Une Antiquité sélective / Eine selektive Antike.
Résumés
On s’intéresse aux choix effectués par les concepteurs des programmes et par les rédacteurs des manuels scolaires français dans les civilisations antiques à présenter aux élèves de l’enseignement primaire et secondaire au xxe siècle. On s’interroge sur la quasi-absence des Étrusques dans les peuples de l’Antiquité sélectionnés pour l’instruction des petits Français : quelle(s) forme(s) prend-elle ? Quelles raisons expliquent cette mise à l’écart ? On compare la présentation des Étrusques dans les programmes et les manuels scolaires français avec celle des manuels allemands et italiens.
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- 1 La situation réservée à l’histoire des Étrusques n’est pas isolée. Elle entre dans un phénomène g (...)
- 2 Pour une perspective internationale : J. Nicholls (éd), School History Textbooks across Cultures (...)
1Au cours du xxe siècle, la place accordée à certaines civilisations de l’Antiquité dans les programmes scolaires français a beaucoup changé. Les Étrusques, très présents dans les manuels scolaires du début du xxe siècle, ont presque disparu de ceux de la fin du siècle1. Précisons toutefois que les Étrusques n’ont jamais figuré dans les manuels de l’enseignement primaire ; la majorité des Français, jusque dans les années 1960, n’a donc jamais entendu parler des Étrusques. Au sein de l’enseignement secondaire, la présence des Étrusques est même très réduite, car elle est limitée aux programmes d’histoire de 6e, parfois de 5e. On étudiera les modalités et les raisons de cette disparition, puis on comparera la situation de la France avec celle de l’Italie et de l’Allemagne2.
- 3 A. Choppin, M. Clinkspoor, Les manuels scolaires en France. Recueil des textes officiels (1791-19 (...)
2L’intérêt pour les Étrusques dans les manuels scolaires français est tributaire de l’importance de l’étude de l’Antiquité dans les réformes des programmes de collège3. Notre étude suivra donc le rythme des réformes de l’enseignement de l’histoire.
- 4 A. Malet (avec Ch. Maquet), L’Antiquité, Orient-Grèce-Rome, 3, Paris, 1903, p. 268-275. On trouve (...)
- 5 Sur lui : A. Prost. « Charles Seignobos revisité », Vingtième Siècle, 43, (juil.-sept. 1994), p. (...)
3Les manuels du tout début du xxe siècle accordent une large place aux Étrusques : jusqu’à huit pages dans le manuel d’A. Malet de 19034. De fait, le promoteur de la réforme de 1902, Ch. Seignobos5, auteur d’une thèse sur la plèbe, a maintenu une forte exigence en connaissance de l’Antiquité et promu une modernisation de l’enseignement par une attention à l’archéologie. Un manuel écrit par Ch. Seignobos décrit ainsi une tombe étrusque :
- 6 Ch. Seignobos, Histoire narrative et descriptive de l’Antiquité, Paris, 1902, p. 205-207.
« on a trouvé des chambres construites comme pour être habitées par les morts. Sur des lits de parade sont étendus les cadavres ; ils ont autour d’eux des meubles, des étoffes, des insignes, des bijoux (…) et de grands vases peints ; les murs sont souvent couverts de peintures qui représentent des jeux, des massacres de captifs et des festins. (…) Les célèbres vases étrusques étaient en argile cuite, noirs avec de dessins rouges ; ils représentaient d’ordinaire des scènes où figuraient des dieux ou des héros grecs » 6.
- 7 Il y en a 6 dans le manuel de G. Morizet, p. 295-301, 4 dans celui d’A. Malet, p. 267-270.
- 8 J. Martha défend l’archéologie scientifique : « C’est la science des choses anciennes (…) dans le (...)
- 9 Dans le manuel d’A. Malet, le dessin du groupe « le laboureur étrusque » p. 267 est une partie du (...)
4Dans de nombreux manuels, le recours à l’archéologie passe par des illustrations7 empruntées à J. Martha, l’un des premiers maîtres de conférences chargés de cours d’archéologie dans une faculté de province8, qui a fourni des centaines de dessins d’objets étrusques dans Manuel d’archéologie étrusque et romaine (1884) et dans L’art étrusque (1889)9. Les manuels montrent grâce à l’archéologie combien les Étrusques sont originaux : la langue étrusque serait incompréhensible et d’origine inconnue, la puissance militaire et politique des Étrusques serait justifiée par leurs villes et par le pouvoir des aristocrates, et la religion étrusque caractérisée par la divination.
- 10 A. Malet, L’Antiquité, Orient-Grèce-Rome, p. 267 : « On les a dépeints comme des hommes "trapus, (...)
- 11 A. Malet, L’Antiquité, Orient-Grèce-Rome, p. 270 : « L’ensemble offre l’aspect d’une cabine de na (...)
- 12 G. Morizet, L’Antiquité : l’Orient, la Grèce et Rome, p. 297-298.
5Certains manuels, pourtant, se conforment à des synthèses dépassées sans documentation archéologique. Dans son manuel de 1903, A. Malet emprunte certains clichés à V. Duruy, auteur d’une Histoire des Romains. Pour A. Malet, les Étrusques sont un « peuple mystérieux », au « physique trapu » et à la psychologie fondée sur « une sorte de terreur de l’inconnu » et sur des « superstitions »10. A. Malet fait des analogies entre les tombes étrusques et des cabines de bateaux aménagées11. Le même V. Duruy inspire le manuel de G. Morizet : les Étrusques seraient « des gens courts ou trapus, aux grands bras, avec une grosse tête et des yeux bridés comme ceux des Chinois »12.
- 13 Cf. A. Sarraut, L’Instruction publique et la Guerre, Paris, 1916.
- 14 « Il nous parut que le plus nécessaire et le plus urgent était de restaurer (…) le sens de l’effo (...)
- 15 Cf. J. Bastier, « La querelle des humanités gréco-latines et la politique de l’éducation de Léon (...)
6Après 1902, les Étrusques regagnent toutefois de l’espace dans les manuels. Les défaites de la première guerre mondiale sont mises sur le compte de la médiocrité de la génération du début du siècle : les Latins doivent l’emporter sur les Germains par l’attachement à la culture classique13. Le ministre L. Bérard, favorable aux humanités et excellent latiniste14, met en place une réforme qui prévoit deux ans consacrés à l’Antiquité (6e et 5e), unifie le premier cycle et institue le latin obligatoire dès la sixième15, pour imposer l’idée des humanités pour tous.
- 16 A. Malet, J. Isaac, Histoire romaine. Classe de cinquième, Paris, 1925, p. 9-16.
- 17 Ibidem, p. V-VI.
- 18 Ibidem, p. 15. Le passage est tiré du De divinatione, II, 50.
- 19 Ibidem, p. 11.
