1Ce nouveau numéro apparaît après deux années particulières au cours desquelles nombre d’activités, de secteurs et de domaines ont été bousculés par la crise sanitaire. L’université n’a pas été épargnée, ainsi les étudiants et les enseignants-chercheurs se sont heurtés à l’impossibilité d’investir l’espace privilégié de diffusion du savoir et des connaissances qu’est l’université. Ce contexte exceptionnel aura cependant permis de remettre l’accent sur le caractère essentiel des universités en tant que lieux d’épanouissement, de rencontres et d’échanges.

2Eu égard à l’impérieuse nécessité de maintenir la promotion de recherches juridiques de qualité dans ces circonstances exceptionnelles, les Annales de droit poursuivent leur défi originel, le « défi de Spitzer », en publiant leur seizième numéro. Offrir un espace de publication favorisant la fertilité des réflexions juridiques qui animent les jeunes chercheurs incarne l’objectif cardinal de cette revue. Cet objectif continue de se réaliser, tel qu’en atteste le nombre de contributions présentes dans ce numéro rédigées par des doctorants et jeunes docteurs, auxquels nous adressons notre profonde gratitude pour l’intérêt qu’ils portent à notre revue.

3Cette nouvelle parution constitue une énième pierre à l’édifice, laquelle témoigne de la longévité des Annales de droit. Cette longévité, nous la devons à celles et ceux qui contribuent, année après année, à la publication d’un nouveau numéro. Nous tenons ainsi à adresser nos plus sincères remerciements aux membres du comité scientifique qui, par le temps consacré aux évaluations des articles proposés par les auteurs, nourrissent la qualité et la rigueur scientifique des articles publiés. À ce titre, nous remercions vivement Carine Brière et Éric Desmons d’intégrer le comité scientifique en y apportant leur expertise. Nous saluons également le dévouement de Christophe Otero, qui a de nombreuses fois écrit ces lignes pour d’anciens numéros, lequel quitte le comité de rédaction pour étoffer le comité scientifique des Annales de droit. Ce projet, et partant, la publication de ce nouveau numéro ne pourrait voir le jour sans le soutien des Presses universitaires de Rouen et du Havre et à qui nous adressons nos plus sincères remerciements.

4Enfin, qu’il nous soit permis de remercier les lecteurs de nous témoigner leur confiance et d’espérer que ce nouveau numéro nourrisse la pensée et les réflexions juridiques de chacun et chacune.

5Par la parution de ce seizième numéro des Annales de droit, nous espérons que le « défi Spitzer » tende, au fur et à mesure des publications, à être humblement relevé. Nous continuerons à œuvrer pour que ce défi irrigue le plus longtemps possible l’esprit et la philosophie portés par les Annales de droit.