Introduction
Texte intégral
1Le dossier introduit par ces quelques pages est issu d’une journée d’études réunissant enseignants du secondaire et du supérieur, centrée sur les représentations et usages des civilisations anciennes dans le cadre scolaire français, qui s’est tenue le 18 octobre 2017 à l’Université Toulouse – Jean Jaurès. Une telle rencontre plonge ses racines dans un projet auquel Aurélie Rodes et Laurent Bricault ont donné corps en 2015, autour de certains intérêts communs, relatifs à la Gaule pour l’une, à l’Égypte pour l’autre. Le projet est devenu un programme de recherches financé par l’IDEX, intitulé « La France au miroir de l’Égypte. Impérialisme culturel, patrimoine et savoirs scolaires (1880-2015) » dont le but était d’examiner la réception de l’Égypte ancienne dans l’enseignement secondaire français. Cette vaste enquête, confiée à Ludivine Beaurin dans le cadre d’un post-doctorat, donnera prochainement lieu à la publication d’une riche synthèse.
2Les origines du projet sont fort anciennes, remontant aux temps glorieux où L. Bricault suivait à l’École Pratique des Hautes-Études les ultimes cours qu’y dispensait alors Jean Leclant. C’est au cours de l’un des séminaires qu’il animait le jeudi matin qu’il évoqua un rapport fameux en son temps mais bien oublié aujourd’hui, que l’historien et géographe Ernest Desjardins avait adressé au ministre de l’Instruction publique, au terme d’une mission qu’il avait effectuée en Égypte en 1862-1863. Le diplomate français y écrivait ceci :
- 1 Rapport d’Ernest Desjardins au ministre de l’Instruction Publique, 5 septembre 1863, Arch. nat. ( (...)
« Il appartenait à notre pays surtout de répandre dans le public les conquêtes certaines d’une science [l’égyptologie] créée par un Français et poussée si loin par les remarquables accroissements qu’elle a reçus de nos compatriotes, MM. Mariette, de Rougé et Chabas et qu’il nous est permis de considérer aujourd’hui comme une science vraiment nationale. […] Ainsi ce pays, jadis conquis par nos armes, avec tous ces mystérieux souvenirs, l’a été dans les profondeurs les plus lointaines de son passé par la science pénétrante de nos compatriotes. »1.
3Ces accents patriotes, dont les prémices se lisent dans l’argumentaire adressé en 1826-1827 par Champollion-Figeac au roi Charles X afin que ce dernier subventionne l’expédition de son petit frère Champollion le Jeune dans la vallée du Nil, se retrouvent chez nombre d’intellectuels du Second Empire et de la Troisième République naissante. Parmi eux, l’historien Victor Duruy qui, devenu ministre de l’Instruction publique, rend obligatoire, dans les programmes scolaires de 1880, l’étude des « découvertes de Champollion et de Mariette » :
- 2 Victor Duruy, Histoire ancienne des peuples de l’Orient rédigée conformément aux programmes de 18 (...)
« C’est à la France que revient principalement l’honneur d’avoir retrouvé cette civilisation », écrit Duruy. « L’expédition d’Égypte, conduite par le général Bonaparte, fut comme la découverte de ce monde oublié ; Champollion a permis à la science d’y pénétrer, en trouvant la clef de l’écriture hiéroglyphique, et Mariette, par ses fouilles heureuses à Saqqarah, Abydos, Karnak, Edfou, Dendérah et Tanis, par la découverte du Serapeum et l’organisation au Caire du musée de Boulaq, a donné aux savants de précieux sujets et de grandes facilités de travail. »2.
4Les programmes d’histoire de 1880 institutionnalisent une singularité de l’enseignement secondaire français, qui octroie à l’Égypte une place que d’aucuns jugèrent bientôt déraisonnable aux côtés de la culture classique grecque et latine et de la culture judéo-chrétienne. On lit ainsi, dans la préface d’un manuel de 1938 :
- 3 Gustave et Marcelle Vallée, L’Antiquité. Orient, Grèce, Rome. 6e, Paris, Nathan, 1938, p. 6.