7Le manuel d’histoire romaine d’A. Malet et de J. Isaac de 192516 consacre ainsi huit pages aux Étrusques. Les textes doivent permettre « de prendre contact avec ce que l’on peut appeler les réalités historiques, et même de s’exercer (…) à la critique élémentaire des textes », et les illustrations de « développe[r] l’esprit d’observation »17. Les auteurs ne négligent pas les illustrations et les citations, mais ils insistent sur leur bon emploi. Cette ambition est respectée pour les textes. Un passage de Cicéron sur Tagès18, qui aurait donné aux Étrusques les principes de la divination, est cité sans explication et illustre le paragraphe sur la divination. En revanche, le commentaire des illustrations est discutable. Dans le manuel d’A. Malet et de J. Isaac de 192519, la photographie du sarcophage des Époux du Louvre est dotée d’une légende qui répète les clichés de Ch. Morizet et V. Duruy :
« Le sarcophage (…) a la forme d’un lit, du type de ceux sur lesquels on s’étendait pour manger. Les deux personnages, le mari et la femme, sont étendus sur un matelas ; chacun d’eux a un coussin sous le bras gauche. Remarquez les yeux fendus en amande et relevés vers les tempes comme chez les Chinois. Les Étrusques ne ressemblaient pas aux autres peuples de l’Italie ; ils étaient plus foncés de teint, plus trapus, souvent obèses ».
- 20 Ibidem, p. 15.
La comparaison de G. Morizet entre des tombes étrusques et des cabines de bateau est reprise20.
- 21 Sur lui, cf. J. Garrigues, « Victor Bérard sénateur (1920-1931) », in S. Basch (éd.), Portraits d (...)
8Une rupture s’opère avec les manuels de 1938 et de 1939 : la priorité est donnée à la sélection de connaissances que les élèves pourront retenir. De fait, une commission des horaires et du surmenage a été formée en 1929 sous la présidence du sénateur V. Bérard21, antiquisant. L’enseignement de l’histoire doit mieux faire comprendre la liaison des faits dans le temps et dans l’espace, pour mieux faire connaître les hommes :
- 22 Ministère de l'Education nationale. Instructions du 30 septembre 1938 relatives à l'application d (...)
« [le programme] vise à former l’esprit des enfants et à leur donner une culture générale. Son rôle est (…) de favoriser le libre et complet développement de leurs facultés et d’en faire des hommes, en cultivant chez eux tout ce qui fait l’excellence de l’homme : l’intelligence, le cœur, le caractère, le sens moral, le goût du beau »22.
- 23 L. Harmand, L’Orient, la Grèce, Rome, Paris, 1939, p. 185-186.
- 24 L. Foiret, Cahiers-plans d’histoire. Histoire ancienne. Notions générales sur les temps préhistor (...)
- 25 A. Malet, J. Isaac, Enseignement du second degré. Histoire de l’Antiquité, année préparatoire des (...)
- 26 L. Harmand, L’Orient, la Grèce, Rome, p. 184.
- 27 Ibidem, p. 185.
9Les Étrusques ont toujours une place, parce que l’Antiquité est encore privilégiée. Cependant, les Étrusques voient leur place réduite dans les manuels : une page et demie dans le manuel de L. Harmand23. Le texte se limite en général aux traits saillants : origine inconnue, conquêtes, vie politique, économique, religion, déclin, legs à Rome24. Les manuels privilégient de belles illustrations et des citations courtes. Les Étrusques sont mis en avant dans un tableau en tête du chapitre sur l’Histoire des Romains pour justifier cette question : « Comment une petite cité de l’Italie, Rome, est-elle devenue la plus grande puissance du monde antique ? » La volonté de conceptualiser conduit les auteurs à faire des Étrusques les civilisateurs des Romains. Pour A. Malet et J. Isaac : « Le peuple latin se civilise au contact des Étrusques et des Grecs »25. Dans le manuel de L. Harmand de 193926, la présupposée origine orientale des Étrusques est utilisée pour différencier les Italiotes des Étrusques : « Les habitants venus par terre : les Italiotes / Les habitants venus par mer : Grecs et Étrusques ». Il n’y a plus de jugement sur la culture étrusque, mais une comparaison entre civilisations, qui valorise les Étrusques : « La civilisation qu’ils avaient apportée de ce pays lointain était bien supérieure à celle de leurs voisins italiens »27. En revanche, la comparaison entre traits étrusques et chinois, et tombes étrusques et lits bretons n’est plus de mise.
10Dans le contenu, on constate peu d’avancées. J. Isaac rappelait à ses collègues, lors d’une assemblée extraordinaire de la Société d’histoire moderne le 3 avril 1938 :
- 28 Propos cités par E. Héry, Un siècle de leçons d’histoire. L'histoire enseignée au lycée, 1870-197 (...)
« (…) l’enseignement de l’histoire est fonction de l’état d’avancement du travail historique : pour que certaines questions puissent être abordées dans l’enseignement, il faut que, dans le domaine scientifique, elles aient dépassé un certain stade de prospection et de déblaiement »28.
- 29 Sur lui, S. Rey, « Albert Grenier, héritier de Camille Jullian ou la succession des contraires », (...)
- 30 Cf. S. Rey, « Jérôme Carcopino, un historien dans Rome », Anabases, 5 (2007), p. 191-206.
- 31 L’ambassadeur François-Poncet aurait aperçu « un cercueil recouvert du drapeau français sous les (...)
- 32 Il bénéficie pourtant de bons comptes rendus en français : A. Grenier, « Pericle Ducati, Le probl (...)
11Mais les apports de la recherche sont peu valorisés. Certes, A. Grenier29 a délaissé les Étrusques depuis sa thèse sur Bologne publiée en 1912. J. Carcopino, directeur de l’EFR (1937-1940)30, dans La vie quotidienne à Rome à l'apogée de l'Empire (1939), est convaincu de la supériorité de l’histoire de Rome, à un moment où le régime fasciste se durcit et où les relations franco-italiennes se tendent31. Les manuels français ne tiennent pas compte de La Question étrusque (1938) de P. Ducati, le plus grand étruscologue italien de l’époque32.
12Après la période de Vichy, où les manuels utilisés sont ceux d’avant-guerre, le programme de 1944 rétablit les deux cycles et les programmes de 1938 du second degré. Les manuels reprennent donc mot pour mot les éditions de 1939 : ainsi, la série des manuels Hatier publiés par L. Harmand ne modifie pas une virgule au texte de 1939 jusqu’en 1955, et des manuels Hachette de J. Isaac et H. Béjean, qui reprennent le texte d’avant-guerre, malgré la réforme de 1947.
- 33 L. Febvre, « Une réforme de l’enseignement historique : pourquoi ? », L’Éducation nationale, 36 ( (...)
- 34 Voir les Cahiers pédagogiques, 35 (1er juin 1962).
- 35 Cf. F. Braudel, « Difficultés fécondes », Cahiers pédagogiques, 35 (1er juin 1962), p. 8.
13Malgré cet immobilisme apparent, les enseignants débattent pour savoir comment former les hommes « d’aujourd’hui, non d’hier. D’aujourd’hui sinon de demain »33. L’Antiquité classique n’est plus une priorité : après-guerre, il faut présenter une histoire du peuple français dans le cadre des civilisations du monde. Dans les années 60, la nécessité de faire une place à des civilisations dites non classiques se fait ressentir plus vivement en raison de la décolonisation. Dans la revue Cahiers pédagogiques qui se fait l’écho de ces discussions34, F. Braudel35 s’en prend aux hiérarchies entre civilisations :
« Il ne s’agit plus de regarder les civilisations étrangères du dehors mais du dedans (…). Apprendre que l’art hindou des Gupta vaut notre meilleur Moyen Âge, que les philosophes chinois des Royaumes Combattants peuvent se comparer aux philosophes et sophistes de la Grèce, que la technique chinoise fut autrefois en avance sur toutes les autres, que l’Islam était au sommet de la pensée et de la science quand l’Europe n’était encore peuplée à quelques exceptions près, que de misérables barbares, c’est l’occasion de considérer toutes les civilisations et tous les hommes du temps présent hors de ses habituelles hiérarchies ».
