De kleos à phèmè. Approche historique de la rumeur et de la renommée dans la littérature grecque ancienne, d’Homère à Polybe
Texte intégral
- 1 Sur ce point, consulter l’ouvrage stimulant de P. Froissart, La rumeur, histoire et fantasmes, Pari (...)
1Un mari trompé ? Un complot ? Une sordide histoire d’empoisonnement ? Voilà de quoi délier les langues et déclencher les rumeurs les plus folles. Généralement considérées comme le plus vieux média du monde, les rumeurs ont agité le monde grec ancien. Souvent mensongères, parfois perfides, on les imagine aisément passer d’une échoppe à l’autre, courir les rues de la cité pour aboutir sur la place publique où elles alimentent les conversations des femmes, des commerçants et de toute une foule de bavards oisifs excités à l’idée d’apprendre des informations aussi savoureuses qu’officieuses. Transmis par le bouche à oreille, elles n’ont pas manqué de fasciner, au fil des siècles, par leurs sujets intemporels : adultère, argent, pouvoir… Autant d’idées reçues qui nourrissent nos fantasmes sur les bruits publics1, autant de clichés qui tombent les uns après les autres à la lecture des auteurs grecs anciens. Les bruits publics ont, en effet, une histoire… et elle ne doit pas s’écrire à l’encre de nos a priori.
- 2 En 1902, L. W. Stern donne une définition contemporaine et scientifique de la rumeur après l’avoir (...)
2Un large fossé sépare nos représentations des bruits publics de celles qui se donnent à lire dans les sources littéraires conservées entre viiie et le iie siècle avant J.-C. À nos rumeurs, commérages, ragots, potins, cancans, bruits de couloir mais aussi à notre renommée, gloire, réputation répond, en Grèce ancienne, une pluralité de termes mentionnés par des prosateurs (historiens, orateurs) et, pour les deux tiers d’entre eux, par des dramaturges et des poètes inspirés par les Muses et les dieux. Signe de leur importance et des subtiles caractéristiques qui les distinguent les uns des autres, le champ lexical des bruits publics se compose d’une vingtaine de vocables, parmi lesquels on compte sept termes majeurs (kleos, phèmè, phèmis, phatis, baxis, klèdôn et logos) et une douzaine de mots qui prennent à l’occasion le sens de rumeur (ossa, throos, muthos, audè, lalia, rhèma, rhothos, thorubos, kelados, psithuros, psophos). Alors que la rumeur peut désormais être définie en terme scientifique2, les notions désignant les bruits publics en Grèce ancienne se distinguent par une large polysémie qui les empêche de se fondre dans un moule unique. Désignant d’une façon générale ce qui est montré, divulgué, puis ce qui est annoncé par la parole, phèmè peut ainsi se traduire tout à la fois par oracle, rumeur, renommée, nouvelle, tradition, légende, voix, maxime. Par delà la diversité de leurs significations, les termes principaux du champ lexical présentent tous la même dualité sémantique : ils sont capables de désigner aussi bien la rumeur que la renommée. Dans un monde où les échanges se réalisent encore souvent par le biais de l’oralité, les rumeurs sont à l’origine de la renommée. Un homme est, semble-t-il, ce que les autres disent de lui, dans leurs conversations quotidiennes comme dans les chants poétiques qui immortalisent le souvenir de ses actes glorieux.