« Nous ne méconnaissons pas le grand rôle civilisateur de l’Égypte. Mais nous refusons à lui faire, dans ce manuel, une place hors de proportion avec les programmes et le nombre restreint de leçons annuelles. Agir autrement, ce serait pousser ceux qui voudront bien nous honorer de leur confiance vers un écueil dangereux. Nos collègues s’en sont déjà rendu compte. Consacrer trop de leçons à l’histoire de l’Orient, n’est-ce pas sacrifier les parties suivantes du cours, ou même aborder les dernières semaines de l’année scolaire sans aucun espoir de traiter même sommairement une bonne moitié de l’histoire romaine ? »3.
5Au-delà de l’idée de sacrifice qu’entretiennent les positions de cette nature, c’est tout un ensemble d’éléments qu’il faut alors prendre en considération, que l’on se situe au niveau des décideurs politiques et institutionnels (du ministre, voire plus haut, à la commission des programmes), des concepteurs de manuels (laïcs ou autres), des enseignants confrontés à la dure loi des éternels programmes trop denses par rapport au nombre d’heures qui est alloué pour leur enseignement. Sans parler des élèves.
6Entre la constitution d’une identité collective française, la construction d’un roman national illustré de vignettes mémorielles (Osiris et la pesée des âmes, Périclès et la démocratie athénienne, Vercingétorix et la nation gauloise) et la consolidation d’une image de la France fille de l’Église et d’Athènes autant que mère de la science et de la civilisation offertes au monde, se définit, dans les programmes scolaires de la Troisième République, une Antiquité sélective et instrumentalisée : l’Égypte plutôt que la Mésopotamie, Rome davantage que Carthage, la Grèce et non la Perse, Athènes préférée à Sparte, les Hébreux mais non les Phéniciens ou les Étrusques.
7Mais l’histoire des programmes scolaires ne peut s’opérer indépendamment de l’histoire politique, sociale et culturelle du pays. L’histoire enseignée de l’Antiquité se mesure aussi à l’aune des découvertes archéologiques, des rapports de force géo-politiques, de l’évolution du goût pour les arts et les antiques, de la connaissance des langues anciennes par la population elle-même. Le rapport aux civilisations anciennes fait partie intégrante de notre monde et les références à l’Antiquité continuent d’irriguer aussi bien la culture savante (littérature, philosophie, droit…) que la culture populaire (cinéma, publicités, jeux-vidéo…). En tant que référence culturelle, l’Antiquité fait l’objet de divers mécanismes de revendication et d’appropriation : elle est constamment récupérée, exploitée, parfois déformée. Le domaine scolaire n’échappe pas à ce processus et la problématique de la réception de l’Antiquité se pose dès lors en termes de transmission aux jeunes générations.
- 4 Sur la « fabrique scolaire » des savoirs, voir Laurence De Cock et Emmanuelle Picard (dir.), La F (...)
- 5 Voir Jan Assmann, La mémoire culturelle. Écriture, souvenir et imaginaire politique dans les civi (...)
8Par nature, l’histoire scolaire n’est pas une simple transposition des savoirs scientifiques. Si ceux-ci la nourrissent, elle les apprête à sa sauce, inventant ses propres savoirs passés aux filtres de la didactique et de la pédagogie. L’histoire scolaire doit en outre se conformer à des contenus prescrits par l’État à travers des programmes et des instructions officielles qui attribuent certaines finalités éducatives à l’enseignement historique (intellectuelle, morale et civique)4. Pour l’État, l’histoire enseignée à l’école doit être un discours normalisé vecteur d’un ensemble de valeurs communes concourant à la construction identitaire (la trop fameuse « Vulgate scolaire »). L’école, en tant que lieu de transmission des savoirs et de formation d’une « identité collective », a donc un rôle fondamental dans la dynamique de la mémoire culturelle5. Combinaison de finalités, de contenus et de pratiques, l’histoire scolaire est saturée d’intentions. Reflet d’une conjoncture, elle est porteuse d’un projet politique et s’inscrit systématiquement dans un contexte donné. L’étude de l’enseignement historique donne par conséquent un aperçu pertinent des idées, mais aussi des préjugés qu’une société véhicule et elle renseigne de fait sur une certaine représentation de l’Antiquité.