- 36 R. Hubac, « La notion de civilisation dans l’enseignement de l’histoire et de la géographie », Ca (...)
14Sont visées les civilisations « classiques », la Grèce, Rome et donc les Étrusques. Comme l’exprime R. Hubac36 :
« Ce choix est en partie guidé par l’idée supérieure que nous nous faisons de notre propre civilisation. (…). Nous étudions les civilisations grecque ou romaine, mais nous ignorons délibérément celles de l’Inde ou de la Chine anciennes ».
- 37 Même G. Pompidou est favorable à un allègement : « L’histoire ancienne doit être ramenée à quelqu (...)
- 38 M. Dauron, L. Genet, L. Harmand, L’Antiquité. Collection d’histoire Hatier, 6ème, Paris, 1970.
15La part des Étrusques dans les manuels français se réduit donc de façon drastique37. Dans un nouveau manuel auquel participe L. Harmand38, les Étrusques sont traités en deux pages, une page de texte et une autre d’illustrations, comme les habitants de Toscane, tout en contrastes, guerriers ou artisans, riches ou esclaves. Ce mouvement aboutit à une disparition presque totale des Étrusques.
- 39 Cf. R. Da Vela, « L’immagine degli Etruschi nell’educazione scolastica in Italia e in Germania (1 (...)
- 40 Sur cette période, cf. A. Ascenzi, Tra educazione etico-civile e costruzione dell’identità nazion (...)
- 41 E. Catarsi, Storia dei programmi della scuola elementare (1860-1985), Florence, 1990.
- 42 L. Ausoni, Gran Madre Italia!, Palerme, 1924.
- 43 Cf. A. Ascenzi, R. Sani (éd.), Il libro per la scuola tra idealismo e fascismo. L’opera della Com (...)
16En Italie, au contraire, les Étrusques ne disparaissent pas des manuels39. Dans les manuels d’après l’Unité, les Étrusques constituent un enjeu dans un pays où l’histoire de la nation, dispensée dès l’école primaire, est chargée d’unir les citoyens40. À l’école primaire, l’histoire antique est en effet enseignée en IV (c’est-à-dire en CM1) et par le biais d’anecdotes sur des héros41. Dans le manuel de L. Ausoni42 de 1924, écrit à la fin du xixe siècle, réadapté aux programmes de 1905 et approuvé par la commission Lombardo-Radice en 192543, l’histoire des premiers temps de Rome s’organise autour des affrontements entre Rome et l’armée de Porsenna, prêt à se soumettre aux Romains.
- 44 G. Pochettino, F. D. Olmo, Corso di Storia e civiltà dei Rmani. Per il Ginnasio superiore. Second (...)
17Le fascisme imprime sa marque progressivement avec la réforme Gentile de 1923 qui met en place une commission réunie une première fois en 1925 (commission Lombardo-Radice), pour faire une sélection dans 317 manuels d’histoire et de géographie. 212 sont acceptés, 71 le sont avec des réserves ou doivent être représentés l’année d’après, et 9 sont refusés. Dans les années qui suivent, les critères se durcissent. En 1928, finalement, un seul manuel d’histoire répondant aux critères fascistes est diffusé. 71 % de texte de ce manuel pour la IV elementare, tiré à 600 000 copies, est consacré à l’exaltation du fascisme et du Duce. Il faut désormais se tourner vers des manuels de l’enseignement secondaire pour trouver des développements sur les Étrusques, comme dans le manuel de G. Pochettino et F.D. Olmo44 de 1929 pour des élèves de 14-15 ans, très inspiré de L’Italie primitive et les débuts de l’impérialisme romain de Léon Homo (1925), mais dans un sens fasciste :
- 45 Ibidem, p. 19.
« Alla fine del VI secolo l’Italia del nord era ancora nel periodo di Villanova con i suoi mezzi rudimentali e i suoi bisogni primitivi. Tale ristretto orizzonte gli Etruschi, con la punta della spada, hanno bruscamente e violentemente allargato »45.
- 46 Cf. P. Salvatori, « L’adozione del fascio littorio nella monetazione dell’Italia fascista », RIN, (...)
18La force civilisatrice des Étrusques est liée à la possibilité d’apporter le progrès « à la pointe de la lance », une référence explicite à la politique coloniale de l’Italie. Le livre souligne aussi l’origine étrusque des faisceaux, après qu’en 1923, le ministre des finances A. De Stefani a demandé à l’archéologue G. Boni de reconstruire la forme d’origine des faisceaux pour les faire reproduire sur une série monétaire46 : « Con Tarquinio Prisco entra a Roma dall’Etruria il fascio dei littori, simbolo dell’autorità sovrana ».
19Les Étrusques occupent donc une position ambiguë : alors que les origines nationales sont exaltées, les Étrusques sont laissés un peu à l’écart. À partir de 1938, les théories de la race influencent la présentation des peuples antiques et entravent un retour en grâce des Étrusques. En effet, aucune thèse ne l’emporte dans le débat sur l’origine des Étrusques. Ainsi, le manuel de F.D. Olmo montre de l’embarras face aux Étrusques de race incertaine :
- 47 F. D. Olmo, Le tesi di storia. Per l’ammissione al ginnasio superiore. Nuova edizione secondo gli (...)
« Questo popolo bellicoso e di razza incerta giunse probabilmente per mare sulle coste del mar Tirreno dall’Asia Minore fra il secondo e il primo millennio a. C. (…) Ma gli Etruschi, a differenza delle precedenti popolazioni italiche rimaste barbare, divennero un popolo molto civile ed ebbero poi un grande influsso sullo sviluppo di Roma »47.
- 48 P. Bargellini, Il testo unico della IV elementare. Religione, Storia, Geografia, Aritmetica, Scie (...)
20Dans le manuel, Il testo unico della IV elementare, de 1936, édité par Piero Bargellini48, les Étrusques sont opposés aux Romains comme des riches aux pauvres, comme de bons commerçants à des agriculteurs modestes mais aux valeurs morales et aux vertus guerrières supérieures. Dans l’après-guerre, évidemment, cette opposition s’est estompée.
Die Situation in Deutschland
21Für die Lehre der Geschichte in den Schulen in Deutschland im Allgemeinen gibt es verschiedene Prämissen zu beachten:
1. Das lange Leben mit unzähligen Auflagen der Schulbücher.
2. Die Methode, Geschichte anhand von Beispielen zu lehren.
3. Auch in Deutschland wurde die Anzahl der Wochenstunden für das Fach Geschichte im Laufe der Zeit reduziert.
- 49 G. Bonwetsch, H. Kania, G. Röhm, Grundriß der Geschichte für die Oberstufe Teil: Tl 1 C., Geschic (...)
- 50 G. Bonwetsch, F. Schnabel, Grundriß der Geschichte für die Oberstufe höherer Lehranstalten. Teil (...)
