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L'atelier de l'histoire : chantiers historiographiques
Atelier « Antiquités numériques » n°4

L’édition numérique des Mythologiae libri decem de Natale Conti sur la plate-forme EMAN : un aperçu

Céline Bohnert
p. 263-269

Texte intégral

  • 2 Citton 2010 ; Doueihi 2011.

1Claude Lévi-Strauss définit ici un premier âge de l’humanisme, caractérisé par le recours aux textes et aux monuments, à défaut d’un lien direct avec l’altérité en rapport avec laquelle il s’élabore, l’Antiquité gréco-romaine. Au moment où l’humanisme de l’ère numérique cherche à se penser2 et où il tend parfois à se définir par ses outils, les « techniques du dépaysement » élaborées par les savants de la Renaissance trouvent une actualité renouvelée. Pour autant, elles résistent au lecteur contemporain, confronté à leur étrangeté : leurs fondements épistémologiques diffèrent radicalement des nôtres. C’est en quoi elles fournissent un outil heuristique fécond pour comprendre les mutations contemporaines de l’humanisme et des humanités.

  • 3 Bohnert et Darmon 2020, notamment Gysembergh 2020 sur les tricheries philologiques de Conti.

2Publiée pour la première fois à Venise en 1567, la Mythologie (ou Mythologiae libri decem) de Natale Conti (1520-c. 1582) est l’un des fruits de ces techniques. Elle retient l’attention pour plusieurs raisons. Elle est la dernière des mythographies renaissantes. Tributaire de ses prédécesseurs qu’il pille abondamment, Conti formule d’une nouvelle manière les questions associées à la mythologie païenne, en articulant l’approche anthropologique et l’allégorie, qu’il développe essentiellement sur le plan de la philosophie naturelle et de la morale. Ainsi la Mythologie couronne et trahit tout à la fois la tradition mythographique. Car Conti, ce savant touche-à-tout, est aussi un philologue faussaire : il mime les travaux de ses prédécesseurs, Lilio Gregorio Giraldi en particulier. Démasqué par d’éminents hellénistes (Casaubon, Scaliger), il n’en a pas moins connu un extraordinaire succès : la Mythologie a été pendant deux siècles une médiation indispensable vers l’Antiquité3.

3Le projet Mythologia, développé dans le cadre de l’IUF (2020-2025) et d’un Visiting Fellowship au Warburg Institute, University of London (2020-2021) 4, entend éditer quatre états de ce texte, de manière à donner prise sur cette masse textuelle difficile à appréhender. Mettant en lumière les variations du texte, il vise aussi à reconstituer la bibliothèque des sources utilisées par Conti, et à éclairer les méthodes de travail du mythographe, ses outils, ses choix, ainsi que les différentes reconfigurations imposées par toute une série d’acteurs : éditeurs, traducteurs, commentateurs, relecteurs, illustrateurs. Cette approche génétique et poétique doit éclairer la pratique de la compilation, ses présupposés et ses finalités : l’ordre imposé aux informations recueillies, tout comme la présentation des motifs iconographiques assemblés dans les gravures, ont beaucoup à nous dire sur les modes de travail et de pensée savante, sur les dynamiques qui président à l’élaboration du savoir et des objets culturels, et sur les attentes des publics nouveaux auxquels les traductions vernaculaires destinent l’ouvrage. Le projet, dans une phase ultérieure, tiendra également compte des usages de la Mythologie en Europe. En situant le texte en amont comme en aval, et en reconstituant le parcours des fragments et des motifs colligés, on aborde cette mythographie comme le lieu carrefour qu’elle a été dans l’Europe de la première modernité.

  • 5 Jacob 2020.
  • 6 Latour et Woolgar 1986.

