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Traditions du patrimoine antique
L’Antiquité filmée. Étrusques et Romains à l’écran

Introduction

Marie-Laurence Haack et Chiara Zampieri
p. 41-51

Texte intégral

  • 1 Nous nous référons ici aux recherches menées par Gennaro Ambrosino, Martina Piperno et Bart Van d (...)
  • 2 Le projet doctoral « Modern Etruscans » est l’un des six projets doctoraux dont se compose le plu (...)
  • 3 Haack & Miller 2015 ; Haack 2016 ; Miller 2016 ; Haack & Miller 2016 ; Haack & Miller 2017 ; Haac (...)

1Les actes ici rassemblés sont le fruit d’une rencontre entre deux universitaires intéressées par les Étrusques. L’une d’elles, Chiara Zampieri, est spécialiste de littérature comparée et, avec d’autres collègues1 de la KU Leuven, a réalisé un projet sur la réception de l’antiquité étrusque dans les littératures française, italienne et anglaise des xixe et xxe siècles2. L’autre, Marie-Laurence Haack, est spécialiste de l’histoire des Étrusques à l’Université de Picardie Jules Verne et poursuit depuis 2011 une étude de l’historiographie de ce peuple, en particulier au xxe siècle3. À l’occasion du colloque The Tales of Archaeology organisé par Martina Piperno, Bart Van den Bossche et Chiara Zampieri en juin 2021 à l’Academia Belgica de Rome, où des disciplines aussi différentes que littérature, cinéma, histoire et archéologie étaient convoquées, nous avons constaté que la représentation des Étrusques au cinéma avait été relativement négligée à la fois par les spécialistes en études étrusques et par les experts en études culturelles et littéraires. Que ce soit parce que le cinéma a semblé peu digne d’attention aux yeux des étruscologues, ou simplement parce que les Étrusques, éclipsés par les Romains, les Grecs ou les Égyptiens, n’ont pas fait l’objet d’un intérêt particulier de la part des cinéastes, ce manque d’attention envers les Étrusques au cinéma a retenu notre attention.

  • 4 Cf. Lapeña 2010 ; Barlozzetti 2017, 255-270 ; Harari 2017, 203-215 ; De Berti 2018 ; Labregère 20 (...)
  • 5 Court-métrage Tarquin le Superbe (1908) d’A. Capellani ; Muzio Scevola (1910) ; Tarquinius Superb (...)
  • 6 Nous nous référons ici à des films qui, bien que sans mentionner explicitement les Étrusques, rep (...)
  • 7 Les articles à ce sujet sont très nombreux. Voir, par exemple, Haack 2023 ; Pavan 2023 ; Ragazzo (...)
  • 8 Gaeta & Cataldo 2023.
  • 9 Sur la fluidité des liens entre films et documentaires, voir L’età del Ferro (1965), documentaire (...)