- 6 Il est toutefois davantage question ici de l’enseignement secondaire. L’Antiquité est en effet pr (...)
9Dans cette optique, il est légitime de se demander quelle Antiquité est transmise aux enfants depuis le xixe s. Il s’agit ainsi de s’interroger sur la manière d’écrire l’histoire scolaire des périodes antiques et sur les méthodes pédagogiques employées pour la transmettre. Quels en sont les contours et le contenu ? Quelles séquences historiques sont de préférence choisies ? À l’école (au sens large du terme6), l’Antiquité présente plusieurs visages. Si les périodes dites classiques – une notion qui fait partie intégrante de notre sujet – de l’Égypte, de la Grèce et de Rome ont une place privilégiée et récurrente dans la transmission scolaire, selon les époques et les niveaux, les jeunes Français étudient également, de manière plus variable sinon aléatoire la Mésopotamie, la Perse, l’Italie préromaine, la Gaule ou encore les Hébreux. L’Antiquité définie comme classique, point d’origine fantasmé et horizon idéal de l’Europe des Lumières, est alors confrontée à d’autres « Antiquités » qui sont chacune porteuse d’intentions différentes et qui servent également des objectifs variant selon les circonstances.
- 7 Le débat n’est pas nouveau. Voir par exemple les diminutions drastiques de l’histoire antique dan (...)
- 8 Les deux éditions des EGA ont été organisées par l’association Antiquité-Avenir à la Sorbonne.
- 9 On pourrait par exemple citer les Rendez-vous de l’Histoire à Blois qui proposaient en octobre 20 (...)
10S’interroger sur les enjeux de l’enseignement de l’histoire antique revient à s’interroger sur ce que nous sommes, ou voudrions être. Les représentations que l’histoire antique scolaire véhicule et ce que cela révèle sur la société qui les a produites posent particulièrement questions. Quelles sont les raisons d’être et les finalités de cet enseignement ? Est-il l’objet d’une instrumentalisation politique et/ou d’une appropriation culturelle ? L’attrait pour le monde antique, souvent passé par le prisme du Romantisme, qui a nourri le xixe siècle est-il toujours valable dans nos sociétés matérialistes et consuméristes ? La problématique de la place et de l’utilité même de l’histoire de l’Antiquité dans l’éducation s’avère un enjeu majeur, d’une actualité sans cesse renouvelée7. Ces dernières années, face à la menace pesant sur l’enseignement des cultures antiques victimes de coupes sombres dans les programmes scolaires, plusieurs initiatives scientifiques ont lancé le débat de la pertinence d’enseigner l’histoire de l’Antiquité aujourd’hui. C’est le cas par exemple des États Généraux de l’Antiquité qui ont réuni en février 2015, puis en juin 2018, de nombreux enseignants, chercheurs, amateurs de l’Antiquité mais aussi personnalités du monde politique, de la communauté scientifique et de la société civile qui se sont interrogés sur le sens de l’Antiquité pour notre monde moderne, ses enjeux pour demain ou encore sur les raisons de transmettre l’Antiquité à l’heure de la mondialisation8. Ces États généraux et autres tables rondes récentes9 se sont ainsi faits fort de rappeler que l’Antiquité nous aide à penser le monde contemporain et pas seulement le passé, et qu’elle contribue à former des citoyens critiques et ouverts.
- 10 Aurélie Rodes, La Réception de l'histoire romaine dans l'enseignement secondaire de 1880 à nos jo (...)