4Le choix d’un traitement numérique s’est imposé pour des raisons non seulement techniques, méthodologiques et organisationnelles, mais aussi épistémologiques. La masse d’informations à traiter, la nature hypertextuelle de cette somme (car la logique qui sous-tend la toile du compilateur, qui extrait, recompose, prépare les informations assemblées pour de nouveaux usages, relève bien d’un régime hypertextuel5), la gestion d’un tel travail, nécessairement collectif et progressif, et le désir de le rendre largement accessible suffisent à incliner vers une édition numérique. Le projet entend en outre déployer un dispositif réflexif, de manière à éclairer l’un par l’autre l’humanisme renaissant et ce que nous nommons les humanités numériques. Quelles procédures mentales et quels outils techniques élaborons-nous aujourd’hui pour aborder un texte de référence qui résiste à nos catégories de pensées ? L’étude d’un ouvrage, conçu et reçu comme un outil, présenté et diffusé comme tel, peut-elle nous éclairer sur nos propres techniques intellectuelles et sur les évolutions à l’œuvre dans le tournant numérique ? Ces gestes intellectuels étudiés en miroir sont ainsi un point d’observation des deux épistémès et des valeurs qu’elles impliquent, ainsi que des structures sociales, professionnelles et politiques attachées à la production du savoir hier et aujourd’hui. Le projet Mythologia revendique une approche réaliste6 des faits culturels, qui tient compte des conditions concrètes de leur production, pour observer l’un par l’autre l’humanisme renaissant et les humanités numériques, qui se réclament souvent implicitement de cet héritage.

5L’édition est développée sur la plate-forme EMAN, dirigée par Richard Walter (THALIM, CNRS-ENS). Fondée sur le logiciel ouvert Omeka adapté pour l’édition, cette plate-forme modulaire évolue avec les projets dont elle permet le développement7. Un dialogue fécond s’établit ainsi entre les dimensions scientifiques, éditoriales, méthodologiques et techniques du projet, qui se pense dans le contexte des fonctionnalités proposées par EMAN et contribue en retour au développement de la plate-forme : ce dialogue constitue un socle du dispositif réflexif.

Structuration d’un corpus complexe

  • 8 Iglesias Montiel et Álvarez Morán 2006 [1988] ; Mulryan et Brown 2006.

6Le texte des Mythologiae libri est actuellement bien diffusé8. Si l’édition numérique a certes pour finalité de le donner à lire, il s’agit surtout de créer un outil qui permette de l’exploiter. Cela suppose à la fois de documenter le texte, ses évolutions, ses sources et sa réception, mais aussi de proposer à l’usager une boîte à outils lui permettant de naviguer dans le corpus, de le manipuler, voire, si possible, de le reconfigurer.

7En amont de ces opérations, l’élaboration et la structuration du corpus a constitué une première phase du projet, lancé en 2019. Nous retenons quatre éditions :

- l’édition originale de 1567 (Venise, Comin da Trino) ;

- l’édition augmentée et corrigée, publiée chez Wechel à Francfort en 1581, car elle signifia un tournant dans l’histoire du texte : l’autorité de Wechel joua un rôle déterminant dans le succès de l’ouvrage ;

- l’édition française donnée à Lyon par Paul Frellon en 1612 : dernier état revu par Jean de Montlyard et première édition illustrée ;

- l’édition dirigée par Jean Baudoin, parue à Paris, chez Samuel Thiboust et Pierre Chevallier en 1627 : actualisée sur le plan du style, illustrée de neuf dans un format monumental, enrichie de Recherches sur la Mythologie par Baudoin, cette édition constitue un point d’orgue dans l’histoire des transformations éditoriales de la Mythologie.

8L’évolution d’une édition à l’autre est linéaire et repose à chaque étape sur une opération intellectuelle déterminante, accompagnée d’une série d’opérations secondaires : augmentation/consolidation de l’édition de 1567 en 1581, traduction du texte de 1581 en 1612, actualisation de l’édition lyonnaise de 1612 en 1627. Chaque édition est forte de son identité propre, déterminée par son contexte géographique, historique, intellectuel, culturel, éventuellement confessionnel. La mise en place d’une édition articulant ces textes entre eux et permettant différents modes de comparaison constituera un objet scientifique et éditorial neuf, en dessinant un panorama significatif des dynamiques de transmission et de transformations culturelles au tournant des deux siècles.