2Bien que, à l’instar de la littérature et de l’historiographie, le cinéma joue un rôle non négligeable dans la création et la diffusion d’une image populaire des Étrusques, il est indéniable que, à ce jour, l’image des Étrusques au cinéma n’a suscité ni livres ni colloques ou journées d’études universitaires, tout au plus quelques articles, au demeurant passionnants, mais très isolés4. Pourtant, une recherche rapide sur les moteurs de recherches nous a permis de constater l’existence de quelques dizaines de films consacrés, ne serait-ce que partiellement, aux Étrusques5, à leur culture matérielle et aux villes qu’ils ont habitées6. Le tournage du film La Chimera d’Alice Rohrwacher, qui, en 2022, venait à peine de se conclure en faisant l’objet d’un large écho médiatique7, nous a convaincues que les Étrusques constituaient bien un sujet d’actualité captivant pour les cinéastes contemporains. Depuis, cette impression n’a fait que se renforcer. D’abord, avec l’annonce qu’Iris Gaeta était en train de tourner dans la ville de Tarquinia un mystery thriller dans lequel une jeune archéologue, experte en civilisation étrusque et sur le point d’effectuer une importante découverte, se retrouve impliquée dans une série de meurtres8. Ensuite, avec la nouvelle que l’ancienne cité étrusque de Tarquinia avait été choisie également par Julian Schnabel comme décor de son nouveau thriller In the Hand of Dante, dont le tournage n’a commencé qu’en novembre 2023. Ce corpus, quoique mince et quelque peu hétérogène, nous a paru offrir un contrepoint ou un écho riche de potentialités à une historiographie savante et à une réception littéraire que nous étions déjà en train d’explorer. Ainsi, nous avons commencé à nous interroger davantage sur l’attrait que l’Antiquité, et tout particulièrement celle étrusque, a provoqué, et continue à susciter, chez les cinéastes, scénaristes et documentaristes des xxe et xxie siècles9. C’est pourquoi nous avons pris l’initiative d’organiser deux journées d’études consacrées à ce sujet, dont le dossier qui suit reproduit les communications : la première, en collaboration avec la Cinematek de Bruxelles, s’est déroulée à Bruxelles le 16 septembre 2022 et avait pour thème « L’Antiquité à l’écran ». La seconde, axée sur le thème des « Étrusques au cinéma », a eu lieu à Louvain le 17 septembre 2022.

  • 10 Sur le rapport entre Antiquité et cinéma voir Houcke 2022.
  • 11 Le Goff 2019 [1988], 301-302.
  • 12 Haack & Miller 2020, 53-68. Sur la connaissance des Étrusques en Asie et sur les expositions sur (...)
  • 13 Cf. Bellelli 2012.
  • 14 Cf. Bellelli & Benelli 2018.

3Le cinéma, lorsqu’il se tourne vers l’Antiquité, partage avec l’archéologie le rêve de recréer un monde disparu en jonglant avec les vides et les pleins, les fragments et les lacunes, le savoir et l’imagination10. Auteurs de récits inédits et créateurs d’images et suggestions certes relatives à l’histoire, mais qui dans le même temps sont paradoxalement toujours neuves, l’archéologue et le réalisateur visent, par leurs récits respectifs, à faire resurgir le passé pour qu’il puisse habiter le présent et continuer à parler à ceux qui veulent l’entendre. Cependant, pour l’archéologue comme pour le cinéaste, cette tâche n’est pas toujours aisée, surtout lorsqu’il s’agit de reconstituer l’histoire ou les traditions d’une civilisation comme celle des Étrusques, qu’en empruntant l’expression à Jacques Le Goff on pourrait qualifier de « silence de l’histoire11 ». Si les Romains, les Grecs ou les Égyptiens ont laissé à la postérité un nombre significatif de documents, monuments et artefacts, il n’en va pas de même pour les Étrusques qui, demeurent encore aujourd’hui relativement mystérieux pour le grand public. Dans plusieurs pays d’Europe, sans parler de l’Amérique, de l’Océanie ou de l’Asie, l’histoire des Étrusques est très peu connue, surtout en raison du fait qu’elle n’est pas ou plus enseignée avant les études universitaires12. Les spécialistes de ce peuple, quant à eux, ne parviennent pas non plus à fournir des réponses simples et univoques à des questions qui sont pourtant fondamentales : d’où venaient les Étrusques ? Quelle était leur origine ?13 Quelle était leur organisation politique et sociale ?14 Par ailleurs, la traduction de textes longs en étrusque continue de poser problème. Si les Romains, les Grecs ou les Égyptiens ont eu beaucoup plus de succès que les Étrusques au grand écran, c’est parce qu’ils bénéficient d’une notoriété beaucoup plus appuyée, notamment grâce à la littérature et aux monuments représentatifs et imposants qu’ils ont laissés, grâce aux vêtements caractéristiques leur étant associés ainsi que grâce à une mémoire bien vivante de personnalités emblématiques et d’événements historiques marquants. Comment rivaliser avec Cléopâtre, Périclès ou César ? L’absence d’une « imagerie » proprement étrusque dans laquelle les cinéastes pourraient puiser des héros, des décors ou des situations pose un problème non négligeable dans le défi que constitue la représentation cinématographique des Étrusques, en particulier si l’on considère que la plupart des spectateurs peineraient énormément à reconnaître un événement historique, une bataille, un mariage ou un traité concernant cette civilisation qui ne serait pas explicitement présenté comme tel.