- 51 P. Alter et al., Grundriss der Geschichte für die Oberstufe, Bd. I, Altertum, Mittelalter, Frühe (...)
- 52 P. Steinbach, A. Borgstedt (éd.), Franz Schnabel – Der Historiker des freiheitlichen Verfassungss (...)
22Ein gutes Beispiel für die lange Lebensdauer eines Lehrwerkes für das Fach Geschichte ist das Buch „Grundriss der Geschichte“. Der Autor Karl Leonhardt, ein Gymnasiallehrer, schreibt in seinem Vorwort der Ausgabe von 1952, dass es zwischen der letzten Edition zwanzig Jahre vorher, also 1931, und der jetzigen zahlreiche neue wissenschaftliche Erkenntnisse gegeben habe, welche viele Änderungen nötig gemacht hätten49. Die politischen Veränderungen zwischen 1932 und 1952 erwähnt er jedoch mit keinem Wort. Die erste Ausgabe dieses Geschichtswerks, des meistverkauften Schulbuchs für Geschichte in der Weimarer Republik, von Gerhard Bonwetsch und Franz Schnabel datiert ins Jahr 192550. Die letzte Ausgabe kam im Jahr 2008 auf den Markt51. Die Entscheidung, das Buch 1950 wieder aufzulegen, war vermutlich der Tatsache geschuldet, dass weder Bonwetsch noch Schnabel Nationalsozialisten waren. Schnabel verlor aus politischen Gründen 1936 seinen Posten als Professor für Geschichte an der Technischen Hochschule Karlsruhe52.
- 53 Z.B. Schulgesetz für Baden-Württemberg § 94 und Schulgesetz für das Land Nordrhein-Westfalen § 96
23Der Grund für die lange Lebensdauer von Schulbüchern in Deutschland liegt sicher darin, dass es in Deutschland in vielen Bundesländern seit langem die sogenannte Lernmittelfreiheit gibt, und die Schulbücher an den Schulen nur langsam und sukzessive ausgetauscht werden53. Die Autoren der Schulbücher in Deutschland sind fast alle Lehrer, alle mit einer universitären Ausbildung aber auch mit einer gewissen Erfahrung im Schulbetrieb.
- 54 O.W. v. Vacano (éd.), Sparta. Der Lebenskampf einer nordischen Herrenschicht, Kempten, 1940 ; A. (...)
- 55 H. Vorländer, Grundzüge der athenischen Demokratie, Informationen zur politischen Bildung Heft 28 (...)
24Beim zweiten Punkt – der Lehre der Geschichte anhand von Beispielen – ist evident, dass die Auswahl dieser Beispiele stark vom politischen System abhängt. So nahm das politische System des antiken Spartas im Nationalsozialismus eine exemplarische Rolle ein54. Heute ist es eher die demokratische Verfassung Athens als Vorbild für die moderne Demokratie55.
- 56 S. Bittner, « Die Entwicklung des Althistorischen Unterrichts zur Zeit des Nationalsozialismus » (...)
25Die Reduzierung der für das Fach Geschichte vorgesehenen Wochenstunden zwischen 1892 und heute ist beträchtlich. Während bis 1892 noch neun Wochenstunden Geschichte vorgesehen waren, waren es drei Jahre später nur noch sieben, 1925 noch vier und 1938 nur noch eine Wochenstunde. Heute werden in der Regel zwei Wochenstunden Geschichte unterrichtet56 und die antiken Kulturen vor allem in der 6. und 7. Klasse, das heißt für Schüler im Alter von 11 bis 13 Jahren.
26Was bedeutet dies für die Rolle der Etrusker im Unterricht der antiken Geschichte in Deutschland ?
- 57 D. Klagges, Geschichtsunterricht als nationalpolitische Erziehung3, Francfort-sur-le-Main, 1937.
- 58 W. Gehl, Geschichte. 6. Klasse. Oberschulen/Gymnasien und Oberschulen in Aufbauform. Von der Urze (...)
- 59 Ibidem, p. 72-74.
27Dazu betrachten wir einige beispielhafte Schulbücher von 1940 bis heute. Die Einführung neuer, gemäß der nationalsozialistischen Ideologie verfasster Schulbücher dauerte nach 1933 einige Jahre. Die große Schulreform mit strengen und ideologisierten Lehrplänen wurde erst 1938 durchgeführt. Jedoch gab es schon einige Jahre zuvor Handbücher für Lehrer, wie etwa das von Dietrich Klagges57. Erst nach dieser Reform erschienen neue Lehrwerke wie das von Walther Gehl von 194058. Die Etrusker und andere vorrömische Völker Italiens werden auf drei Seiten abgehandelt59. Um 1000 v. Chr. seien aus dem Norden Stämme „nordischer Rasse“ eingewandert, die Italischen Völker. Wenig später kamen über das Meer die Etrusker, ein Volk des Vorderen Orients, grausame Piraten, die wollüstig mit einer Masse von Sklaven in befestigten Städten wohnten. Sie glaubten an schreckliche Dämonen und ein wenig fröhliches Jenseits. Gegen diese Bedrohungen schützten sie sich durch eine Deutung der in die Zukunft weisenden Zeichen durch Auguren und Haruspices. Auch Rom sei unter etruskischer Herrschaft gestanden, jedoch siegten am Ende die nordischen Bauern gegen die orientalischen Städter.
- 60 A. Rosenberg, Der Mythus des zwanzigsten Jahrhunderts. Eine Wertung der seelisch-geistigen Gestal (...)
28Diese kurze Zusammenfassung zeigt, dass die Darstellung der Etrusker und der frühen Römer auf den Kampf der Rassen – mit « nordischen » Römern auf der einen und « orientalischen » Etruskern auf der anderen Seite – konzentriert ist. Auch im darauffolgenden Kapitel « Die Kriege gegen Karthago » stehen die Rassenfrage und der Kampf gegen die Semiten im Vordergrund. Die Rolle sowohl der Etrusker als auch der Karthager ist die, ein Beispiel für den Kampf sowie den Sieg der « nordischen Rasse » zu geben. Die Darstellung folgt gewissen Stereotypen : Wollust, Religion mit grausamen Dämonen, schreckliche Riten, Glauben an eine vorgezeichnete Zukunft und ein von den Göttern bestimmtes Schicksal. Alle diese Stereotypen finden sich auch in Alfred Rosenbergs Werk Der Mythus des XX Jahrhunderts60. Der Nazi-Chefideologe Rosenberg sah gerade in den Etruskern diejenigen, die orientalische Riten nach Europa brachten.
- 61 M. Kirsten-Noé, H. Pinnow, Geschichtliches Unterrichtswerk für die Mittelklassen. Band I, Geschic (...)
- 62 Ibidem, p. 97.
- 63 Ibidem, p. 97-98.
