichich.

7Un des intérêts majeurs de cette inscription réside dans le support lui-même. Ce n’est pas une stèle proprement dite comme celles trouvées jusque là dans cette région 8, mais une grande roche profondément enracinée dans le sol. Dans ce cas, peut-on parler encore de document funéraire ? Assurément, même si les inscriptions libyques à caractère funéraire, découvertes au nord-ouest du Maroc, sont habituellement gravées sur des dalles dont la partie supérieure exhibe le texte et la partie inférieure est solidement enfoncée dans le sol. De fait, l’inscription de Makhfi ne trahit pas l’esprit de cette coutume. Vraisemblablement, la bonne visibilité de la roche, son emplacement au beau milieu du versant est de la colline, sa solidité et sa grande forme ont été jugés suffisants pour la retenir comme support d’inscription funéraire.

  • 9 Chabot 1940-1941 (cité dorénavant RIL).
  • 10 RIL 143, 148, 193, 258, 360, 417, 1107.
  • 11 Les deux sont aujourd’hui exposées dans le jardin du Musée archéologique de Tétouan.
  • 12 El Khayari 2004, citant un rapport dactylographié de Montalbán, conservé au musé (...)

8Le nombre des colonnes de cette inscription, s’élevant à cinq, est en lui-même un trait significatif. Jusqu’à présent, les inscriptions libyques à cinq colonnes demeurent rarissimes. Le Recueil de J.-B. Chabot 9 qui répertorie 1 127 inscriptions libyques, n’en compte que sept pièces, toutes découvertes en Algérie 10. Cependant, au Maroc, on en compte déjà deux : IAM 4 et IAM 7, découvertes respectivement près de Belâaichich, à une douzaine de kilomètres de Makhfi, et à Tamuda 11, remployée dans un mur à l’intérieur du castellum romain 12. Malheureusement mutilées, les deux ont perdu une partie de leur texte.

  • 13 Jaouhari, El Khayari, 2008.
  • 14 De son côté, le Recueil de J.-B. Chabot (1940-1941) n’en signale aucun cas.
  • 15 Chabot 1940-1941, II, p. VII.

9Les données épigraphiques de l’inscription de Makhfi font d’elle une des plus singulières. Sur les quinze caractères employés au moins une fois, il y en a deux qui offrent une originalité remarquable. Il s’agit de (Image) avec quatre points et de (Image) avec trois points. La forme (Image) sans points, est déjà observée dans IAM 1, IAM 2, IAM 3 (douteux ?), IAM 5 et dans l’inscription de Aïn Onsar 13. Cependant, c’est la première fois que l’on rencontre les quatre hastes verticales surmontées de quatre points. Nous écartons la supputation du rôle séparateur que pourraient jouer ici les quatre points et rappelons que l’usage du point comme complément graphique est assez fréquent en libyque. Déjà dans les quelques inscriptions du Maroc, il figure, seul, au milieu du cercle et du carré ; double ou triple, il accompagne la haste simple (Image), tantôt en haut, tantôt en bas. Quadruple, il semble ponctuer les quatre hastes. Cependant, nous n’avons rencontré, jusqu’à présent, ni de double ni de triple haste surmontée de points 14. Si les quatre hastes sont parfaitement proportionnées, elles le sont moins dans le cas de la double haste (Image). Ce caractère revient quatre fois dans la présente inscription, mais à deux reprises la hauteur des deux hastes est étonnamment inégale. S’agit-il d’un seul et même signe, alors que parfois la haste de droite est plus haute que celle de gauche, parfois l’inverse ? Ou bien faut-il répéter la fameuse phrase de J.-B. Chabot : « Les graveurs n’ont pas toujours apporté le soin nécessaire à l’exécution de leur travail » 15 ? Nous penchons plutôt pour cette dernière réponse.

  • 16 La provenance de cette inscription, déposée aujourd’hui au Musée de la Qasba de Tanger, est malheur (...)