4Pour projeter les Étrusques sur le grand écran, les cinéastes se voient donc contraints de fabriquer de ce peuple une image « en creux », découlant de descriptions ou de représentations qui sont moins le fruit d’un discours tenu par les Étrusques sur eux-mêmes, que le résultat d’un regard dévalorisant porté sur eux par d’autres peuples, notamment les Grecs et les Romains. Les ennemis romains des Étrusques, par exemple, ont beau jeu de se montrer comme des guerriers virils, disciplinés et prévisibles, quand ils font des Étrusques des êtres faibles, lascifs et mystérieux. Ces discours de seconde main donnent le point de départ à une tradition de représentations dans laquelle les Étrusques ne seraient qu’un peuple vaincu parmi d’autres. Cette polarisation de valeurs, alimentée et par l’historiographie et par la littérature ancienne et moderne, explique le traitement distinctif réservé aux Étrusques dans le cinéma des xxe et xxie siècles, où l’évocation de ce peuple fait souvent office de repoussoir. Comme Andrea Avalli, Anne-Violaine Houcke et Gianmarco Mancosu le montrent dans leurs contributions, cet aspect est particulièrement manifeste dans le cinéma de propagande – et plus globalement dans les produits culturels ayant vu le jour sous les régimes totalitaires – dans lequel toute référence à l’antiquité – qu’elle soit étrusque ou romaine – a pour but la valorisation de Rome et par là même du régime. Dans le ventennio nero, cependant, l’antiquité étrusque est mobilisée également avec d’autres objectifs. Comme en témoigne l’analyse de Chiara Zampieri, dans les documentaires et dans la littérature des années 1930, les Étrusques sont aussi mobilisés en tant que « pères », voire « fondateurs » de la civilisation italienne. Avant que l’Italie ne devienne romaine, les Étrusques ont en effet dominé une zone beaucoup plus large que la Toscane comprenant également l’Ombrie, le Latium et la plaine du Pô, et ont contribué de ce fait à donner une unité avant la lettre à la péninsule italienne. Que ce soit dans des films comme Scipione l’Africano (1937) de Gallone ou le documentaire Tarquinia (1932) de Bragaglia, à cette époque la projection vers l’Antiquité a pour but la valorisation du patrimoine matériel (artefacts et œuvres d’art) ou immatériel (l’histoire et la culture) et, par conséquent, la fabrication et l’enracinement dans les esprits des Italiens d’un sentiment d’appartenance nationale.

  • 15 Sur les Étrusques dans la culture populaire et savante, cf. Borsi 1985.
  • 16 Cf. Marie 2015, 155-160 ; Pucci 2017 (a) 181-196 et 2017 (b), 313-327 ; Gaumer 2023, 106-109.
  • 17 Sur la représentation des Étrusques dans la littérature, voir, entre autres, Bagnasco Gianni 2016 (...)
  • 18 Sur le genre du film d’horreur et du film gore : cf. Rouyer 1997 ; Dufour 2006. Sur ces films en (...)