29Die ersten deutschen Schulbücher nach dem Zweiten Weltkrieg erschienen erst zu Beginn der 1950er Jahre. Eines der ersten Lehrwerke war das « Geschichtliche Unterrichtswerk für die Mittelklassen » von 195161. Auf einer knappen Seite werden auch die Etrusker abgehandelt. Die unbekannte, nichtindoeuropäische Abstammung der Etrusker wird mit folgendem, etwas merkwürdigen Satz abgehandelt : « Sie waren wahrscheinlich aus Kleinasien um das Jahr 1000 v. Chr. über die Alpen gekommen und erbauten die ersten festen Städte in Italien »62. Des Weiteren wird über den Seehandel, ihr Kunsthandwerk – Keramik, Metallobjekte aus Gold, Silber und Bronze – und über ihre Architektur insbesondere über die Stadtmauern und Tore gesprochen. Die Religion der Etrusker habe etwas Düsteres, Grausiges, im Mittelpunkt stehe immer der Gedanke an den Tod und das Leben im Jenseits. Auch die Wahrsagerei kommt zur Sprache. Um 400 v. Chr. verloren sie ihre Macht an die Kelten im Norden und die Römer im Süden, ohne dass auf die Gründe hierzu eingegangen würde63.
- 64 H. Rix, Rätisch und Etruskisch. Innsbrucker Beiträge zur Sprachwissenschaft, Vorträge und Kleiner (...)
30Wie man sieht finden sich in diesem Text keinerlei direkt von nationalsozialistischer Ideologie angehauchten Elemente. Von « Rassen » ist nicht mehr die Rede. Es bleiben nur noch die düstere und grausige Religion und ihre Herkunft aus dem Orient, jedoch mit einem neuen Aspekt: die Herkunft über die Alpen. Gerade in diesen Jahren wurde in der Wissenschaft wieder einmal über eine Herkunft der Etrusker aus dem Norden und ihre Verbindungen zu den Rätern im Alpenraum diskutiert64.
- 65 K. Leonhardt, Grundriss der Geschichte für die Oberstufe der Höheren Schulen, Ausgabe A, Band. I, (...)
- 66 Ibidem, p. 41, fig. 2 ; D. Klagges, Geschichtsunterricht als nationalpolitische Erziehung, p. 214 (...)
- 67 K. Leonhardt, G. Bonwetsch, Grundriss der Geschichte, Ausgabe B, Band I, Von den Anfängen der Men (...)
- 68 Ibidem, p. 98.
- 69 H. Gundel, K. Krüger, G. Wilmanns, Grundriss der Geschichte für die Oberstufe der Höheren Schulen (...)
31Die erste Nachkriegsausgabe des Lehrwerks Grundriss der Geschichte enthält zwar noch ein Kapitel « Rassengeschichte der Menschheit », im Text wird jedoch betont, dass die Frage der biologischen Evolution des menschlichen Körpers keinerlei Bedeutung für die historisch-kulturelle Entwicklung habe65. Der Text über die Etrusker nimmt nur eine halbe Seite ein. Die Ankunft der Etrusker aus dem Orient, diesmal aus Kleinasien, wird in einem Kontext der Völkerwanderungen der sogenannten Seevölker des 12. Jhs. v. Chr gesehen. Die beigefügte Karte ähnelt dabei verblüffend den Karten in nationalsozialistischen Werken66. Den Stereotypen über die Haruspices und Auguren wird das Klischee des Matriarchats hinzugefügt, ein typisches Merkmal der Bauernkulturen des Mittelmeerraumes. Gewisse Bräuche wurden auch an die Römer weitergeben wie etwa die Gladiatorenspiele und Tierhatzen, des Weiteren die Toga als Gewand. Die späteren Ausgaben dieses Lehrwerkes sprechen immer weniger über die Etrusker. Der Kontext ist immer die Geschichte der zweiten indoeuropäischen Wanderung um 1200 v. Chr. Die Etrusker seien eines der Seevölker gewesen, das von den Ägyptern abgewehrt wurde und so nach Italien geraten sei. So konnten die Etrusker Elemente einer höheren Kultur mitbringen und für die Geschichte Italiens bedeutsam werden67. Auch die Gründung Roms im Jahre 753 v. Chr. sei durch etruskische Herrscher aus der Gens Ruma erfolgt68. Die Ausgabe von 1963 führt einen völlig neuen Aspekt ein: das etruskisch-karthagische Bündnis gegen die Griechen beim Kampf um die Vorherrschaft über die Insel Korsika69.
- 70 F.J. Lucas, W. Hilligen, Menschen in ihrer Zeit. Arbeitsbuch für den Geschichtsunterricht an Real (...)
- 71 Ibidem, p. 66.
- 72 E. Stöckl, O. Seis, Kletts geschichtliches Unterrichtswerk, Ausgabe C, Band I, Urzeit und Altertu (...)
- 73 A. Mehl, H.G. Walther, V. Dotterweich, Tempora. Grundriss der Geschichte, Sekundarstufe II, Band (...)
32Erst in einigen Schulbüchern ab der Mitte der 1960er Jahre wird die Herkunft der Etrusker aus dem Orient bezweifelt. Sowohl das Werk « Menschen in ihrer Zeit »70 als auch die neue Ausgabe von « Kletts geschichtlichem Unterrichtswerk » – jetzt mit farbigen Abbildungen – lassen das Problem der Herkunft der Etrusker beiseite. Entweder wird die Herkunft als unbekannt dargestellt71 oder es werden die beiden Theorien Orient oder Autochthonie als gleichberechtigt nebeneinandergestellt72. Im Lehrwerk Grundriss der Geschichte wird die Frage der Herkunft der Etrusker erst 1984 offen gelassen73. Bei all diesen Schulbüchern ist das Fehlen bewertender Ausdrücke, wie etwa der grausigen Religion, auffällig. Der Text erscheint völlig neutral.
- 74 U. Hammer, « Rom – vom Stadtstaat zum Weltreich », in Geschichte und Geschehen, Oberstufe, Ausgab (...)
- 75 F. Delouche, Das europäische Geschichtsbuch: von den Anfängen bis heute, Stuttgart, 1992, p. 48.
- 76 U. Hammer, « Rom – vom Stadtstaat zum Weltreich », p. 61.
33Jedoch findet sich die Einwanderung der Etrusker aus dem Orient zu Beginn des 1. Jahrtausends v. Chr. auch noch in relativ neuen Geschichtsbüchern. So in Geschichte und Geschehen von 199574 oder im Europäischen Geschichtsbuch von 199275, einer von zahlreichen europäischen Verlagen unter der Leitung von Hachette Livre Paris entstandenen Initiative. Dem Schüler wird in Geschichte und Geschehen eine Karte zur Hand gegeben, welche eigentlich die Situation auf der Apenninhalbinsel im Jahre 264 v. Chr. wiedergeben soll, jedoch wird durch kleine Pfeile auch die Einwanderung der Etrusker (vom Meer her), Karthager, Griechen, Kelten und Illyrer bezeichnet. Es fehlt jedoch jeglicher Hinweis darauf, zu welchem Zeitpunkt dies geschehen sein soll76.
34Der Raum, den die Etrusker in den deutschen Schulbüchern seit 1940 einnehmen, wird also immer kleiner. Von den 1940 noch über drei Seiten geführten Abhandlungen ist heute nur noch eine kurze Notiz übriggeblieben. Auch die besprochenen Themen werden immer weniger. Während man in den 1950er und 1960er Jahren noch an zwei unterschiedlichen Stellen von den Etruskern sprach – einmal im Zusammenhang mit den Migrationsbewegungen der zweiten indoeuropäischen Wanderung von 1200 v. Chr., ein anderes Mal im Zusammenhang mit der Gründung Roms – ist heute nur noch der zweite Themenkomplex geblieben. Die Etrusker sind nur nach als mächtige Nachbarn Roms und ihr Niedergang im Zusammenhang mit der Expansion der Römer wichtig. Während die Etrusker in den früheren Schulbüchern noch ihre eigene Geschichte hatten, sind sie heute nur noch ein Anhängsel der römischen Frühgeschichte.