11Ces questions passionnantes n’ont, avouons-le, pas toujours retenu, loin s’en faut, l’intérêt du monde universitaire, probable traduction du no man’s land qui sépare trop souvent enseignants du secondaire et enseignants du supérieur. Même si les questions relatives à la réception de l’Antiquité sont aujourd’hui bien ancrées dans le paysage scientifique français, pour partie grâce à l’équipe ERASME de l’Université Jean Jaurès et à son prolongement livresque, la revue Anabases qui accueille le présent dossier, le domaine scolaire reste encore assez peu exploré, même si on peut citer, ces dernières années, les thèses d’Aurélie Rodes sur la réception d’Alésia et d’Yves Berthelot sur la représentation de la Grèce dans les manuels scolaires10. Ce type d’enquête permet pourtant de détricoter un discours préconçu, de mettre en évidence les enjeux qui sous-tendent l’enseignement historique de l’Antiquité tout en poussant également à s’interroger sur son évolution au gré des réformes successives et des époques.
12Ce travail sur la réception scolaire de l’Antiquité peut s’appréhender à travers différentes sources et divers supports, à plusieurs échelles : les textes officiels, les manuels scolaires et les travaux d’élèves, la parole des maîtres nous échappant presque toujours. Ces trois niveaux d’investigation, qui présentent chacun leurs limites, permettent toutefois d’envisager une évolution des représentations scolaires de l’Antiquité depuis le xixe s. et d’interroger la distance entre attentes institutionnelles, savoirs enseignés et connaissances acquises.
- 11 Sur l’écriture des programmes d’histoire, voir Patricia Legris, Qui écrit les programmes d’histoi (...)
- 12 Voir les instructions officielles de1890 rédigées par Ernest Lavisse (B.A.I.P., supplément au n° (...)
13Les programmes d’histoire fixent la norme officielle de ce qui doit être enseigné aux futurs citoyens. La définition de leur contenu, produit d’une écriture particulière qui opère un choix de séquences historiques, est conditionnée par les finalités de l’enseignement historique et s’inscrit dans un projet politique préalablement fixé11. Pour cette raison, ils sont parfois modifiés, qu’il s’agisse d’un changement d’intitulé, d’une suppression ou d’un développement de certains thèmes. Les programmes sont complétés par des documents explicatifs qui portent des noms variés au fil du temps (« instructions officielles », « ressources d’accompagnement », « documents pour la classe ») et des circulaires émanant du ministère, qui précisent certains points et aident les professeurs à mettre en œuvre le programme. Ces derniers peuvent également s’appuyer sur la littérature pédagogique qui prend souvent la forme de revues relatant des expériences et qui ont pour vocation de relayer les actions innovantes, tels la Revue française de pédagogie ou les Cahiers pédagogiques. Bien que ces revues se soient surtout développées au cours du xxe s., des précurseurs comme Ernest Lavisse et Charles Seignobos ont posé les principales bases de la méthodologie de l’enseignement historique dès la fin du xixe s.12
14Si les textes réglementaires définissent les cadres de l’enseignement, ce type de sources ne nous renseigne pas sur le contenu concret des leçons. Soucieux de respecter les textes officiels, les manuels scolaires, produits culturels dont le rôle dépasse la simple transmission de connaissances scolaires, permettent d’appréhender avec plus de précision la représentation scolaire d’une période historique à un moment donné. Ce type de source, aisément accessible, a fait l’objet de nombreuses études, toutes matières confondues, notamment autour du CEDRHE (Centre d’Études, de Documentation et de Recherches en Histoire de l’Éducation) de la Faculté d'Éducation de Montpellier ou de l’INRP (Institut National de Recherche Pédagogique) de Lyon. Plus récemment, des représentations similaires peuvent aussi éventuellement ressortir de la littérature jeunesse.
15Le plus difficile à concevoir reste les situations d’enseignement et les acquisitions cognitives des élèves. Pour cela, les traces manuscrites de l’activité du professeur et des élèves peuvent offrir un aperçu de cette réalité souvent insaisissable. Toutefois, l’absence de véritable politique de conservation des archives scolaires – malgré le précieux centre de ressources que constitue le musée national de l’Éducation à Rouen –, rend la tâche de collecte des données complexe et partielle. Cette difficulté d’accès aux travaux de classe explique probablement la très faible prise en compte de ce type de documents dans les études, ce qui est particulièrement dommageable.