5Comme en témoignent les analyses d’Andrea Avalli, de Fabio Camilletti, de Marie-Laurence Haack, de Maurizio Harari et de Martina Piperno, après le second conflit mondial le rapport à l’antiquité change drastiquement. En particulier, la période de l’après-guerre a été marquée par une nette revalorisation des Étrusques au détriment des Romains, notamment de la part de cinéastes de la génération de la fin des années 60 et 70. Ces derniers ont en effet trouvé dans la polarisation de valeurs associées au binôme Rome-Étrurie les fondements d’un contre-discours polémique à l’égard du fascisme et son lourd héritage. Autant leurs prédécesseurs avaient glorifié les vertus martiales et vitales des Romains, autant les nouveaux cinéastes de l’après-guerre ont associé les Étrusques à des thèmes tels que le subconscient, la sexualité et la mort. Ainsi, dans une grande partie des films d’après-guerre dédiés aux Étrusques, leur société apparaît comme une contre-société, voire comme une alternative fantasmée à une Italie conservatrice et gérontocratique. Comme c’était le cas pour les films et les documentaires d’avant la guerre, les films de l’après-guerre mobilisant les Étrusques sont eux aussi pour la plupart des films italiens destinés à un public essentiellement italien. Ce choix est peut-être dû au fait que, dans leurs représentations cinématographiques, les cinéastes de l’époque s’inspirent en partie d’une image des Étrusques véhiculée par la culture populaire et matérielle15, que ce soit à travers des ephemera comme des cartes postales, des publicités et des affiches, ou encore à travers des guides touristiques, des bandes-dessinées16, des récits et des romans de fiction ou des poèmes17. Par conséquent, quand un film met les Étrusques à l’image, il joue sur deux niveaux différents. Il utilise, d’une part, la référence étrusque pour proposer un sujet italien, voire régional, et par là même pour valoriser un territoire et un patrimoine peu ou très mal connus. D’autre part, la référence étrusque est convoquée également pour interroger le rapport des Italiens à leur propre passé et à celui de la nation italienne. Comme Fabio Camilletti et Maurizio Harari le montrent bien, cet aspect est particulièrement évident dans une grande partie des films gothiques produits dans les années 60 et 70, où les ancêtres étrusques renaissent à la vie sous forme de zombies et sortent de leurs tombes pour effrayer les vivants18, comme si, par leurs borborygmes et leurs gesticulations, ils désapprouvaient ce que sont devenus leurs descendants. Cette vision mystificatrice et « nécrocentrique » des Étrusques nous éclaire évidemment moins sur les Étrusques eux-mêmes que sur une pop-culture contestatrice. De fait, le discours scientifique sur les Étrusques semble avoir peu influencé la rédaction des scénarios des films. En revanche, la polysémie du thème archéologique permet de donner au film une dimension réflexive.

  • 19 Voir Holtorf 2007.
  • 20 Aventure archéologie du National Geographic.
  • 21 On pense aux Playmobil et aux Lego.
  • 22 Cf. André & Lécole-Solnychkine 2013, 87-98 ; Reinhard 2018 ; Ikeda 2021.
  • 23 Les aventuriers de l’arche perdue (1981), Indiana Jones et le temple maudit (1984), Indiana Jones (...)
  • 24 Ginzburg 1986.
  • 25 Sur Lara Croft, cf. Amory 2018. Lara Croft, héroïne de la série de jeux vidéo qui porte son nom, (...)
  • 26 Freud a utilisé la métaphore de l’archéologie pour traduire la méthode psychanalytique. Cf. Freud(...)
  • 27 Voir aussi Mandolini 2008, 22-23.
  • 28 De ce point de vue, l’archéologie est une machine à voir comme le cinéma. Cf. Paci 2012.