35Um die Gründe zu verstehen, warum die Etrusker und ihre Geschichte in den Schulbüchern immer mehr vergessen werden, müssen wir uns daran erinnern, was zu Beginn als zweite Prämisse aufgestellt wurde : die Lehre der Geschichte anhand von Beispielen, insbesondere von Beispielen, welche die Gegenwart und die Zukunft zu verstehen helfen. Während des Nationalsozialismus war diese Beispielhaftigkeit klar gegeben : der Kampf der Rassen zwischen einer nordischen (Römer) gegen eine orientalische (Etrusker). Nach dem Zweiten Weltkrieg ist von der Beispielhaftigkeit nichts mehr übrig geblieben. Da man von der etruskischen Verfassung einfach zu wenige Kenntnisse besitzt, kann man deren Staatswesen kaum mit dem der Römer, Athener oder Spartaner vergleichen. Eine Monarchie mit einem König-Oberpriester an der Spitze ist derzeit auch keine besonders angesehene Verfassungsform. So kann man die Etrusker mit Fug und Recht als ein von der Geschichte vergessenes Volk nennen. Offenbar « vergessen » die Lehrer oftmals, selbst das Wenige, das sich in den Schulbüchern noch über die Etrusker findet, im Unterricht zu lehren.
- 77 D. Gutsmiedl-Schürmann, I. Engelien-Schmidt, « Ur- und Frühgeschichtliche Archäologie im gymnasi (...)
36Allerdings wird auch von Altorientalisten und Vor- und Frühgeschichtlern ein eklatanter Rückgang der Behandlung ihrer Fächer im Geschichtsunterricht in Deutschland beklagt. Der alte Orient wird in den Schulbüchern von heute überhaupt nicht mehr abgehandelt, die Urgeschichte nur sehr wenig. Erkenntnisse, die aus archäologischen Forschungen gewonnen wurden, werden nur sehr vereinzelt im Unterricht vermittelt77.
37Les Étrusques ont peu à peu disparu des manuels scolaires français. Contrairement aux Gaulois, les Étrusques n’offraient pas de prise à un effet de miroir ; leurs origines controversées, leurs mœurs et leurs superstitions leur interdisaient une place de premier plan. La situation des Étrusques n’est meilleure en Italie qu’en apparence, même si l’enjeu national a joué en faveur d’une reconnaissance de l’apport étrusque à la construction de la romanité. En Allemagne, les Étrusques ont fait figure de repoussoirs dans les manuels nazis qui faisaient des Étrusques des immigrés d’origine orientale, et ils ont disparu, après-guerre, au milieu des conquêtes romaines.
Notes
1 La situation réservée à l’histoire des Étrusques n’est pas isolée. Elle entre dans un phénomène général de baisse du temps consacré à l’histoire antique, qui a épargné la Gaule, la Grèce classique, la Rome impériale et chrétienne, mais pas les civilisations dites périphériques comme les Étrusques et les Phéniciens. Cf. S. Garat, « La place de l’histoire antique dans l’enseignement à l’école. Entretien avec Benoît Falaize », in : Actualités des études anciennes, ISSN format électronique : 2492.864X, 09/11/2016, https://reainfo.hypotheses.org/5233.
2 Pour une perspective internationale : J. Nicholls (éd), School History Textbooks across Cultures : International Debates and Perspectives, Oxford, 2006.
3 A. Choppin, M. Clinkspoor, Les manuels scolaires en France. Recueil des textes officiels (1791-1992), Paris, 1993.
4 A. Malet (avec Ch. Maquet), L’Antiquité, Orient-Grèce-Rome, 3, Paris, 1903, p. 268-275. On trouve 7 pages sur les Étrusques dans le manuel de G. Morizet, L’Antiquité : l’Orient, la Grèce et Rome, Paris, 1904, p. 295-301.
5 Sur lui : A. Prost. « Charles Seignobos revisité », Vingtième Siècle, 43, (juil.-sept. 1994), p. 100-118.
6 Ch. Seignobos, Histoire narrative et descriptive de l’Antiquité, Paris, 1902, p. 205-207.
7 Il y en a 6 dans le manuel de G. Morizet, p. 295-301, 4 dans celui d’A. Malet, p. 267-270.
8 J. Martha défend l’archéologie scientifique : « C’est la science des choses anciennes (…) dans leurs rapports avec les croyances, les institutions, les coutumes des peuples de l’antiquité » (J. Martha, L’archéologie : leçon prononcée le 5 décembre 1879, Montpellier, 1879, p. 8).
Sur J. Martha : J. Hadas-Lebel, « Jules Martha et la controverse sur l’origine de l’étrusque », in Pour une histoire de l’archéologie. xviiie siècle -1945. Hommage de ses collègues et amis à Ève Gran-Aymerich, (éd. A. Fenet, N. Lubtchansky), Bordeaux, 2015, p. 273-280 ; C. Prost, « La réception critique de "La Langue étrusque" de Jules Martha: l'apport des archives privées », in M.L. Haack (avec M. Miller), La construction de l'étruscologie au début du XXe siècle. Actes des journées d’Amiens (2-3 décembre 2013), Bordeaux, 2015, p. 67-91.
9 Dans le manuel d’A. Malet, le dessin du groupe « le laboureur étrusque » p. 267 est une partie du dessin de J. Martha, L’art étrusque, Paris, 1889, p. 510, fig. 345, « Laboureur avec sa charrue » ; les « deux vieillards étrusques » d’après une peinture d’une tombe de Caere sont tirés de J. Martha, Manuel d’archéologie étrusque et romaine, Paris, 1884, p. 75, fig. 34 ou de J. Martha, L’art, p. 429, « plaques peintes de Cervéteri – Musée du Louvre » ; le dessin du sarcophage des époux du Louvre, p. 269, est tiré de J. Martha, Manuel, p. 63, fig. 28 ou de J. Martha, L’art, p. 299, fig. 202. Le tombeau étrusque de Caere est tiré de J. Martha, L’art, p. 185.
10 A. Malet, L’Antiquité, Orient-Grèce-Rome, p. 267 : « On les a dépeints comme des hommes "trapus, courts, obèses, vigoureux, au visage avancé, au nez courbé, au front large et fuyant, au teint foncé, au crâne un déprimé et couvert d’une chevelure ondulée" ». Voir V. Duruy, Histoire des Romains, 1, Paris, 1879, p. LV : « Les portraits qu’ils nous ont laissés d’eux-mêmes sur leurs tombeaux n’en disent pas davantage. Ces hommes trapus et obèses, au nez courbe et au front fuyant, n’ont rien de commun avec le type grec et italiote et ne sont pas de la même race que les personnages à traits effilés représentés sur leurs vases ». Voir aussi E. Reclus, Nouvelle Géographie Universelle, La Terre et les Hommes, I, Paris, 1876, p. 419 : « le type [étrusque] le plus commun est celui d'hommes trapus, souvent obèses, vigoureux, larges d'épaules, au visage avancé, au nez courbe, au front large et fuyant, au teint foncé, au crâne un peu déprimé et couvert d'une chevelure ondulée, le plus souvent dolichocéphalés ».