3La proximité entre les deux notions, la rumeur et la renommée, pose souvent des problèmes pour traduire les textes grecs. La tâche se complique encore lorsqu’il s’agit de reproduire les images utilisées par les Anciens pour décrire le phénomène des bruits publics. La rumeur ne court pas : elle vole, rapide, à tire d’aile et traverse de part en part la communauté pour toucher chacun de ses membres. La rumeur ne gronde pas : elle s’embrase, menaçante, comme une traînée de feu ou s’étire comme une arme de jet que l’on bande. La rumeur ne couve pas : elle prolifère dans toute la cité. La renommée se déploie amplement et monte parfois, gigantesque, jusqu’au ciel. Aux origines incertaines des bruits publics, les Anciens placent parfois les dieux. Tel est le cas de la Rumeur Ossa qui est, chez Homère, l’auxiliaire et la messagère de Zeus. Si kleos et phèmè doivent être considérés comme des médias exclusivement humains, ils restent cependant contrôlés par les dieux qui les autorisent ou contrôlent leur propagation. Parole anonyme, capable de surgir simultanément en plusieurs foyers, Phèmè personnifiée est elle-même considérée, à Athènes, comme une divinité à laquelle il faut rendre un culte pour les bonnes nouvelles (evangélies) militaires qu’elle annonce avant même le retour des soldats. Doués d’un pouvoir merveilleux proche du divin, les bruits publics peuvent souvent prétendre à l’immortalité en Grèce ancienne. Difficiles à contrarier, impossibles à démentir, ils sont susceptibles de transmettre sur plusieurs générations la renommée d’un homme, grâce à diverses techniques de remémoration comme le chant poétique, l’éloge funéraire, l’exhibition des armes prises à l’ennemi… Dans ces conditions, la renommée, répétée par tout un peuple, est rarement une puissance de dénigrement, comme le sont souvent aujourd’hui les bruits publics.
4Contre l’idée reçue considérant la rumeur comme le plus vieux média du monde, susceptible de traverser, immuable, les siècles et les sociétés, les bruits publics en Grèce ancienne sont pris dans trois temporalités historiques, qui affectent différemment leurs mécanismes, leur vocabulaire et leurs thématiques.
- 3 Thucydide, VI, 32-33.
- 4 Eschine, I, Contre Timarque, 130.
5L’histoire des mécanismes des rumeurs et des renommées s’inscrit dans la très longue durée. Du viiie au iie siècle avant J.-C., les auteurs paraissent leur associer les mêmes acteurs et les mêmes modalités de diffusion temporelle, spatiale et sociale. Il faut sans doute ici convoquer la notion braudélienne de « temps immobile » pour caractériser ces permanences, sans oublier que ce temps reste une durée qui enregistre des changements très lents et n’est en aucune mesure une stabilité absolue. Si le rôle de plaque tournante des bruits publics est assuré, tout au long de la période considérée, par les places publiques, les échoppes et les banquets, il est également assumé par de nouveaux espaces de sociabilité qui s’affirment à l’époque classique. L’assemblée, le théâtre tout comme les tribunaux servent de caisse de résonance aux rumeurs. C’est, en 415, à l’assemblée de Syracuse que l’on commente les on-dit sur l’expédition de Sicile entreprise par les Athéniens3. C’est au théâtre, lors de la représentation en 417 des Nuées d’Aristophane, que naissent les méchantes rumeurs qui vont mener Socrate à son procès. C’est enfin au tribunal qu’Eschine utilise, en 346, les bruits calomnieux courant sur Timarque pour le disqualifier4.