10Le signe (Image) qui est déjà attesté dans l’inscription Tanger 1 16, revient à deux reprises dans l’inscription de Makhfi : colonnes 2 et 3. C’est la première fois qu’on le rencontre dans les textes de cette région. En deuxième colonne, il occupe une position finale et en troisième colonne, il est placé avant le dernier caractère.

  • 17 El Khayari 2004, p. 100 et surtout p. 117 où le signe (I) est flanqué de deux po (...)
  • 18 On l’observe aussi en fin de colonne dans RIL 871 à Aïn Defla, à l’ouest d’Alger.

11De même, la quatrième colonne de cette inscription offre un fait singulier : c’est la première fois que la séquence (Image) est attestée dans les inscriptions de cette région. Celle de (Image) est déjà remarquée dans l’inscription Tanger 2. Quant au caractère (Image), haste simple avec trois points disposés sous forme de triangle et placés en haut, il est attesté dans IAM 8 de la région d’Anjra, dans IAM 4 (lecture Tovar & Tarradell), dans IAM 9 à Lixus, mais aussi dans Volubilis 4 qui est une punico-libyque mutilée 17. Dans l’inscription de Lixus, les deux points sont notés aux pieds de la haste. Dans la présente inscription, le signe (Image), avec ses trois points, figure en fin de colonne, comme dans IAM 4 (colonne 2 : lecture de Tovar & Tarradell) et IAM 8 (colonne 2) 18.

12Dans la troisième colonne qui a donné du fil à retordre au lapicide, on observe les « deux points » qui ne semblent pas constituer un caractère alphabétique. Ils sont étrangement près du carré et ponctuent précisément ses deux angles supérieurs. Au juste, s’agit-il là d’un carré surmonté de deux points ou de « deux points séparateurs » ? Bien que les deux hypo­thèses se vaillent, il est plus raisonnable, semble-t-il, de supposer ici le rôle séparateur des « deux points », comme c’est le cas dans IAM 2, IAM 8, découvertes dans la même région. Ainsi, nous avons dans la même colonne un mot qui se termine par un carré sans point, suivi, après les « deux points séparateurs », d’un mot commençant par un carré avec point au milieu. Cela suppose que les deux carrés notent deux phonèmes différents. Le carré revient également dans la quatrième colonne. Avec ou sans point au milieu, le carré est assez fréquent dans les inscriptions du nord-ouest marocain où le « cercle » comme signe alphabétique est, jusqu’à présent, le grand absent de cet alphabet.

13Excepté le premier mot à gauche, aucun des autres n’est connu dans le répertoire libyque du Maroc, qui est certes encore trop maigre. Il est à remarquer que sur les cinq colonnes de l’inscription, il y en a deux qui commencent par la séquence (Image). Ce fait est attesté dans d’autres inscriptions du nord-ouest marocain, à savoir :

  • (Image) dans IAM 2 (colonne 2)
  • (Image) dans IAM 2 (colonne 3)
  • (Image) dans IAM 3 (colonne 3)
  • (Image) dans IAM 5 (colonne 2)
  • (Image) dans IAM 8 (colonne 2)
  • (Image) dans Aïn Onsar (colonne 2)
  • (Image) dans Souiyar (colonne 1) 19
  • 20 Chabot 1940-1941, II, p. VI ; Galand 1966, p. 34, note 66.

14À remarquer que la séquence (Image), en tête de mot, ne figure pas dans le Recueil de J.-B. Chabot. Il est cependant très difficile de se prononcer sur les valeurs phonétiques de cette séquence. D’autant plus que l’initial de la ligne ne vaut pas nécessairement l’initial du mot, puisque la séparation des mots n’est pas toujours de rigueur 20.

