Moines ou seigneurs : qui sont les fondateurs ?
Résumés
Dans les Alpes occidentales comme dans toute l’Europe médiévale, la multiplication autour de l’an Mil des fondations de prieurés bénédictins constitue une césure majeure, parce qu’elle inséra en profondeur le monachisme dans la société, engageant ainsi un processus qui trouvera son apogée au cours de la réforme grégorienne. Selon les points de vue de l’historiographie, cette multiplication des prieurés est tantôt perçue comme la conséquence de l’essor des fondations seigneuriales, tantôt comme celui d’un nouvel essor du monachisme, désormais soucieux d’« inclusion » sociale. À travers quelques exemples pris dans les actuels espaces savoyards et dauphinois, cette contribution s’attachera à analyser le rôle respectif des seigneurs et des monastères dans la fondation des prieurés, qu’il convient d’étudier comme un processus complexe, autour duquel de multiples intervenants tissaient de nouveaux liens sociaux.
Pour citer cet article
Référence papier
Laurent Ripart, « Moines ou seigneurs : qui sont les fondateurs ? », Annales de Bretagne et des Pays de l’Ouest, 113-3 | 2006, 189-203.
Référence électronique
Laurent Ripart, « Moines ou seigneurs : qui sont les fondateurs ? », Annales de Bretagne et des Pays de l’Ouest [En ligne], 113-3 | 2006, mis en ligne le 30 octobre 2008, consulté le 17 février 2025. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/abpo/800 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/abpo.800
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