6Pour mieux comprendre ces enjeux, il nous a semblé aussi important de replacer cette fascination d’après-guerre pour les Étrusques dans le cadre du goût des cinéastes pour l’archéologie au sens large, quelle que soit la zone géographique concernée19. Pourquoi tant de films mettent l’archéologie ou les restes archéologiques au cœur de leur action ? Que peut apporter la référence à l’Antiquité ou la mise en scène de la démarche archéologique à un film ? Ce sont les questions qu’explorent Sophie Lécole-Solnychkine et Anne-Violaine Houcke dans leurs contributions respectives. D’une part, il y a certainement un attrait pour l’aventure, qui, la plupart du temps, se manifeste par un schéma narratif bien établi dans lequel la découverte d’un site, d’un monument ou d’un objet requiert toujours de surmonter des obstacles matériels et humains. Les romans, les magazines20, les jeux21, en particulier les jeux vidéo22 soulignent à l’envi la consistance de ce schéma narratif. À ce propos, depuis les années 80, les films de la série Indiana Jones23 constituent bien sûr une référence obligée. En tirant parti des possibilités offertes par le paradigme indiciaire24 tel que Carlo Ginzburg l’a théorisé, le personnage de l’archéologue, dont Indiana Jones est l’emblème, n’est pas moins un détective qui, dans sa quête pour retrouver un monument ou un objet perdu, se doit de lire des traces avec minutie, de documenter des signes, et de savoir interpréter des indices l’amenant à reconstruire une histoire et, bien entendu, à vivre une aventure qui, quoiqu’intellectuelle, regarde souvent l’humanité tout entière. Ainsi, Indiana Jones est en quête de l’arche d’alliance et du Graal et Lara Croft25, s’efforce de sauver le monde d’un cataclysme imminent. Ainsi, tout en ayant une portée universelle, une campagne archéologique comporte aussi les éléments d’une quête personnelle. C’est cet argument qu’ avance Sophie Lécole-Solnychkine avec son analyse de la référence archéologique dans Call me by your name (2018) de Luca Guadagnino. En accomplissant une descente tant physique que symbolique, l’archéologue s’enfonce dans les tréfonds de la terre comme un sujet s’aventure dans les recoins de sa conscience et de son subconscient, ce qui fait que le passé enquêté est tout autant historique que psychologique26. Enfin, comme en témoigne le film Fellini Roma, analysé toujours par Sophie Lécole-Solnychkine, les films archéologiques possèdent aussi une dimension métaphorique très appuyée27 dans laquelle la quête du cinéaste fait écho à celle de l’archéologue personnage. Dans cette catabase, l’archéologue peut employer un périscope ou un appareil photo tout comme le cinéaste une caméra et, comme ce dernier, porter à la lumière des objets d’antan, avec tout un monde disparu28.

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Bibliographie

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Solecki 2022: Sam Solecki, The Etruscans in the Modern Imagination, Montréal, McGill - Queen’s University Press, 2022.

Stanzione 2023 : Davide Stanzione, «Alice Rohrwacher racconta La Chimera: "Volevo un film libero dalle catene delle piattaforme", 25 mai 2023, en ligne : https://www.bestmovie.it/news/alice-rohrwacher-racconta-la-chimera-volevo-un-film-libero-dalle-catene-delle-piattaforme/847399/, consulté le 7 janvier 2023.

Zampieri 2023 : Chiara Zampieri, Voix d’Étrurie. La représentation de l’antiquité étrusque dans la littérature européenne, thèse de doctorat, Leuven, KU Leuven, 2023.

Zampieri, Piperno & Van den Bossche 2023: Chiara Zampieri, Martina Piperno & Bart Van den Bossche (éd.), Modern Etruscans. Close Encounters with a Distant Past, Leuven, Leuven University Press, 2023.

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Notes

1 Nous nous référons ici aux recherches menées par Gennaro Ambrosino, Martina Piperno et Bart Van den Bossche au sein du groupe de recherche MDRN à la KU Leuven (Belgique).

2 Le projet doctoral « Modern Etruscans » est l’un des six projets doctoraux dont se compose le plus large programme de recherche Literary Knowledge (1890-1950) : Modernisms and the Sciences in Europe (2019-2024), financé par le KU Leuven Research Council Excellence-Funding. Le projet « Modern Etruscans », réalisé par Chiara Zampieri, a donné lieu en 2023 à une thèse intitulée Voix d’Étrurie. La représentation de l’antiquité étrusque dans la littérature européenne (1840-1940) (= Zampieri 2023).

3 Haack & Miller 2015 ; Haack 2016 ; Miller 2016 ; Haack & Miller 2016 ; Haack & Miller 2017 ; Haack & Miller 2020 ; Haack 2021.