6L’histoire du vocabulaire des bruits publics s’apprécie à une échelle pluriséculaire. À chaque époque ses propres termes. Le champ lexical de la rumeur et de la renommée se met progressivement en place depuis Homère jusqu’à la fin du ve siècle. Telle est l’œuvre des poètes mais aussi de Thucydide qui l’étoffent sans cesse en introduisant des termes nouveaux. Très divers au milieu de la période classique, il est nettement dominé par des termes poétiques. Kleos occupe alors une place prépondérante, même si son importance a tendance à s’amenuiser au fil des décennies au profit de phèmè et de phatis. À partir du ive siècle, cette tendance à la diversification du vocabulaire s’inverse. Les termes du champ lexical se font, d’une part, moins nombreux. Ainsi les nouveaux vocables désignant la rumeur, tels que rhèma et lalia, sont rares. Les auteurs retiennent principalement phèmè, logos et occasionnellement kleos pour désigner une rumeur ou une renommée. Seuls les poètes alexandrins se démarquent en s’inspirant du champ lexical des poètes archaïques et classiques. D’autre part, phèmè devient le vocable le plus fréquent. Si cette évolution se comprend par la nature des sources conservées, qui sont essentiellement des œuvres en prose, elle s’explique également par la mise en place progressive de la koinè linguistique grecque, qui a tendance à spécialiser les termes
7Les histoires colportées par les bruits publics se modifient considérablement d’un siècle à l’autre. Les rumeurs et les renommées prennent véritablement sens quand elles sont comparées entre elles et ainsi replongées dans un contexte historique particulier. Elles portent toutes la marque des représentations culturelles de leur époque. L’enjeu n’est pas tant de s’apercevoir que des rumeurs sur l’adultère d’une femme ont existé tout au long de la période, mais de comprendre qu’à chaque époque correspondent des rumeurs et des renommées, qui font écho aux préoccupations de leur temps. Dans l’Iliade et l’Odyssée, la belle renommée revient ainsi aux personnes, soutenues par les dieux, capables de réaliser, grâce à leur courage audacieux, à leur fougue physique ou bien encore à leur intelligence avisée, un exploit utile réalisé sous les yeux de tous et au bénéfice de la collectivité. Ce sont autant de qualités nécessaires au guerrier, à l’athlète, au jeune fils et à l’épouse pour se distinguer et servir leur communauté. Sur le champ de bataille, si le héros refuse la lâcheté et met un point d’honneur à s’illustrer dans la lutte, il le fait souvent pour protéger les siens. Dans l’oikos, si Pénélope s’illustre par son intelligence, elle le fait pour rester fidèle à son mari et assurer la protection des fondements de son autorité (ses biens comme son fils). Ces remarques valent pour les bruits publics de l’Iliade comme de l’Odyssée. Les incontestables points communs qui les unissent ne doivent pas gommer toute forme d’évolution affectant les rumeurs et les renommées entre ces deux œuvres. À la différence des bruits de l’Iliade, ceux de l’Odyssée ne reposent pas exclusivement sur la fougue et l’intelligence avisée. La piété, la justice et l’opulence semblent focaliser davantage l’attention de la communauté. Les rumeurs et les renommées de l’Odyssée s’intéressent également à l’utilisation qui est faite des richesses : si les grandes familles doivent tenir leur rang en se distinguant par de beaux vêtements comme par de riches suaires, elles doivent tout autant s’illustrer par une hospitalité généreuse.
8Au début du ve siècle, l’héritage épique et les thèmes propres à la cité classique font émerger de nouveaux bruits publics. Si les guerriers et les sportifs, soutenus par les dieux, peuvent s’illustrer, comme chez Homère, par des exploits individuels héroïques, qui servent leurs intérêts personnels et qui requièrent de leur part une grande audace, les bruits publics dénoncent aussi, simultanément l’utilisation inutile des richesses dans le cadre de pratiques ostentatoires barbares, destinées à flatter l’orgueil de leur détenteur. Les rumeurs et les renommées d’époque classique s’intéressent à la piété des rois et des tyrans, qui sont volontiers fustigés pour leurs cruautés impies. Un kleos de nature civique, qui célèbre la résistance collective des phalanges hoplitiques, se dessine également.
9La Guerre du Péloponnèse élargit le répertoire thématique des rumeurs et des renommées. Il comprend désormais des bruits s’intéressant aux devoirs de chaque membre d’une famille, aux pratiques sexuelles réprouvées, au comportement des hommes face aux richesses, à leur capacité à garantir l’ordre civique ou bien encore à l’expérience des hommes de guerre. Ces bruits d’un genre nouveau trouvent sans doute leur origine dans les bouleversements survenus lors du conflit. Ils se font l’expression d’un monde grec profondément déboussolé, aux prises avec d’importants changements culturels, économiques et sociaux. La plupart des bruits condamnent les évolutions en cours. Contre l’ébranlement des valeurs traditionnelles, provoqué par le conflit et l’enseignement des sophistes, ils célèbrent les hommes capables d’agir pieusement à l’égard de leurs parents comme de leur communauté. Ils dénoncent par ailleurs les personnes changeant trop rapidement de condition sociale, grâce à un enrichissement soudain ou bien à cause de la dilapidation de la fortune paternelle. À chaque fois, ils louent les comportements raisonnés, qui ne se laissent pas emporter par le déchaînement des passions.