  • 9 Les modules Item Relations et Item Compare, développés par EMAN et déposés sur Github sont présen (...)

9Le dispositif mis en place tient compte de différents niveaux de granularité, car l’appréhension de cette masse textuelle (environ 4000 pages) à différentes échelles, de la plus large (comme corpus) à la plus fine (les citations produites dans le texte) est une condition de son intelligibilité. Le site permettra ainsi la lecture des éditions dans leur intégrité, en respectant leur structure – on aborde ici l’objet comme un ensemble de discours matérialisé dans une collection d’éditions. L’architecture d’Omeka constituée de collections, notices et fichiers épouse cette structure en se déployant comme un ensemble de poupées gigognes, de la collection (l’édition) aux sous-collections (chacun de ses dix livres), aux notices (les chapitres, choisis comme unité de lecture) puis aux fichiers (folios). Par ailleurs, en élaborant différentes circulations transversales entre les éditions, le site construit à proprement parler un corpus et rend visibles ses évolutions, dans une logique synoptique : l’articulation des éléments du site devra mettre en valeur le principe d’une continuité différenciée. Nous utilisons ainsi le plug-in Item Relations pour relier les quatre versions de chaque chapitre, en décrivant leurs relations suivant le vocabulaire FRBR ; s’y ajoute le plug-in Item Compare, qui permet de visionner ensemble deux notices (image et métadonnées) : ces deux outils facilitent l’analyse génétique9. Enfin l’édition multipliera les points d’entrée dans cette masse textuelle grâce aux métadonnées ordonnées par le plug-in Item Index, à la transcription intégrale des éditions de 1627 et 1581 annotées en XML-TEI, et à l’usage d’un moteur permettant le moissonnage le plus fin possible et une présentation des résultats facilitant leur exploitation. L’objet est traité cette fois comme un réservoir de données.

L’indexation et l’annotation

10En parallèle de ce travail de structuration, l’équipe indexe actuellement le texte. Fondé sur les principes FAIR, le projet s’appuie sur une série de référentiels. Les métadonnées bibliographiques sont ainsi constituées en Dublin Core. À celles-ci s’ajoute une série de métadonnées personnalisées. Pour le texte, on a retenu les suivantes : Sources mentionnées, Noms historiques et mythiques, Identifications des entités allégorisées (généalogies, étymologies, qualifications, assimilations, fonctions, inventions), Cérémonies et rituels, Noms de peuples, Toponymes, Animaux, Astres, Végétaux. D’autres éléments pourraient être indexés ultérieurement : les éléments d’architecture, par exemple. Si DataBnF sert de référentiel pour la forme des noms d’auteurs et d’œuvres, les autres métadonnées sont plus délicates à aligner avec des standards. Pour les toponymes, le projet Pleiades fournit un référentiel intéressant10. Les noms des dieux, quant à eux, sont actuellement l’objet de divers chantiers d’envergure dans les recherches sur les mondes antiques : au sein du laboratoire ArScAn dans une perspective archéologique d’abord ; le projet MAP traite par ailleurs la question de la chaîne onomastique en tenant compte de l’identité plurielle des divinités antiques11 ; enfin, le thésaurus PACTOLS est en refonte dans le cadre du projet Collex-Persée « RéfDivinités12 ». La spécificité de notre objet, et les difficultés qu’il soulève sont liées à sa situation historique : l’indexation ne doit pas traiter des documents antiques, mais la transmission renaissante d’un savoir sur l’Antiquité, avec les écarts et les distorsions inhérents à l’éloignement temporel. S’y ajoutent d’autres caractéristiques du rapport à l’Antiquité élaboré à la Renaissance : le fait que les sources sont exclusivement textuelles et non archéologiques, par exemple. Le rapprochement (sinon l’alignement, si celui-ci n’est pas possible) avec des référentiels sur l’Antiquité nous permettra de mieux saisir les spécificités de cette élaboration propre à une période dont les catégories sont étrangères aux nôtres tout autant qu’aux catégories antiques.