4 Cf. Lapeña 2010 ; Barlozzetti 2017, 255-270 ; Harari 2017, 203-215 ; De Berti 2018 ; Labregère 2018 ; Labregère 2023 (a), 197-223 ; Labregère 2023 (b), 124-127 ; Avalli 2023, 163-180.

5 Court-métrage Tarquin le Superbe (1908) d’A. Capellani ; Muzio Scevola (1910) ; Tarquinius Superbus /Tarquinio il Superbo /Tarquin le Superbe (1911) ; Muzio Scevola e la vergine Clelia (1912) ; La mort de Lucrèce (1913) de L. Feuillade ; Pagan Rome (1914) de S. Bush; documentaire Tarquinia (1932) de C. L. Bragaglia ; Scipione l’Africano (1937) de C. Gallone ; documentaire Maremma in Tuscia (1951) d’ U. Magnaghi ; Curse of the Faceless Man (1958) d’E. L. Cahn, Le Vergini di Roma (1961) de C. L. Bragaglia et V. Cottafavi ; Il Sorpasso (1962) de D. Risi ; Il Colosso di Roma / Muzio Scevola (1964) de G. Ferroni ; Vaghe stelle dell’Orsa (1964) de L. Visconti ; Fumo di Londra (1966) d’A. Sordi ; court-métrage La favolosa storia : Il vaso etrusco (1968) d’A. De Bernardi ; Faustina (1968) de L. Magni ; L’Etrusco uccide ancora (1972) d’A. Crispino ; Anche se volessi lavorare che faccio ? (1972) de F. Mogherini ; la série Ritratto di donna velata (1975) de F. Bollini ; The Omen (1976) de R. Donner : Le vacanze intelligenti (1978) d’A. Sordi ; Usil lupuce falado (1979) de G. Carra ; Le Notti del terrore (1981) d’A. Bianchi ; Assassinio al cimitero etrusco (1982) de S. Martino ; Zeder (1983) de P. Avati ; La ragazza dei lillà (1986) de F. Mogherini ; série La Ragazza che Sorride (1989) de S. Vanzina ; Ossidiana (1992) de M. Felici ; Le Syndrome de Stendhal (1996) de D. Argento ; I tre volti del terrore (1er épisode : L’anello della luna) (2004) de S. Stivaletti ; court-métrage Che fine hanno fatto gli etruschi? (2003) d’E. Pesando ; La Maschera Etrusca (2007) de Ted Nicolau ; Neverlake (2013) de R. Paoletti ; Le Meraviglie (2015) d’A. Rohrwacher ; Bella e perduta (2015) de P. Marcello ; The Etruscan Smile (2018) d’O. Binnun et M. Brezis ; Il primo re (2019) de M. Rovere ; La Chimera (2023) d’A. Rohrwacher ; Fanum (2024) d’I. Gaeta; court-métrage Chère Louise (2024) de R. Brachet.

6 Nous nous référons ici à des films qui, bien que sans mentionner explicitement les Étrusques, représentent la Toscane, l’Ombrie ou le Latium comme des régions chargées d’histoire et immobiles dans le temps, dans lesquelles des traditions et des rituels anciens survivent et continuent à se perpétuer. La saga Twilight (2008-2012), avec sa représentation de Volterra, en est un exemple.

7 Les articles à ce sujet sont très nombreux. Voir, par exemple, Haack 2023 ; Pavan 2023 ; Ragazzo 2023 ; Stanzione 2023, Ravarino 2023 ; Chaplin 2023.

8 Gaeta & Cataldo 2023.

9 Sur la fluidité des liens entre films et documentaires, voir L’età del Ferro (1965), documentaire conçu par Roberto Rossellini et réalisé par son fils Renzo ; La lotta dell’uomo per la sua soppravvivenza (1970) de Renzo Rossellini.