10L’affirmation de la puissance macédonienne marque un autre tournant majeur dans l’histoire des bruits publics. Les exploits réalisés par Philippe II et surtout par Alexandre le Grand modifient la voie de la distinction glorieuse. L’admiration semble surtout revenir à des hommes exceptionnels capables, comme eux, de réaliser des exploits providentiels grâce à leur vaillance, leur intelligence, leur magnanimité, leur bienveillance et leur endurance. L’importance accordée à l’individu et à ses qualités personnelles les rapproche davantage des bruits homériques que de leurs homologues classiques.
11Au dédain actuel pour les ragots mensongers et pour les futiles historiettes colportées par les rumeurs s’oppose l’attention prêtée par les Anciens aux bruits publics. Si la fine connaissance des rumeurs permet de les manipuler pour s’emparer du pouvoir à l’image de Pisistrate au milieu du vie siècle, elle représente également, pour bon nombre d’auteurs, une source d’information fiable et utile. À la différence de Thucydide qui se méfie de leur capacité à déformer la vérité historique, Hérodote s’inspire des bruits publics pour chanter, comme Homère, la geste des Grecs lors des Guerres Médiques. Pour Eschine qui les utilise à des fins politiques lors de ses plaidoiries, l’anonymat du bruit public, repris par tous, est une garantie de sa véracité. Isocrate prend quant à lui position contre Thucydide en affirmant la supériorité de l’ouïe sur la vue comme source de savoir : c’est bien parce que phèmè est répétée par un grand nombre de personnes qu’elle est objective et vraisemblable.
12Source de connaissance, arme politique, les rumeurs et les renommées exercent également un rôle social de première importance. Elles renforcent la cohésion en rapprochant les individus dans les conversations et en les faisant parler d’une même voix. Instrument de la philia et du respect des lois dans Les Lois de Platon, condition nécessaire au bon fonctionnement de l’État dans La Politique d’Aristote, la circulation et la connaissance des bruits publics conditionne l’existence de la cité idéale platonicienne autant qu’aristotélicienne. L’importance accordée par les deux philosophes à ces paroles partagées par le plus grand nombre s’éclaire à la lumière de la réalité historique et des clichés que les Anciens attribuent aux colporteurs de bruits publics. La cité classique fait en effet de l’accès à la parole publique une marque d’intégration. À chaque catégorie sociale son bruit public. Aux poètes, les renommées rarement mises en doute. Aux hommes libres et aux soldats, des rumeurs généralement dignes de foi. Aux basses classes sociales, aux marchands ou aux femmes, de faux bruits ou des ragots indignes et envieux. La hiérarchie sociale semble ainsi trouver sa correspondance dans le domaine des rumeurs et des renommées.
13La remarque est d’importance car elle touche à une fonction essentielle des bruits publics. Les rumeurs comme les renommées participent activement à l’affirmation de l’identité des membres de la communauté. Si elles donnent à voir, au quotidien, la hiérarchie sociale en attribuant à chacun un bruit public spécifique, elles proposent également des figures modèles incarnant les valeurs partagées pour guider son comportement et ainsi se distinguer. Tel est le sens du voyage de Télémaque dans l’Odyssée. Jeune homme en quête d’identité, il doit partir questionner les anciens compagnons d’Ulysse ou bien encore écouter la Rumeur, Ossa, pour connaître le kleos de son père et construire le sien. Une fois informé, il pourra marcher dans ses pas et être ainsi reconnu comme son digne héritier. En matière guerrière, Achille reste la référence. Aux époques classique et hellénistique, la belle renommée revient aux guerriers capables de reproduire une partie de ses exploits. Dans une relecture civique de sa geste, le kleos que Léonidas acquiert en 480 aux Thermopyles repose sur sa capacité à sacrifier, comme Achille, sa propre existence sur l’autel d’une cause supérieure, qui n’est plus cette fois sa gloire personnelle, mais celle de sa cité. Lors de la Guerre du Péloponnèse, de méchantes rumeurs condamnent Cléon pour ne pas avoir la même expérience militaire que le nouvel Achille : Brasidas. Pour que sa renommée soit chantée comme la sienne, Alexandre le Grand s’attache enfin à reproduire les différents épisodes de l’Iliade qui le mettent en scène.