L’épineuse question de datation

15Il est très difficile de dater avec précision l’inscription de Makhfi. Son contenu et son contexte archéologique nous échappent. En revanche, les similitudes qu’elle partage avec les quatre libyco-latines, trouvées à quelques kilomètres de là, près de Khmis et de Belâaichich, nous permettent de lui proposer une date approximative. Ces similitudes résident essentiellement en la grande taille des caractères, la présence de l’expression (Image), l’usage d’un alphabet commun, l’absence du cercle en tant que caractère, sans oublier leur proximité géographique : une douzaine de kilomètres sépare Belâaichich de Makhfi. En effet, trois de ces libyco-latines portent, dans le texte latin, un repère de datation. Il s’agit des deux formules abrégées :

  • « D M » (i. e. Diis Manibus), notée au début du texte de IAM 3 et IAM 4.
  • « D M S » (i. e. Diis Manibus Sacrum) 21, notée au début de IAM 1.
  • 22 Comme l’a déjà suggéré A. Tovar (1940-41) pour IAM 1.

16Si la formule « Diis Manibus » (D M) semble fréquente en tête des inscriptions latines de l’Afrique du nord, ce n’est qu’à partir du ii e siècle (apr. J.C.) que sa version augmentée « Diis Manibus Sacrum » (D M S) est attestée. Par conséquent, on pourrait supputer que les inscriptions libyques de l’actuelle région d’Anjra, découvertes près de Khmis et de Belâaichich, dateraient de la fin du ii e siècle ou du iii e siècle 22.

Conclusion

17Le support même de cette inscription ainsi que le nombre assez élevé de ses caractères font d’elle l’une des plus originales de la région d’Anjra. Nous sommes pour la première fois, au nord-ouest du Maroc, en présence d’une inscription funéraire, vraisemblablement d’époque romaine, gravée sur un bloc de roche. Le chevauchement des consonnes dans la partie supérieure de la troisième et quatrième colonne confirme que l’écriture de ce groupe d’inscriptions se notait de bas en haut et de gauche à droite. Le (Image) de la troisième colonne, noté seul dans l’espace suivant, en est un indice supplémentaire. La quête des inscriptions se poursuit et seules des éventuelles trouvailles bilingues pourraient nous aider à déchiffrer les vestiges de la très discrète écriture libyque.

18Juin 2015

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Bibliographie

al-Bâdisî (1993), al-Maqsad al-sharîf wa al-manza‘ al-latîf (Les saints du Rif), Rabat.

Camps G. 1961, Aux origines de la Berbérie : monuments et rites funéraires protohistoriques, Paris.

Chabot J.-B. 1940-1941, Recueil des inscriptions libyques, I-II, Paris.

El Khayari A. 2004, « Considérations sur l’épigraphie libyque du Maroc », in M. H. Fantar, A. Siraj (éd.), Débuts de l’écriture au Maghreb, Casablanca, p. 91-130.

Galand L. 1966, « Inscriptions libyques », in L. Galand, J. Février, G. Vajda, Inscriptions antiques du Maroc. Inscriptions libyques, Incriptions puniques et néopuniques, Inscriptions hébraïques, Paris, p. 1-79.

Galand L. 1989, « Les alphabets libyques », AntAfr 25, p. 69-81.

Galand L. 1997, « Inscriptions libyques du Constantinois (Fonds H.-G. Pflaum) », AntAfr 33, p. 49-65.

Galand L. 2001, « Inscriptions libyques inédites ou revues (dossier J. Marcillet-Jaubert) », in Chr. Hamdoune (dir.), Vbiqve amici. Mélanges offerts à Jean-Marie Lassère, Montpellier, p. 55-65.

Jaouhari M., El Khayari A. 2008 [2010], « Note préliminaire sur une inscription libyque découverte près de ‘Aïn ‘Onsar (environs de Tanger) », AntAfr 44, p. 17-22.

Labory N. 2003, Inscriptions antiques du Maroc, 2. Inscriptions latines, Supplément, Paris (Études d’Antiquités africaines).