11Concernant les gravures, le choix a été fait de s’appuyer sur la base iconographique du Warburg Institute, dans laquelle les illustrations de la Mythologie seront versées courant 202213. L’usager du site Mythologia sera renvoyé à cette base, où il trouvera nos gravures mises en contexte dans l’arborescence des motifs qui organise la collection iconographique du Warburg. La réflexion engagée par l’équipe chargée de l’analyse des gravures trouve là un appui fort, puisque l’objectif n’est pas de repérer une liste de sources possibles ou seulement probables, mais, conformément aux dynamiques de l’invention iconographique qui caractérise la première modernité, de tenir compte de la circulation des motifs et de leurs impacts, réemplois, métamorphoses avant et après leur apparition dans notre corpus14.

12L’annotation du texte, de son côté, signalera les manipulations de l’auteur puis du traducteur ayant trait au contenu informationnel, ainsi que les évolutions syntaxiques, lexicales et stylistiques des versions françaises. Ces dernières feront l’objet d’un glossaire, constitué par le Professeur Takeshi Matsumura (univ. Tokyo) : fournissant la matière de notes (annotation en XML-TEI), le glossaire est également élaboré comme une base de données autonome, interrogeable sur le site.

Calendrier

13Le discours éditorial et la présentation encyclopédique et bibliographique du corpus ont constitué le premier moment du travail. Ils sont disponibles sur le site depuis 2020 et continuent de s’enrichir : l’usager y trouve actuellement une présentation du projet et de la Mythologie, ainsi que des études inédites sur les personnes historiques ayant joué un rôle dans les métamorphoses du texte. Les quatre éditions sont décrites et un recensement des exemplaires connus dans le monde est présenté pour chacune d’elles. Ces pages renvoient aux paratextes des quatre éditions, dont les notices ont été rendues publiques et ouvertes à la lecture en mode image avec une description minimale.

  • 15 Clément-Fontaine, Di Cosmo, Moreau et Pellegrini 2019.

14La deuxième phase, développée en 2019-2021, porte sur les Livres II et III de l’édition de 1627, qui sert de corpus d’essai. La transcription, l’annotation et l’indexation fine de cette portion de texte seront rendues publiques courant 2021, ainsi que les Livres II et III des trois autres éditions, accompagnés des métadonnées Dublin Core exclusivement. Publiant nos recherches par phases successives, nous assumons l’hétérogénéité des interventions éditoriales suivant les zones du corpus. La décision sera prise ultérieurement de systématiser ou non l’indexation et l’annotation, ce qui n’est pas une priorité du projet : l’objectif est bien de fournir un outil d’exploitation accompagné d’une enquête suffisamment approfondie sur une portion du corpus pour dégager les tendances fortes qui le caractérisent. Se définit ainsi une démarche éditoriale souple et itérative dans laquelle l’objet numérique est « à la fois moteur (comme outil), résultat (comme preuve d’existence d’une solution) et objet d’études (comme artefact)15. »

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Bibliographie

Bibliographie 

Bohnert et Darmon 2020 : Céline Bohnert et Rachel Darmon (éd.), La Mythologie de Natale Conti éditée par Jean Baudoin 1627 (Livre I), Reims, Épure, « Héritages critiques », 2020.

Citton 2010 : Yves Citton, L’avenir des humanités : économie de la connaissance ou cultures de l’interprétation ?, Paris: La Découverte, 2010.