11 A. Malet, L’Antiquité, Orient-Grèce-Rome, p. 270 : « L’ensemble offre l’aspect d’une cabine de navire avec ses couchettes ou bien d’une chambre de paysans bretons, avec des lits en armoires ».
12 G. Morizet, L’Antiquité : l’Orient, la Grèce et Rome, p. 297-298.
13 Cf. A. Sarraut, L’Instruction publique et la Guerre, Paris, 1916.
14 « Il nous parut que le plus nécessaire et le plus urgent était de restaurer (…) le sens de l’effort et le goût de la difficulté : une longue histoire nous assurait que le grec et le latin, associés aux sciences, conviennent merveilleusement à ce but » (L. Bérard, Au service de la pensée française, Paris, 1925, p. XXII).
15 Cf. J. Bastier, « La querelle des humanités gréco-latines et la politique de l’éducation de Léon Bérard (1921-1924) », in L’influence de l’Antiquité sur la pensée politique européenne (xvie-xxe siècles), Aix-en-Provence, 1996, p. 533-574.
16 A. Malet, J. Isaac, Histoire romaine. Classe de cinquième, Paris, 1925, p. 9-16.
17 Ibidem, p. V-VI.
18 Ibidem, p. 15. Le passage est tiré du De divinatione, II, 50.
19 Ibidem, p. 11.
20 Ibidem, p. 15.
21 Sur lui, cf. J. Garrigues, « Victor Bérard sénateur (1920-1931) », in S. Basch (éd.), Portraits de Victor Bérard, Actes du colloque d’Athènes (5-6 avril 2013), Athènes, 2015, p. 293-302.
22 Ministère de l'Education nationale. Instructions du 30 septembre 1938 relatives à l'application des arrêtés du 30 août 1937 et du 11 avril 1938 fixant les programmes de l'enseignement du 2e degré², Paris, sans date, p. 111.
23 L. Harmand, L’Orient, la Grèce, Rome, Paris, 1939, p. 185-186.
24 L. Foiret, Cahiers-plans d’histoire. Histoire ancienne. Notions générales sur les temps préhistoriques. L’Orient, La Grèce-Rome. Classes de 6e A et B des Lycées et Collèges et Cours préparatoires aux Études primaires supérieures. Programmes de 1937, Paris, 1939.
25 A. Malet, J. Isaac, Enseignement du second degré. Histoire de l’Antiquité, année préparatoire des E.P.S. et des C.C., Paris, 1939, p. 176-177.
26 L. Harmand, L’Orient, la Grèce, Rome, p. 184.
27 Ibidem, p. 185.
28 Propos cités par E. Héry, Un siècle de leçons d’histoire. L'histoire enseignée au lycée, 1870-1970, Rennes, 1999, p. 119.
29 Sur lui, S. Rey, « Albert Grenier, héritier de Camille Jullian ou la succession des contraires », La Lettre du Collège de France, 25, mars 2009, p. 41-42. Sur A. Grenier et les Étrusques, cf. R. Bloch, « Albert Grenier et le problème de la Bologne étrusque », in La formazione della città preromana in Emilia Romagna. Atti del convegno di studi (Bologna-Marzabotto, 7-8 dic. 1985), Bologne, 1988, p. 69-77.
30 Cf. S. Rey, « Jérôme Carcopino, un historien dans Rome », Anabases, 5 (2007), p. 191-206.
31 L’ambassadeur François-Poncet aurait aperçu « un cercueil recouvert du drapeau français sous les fenêtres du Farnèse » (A. François-Poncet, Au Palais Farnèse. Souvenirs d’une ambassade à Rome. 1938-1940, Paris, p. 61).
32 Il bénéficie pourtant de bons comptes rendus en français : A. Grenier, « Pericle Ducati, Le problème étrusque, 1938 », REA, 40 (1938), p. 340-341 ; M. Renard, « Notes d'histoire et d'archéologie étrusques (1937-1938) », RBPhH, 18 (1939), p. 235-252 ; Id., « La question étrusque », AntCl, 9 (1940), p. 77-111.
33 L. Febvre, « Une réforme de l’enseignement historique : pourquoi ? », L’Éducation nationale, 36 (25 septembre 1947), p. 35.
34 Voir les Cahiers pédagogiques, 35 (1er juin 1962).
35 Cf. F. Braudel, « Difficultés fécondes », Cahiers pédagogiques, 35 (1er juin 1962), p. 8.
36 R. Hubac, « La notion de civilisation dans l’enseignement de l’histoire et de la géographie », Cahiers pédagogiques, 35(1er juin 1962), p. 13.
37 Même G. Pompidou est favorable à un allègement : « L’histoire ancienne doit être ramenée à quelques faits essentiels sauf pour ceux qui font latin-grec »
(cf. G. Pompidou, « Note sur l’après-68 dans les lycées », in A. Prost, « Après 1968 : le président Pompidou et les lycées. Un document », Regards historiques sur l’éducation en France : xixe-xxe siècles, Paris, 2007, p. 88-89).
38 M. Dauron, L. Genet, L. Harmand, L’Antiquité. Collection d’histoire Hatier, 6ème, Paris, 1970.
39 Cf. R. Da Vela, « L’immagine degli Etruschi nell’educazione scolastica in Italia e in Germania (1928-1945) », in M.-L. Haack (avec M. Miller), La construction de l'étruscologie, p. 17-66.
40 Sur cette période, cf. A. Ascenzi, Tra educazione etico-civile e costruzione dell’identità nazionale. L’insegnamento della storia nelle scuole italiane dell’Ottocento, Milan, 2004.
41 E. Catarsi, Storia dei programmi della scuola elementare (1860-1985), Florence, 1990.
42 L. Ausoni, Gran Madre Italia!, Palerme, 1924.
43 Cf. A. Ascenzi, R. Sani (éd.), Il libro per la scuola tra idealismo e fascismo. L’opera della Commissione centrale per l’esame dei libri di testo da Giuseppe Lombardo Radice ad Alessandro Melchiori (1923-1928), Milan, 2005.
44 G. Pochettino, F. D. Olmo, Corso di Storia e civiltà dei Rmani. Per il Ginnasio superiore. Secondo i Nuovi Programmi. Nuova edizione completamente rinnovata, Turin, 1929.
45 Ibidem, p. 19.
46 Cf. P. Salvatori, « L’adozione del fascio littorio nella monetazione dell’Italia fascista », RIN, 109 (2008), p. 333-352. Ensuite, G.Q. Giglioli, Origine e attributi del Fascio Littorio. Una pagina di storia che nessuno deve ignorare, Bologne, 1927 et A.M. Colini, Il fascio littorio, Rome, 1938 ont souligné l’« étrusquicité » des faisceaux.
47 F. D. Olmo, Le tesi di storia. Per l’ammissione al ginnasio superiore. Nuova edizione secondo gli ultimi programmi ministeriali, Milan, 1936, p. 2.