14D’autres figures servent de contre-modèle. Chez Euripide, les bruits sur l’infidélité des femmes se focalisent sur Clytemnestre et Hélène et s’opposent indirectement à ceux qui célèbrent Pénélope et Andromaque pour leur qualité de bonne épouse. Dans le répertoire thématique des rumeurs et des renommées, Oreste est associé au matricide (tout du moins chez les Tragiques athéniens), Antigone au respect de ses parents. Par ailleurs, les bruits publics utilisent souvent une figure stéréotypée du tyran comme modèle du mauvais dirigeant. Pindare n’hésite pas à convoquer la mauvaise renommée de Phalaris pour convaincre Hiéron de suivre ses conseils.
- 5 M. Bloch, Réflexions d’un historien sur les fausses nouvelles de la guerre, Paris, 1921, rééd. 1999
15À nous de suivre ceux de March Bloch, qui recommandait, dès 1921, de considérer les « fausses nouvelles » comme un objet historique de premier ordre5. Parole partagée, parole fascinante, parole instrumentalisée, parole intégratrice et mémorielle… Se pencher sur les bruits publics, c’est explorer une partie de l’univers oral des Anciens et voir à l’œuvre l’écriture de l’histoire. Au même titre que les autres facteurs historiques, les renommées littéraires grecques participent probablement aussi à la construction de l’événement historique en conditionnant sa réalisation concrète, en l’ancrant solidement dans les mémoires et en assurant de cette façon sa transmission dans le temps.
Notes
1 Sur ce point, consulter l’ouvrage stimulant de P. Froissart, La rumeur, histoire et fantasmes, Paris, 2002.
2 En 1902, L. W. Stern donne une définition contemporaine et scientifique de la rumeur après l’avoir étudiée dans le cadre d’une expérience de laboratoire et décrit la trajectoire d’un témoignage de bouche à oreille (L.W. Stern, Zeitschrift für die gesamte Strafrechtswissenschaft, 22/2-3, 1902). Le concept, alors étudié en tant qu’agent transmetteur d’une information d’une personne à une autre, devient mesurable. Les scientifiques n’hésitent plus à soumettre les rumeurs à des protocoles expérimentaux (C. Kirkpatrick, « A Tentative Study in Experimental Social Psychology », American Journal of Sociology, 38/2, septembre 1932, p. 194-195) ou même à des équations mathématiques pour comprendre et quantifier leur propagation dans l’espace et dans le temps (A. Chorus, « The Basic Law of Rumor », Journal of Abnormal and Social Psychology, 48/2, 1953, p. 413).
3 Thucydide, VI, 32-33.
4 Eschine, I, Contre Timarque, 130.
5 M. Bloch, Réflexions d’un historien sur les fausses nouvelles de la guerre, Paris, 1921, rééd. 1999.
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Référence papier
Francis Larran, « De kleos à phèmè. Approche historique de la rumeur et de la renommée dans la littérature grecque ancienne, d’Homère à Polybe », Anabases, 11 | 2010, 232-237.
Référence électronique
Francis Larran, « De kleos à phèmè. Approche historique de la rumeur et de la renommée dans la littérature grecque ancienne, d’Homère à Polybe », Anabases [En ligne], 11 | 2010, mis en ligne le 01 mars 2013, consulté le 15 mars 2025. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/anabases/897 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/anabases.897
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