16Ces questions, ces approches épistémologiques, d’autres encore furent au cœur des interventions et des discussions très riches qui animèrent notre rencontre autour de « La France au miroir de l’Antique », préparée et organisée par Ludivine Beaurin et Arnaud Saura-Ziegelmeyer.
Notes
1 Rapport d’Ernest Desjardins au ministre de l’Instruction Publique, 5 septembre 1863, Arch. nat. (Archives nationales), F17 2 955a, mission Desjardins.
2 Victor Duruy, Histoire ancienne des peuples de l’Orient rédigée conformément aux programmes de 1880 pour la classe de sixième, Paris, Librairie Hachette et Cie, 1884, p. 77.
3 Gustave et Marcelle Vallée, L’Antiquité. Orient, Grèce, Rome. 6e, Paris, Nathan, 1938, p. 6.
4 Sur la « fabrique scolaire » des savoirs, voir Laurence De Cock et Emmanuelle Picard (dir.), La Fabrique scolaire de l’histoire. Illusions et désillusions du roman national, Marseille, Agone, 2009.
5 Voir Jan Assmann, La mémoire culturelle. Écriture, souvenir et imaginaire politique dans les civilisations antiques, Paris, Aubier, 2010 (trad. franç. Diane Meur).
6 Il est toutefois davantage question ici de l’enseignement secondaire. L’Antiquité est en effet principalement étudiée en classe de sixième et en classe de seconde ; elle peut néanmoins apparaître au programme d’autres niveaux selon les époques (avant 1902, la Grèce est par exemple abordée en classe de cinquième).
7 Le débat n’est pas nouveau. Voir par exemple les diminutions drastiques de l’histoire antique dans le programme d’histoire du secondaire en 1902 au profit de l’histoire contemporaine (B.A.I.P., n° 1522, 1902).
8 Les deux éditions des EGA ont été organisées par l’association Antiquité-Avenir à la Sorbonne.
9 On pourrait par exemple citer les Rendez-vous de l’Histoire à Blois qui proposaient en octobre 2016 une table-ronde intitulée « Enseigner aujourd’hui l’histoire de l’Antiquité » réunissant E. Parmentier M. Coltelloni-Trannoy, V. Gazeau, J.-C. Couvenhes et F. Wojan ou encore la table ronde organisée par la Maison de l’histoire européenne de Bruxelles le 8 octobre 2018 (« En finir avec les Grecs et les Romains ? L’Antiquité aujourd’hui » avec M. Bettini, A. Kaldellis, V. Pirenne-Delforge, D. Williams et P. Christodoulou [modérateur]).
10 Aurélie Rodes, La Réception de l'histoire romaine dans l'enseignement secondaire de 1880 à nos jours : l'exemple d'Alésia, Université de Toulouse 2, 2012 (thèse inédite) ; Yves Berthelot, L’Antiquité grecque dans les manuels scolaires d’histoire en classe de sixième de 1958 à nos jours, Université de Franche-Comté, 1995 (thèse inédite).
11 Sur l’écriture des programmes d’histoire, voir Patricia Legris, Qui écrit les programmes d’histoire ?, Presses Universitaires de Grenoble, 2014.
12 Voir les instructions officielles de1890 rédigées par Ernest Lavisse (B.A.I.P., supplément au n° 922, 1890, p. 475-516) et Charles Seignobos, L’Histoire dans l’enseignement secondaire, Paris, A. Colin, 1906.
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Référence papier
Ludivine Beaurin et Laurent Bricault, « Introduction », Anabases, 31 | 2020, 45-51.
Référence électronique
Ludivine Beaurin et Laurent Bricault, « Introduction », Anabases [En ligne], 31 | 2020, mis en ligne le 27 juin 2022, consulté le 18 mars 2025. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/anabases/10546 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/anabases.10546
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