48 P. Bargellini, Il testo unico della IV elementare. Religione, Storia, Geografia, Aritmetica, Scienze, Rome, 1936.
49 G. Bonwetsch, H. Kania, G. Röhm, Grundriß der Geschichte für die Oberstufe Teil: Tl 1 C., Geschichte d. Altertums5, Berlin-Leipzig, 1931 ; K. Leonhardt, Grundriss der Geschichte für die Oberstufe der Höheren Schulen, Ausgabe A, Band. I, Geschichte der Alten Welt. Von den Anfängen der Menschheit bis zum Verfall des Römischen Reiches4, Stuttgart, 1954.
50 G. Bonwetsch, F. Schnabel, Grundriß der Geschichte für die Oberstufe höherer Lehranstalten. Teil I A: Altertum, Leipzig, 1925 ; E. Günther, P. Leidinger, « Gerhard Bonwetsch (1885–1956). Ein Lebensbild », in P. Leidinger (éd.), Geschichtsunterricht und Geschichtsdidaktik vom Kaiserreich bis zur Gegenwart. Festschrift des Verbandes der Geschichtslehrer Deutschlands zum 75jährigen Bestehen, Stuttgart, 1988, p. 283-286.
51 P. Alter et al., Grundriss der Geschichte für die Oberstufe, Bd. I, Altertum, Mittelalter, Frühe Neuzeit, Stuttgart, 2008.
52 P. Steinbach, A. Borgstedt (éd.), Franz Schnabel – Der Historiker des freiheitlichen Verfassungsstaates. Ausstellungskatalog, Berlin, 2009 ; https://de.wikipedia.org/wiki/Franz_Schnabel (abgerufen am 26.02.2020).
53 Z.B. Schulgesetz für Baden-Württemberg § 94 und Schulgesetz für das Land Nordrhein-Westfalen § 96.
54 O.W. v. Vacano (éd.), Sparta. Der Lebenskampf einer nordischen Herrenschicht, Kempten, 1940 ; A. Weikard, Sparta als politische Metapher im Nationalsozialismus, Munich, 2007 ; H. Roche, Sparta’s German Children: The Ideal of Ancient Sparta in the Royal Prussian Cadet-Corps, 1818-1920, and National-Socialist Elite Schools (the Napolas), 1933-1945, Swansea, 2012.
55 H. Vorländer, Grundzüge der athenischen Demokratie, Informationen zur politischen Bildung Heft 284, Bonn, 2005 ; M.G. Schmidt, Demokratietheorien. Eine Einführung5, Wiesbaden, 2010 ; H. Vorländer, Demokratie, Informationen zur politischen Bildung Heft 332, Bonn, 2017.
56 S. Bittner, « Die Entwicklung des Althistorischen Unterrichts zur Zeit des Nationalsozialismus », in B. Näf (éd.), Antike und Altertumswissenschaft in der Zeit von Faschismus und Nationalsozialismus, Kolloquium Universität Zürich 14.-17. Oktober 1998, Mandelbachtal-Cambridge, 2001, p. 285-303 ; R. Da Vela, « L’immagine degli Etruschi ».
57 D. Klagges, Geschichtsunterricht als nationalpolitische Erziehung3, Francfort-sur-le-Main, 1937.
58 W. Gehl, Geschichte. 6. Klasse. Oberschulen/Gymnasien und Oberschulen in Aufbauform. Von der Urzeit bis zum Ende der Hohenstaufen, Breslau, 1940.
59 Ibidem, p. 72-74.
60 A. Rosenberg, Der Mythus des zwanzigsten Jahrhunderts. Eine Wertung der seelisch-geistigen Gestaltenkämpfe unserer Zeit, Munich, 1930 ; M. Miller, in M.L. Haack (avec la collab. de M. Miller ; éd.), La construction de l'étruscologie, p. 81-94.
61 M. Kirsten-Noé, H. Pinnow, Geschichtliches Unterrichtswerk für die Mittelklassen. Band I, Geschichte des Altertums2, Offenburg-Stuttgart, 1951.
62 Ibidem, p. 97.
63 Ibidem, p. 97-98.
64 H. Rix, Rätisch und Etruskisch. Innsbrucker Beiträge zur Sprachwissenschaft, Vorträge und Kleinere Schriften 68. Institut für Sprachwissenschaft der Universität Innsbruck, Innsbruck, 1998.
65 K. Leonhardt, Grundriss der Geschichte für die Oberstufe der Höheren Schulen, Ausgabe A, Band. I, Geschichte der Alten Welt. Von den Anfängen der Menschheit bis zum Verfall des Römischen Reiches4, Stuttgart, 1954.
66 Ibidem, p. 41, fig. 2 ; D. Klagges, Geschichtsunterricht als nationalpolitische Erziehung, p. 214, fig. 5.
67 K. Leonhardt, G. Bonwetsch, Grundriss der Geschichte, Ausgabe B, Band I, Von den Anfängen der Menschheit bis zum hohen Mittelalter, Stuttgart, 1956, p. 45.
68 Ibidem, p. 98.
69 H. Gundel, K. Krüger, G. Wilmanns, Grundriss der Geschichte für die Oberstufe der Höheren Schulen, Gekürzte, zweibändige Ausgabe B, Band I, Von der Urzeit bis zum Ende des Absolutismus, Stuttgart, 1963, p. 31.
70 F.J. Lucas, W. Hilligen, Menschen in ihrer Zeit. Arbeitsbuch für den Geschichtsunterricht an Realschulen, Band II, Im Altertum, Stuttgart, 1965.
71 Ibidem, p. 66.
72 E. Stöckl, O. Seis, Kletts geschichtliches Unterrichtswerk, Ausgabe C, Band I, Urzeit und Altertum, Stuttgart 1965, p. 98.
73 A. Mehl, H.G. Walther, V. Dotterweich, Tempora. Grundriss der Geschichte, Sekundarstufe II, Band I, Altertum-Mittelalter-Frühe Neuzeit, Stuttgart, 1984, p. 14.
74 U. Hammer, « Rom – vom Stadtstaat zum Weltreich », in Geschichte und Geschehen, Oberstufe, Ausgabe A, Band I, Stuttgart, 1992, p. 58.
75 F. Delouche, Das europäische Geschichtsbuch: von den Anfängen bis heute, Stuttgart, 1992, p. 48.
76 U. Hammer, « Rom – vom Stadtstaat zum Weltreich », p. 61.
77 D. Gutsmiedl-Schürmann, I. Engelien-Schmidt, « Ur- und Frühgeschichtliche Archäologie im gymnasialen Geschichtsunterricht », in Geschichte in Wissenschaft und Unterricht 63, 2012, H. 3/4, p. 157-172 ; G. Schöbel, « Archäologie und Schule in Deutschland », in Blickpunkt Archäologie 2019, H. 2, p. 123-128.
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Référence papier
Marie-Laurence Haack et Martin Miller, « Une Antiquité sélective / Eine selektive Antike. », Anabases, 31 | 2020, 53-68.
Référence électronique
Marie-Laurence Haack et Martin Miller, « Une Antiquité sélective / Eine selektive Antike. », Anabases [En ligne], 31 | 2020, mis en ligne le 27 juin 2022, consulté le 24 mars 2025. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/anabases/10553 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/anabases.10553
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