10 Sur le rapport entre Antiquité et cinéma voir Houcke 2022.

11 Le Goff 2019 [1988], 301-302.

12 Haack & Miller 2020, 53-68. Sur la connaissance des Étrusques en Asie et sur les expositions sur les Étrusques organisées là-bas, cf. Da Vela 2017, 263-318.

13 Cf. Bellelli 2012.

14 Cf. Bellelli & Benelli 2018.

15 Sur les Étrusques dans la culture populaire et savante, cf. Borsi 1985.

16 Cf. Marie 2015, 155-160 ; Pucci 2017 (a) 181-196 et 2017 (b), 313-327 ; Gaumer 2023, 106-109.

17 Sur la représentation des Étrusques dans la littérature, voir, entre autres, Bagnasco Gianni 2016 ; Della Fina 2017 ; Piperno 2020 ; Solecki 2022 ; Zampieri, Piperno & Van den Bossche 2023 ; Zampieri 2023.

18 Sur le genre du film d’horreur et du film gore : cf. Rouyer 1997 ; Dufour 2006. Sur ces films en Italie : Cozzi & Tentori 2007 ; Koven 2006 et 2014, 203‑210 ; Camilletti 2020, 255-273. Sur les monstres de ces films, cf. le chapitre « Le monstre », dans Coulombe 2012, 77-101. Sur les significations politiques de ces films, cf. Borzakian 2019 ; Saudrais 2023, 41-55 et pour une perspective extra-européenne : Phuaphansawat 2023 ; Krautkrämer 2023, 464-478. Pour Borzakian, la menace incarnée par le zombie est intérieure : « Aux États-Unis, comme dans plusieurs pays européens, la production cinématographique témoigne de la peur relativement nouvelle d’une “altérité du dedans”, dont la figure du zombie constitue un cas exemplaire. L’immixtion de cette altérité radicale dans les espaces familiers génère une réaction d’enfermement, une pratique immunitaire de l’espace fondée sur la mise à distance de l’Autre et la limitation maximale des interactions avec des espaces non privatisés. », Borzakian 2014, 701.

19 Voir Holtorf 2007.

20 Aventure archéologie du National Geographic.

21 On pense aux Playmobil et aux Lego.

22 Cf. André & Lécole-Solnychkine 2013, 87-98 ; Reinhard 2018 ; Ikeda 2021.

23 Les aventuriers de l’arche perdue (1981), Indiana Jones et le temple maudit (1984), Indiana Jones et la dernière croisade (1989), Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal (2008), Indiana Jones et le Cadran de la destinée (2023).

24 Ginzburg 1986.

25 Sur Lara Croft, cf. Amory 2018. Lara Croft, héroïne de la série de jeux vidéo qui porte son nom, est devenue une star de cinéma avec Lara Croft : Tomb Raider (2001) et Lara Croft : Le berceau de la vie (2003).

26 Freud a utilisé la métaphore de l’archéologie pour traduire la méthode psychanalytique. Cf. Freud 1978 [1896], 192.

27 Voir aussi Mandolini 2008, 22-23.

28 De ce point de vue, l’archéologie est une machine à voir comme le cinéma. Cf. Paci 2012.

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Pour citer cet article

Référence papier

Marie-Laurence Haack et Chiara Zampieri, « Introduction »Anabases, 40 | 2024, 41-51.

Référence électronique

Marie-Laurence Haack et Chiara Zampieri, « Introduction »Anabases [En ligne], 40 | 2024, mis en ligne le 01 novembre 2024, consulté le 11 février 2025. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/anabases/18280 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/12w9i

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Auteurs

Marie-Laurence Haack

Professeure d’histoire ancienne
Université de Picardie Jules Verne
marie-laurence.haack@u-picardie.fr

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Chiara Zampieri

Chercheuse en littérature comparée
Université de Louvain (KU Leuven)
chiara.zampieri@kuleuven.be

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Droits d’auteur

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Le texte seul est utilisable sous licence CC BY-NC-ND 4.0. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.

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