Lenoir M. 2007, « Une inscription libyque du camp de Souiyar », in Hommage à Niamat El Khatib-Boujibar, Casablanca, p. 65-70.

Rebuffat R. 2012, Les inscriptions libyques au chevron V et à formule ternaire V]/[+, Déchiffrement des caractères courants, disponible sur https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00730478

Tovar A. 1940-1941, « Papeletas de epigrafía líbica. I : sobre la inscripción libio-latina de Tetuán », BSEAA VII, p. 67-71.

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Notes

1 Dans le dialecte local actuel, ce grès est appelé « tafezza ». D’origine berbère, ce terme est attesté également dans des sources arabes médiévales. Voir par exemple al-Bâdisî (1993), p. 144.

2 Cf. Camps 1961.

3 Sur ces deux dernières inscriptions, voir El Khayari 2004.

4 Sur cette inscription, voir Jaouhari, El Khayari 2008.

5 C’est le cas de la présente inscription, de celle de Aïn Onsar et de IAM 4. Toutes les trois proviennent de la région d’Anjra.

6 Par un point, dans IAM 9, 11 et 15. Par deux points, dans IAM 2, 8 et MZORA 1. Sur la valeur séparative des unités écrites par un ou deux points, voir Rebuffat 2012, p. 7-8.

7 Voir Rebuffat 2012, p. 15-19, où cette formule ternaire serait, en système graphique étudié, « MKY » / « MKi », et désignerait le « statut du défunt ».

8 Notamment à Aïn Onsar et Belâaichich.

9 Chabot 1940-1941 (cité dorénavant RIL).

10 RIL 143, 148, 193, 258, 360, 417, 1107.

11 Les deux sont aujourd’hui exposées dans le jardin du Musée archéologique de Tétouan.

12 El Khayari 2004, citant un rapport dactylographié de Montalbán, conservé au musée archéologique de Tétouan.

13 Jaouhari, El Khayari, 2008.

14 De son côté, le Recueil de J.-B. Chabot (1940-1941) n’en signale aucun cas.

15 Chabot 1940-1941, II, p. VII.

16 La provenance de cette inscription, déposée aujourd’hui au Musée de la Qasba de Tanger, est malheureusement inconnue. Cf. El Khayari 2004, p. 103-104.

17 El Khayari 2004, p. 100 et surtout p. 117 où le signe (I) est flanqué de deux points.

18 On l’observe aussi en fin de colonne dans RIL 871 à Aïn Defla, à l’ouest d’Alger.

19 Lenoir 2007. Cette inscription semble nettement différente de celles du groupe d’Anjra.

20 Chabot 1940-1941, II, p. VI ; Galand 1966, p. 34, note 66.

21 C’est une formule païenne conservée dans les inscriptions latines. Elle signifie : « Aux Dieux Mânes, hommage sacré ». Cf. entre autres Labory, 2003, p. 108, nº 845.

22 Comme l’a déjà suggéré A. Tovar (1940-41) pour IAM 1.

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Table des illustrations

Titre Fig. 1 : Carte de situation du nord-ouest du Maroc
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Titre Fig. 2 : Photographie de l’inscription
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Titre Fig. 3 : Relevé de l’inscription
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Titre Fig. 4 : Reproduction du texte de l’inscription
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Pour citer cet article

Référence papier

Mustapha Jaouhari, « Une nouvelle inscription libyque découverte à Makhfi, près de Tanger »Antiquités africaines, 52 | 2016, 53-58.

Référence électronique

Mustapha Jaouhari, « Une nouvelle inscription libyque découverte à Makhfi, près de Tanger »Antiquités africaines [En ligne], 52 | 2016, mis en ligne le 24 avril 2020, consulté le 07 février 2025. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/antafr/342 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/antafr.342

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Auteur

Mustapha Jaouhari

Université Bordeaux Montaigne, mustapha.jaouhari[at]etu.u-bordeaux-montaigne.fr

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