Clément-Fontaine, Di Cosmo, Moreau et Pellegrini 2019 : Mélanie Clément-Fontaine, Roberto Di Cosmo, Patrick Moreau et François Pellegrini, présentation de l’atelier « Logiciels et Science Ouverte : enjeux et opportunités », Programme des deuxièmes journées nationales de la Science Ouverte, https://jnso2019.sciencesconf.org/resource/page/id/2, consulté le 18 mai 2021.

Doueihi 2011 : Milad Doueihi, Pour un humanisme numérique, Paris, Éditions du Seuil, 2011.

Gysembergh 2021 : Victor Gysembergh, « La réputation sulfureuse de Natale Conti, helléniste faussaire », dans La Mythologie de Natale Conti éditée par Jean Baudoin, Livre I (1627), Céline Bohnert et Rachel Darmon (éd.), Reims, Épure, « Héritages critiques », 2020, 183-202.

Iglesias Montiel et Álvarez Morán 2006 [1988] : Rosa M.a Iglesias Montiel et M.a Consuelo Álvarez Morán (éd.), Natale Conti, Mitología, Murcia, U. de Murcia, 20062 [1988].

Jacob 2020 : Christian Jacob, Faut-il prendre les Deipnosophistes au sérieux ?, Paris, Les Belles lettres, 2020.

Latour et Woolgar 1986 [1979] : Bruno Latour et Steve Woolgar, Laboratory Life: The Social Construction of Scientific Facts, Princeton, Princeton University Press, 19862 [1979].

Lévi-Strauss 2011 : Claude Lévi-Strauss, L’Anthropologie face aux problèmes contemporains, Paris, Seuil, 2011.

Mulryan et brown 2006 : John Mulryan et Steve Brown, Natale Conti’s Mythologiae, translated and annotated by John Mulryan and Steven Brown, Tempe, ACMRS, 2006, 2 t.

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Notes

2 Citton 2010 ; Doueihi 2011.

3 Bohnert et Darmon 2020, notamment Gysembergh 2020 sur les tricheries philologiques de Conti.

4 https://eman-archives.org/Mythologia/.

5 Jacob 2020.

6 Latour et Woolgar 1986.

7 Présentation de la plate-forme : https://eman-archives.org/EMAN/.

8 Iglesias Montiel et Álvarez Morán 2006 [1988] ; Mulryan et Brown 2006.

9 Les modules Item Relations et Item Compare, développés par EMAN et déposés sur Github sont présentés ici : https://eman-archives.org/EMAN/item-relations et https://eman-archives.org/EMAN/itemcompare.

10 pleiades.stoa.org/.

11 https://map-polytheisms.huma-num.fr/

12 Projet Collex-Persée 'RefDivinités' : https://www.collexpersee.eu/projet/interopera­bilite-de-referentiels-sur-les-divinites-et-heros-du-monde-mediterraneen-antique/ (consulté le 18 mai 2021).

13 https://iconographic.warburg.sas.ac.uk/vpc/VPC_search/main_page.php.

14 Le travail sur les gravures s’élabore dans un atelier coanimé avec Agnès Guiderdoni (GEMCA, Univ. Louvain/FNRS).

15 Clément-Fontaine, Di Cosmo, Moreau et Pellegrini 2019.

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Pour citer cet article

Référence papier

Céline Bohnert, « L’édition numérique des Mythologiae libri decem de Natale Conti sur la plate-forme EMAN : un aperçu »Anabases, 34 | 2021, 263-269.

Référence électronique

Céline Bohnert, « L’édition numérique des Mythologiae libri decem de Natale Conti sur la plate-forme EMAN : un aperçu »Anabases [En ligne], 34 | 2021, mis en ligne le 29 octobre 2023, consulté le 19 février 2025. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/anabases/13073 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/anabases.13073

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Auteur

Céline Bohnert

Université de Reims-Champagne Ardenne / IUF
Centre de Recherche Interdisciplinaire sur les Modèles Esthétiques et Littéraires
57 Rue Pierre Taittinger B.P. 30
51571 REIMS CEDEX
celine.bohnert@univ-reims.fr

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